Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)

La nuit, la neige a écrit:
Une fois encore, l’image est tronquée : je ne vais pas au bout des phrases !  54385210 
Est-ce ton scan ou encore ce problème récurrent du Forum ?

Ben, zut alors !!!   
Que j'en suis désolée !
Chez moi, ça va . Jules est tout à fait normal ... Ne peux-tu rapetisser l'image pour l'avoir en entier ?

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Cher La nuit, la neige, j`ai le même problème, vous avez juste à cliquer sur l`image, vous la verrez en entier.  

Ah, grand merci, Fleurdelys !  :n,,;::::!!!: 
C'est tellement suant quand ça ne marche pas !

La nuit, la neige a écrit:
Bref, encore de ces sortes d'amour platoniques, hum !?  :roll: 

Non, t'ai-je dit .   
Mais j'y reviens parce que, autant les raisons se bousculent pour que qui tu penses (    ) n'aient peut-être jamais pu consommer leur amour, autant je n'en trouve pas de rédhibitoires pour empêcher Yolande et Vaudreuil .
 Pourquoi se seraient-ils privés ?   

.

Mme de Sabran a écrit:Les Polignac sont nombreux, j'ignore duquel vous parlez là . Mais en tous cas, je tiens de source fiable que Jean-Héracle ( 1914 - 1999 ) , septième duc du nom, était un monsieur affable et agréable .

Je pense qu'il devait s'agir du même (duc/prince en titre en 1990). Mais on peut avoir des opinions politiques bien tranchées et n'en être pas moins affable pour autant  :,;:!ùù^^^$: .

Une petite question pour Lucius s'il passe par ici : le titre de duc et pair français prévaut-il dans l'usage sur celui de prince romain ? Les deux titres sont-ils soumis aux même règles de dévolution ?

Mme de Sabran a écrit:
Non, t'ai-je dit .    
Mais j'y reviens parce que, autant les raisons se bousculent pour que qui tu penses (    ) n'aient peut-être jamais pu consommer leur amour, autant je n'en trouve pas de rédhibitoires pour empêcher Yolande et Vaudreuil .
Pourquoi se seraient-ils privés ?

Oh ! Rassure-toi. Je réagissais à la lettre.
Ce n’est pas tant regarder l'histoire par le petit trou de la serrure qui m’intéresse, à vrai dire.
Mais enfin, j’en ai ma claque de ces gazous-gazous prétendument amicaux surnaturels !  :roll:  
Faute de preuves obscènes du contraire, le XVIIIème devient le siècle des peine-à-jouir !

... alors que c'était tout le contraire !   

Mme de Sabran a écrit:
... alors que c'était tout le contraire !

Ne basculons pas pour autant dans le tout libertin ... :

Stop !!! Retenons-nous !!!              

Gouverneur Morris a écrit:
Intéressant ces Polignac tout de même :

http://www.evous.fr/L-hotel-Polignac-siege-de-la-fondation-Polignac-Singer,1173622.html

Ah oui, en effet !  boudoi32 

Mme de Sabran a écrit:Mais bien entendu, chère Comtesse .
Mme de la Tour Landhorte ne va pas annoncer la bouche en coeur à Jules junior que sa mère aimait Vaudreuil !
.

… surtout qu'elle avoue elle-même dans son courrier qu'elle ne peut pas saquer Vaudreuil.   

Ah bon ! Où le lis-tu ?
Je comprends plutôt qu'elle trouve Vaudreuil un homme séduisant ( elle le dit très beau ) malgré un caractère insupportable .

Elle dit aussi qu'il était "...extrêmement violent et souffrant peu la contradiction, jamais personne n'a été moins intrigant, son amour-propre était excessif"… Manifestement, elle ne le porte pas dans son coeur ?

Cosmo a écrit:Elle dit aussi qu'il était "...extrêmement violent et soufrant peu la contradiction, jamais personne n'a été moins intrigant, son amour-propre était excessif"… Manifestement, elle ne le porte pas dans son coeur ?

Jamais personne n'a été moins intrigant  est plutôt flatteur . ( Mais je n'y crois pas !  )
Le reste, ce caractère indomptable, peut plaire ...  Pour ma part, je préfère cela à une chiffe molle .
Pour corser l'affaire (  :  ), Mme de la Tour Landhorte trouve Vaudreuil très beau .  Ce n'est pas du tout anodin dans la bouche d'une femme .  Nous sommes très facilement troublées par la séduction physique .
Bref, je ne suis pas sûre du tout que Vaudreuil inspire à cette dame une profonde aversion .

.

… De la jalousie alors ?
Elle est amère de ne pas avoir été l'élue de son coeur ?   
Je trouve tout de même que le portrait moral qu'elle dresse de lui est au vitriol. "Jamais personne n'a été moins intrigant", dit-elle : c'est quand même pas chouette-chouette comme commentaire.

