L'exécution de Marie-Antoinette le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette conduite à l'échafaud

On dirait une image d'Epinal !

C'est vrai .
Les couleurs vives et gaies et le sujet macabre sont en parfait décalage .

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve ça assez glauque...

J'ai idée que ce dessin inspiré d'une gravure connue a été coloré et qu'on a là l'effet de la saturation informatique des couleurs...
Sinon il ne manquerait plus , en fond , que la Grande roue de la Foire du Trône et des lumières clignotantes pour décorer l'échafaud...

Bien à vous.

Une gravure « révolutionnaire »  à la mémoire de la mort de Marie-Antoinette, depuis le pamphlet satirique "le testament de Marie-Antoinette, la veuve Capet.


On dirait la version de la Reine par Botero


Bien à vous.

mauvais goût assurément !

L'exécution de Marie-Antoinette.
Dessin du XVIIIe siècle anonyme, Musée du Louvre :

Le corps de Marie Antoinette est enterré au cimetière de la Madeleine:

Bien à vous.

Une gravure hostile à la royauté représentant l'exécution de Marie-Antoinette :

Et pourtant, bizarrement, l'attitude de Sanson est comme empreinte d'une certaine déférence .

Et Marie-Antoinette semble la seule lumière de cette gravure ce qui Lui donne un aspect déjà angélique...

Bien à vous.

Majesté a écrit:Et Marie-Antoinette semble la seule lumière de cette gravure ce qui Lui donne un aspect déjà angélique...

En effet, mais elle n'était déjà plus sur Terre (enfin ! devait-elle se dire), même si je suis sûre qu'elle pensait très fort à ses enfants et à tous ceux qu'elle aimât tant.

Mme de Sabran a écrit:

Et pourtant, bizarrement, l'attitude de Sanson est comme empreinte d'une certaine déférence .

N'est-ce pas ?
Je trouve que pour une gravure révolutionnaire l'ambiance évoquée est très réelle, très grave évidemment, mais en respectant l'atmosphère de dignité qui planait dans l'air ce 16 octobre si noir, si funeste...

Contrairement à celle que j`ai postée l`autre fois :

Je partage avec vous un passage du très beau livre Portraits de femmes d'Olivier Blanc. Témoignage pratiquement inconnu d'un témoin oculaire.
" Avant le jour on bat le rappel dans les sanctions: à sept heures la force armée est sur pied. On place des canons sur les ponts, les places, les carrefours, depuis le palais de justice jusqu'à la place Louis XV. Marie-Antoinette sort à onze heures de la Conciergerie. Il lui a fallu recourir à la femme du geôlier pour avoir des vêtements un peu convenables, car ses abjects précurseurs, épuisant sur elle les raffinements de la haine et de la barbarie, n'oubliaient aucune persécution de détail. Elle est vêtue toute de blanc, un bonnet de mousseline ordinaire, une camisole de coton, un jupon de la même étoffe. Elle est conduite au lieu de l'exécution dans une des charrettes destinées aux condamnés, liée comme ils le sont, les mains attachées dans le dos, et faisant face à l'un des côtés. (...) L'infortunée semble voir avec indifférence la force armée faisant une double haie; elle paraît affaissée sous le poids de ses douleurs; ses regards sont fixes, ses pommettes sont colorées d'une vive rougeur: elle arrive sur l'échafaud à midi quelques minutes. Sa contenance est la même; seulement, lorsque l'exécuteur lui ôte violemment le fichu de mousseline commune qui recouvre son sein, lorsqu'il rabat le haut de sa camisole, l'auguste victime secoue fortement la tête et l'indignation anime ses traits. Sa tête tombe sous la hache."

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Je vous souhaite la bienvenue, cher compatriote

Marie-Antoinette sortant de la Conciergerie ce matin du 16 octobre 1793 par William Hamilton (1751-1801):


Bien à vous.

Majesté a écrit:Le corps de Marie Antoinette est enterré au cimetière de la Madeleine:

Bien à vous.

sinistre !

Bien à vous

Marie-Antoinette conduite à l'échafaud, dessin original de Queverdo gravé avec modifications par Gérard en 1793