Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
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Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Wiki dit :
Louis-Simon Boizot dit Louis Boizot, né à Paris le 9 octobre 1743, mort dans cette ville le 10 mars 1809, âgé de 66 ans, est un sculpteur français, Prix de Rome en 1762.
Fils du peintre Antoine Boizot, il est l'élève du sculpteur Michel-Ange Slodtz lorsqu'il remporte, en 1762, le premier Prix de Rome de sculpture sur le thème de la mort de Germanicus. Il intègre alors l'École royale des élèves protégés. Ce succès lui permettra également de partir pour Rome en 1765 où il séjournera pendant cinq ans à l'Académie de France. Agréé par l'Académie dès son retour en France, il ne devient toutefois académicien qu'en 1778 avec une statue de Méléagre. Dès 1773, il exposa au Salon.
Il fut nommé pour la première fois professeur à l'École des beaux-arts le 21 décembre 1805, en remplacement de Philippe-Laurent Roland1 et membre de l'Institut.
Hormis des commandes impériales de Catherine II de Russie alors qu'il se trouvait à Rome, Boizot travailla majoritairement pour la capitale française en créant principalement des décors sculptés pour des bâtiments publics tels que le Palais Bourbon (1772), l'église Sainte-Geneviève (1776-1777) ou l'église Saint-Sulpice (1777 - 1787).
En 1783, le comte d'Angiviller lui demanda, dans le cadre de la série sur les « Grands Hommes », une statue de Racine. La reine Marie-Antoinette lui commanda entre autres deux bustes : l'un de Louis XVI, l'autre de son frère l'empereur d'Autriche Joseph II.
Boizot acquit toutefois une notoriété certaine lorsqu'il succéda, en 1774, en remplacement du sculpteur Falconet à la tête des ateliers de sculptures de la Manufacture de Sèvres. Jusqu'en 1785, il créa de petits modèles allégoriques selon les nouveaux canons néo-classiques qui tranchaient avec la tradition élégante et gracieuse qui prévalait jusqu'alors.
Louis-Simon Boizot dit Louis Boizot, né à Paris le 9 octobre 1743, mort dans cette ville le 10 mars 1809, âgé de 66 ans, est un sculpteur français, Prix de Rome en 1762.
Fils du peintre Antoine Boizot, il est l'élève du sculpteur Michel-Ange Slodtz lorsqu'il remporte, en 1762, le premier Prix de Rome de sculpture sur le thème de la mort de Germanicus. Il intègre alors l'École royale des élèves protégés. Ce succès lui permettra également de partir pour Rome en 1765 où il séjournera pendant cinq ans à l'Académie de France. Agréé par l'Académie dès son retour en France, il ne devient toutefois académicien qu'en 1778 avec une statue de Méléagre. Dès 1773, il exposa au Salon.
Il fut nommé pour la première fois professeur à l'École des beaux-arts le 21 décembre 1805, en remplacement de Philippe-Laurent Roland1 et membre de l'Institut.
Hormis des commandes impériales de Catherine II de Russie alors qu'il se trouvait à Rome, Boizot travailla majoritairement pour la capitale française en créant principalement des décors sculptés pour des bâtiments publics tels que le Palais Bourbon (1772), l'église Sainte-Geneviève (1776-1777) ou l'église Saint-Sulpice (1777 - 1787).
En 1783, le comte d'Angiviller lui demanda, dans le cadre de la série sur les « Grands Hommes », une statue de Racine. La reine Marie-Antoinette lui commanda entre autres deux bustes : l'un de Louis XVI, l'autre de son frère l'empereur d'Autriche Joseph II.
Boizot acquit toutefois une notoriété certaine lorsqu'il succéda, en 1774, en remplacement du sculpteur Falconet à la tête des ateliers de sculptures de la Manufacture de Sèvres. Jusqu'en 1785, il créa de petits modèles allégoriques selon les nouveaux canons néo-classiques qui tranchaient avec la tradition élégante et gracieuse qui prévalait jusqu'alors.
Invité- Invité
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Il n'a pas été très tendre avec Marie-Antoinette ...
Mme de Sabran- Messages : 55514
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
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Sergemilan- Messages : 29
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Idem ! Ce buste est magnifique! Ses grands yeux... boudoi30J A Gabriel a écrit:boudoi30 boudoi30
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Mimi de Versailles- Messages : 95
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Jolies photos...
