Jugement condamnant Mme Elisabeth
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Lucius
Gouverneur Morris
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Jugement condamnant Mme Elisabeth
Extraits du jugement condamnant Madame Elisabeth et un certain nombre d'autres accusés devant le Tribunal révolutionnaire à la peine de mort (2 pages manquantes ) :
Transcription de la partie concernant Madame Elisabeth :
"Vu par le Tribunal révolutionnaire l'acte d'accusation dressé par l'accusateur public près y celui
1/ Contre Elisabeth Capet, soeur de Louis Capet, dernier tyran des françois, née à Paris y demeurant .
(...)
& dont la teneur suit :
"Que c'est à la famille des Capets que le peuple français doit tous les maux sous le poids desquels il a gémi pendant tant de siècles. C'est au moment ou l'excès de l'oppression a forcé le peuple de briser ses chaines, que toute cette famille s'est réunie pour le plonger dans un esclavage plus cruel encore que celui dont il vouloit sortir. Les crimes de tous genres, les forfaits amoncelés de Capet, de la Messaline Antoinette, des deux frères Capet et d'Elisabeth, sont trop connus pour qu'il soit nécessaire d'en retracer ici l'horrible tableau. Ils sont écrits en caractères de sang dans les annales de la révolution, et les atrocités inouies exercées par les barbares émigrés ou les sanguinaires satellites des despotes, les meurtres, les incendies, les ravages enfin, ces assassinats inconnus aux monstres les plus féroces, qu'ils commettent sur le tenitoire français, sont encore commandés par cette détestable famille, et pour livrer de nouveau une grande nation au despotisme et aux fureurs de quelques individus.
Elisabeth a partagé tous ses crimes, elle a coopéré à toutes les trames, à tous les complots formés par ses infâmes frères, par la scélératte et impudique Antoinette, et toute la horde des conspirateurs qui s'etoient réunis autour d'eux; elle est associée à tous leurs projets; elle encourage les assassins de la patrie, les complots de juillet mil sept cent quatre vingt neuf, la conjuration du six octobre suivant , dont les Destaing et les Villeroy, et d'autres qui viennent d'être frappés du glaive de la loi, etoient les agents; enfin toute cette chaine non interrompue de conspirations, pendant quatre ans entiers, ont été suivis et secondés de tous les moyens qui etoient au pouvoir d'Elisabeth. C'est elle qui, au mois de juin mil sept cent quatre vingt onze, fait passer les diamants, qui etoient une propriété nationale, à l'infame d'Artois, son frère, pour le mettre en état d' exécuter les projets concertés avec lui, et soudoyer des assassins contre la patrie : c'est elle qui entretient avec son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité, la correspondance la plus active; c'est elle qui vouloit, par l'orgueil et le dédain le plus insultant, avilir et humilier les hommes libres qui consacroient leur temps a garder leur tyran ; c'est elle enfin qui prodiguoit des soins aux assassins envoyés aux Champs elisées par le despote, provoquer les braves Marseillais, et pansoit les blessures qu'ils avoient reçues dans leur fuite précipitée.
Elisabeth avoit médité avec Capet et Antoinette le massacre des citoyens de Paris dans l'immortelle journée du dix aoust. Elle veilloit dans l'espoir d'être témoin de ce
carnage nocturne. Elle aidoit la barbare Antoinette a mordre des balles : , et encourageoit par ses discours des jeunes personnes que des prêtres fanatiques avoient conduites au château pour cette horrible occupation. Enfin , trompée dans l'espoir que toute cette horde de conspirateurs avoit que tous les citoyens se presenteroient pendant la nuit pour renverser la tyrannie, elle fuit au jour avec le tyran et sa femme, et va attendre dans le temple de la souveraineté nationale que la horde d'esclaves soudoyés et dévoués aux forfaits de cette cour parricide aye noyé dans le sang des citoyens la liberté, et lui aye fourni les moyens d'égorger ensuite ces représentants, au milieu desquels ils avoient été chercher un asile.
