Docu-fiction : Marie-Antoinette, une insouciante guillotinée (RTBF)

LE TEMPS D'UNE HISTOIRE
Est-ce une nouvelle émission de télévision historique ?  

Marie-Antoinette, une insouciante guillotinée dans "Le temps d'une histoire"
...    drôle de titre .  

Présentation.
Par Ariane Denis
Patrick Weber nous trace le portrait de cette reine, mère moderne, martyre et icône populaire, Marie-Antoinette, qui a toujours été au coeur des passions.

La jolie princesse autrichienne, devenue l'épouse du futur Louis XVI, ne se doutait pas que son destin serait à ce point tragique et intimement lié à l'histoire mouvementée de la France du XVIIIe siècle. A la fois rebelle et fascinante elle est aujourd'hui, plus que jamais, le symbole d'une féminité moderne.

"Le Temps d'une Histoire: Destins: Marie-Antoinette. L'insouciance guillotinée"  à voir dans "le temps d'une histoire" le vendredi 11 mars à 23 heures sur la Une.  A REVOIR SUR AUVIO DURANT 90 JOURS

Le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette d'Autriche, l'épouse du défunt roi de France Louis XVI, lui-même exécuté quelques mois plus tôt, est guillotinée sur la place de la Révolution, à Paris. Mariée en 1770, à 14 ans, devenue reine de France quatre ans plus tard, elle symbolise le rapprochement de la France avec l'ennemi héréditaire autrichien. Mais le parti antiautrichien reste puissant, et la reine est l'objet des haines les plus vives. Bientôt, sa réputation est faite : frivole, vénale, immorale, et complètement indifférente aux malheurs du peuple.
https://www.rtbf.be/article/marie-antoinette-une-insouciante-guillotinee-dans-le-temps-d-une-histoire-10950547

Laquelle d'entre nous n'était pas insouciante à quatorze ans, je vous le demande ? ... mais Marie-Antoinette est morte à trente-six. Insouciante nous pouvons être au printemps de la vie, mais certainement pas le sablier des années s'écoulant inexorablement. . Ce titre incongru me rappelle celui de l'ouvrage de Jean-Marc Simon, Marie-Antoinette - Ou l'insouciance assassinée ( je ne l'ai pas lu ) . Encore l'insouciance de Marie-Antoinette !

Dernière grande figure féminine de la monarchie française, Marie-Antoinette conserve une image bicéphale entre l'innocente bergère de Trianon et " l'Architigresse d'Autriche " trahissant la France pour les Habsbourg. Tandis que certains se laissent prendre au charme de cette reine du rococo qui fut la mode, d'autres ne voient en elle qu'une " Madame Déficit " au temps où la grande affaire du royaume était la dette publique.
Epouse d'un mari faible, elle voulut combler de bienfaits la petite société faisandée de ses courtisans. Pire, elle prétendit se mêler des affaires de l'Etat pour obliger ses entours, le beau Fersen et plus encore ses parents de Vienne. Bouc émissaire d'un système social et fiscal à bout de souffle, cette naïve fut victime de son insouciance et de cette médisance qui, une fois mise au monde, s'emballe d'elle-même en fantasmes immondes.
Attiré par le mystère des Janus féminins (il vient de publier une biographie de Jackie Kennedy), Jean-Marc Simon tente ici un portrait balancé d'un cœur trop tendre et généreux, d'abord assassiné par l'ordure et la haine, puis immolé en victime expiatoire sur l'autel d'une République en danger.
https://www.decitre.fr/livres/marie-antoinette-9782909034980.html#resume

Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5224-marie-antoinette-ou-l-insouciance-assassinee-par-jean-marc-simon-bernard-giovanangeli-editeur-collection-biographies-express?highlight=simon

Je n’arrive pas à comprendre cette notion d’insouciance chez Marie-Antoinette. Je pensais cette idée passée de mode; elle l’était il y a 30 ans, et l’on disait que c’était une Reine légère, inconséquente, mais qu’il fallait bien sûr lui pardonner, car elle avait, la pauvre, tant souffert ensuite…
Au contraire, cette jeune reine est plongée dès son arrivée en France dans les soucis ( impopularité, infertilité du couple, xénophobie…) Elle est de plus soucieuse de bien faire, mais elle n’y parvient pas. Certes, son frère la traite de « tête à vent », mais c’est parce qu’il lui reproche son absence d’intérêt pour la politique et pour les affaires de famille.  
Son goût pour Trianon ( dont elle est le seigneur, et non la bergère ), pour les arts, la musique, sont une manière pour elle de trouver sa place, donner un sens à ce règne. On comprend aujourd’hui que c’est une tâche des plus royales, et que la Reine mène cette affaire avec le plus grand sérieux. En s’occupant de tout cet espace qu’elle est la première à vraiment développer, elle ne fuit aucunement ses devoirs ( comme on l’entend encore trop souvent ), elle fait le job et, pardonnez-moi, je trouve qu’elle le fait bien …

Mme de Sabran a écrit:
LE TEMPS D'UNE HISTOIRE
Est-ce une nouvelle émission de télévision historique ?

Seuls nos amis belges, et abonnés à cette chaîne, peuvent voir les docu-fictions de cette émission.

... oups, d'accord ! merci.

Vicq d Azir a écrit:Je n’arrive pas à comprendre cette notion d’insouciance chez Marie-Antoinette. Je pensais cette idée passée de mode; elle l’était il y a 30 ans, et l’on disait que c’était une Reine légère, inconséquente, mais qu’il fallait bien sûr lui pardonner, car elle avait, la pauvre, tant souffert ensuite…
Au contraire, cette jeune reine est plongée dès son arrivée en France dans les soucis ( impopularité, infertilité du couple, xénophobie…) Elle est de plus soucieuse de bien faire, mais elle n’y parvient pas. Certes, son frère la traite de « tête à vent », mais c’est parce qu’il lui reproche son absence d’intérêt pour la politique et pour les affaires de famille.  
Son goût pour Trianon ( dont elle est le seigneur, et non la bergère ), pour les arts, la musique, sont une manière pour elle de trouver sa place, donner un sens à ce règne. On comprend aujourd’hui que c’est une tâche des plus royales, et que la Reine mène cette affaire avec le plus grand sérieux. En s’occupant de tout cet espace qu’elle est la première à vraiment développer, elle ne fuit aucunement ses devoirs ( comme on l’entend encore trop souvent ), elle fait le job et, pardonnez-moi, je trouve qu’elle le fait bien …

Amen

On reprocherait presque à la reine d'avoir voulu respirer un peu...