La nuit, la neige- Messages : 18138
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Ce buste est une rareté car il a été commandé par le MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES et il n'y a pas eu beaucoup de copies même de petite taille et de matières différentes.
personnellement je donnerais bien mon âme "au diable" pour en avoir un exemplaire même en mauvais état.... peut-être aller le récupérer au LOUVRE un jour de grande razzia.
je lance l'idée un jour d'hier faire une descente, en groupe, avec une liste d'objets pour nos collections (humour noir)
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
personnellement je donnerais bien mon âme "au diable" pour en avoir un exemplaire même en mauvais état.... peut-être aller le récupérer au LOUVRE un jour de grande razzia.
je lance l'idée un jour d'hier faire une descente, en groupe, avec une liste d'objets pour nos collections (humour noir)
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Voici un buste de notre reine attribué à Boizot.
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=M0332001977
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=M0332001977
fleurdelys- Messages : 668
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Je n'aime pas les bustes (ces corps coupés en deux ), mais je me dis qu'il est temps d'étoffer ce sujet, et ne sont-ils pas, après tout, ce qui peut être le plus ressemblant pour retrouver les traits d'une personne ?
Ainsi donc Boizot et Marie-Antoinette !
Marie-Antoinette le rencontre en 1774, alors qu'elle visite la Manufacture de Sèvres où il vient d'être nommé à la tête des Ateliers de sculptures.
Rendez-vous est pris pour une séance de pause.
Marie-Antoinette se déclare très satisfaite du résultat du modèle modelé, et la décision est prise de réaliser des copies en biscuit de porcelaine (d'après un plâtre moulé).
Modèle en plâtre d'un biscuit de Sèvres par Boizot.
Hauteur de l'original sans piédouche, 25 cm
Au musée des modèles de la Manufacture
L'une des trois premières grandes versions de ces déclinaisons est celle aujourd'hui conservée au château de Versailles.
Brisée quelques années après sa réalisation, elle a été restaurée (sous le second empire me semble-t-il ?) :
D'autres images de cette version en biscuit :
Marie-Antoinette en buste
Biscuit de porcelaine tendre, porcelaine dure (piédouche)
Attribué à la Sèvres, Manufacture de (fabricant)
D'après Boizot, Louis-Simon (sculpteur)
Ancienne attribution Manufacture de porcelaine de l'Île Saint-Denis (fabricant)
Grosse (modeleur)
Vers 1774-1775 (XVIIIe siècle)
Dimensions: 68 x 45 x 25 cm
Historique: Anc. coll. de la Couronne. Présenté dans le cabinet doré de la Reine, date indéterminée. Exposé dans le supplément de bibliothèque des petits appartements de la Reine, sur la cheminée, 1995.
Photo: Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
De nombreuses copies furent réalisées par la suite...
Marie-Antoinette, reine de France
Sèvres, Manufacture de (fabricant) ; biscuit de porcelaine dure
Modèle de Boizot, Louis-Simon (sculpteur)
Dimensions sans socle : 32,5 x 14,5 cm
Tirage en deuxième grandeur du modèle de Boizot de 1774 ; entré au XIXe siècle dans les collections du château ; mentionné en 1824 à Versailles, en magasin ; en 1894 au Petit Trianon, 1er étage, chambre à coucher.
Photo: Château de Versailles
A noter que sur certaines d'entre-elles est parfois inscrite la mention "d'après Pajou".
Ce qui est une erreur, puisque celui-ci n'aurait pas réalisé de buste de Marie-Antoinette
Ici par exemple, sur cette gravure "...d'après le buste de Pajou, appartenant à M. Feuillet de Conches".
Ou bien encore...
Marqué au dos SEVRES en creux dans un cartouche et E.C. 92.
Fin du XIXe siècle.
Image : Expertissim
Gros plan sur le visage du buste exposé à Schönbrunn :
Fleurdelys nous présentait dans son message précédent une version sensiblement différente (la guirlande de fleurs sur le décolleté, et le volume du corps différemment traitée etc).
Cette version-ci est conservée au Musée des Beaux-Arts de Besançon. Elle aussi très accidentée...
Voici d'autres photos :
Toujours fin 1774, Boizot modèle un petit groupe allégorique commémorant l'accession au trône de Louis XVI et Marie-Antoinette, en anticipant de quelques mois la cérémonie de couronnement.
Ce modèle ne rencontra apparemment pas un franc succès, et seulement neuf exemplaires en biscuit de porcelaine furent mis en fabrication.