Enfin on l'a vu, depuis le supplice mérité du plus coupable des tyrans qui ait déshonoré la nature humaine, provoquer le rétablissement de la tyrannie en prodiguant avec
Antoinette au fils de Capet les hommages de la royauté et les prétendus honneurs du trône".
(...)
"Le Tribunal, après avoir entendu d'accusateur public sur l'application de la loy, condamne Elisabeth Capet (...) à la peine de mort (...)".
Transcription de la partie concernant Madame Elisabeth :
"Vu par le Tribunal révolutionnaire l'acte d'accusation dressé par l'accusateur public près y celui
1/ Contre Elisabeth Capet, soeur de Louis Capet, dernier tyran des françois, née à Paris y demeurant .
(...)
& dont la teneur suit :
"Que c'est à la famille des Capets que le peuple français doit tous les maux sous le poids desquels il a gémi pendant tant de siècles. C'est au moment ou l'excès de l'oppression a forcé le peuple de briser ses chaines, que toute cette famille s'est réunie pour le plonger dans un esclavage plus cruel encore que celui dont il vouloit sortir. Les crimes de tous genres, les forfaits amoncelés de Capet, de la Messaline Antoinette, des deux frères Capet et d'Elisabeth, sont trop connus pour qu'il soit nécessaire d'en retracer ici l'horrible tableau. Ils sont écrits en caractères de sang dans les annales de la révolution, et les atrocités inouies exercées par les barbares émigrés ou les sanguinaires satellites des despotes, les meurtres, les incendies, les ravages enfin, ces assassinats inconnus aux monstres les plus féroces, qu'ils commettent sur le tenitoire français, sont encore commandés par cette détestable famille, et pour livrer de nouveau une grande nation au despotisme et aux fureurs de quelques individus.
Elisabeth a partagé tous ses crimes, elle a coopéré à toutes les trames, à tous les complots formés par ses infâmes frères, par la scélératte et impudique Antoinette, et toute la horde des conspirateurs qui s'etoient réunis autour d'eux; elle est associée à tous leurs projets; elle encourage les assassins de la patrie, les complots de juillet mil sept cent quatre vingt neuf, la conjuration du six octobre suivant , dont les Destaing et les Villeroy, et d'autres qui viennent d'être frappés du glaive de la loi, etoient les agents; enfin toute cette chaine non interrompue de conspirations, pendant quatre ans entiers, ont été suivis et secondés de tous les moyens qui etoient au pouvoir d'Elisabeth. C'est elle qui, au mois de juin mil sept cent quatre vingt onze, fait passer les diamants, qui etoient une propriété nationale, à l'infame d'Artois, son frère, pour le mettre en état d' exécuter les projets concertés avec lui, et soudoyer des assassins contre la patrie : c'est elle qui entretient avec son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité, la correspondance la plus active; c'est elle qui vouloit, par l'orgueil et le dédain le plus insultant, avilir et humilier les hommes libres qui consacroient leur temps a garder leur tyran ; c'est elle enfin qui prodiguoit des soins aux assassins envoyés aux Champs elisées par le despote, provoquer les braves Marseillais, et pansoit les blessures qu'ils avoient reçues dans leur fuite précipitée.
Elisabeth avoit médité avec Capet et Antoinette le massacre des citoyens de Paris dans l'immortelle journée du dix aoust. Elle veilloit dans l'espoir d'être témoin de ce
carnage nocturne. Elle aidoit la barbare Antoinette a mordre des balles : , et encourageoit par ses discours des jeunes personnes que des prêtres fanatiques avoient conduites au château pour cette horrible occupation. Enfin , trompée dans l'espoir que toute cette horde de conspirateurs avoit que tous les citoyens se presenteroient pendant la nuit pour renverser la tyrannie, elle fuit au jour avec le tyran et sa femme, et va attendre dans le temple de la souveraineté nationale que la horde d'esclaves soudoyés et dévoués aux forfaits de cette cour parricide aye noyé dans le sang des citoyens la liberté, et lui aye fourni les moyens d'égorger ensuite ces représentants, au milieu desquels ils avoient été chercher un asile.