Cosmo a écrit:…
Je trouve tout de même que le portrait moral qu'elle dresse de lui est au vitriol. "Jamais personne n'a été moins intrigant", dit-elle : c'est quand même pas chouette-chouette comme commentaire.

Tiens ! c'est curieux . Comment entends-tu cette phrase ?

Jamais personne n'a été moins intrigant signifie que l'on a beaucoup dit et écrit que Vaudreuil était un intrigant. Mme de la Tour Landhorte certifie que non, il n'était pas intrigant, et que même, tout au contraire : personne l'était moins que lui .


( ...hummmm !   boudoi32  )

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J'entends cette phrase comme toi, Eléonore: on ne peut l'être moins que lui, tellement il n'est pas intrigant du tout !!!

Bien à vous.

Oui, n'est-ce pas !   

Je crois donc que Mme de la Tour Landhorte ( au lieu du portrait au vitriol qu'interprète Cosmo ) enjolive la réalité : Vaudreuil, reconnaissons-le, trempait dans pas mal d'intrigues .
Rien de bien méchant, mais de quoi favoriser avec efficacité l'avancement des copains ...

En juin 1775, la reine donne au château de Versailles une fête qui ouvre la saison d'été. Ce soir-là, et par extraordinaire, le beau-père de Yolande l'emmène au château de Versailles. Il fait une chaleur étouffante. Dans un coin du salon, Marie-Antoinette remarque des jeunes gens qui ne dansent pas. Agacée comme peut l'être une maîtresse de maison qui s'occuperait du bon déroulement du bal, elle les invite un peu brusquement de sortir. L'intervention jette un froid, si bien que même ceux qui dansaient s'arrêtent. Marie-Antoinette semble ne pas comprendre cette soudaine bouderie. Yolande, qui a assisté à la scène, s'approche de la reine et lui explique avec naturel et douceur : « - Madame, Votre Majesté, en faisant à ces dames l'honneur de les admettre à ces bals n'a sûrement pas eu l'intention de leur donner la mortification, comme elle vient de le faire, d'en chasser leurs maris et leurs frères dont la plupart sont des danseurs. - Non, madame, je n'ai pas dit cela pour eux, mais pour beaucoup de personnes qui ne dansent pas. »
Se rendant compte de sa bévue, la reine s'empresse de rappeler les jeunes gens. Le salon se remplit à nouveau. L'incident est clos. Reconnaissante, Marie-Antoinette va vers Yolande de Polignac, elle prend ses mains dans les siennes : « Je n'oublierai jamais que vous m'avez donné une marque d'estime et d'attachement en me faisant apercevoir d'une action qu'on aurait pu interpréter contrairement à mon action... Je désire votre amitié, faites-moi le plaisir de venir demain déjeuner avec moi. »

Inès de Kertanguy, extrait de l'article paru dans le numéro récent de Château de Versailles, nr 12, avec Mme de Polignac sur la page de couverture, telle une vraie VIP de l'époque   

J'ignorais cette scène de bal... vous en avez déjà entendu parler ?

Eh bien ce bal est évoqué à la page 32 du fabuleux livre de notre Eléonore , Madame de Polignac et Marie-Antoinette Une Amitié fatale  boudoi30 ... J'avais l'impression de le découvrir, parce que je ne m'en souvenais pas :
Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié !!!  :
Qui n'a pas encore ce livre se doit absolument de l'acquérir! c'est une bible en ce qui concerne Yolande et donc Marie-Antoinette  :;\':;\':; 

Bien à vous.

Je confirme!!!

On ne le dira jamais assez !!! D’ailleurs pour cet article, c'est la seule référence bibliographique !!!  :\\\\\\\\:  :\\\\\\\\:  :\\\\\\\\: 

Ahhh c'est vrai ??????  :n,,;::::!!!: 
J'ai pu me procurer ce livre il y a quelques semaines sur eBay, car impossible de le commander dans une librairie à Bruxelles !
Mais comme il est marqué Nathalie Colas des Francs comme auteur, je n'ai pas fait le rapport avec Mme de Sabran/Eléonore  
Mais le fait que bon nombre de gravures de notre Marie Antoinette se trouvait là-dedans m'intriguait déjà un peu...

Je vais terminer ma lecture sur Vigée-Lebrun (la biographie justement de la main de Inès de Kertanguy), et puis je m'attaque à l'amitié fatale de Mme de Polignac et Marie-Antoinette. J'aime tout ce qui est fatal et dramatique, ça va bien avec mon caractère maussade et porté à la mélancholie 

Je ne comprends pas pourquoi on ne lui a pas demandé à elle de faire l'article  

J A Gabriel a écrit:Je ne comprends pas pourquoi on ne lui a pas demandé à elle de faire l'article  

Oui, moi non plus. C'est quand même N. Colas des Francs la spécialiste !