Enfin on l'a vu, depuis le supplice mérité du plus coupable des tyrans qui ait déshonoré la nature humaine, provoquer le rétablissement de la tyrannie en prodiguant avec
Antoinette au fils de Capet les hommages de la royauté et les prétendus honneurs du trône".
(...)
"Le Tribunal, après avoir entendu d'accusateur public sur l'application de la loy, condamne Elisabeth Capet (...) à la peine de mort (...)".
cosmo- Invité
Jugement condamnant Mme Elisabath
Eh bien dis donc !
Ce jugement était encore plus risible que je le pensais... quoique j'avais déjà lu certains détails que tu nous postes là... c'est à se demander ce que l'on nous trouverait pour nous condamner boudoi29 ... (j'imagine que pour moi ils auraient l'embarras du choix : )...
Bien à vous.
Ce jugement était encore plus risible que je le pensais... quoique j'avais déjà lu certains détails que tu nous postes là... c'est à se demander ce que l'on nous trouverait pour nous condamner boudoi29 ... (j'imagine que pour moi ils auraient l'embarras du choix : )...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Ces jugements et acte d'accusation en forme de pamphlets compilant insultes et ragots laissent tristement rêveur... Montebourg devrait peut-être les relire, lui qui "justifie" la Terreur. Belle France des Lumières !!!
Moins sérieusement, cette partie est tout de même irrésistible :
son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité
:
Moins sérieusement, cette partie est tout de même irrésistible :
son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité
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Gouverneur Morris- Messages : 11708
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Dans un autre contexte ces propos auraient certes été irrésistiblement savoureux !
Mais là ça craint plutôt !
Bien à vous.
Mais là ça craint plutôt !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Gouverneur Morris a écrit:
son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité
C'est certainement le meilleur morceau !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Les pages sont nombreuses car Madame ELISABETH faisait partie d'une fournée étant donné que si elle avait comparu SEULE, le dossier MADAME ELISABETH ne contenait aucune pièce valable pour l'accusation et sa cause était déjà jugée.
Son avocat était CHAUVEAU LAGARDE comme pour la Reine
Pour le plaisir voici son autographe.
MARIE ANTOINETTE
Son avocat était CHAUVEAU LAGARDE comme pour la Reine
Pour le plaisir voici son autographe.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Celle du vainqueur ....
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Gouverneur Morris a écrit:Ces jugements et acte d'accusation en forme de pamphlets compilant insultes et ragots laissent tristement rêveur... Montebourg devrait peut-être les relire, lui qui "justifie" la Terreur. Belle France des Lumières !!!
J'en suis sidérée. Personne ne s'est rendu compte à l'époque à quel point ce texte est ridicule ? boudoi29
Gouverneur Morris a écrit:Moins sérieusement, cette partie est tout de même irrésistible :
son autre frère, devenu aujourdhuy l'objet de la dérision, du mépris des despotes coalisés chez lesquels il est allé déposer son imbecille et lourde nullité
:
Le seul passage qui m'a fait sourire !
Majesté a écrit:Dans un autre contexte ces propos auraient certes été irrésistiblement savoureux !
Mais là ça craint plutôt !
Bien à vous.
C'est hélas vrai.
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
La scène où l'on imagine Marie-Antoinette et madame Elisabeth mordre les balles pour assurer la sécurité des Tuileries au matin du 10 août est tout de même bien drôle ! :
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Reinette a écrit:J'en suis sidérée. Personne ne s'est rendu compte à l'époque à quel point ce texte est ridicule ? boudoi29Gouverneur Morris a écrit:Ces jugements et acte d'accusation en forme de pamphlets compilant insultes et ragots laissent tristement rêveur... Montebourg devrait peut-être les relire, lui qui "justifie" la Terreur. Belle France des Lumières !!!
Je ne crois pas qu'on ait prêté beaucoup d'attention aux incriminations. Elles était la sœur du tyran. Ce crime seul emporta la conviction du jury. La sentence est ce qui les intéressait vraiment.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
Reinette, personne n'aurait osé dire un mot contre la justice du tribunal révolutionnaire de peur de se trouver le lendemain sur l'échafaud.
C'est un document parfait pour illustrer à tel point la Terreur, menée par un petit nombre de politiques et renforcée par leurs assassins soldés, gouvernait tout un pays.
L'oppression violente de la majorité laissait triompher les crimes innombrables.
C'est un document parfait pour illustrer à tel point la Terreur, menée par un petit nombre de politiques et renforcée par leurs assassins soldés, gouvernait tout un pays.
L'oppression violente de la majorité laissait triompher les crimes innombrables.
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
J'ai beau avoir lu des quantités et quantités d'écrits révolutionnaires, je suis toujours stupéfaite de la bêtise généralisée. En lisant ce genre de textes, personne ne peut dire que la Terreur se justifie. A moins de justifier la débilité.
Il y a longtemps que je ne devrais plus être étonnée. Eh bien si ! Les révolutionnaires me font toujours des bonnes surprises !
Il y a longtemps que je ne devrais plus être étonnée. Eh bien si ! Les révolutionnaires me font toujours des bonnes surprises !
Invité- Invité
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
À propos des balles qui auraient été mâchées par la Reine et Mme Elisabeth, accusation qui figure dans le procès de la Reine, en connaissez-vous l’origine ? La voici :
On estimait, dans ces temps anciens, que lors d’une bataille, pour tuer l’ennemi à coup sûr, il fallait souiller les balles qu’on lui envoyait avec de la salive en les mordant... S’il ne mourait pas sur le coup, il avait des chances de mourir d’infection...
L’accusation est absurde concernant la Reine, mais elle se rattache donc à une vieille tradition militaire. N’oublions pas, enfin, que la Reine était accusée de tous les vices. Sa salive, fétide, ne pouvait donc que transmettre la mort ... C’est atroce, mais cette charge montre le niveau de haine et la calomnie qui prévalaient à cette époque dans le pays ...
On estimait, dans ces temps anciens, que lors d’une bataille, pour tuer l’ennemi à coup sûr, il fallait souiller les balles qu’on lui envoyait avec de la salive en les mordant... S’il ne mourait pas sur le coup, il avait des chances de mourir d’infection...
L’accusation est absurde concernant la Reine, mais elle se rattache donc à une vieille tradition militaire. N’oublions pas, enfin, que la Reine était accusée de tous les vices. Sa salive, fétide, ne pouvait donc que transmettre la mort ... C’est atroce, mais cette charge montre le niveau de haine et la calomnie qui prévalaient à cette époque dans le pays ...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
J'ignorais cela !Vicq d Azir a écrit:À propos des balles qui auraient été mâchées par la Reine et Mme Elisabeth, accusation qui figure dans le procès de la Reine, en connaissez-vous l’origine ? La voici :
On estimait, dans ces temps anciens, que lors d’une bataille, pour tuer l’ennemi à coup sûr, il fallait souiller les balles qu’on lui envoyait avec de la salive en les mordant... S’il ne mourait pas sur le coup, il avait des chances de mourir d’infection...
Cela ressemble à une pratique d'empoisonnement, presque de sorcellerie ( comme les poupées vaudou ) .
Grands dieux ! Quelles accusations n'a-t-on pas articulées contre cette malheureuse pour frapper les esprits et la rendre monstrueuse ! Ce qui m'étonne vraiment, c'est que, le mensonge est tellement grossier, l'on se demande qui pouvait gober ça ?!Vicq d Azir a écrit:
L’accusation est absurde concernant la Reine, mais elle se rattache donc à une vieille tradition militaire. N’oublions pas, enfin, que la Reine était accusée de tous les vices. Sa salive, fétide, ne pouvait donc que transmettre la mort ... C’est atroce, mais cette charge montre le niveau de haine et la calomnie qui prévalaient à cette époque dans le pays ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55316
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jugement condamnant Mme Elisabeth
« ...sachez qu’il n’y a point de plates méchancetés, point d’horreurs, point de contes absurdes qu’on ne puisse faire accepter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien...
Et nous avons ici des gens d’une adresse... »
( Beaumarchais ).
Et nous avons ici des gens d’une adresse... »
( Beaumarchais ).
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
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