Deux furent achetés par le roi en 1775, et un troisième aurait été offert à la souveraine la même année :
L'Autel royal dédié au bonheur public
D'après Louis-Simon Boizot, vers 1775
Biscuit de porcelaine, pâte tendre
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Ainsi donc Boizot et Marie-Antoinette !
Marie-Antoinette le rencontre en 1774, alors qu'elle visite la Manufacture de Sèvres où il vient d'être nommé à la tête des Ateliers de sculptures.
Rendez-vous est pris pour une séance de pause.
Marie-Antoinette se déclare très satisfaite du résultat du modèle modelé, et la décision est prise de réaliser des copies en biscuit de porcelaine (d'après un plâtre moulé).
Modèle en plâtre d'un biscuit de Sèvres par Boizot.
Hauteur de l'original sans piédouche, 25 cm
Au musée des modèles de la Manufacture
L'une des trois premières grandes versions de ces déclinaisons est celle aujourd'hui conservée au château de Versailles.
Brisée quelques années après sa réalisation, elle a été restaurée (sous le second empire me semble-t-il ?) :
D'autres images de cette version en biscuit :
Marie-Antoinette en buste
Biscuit de porcelaine tendre, porcelaine dure (piédouche)
Attribué à la Sèvres, Manufacture de (fabricant)
D'après Boizot, Louis-Simon (sculpteur)
Ancienne attribution Manufacture de porcelaine de l'Île Saint-Denis (fabricant)
Grosse (modeleur)
Vers 1774-1775 (XVIIIe siècle)
Dimensions: 68 x 45 x 25 cm
Historique: Anc. coll. de la Couronne. Présenté dans le cabinet doré de la Reine, date indéterminée. Exposé dans le supplément de bibliothèque des petits appartements de la Reine, sur la cheminée, 1995.
Photo: Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
De nombreuses copies furent réalisées par la suite...
Marie-Antoinette, reine de France
Sèvres, Manufacture de (fabricant) ; biscuit de porcelaine dure
Modèle de Boizot, Louis-Simon (sculpteur)
Dimensions sans socle : 32,5 x 14,5 cm
Tirage en deuxième grandeur du modèle de Boizot de 1774 ; entré au XIXe siècle dans les collections du château ; mentionné en 1824 à Versailles, en magasin ; en 1894 au Petit Trianon, 1er étage, chambre à coucher.
Photo: Château de Versailles
A noter que sur certaines d'entre-elles est parfois inscrite la mention "d'après Pajou".
Ce qui est une erreur, puisque celui-ci n'aurait pas réalisé de buste de Marie-Antoinette
Ici par exemple, sur cette gravure "...d'après le buste de Pajou, appartenant à M. Feuillet de Conches".
Ou bien encore...
Marqué au dos SEVRES en creux dans un cartouche et E.C. 92.
Fin du XIXe siècle.
Image : Expertissim
Gros plan sur le visage du buste exposé à Schönbrunn :
Fleurdelys nous présentait dans son message précédent une version sensiblement différente (la guirlande de fleurs sur le décolleté, et le volume du corps différemment traitée etc).
Cette version-ci est conservée au Musée des Beaux-Arts de Besançon. Elle aussi très accidentée...
Voici d'autres photos :
Toujours fin 1774, Boizot modèle un petit groupe allégorique commémorant l'accession au trône de Louis XVI et Marie-Antoinette, en anticipant de quelques mois la cérémonie de couronnement.
Ce modèle ne rencontra apparemment pas un franc succès, et seulement neuf exemplaires en biscuit de porcelaine furent mis en fabrication.
Deux furent achetés par le roi en 1775, et un troisième aurait été offert à la souveraine la même année :
L'Autel royal dédié au bonheur public
D'après Louis-Simon Boizot, vers 1775
Biscuit de porcelaine, pâte tendre
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
....A suivre !
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 10 Juin 2019, 23:05, édité 6 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Autre buste célèbre, celui réalisé en 1781, et commandé par le comte de Vergennes, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.
Exposé au Salon en 1782, puis déposé au Ministère des Affaires étrangères.
Le buste disparaît au moment de la Révolution, et son historique est inconnue jusqu'à sa réapparition dans la collection d'Alphonse de Rothschild.
Vendu par ses descendants en 1995, et acquis par le musée du Louvre où il est actuellement exposé.
Il s'agit d'un marbre, qui ne rencontra pas un grand succès lors de sa présentation auprès du public.
Aussi, à ma connaissance, ce portrait sculpté ne bénéficie pas de copies en céramique réalisées par Sèvres au XVIIIè siècle.
Quelques photos de cette sculpture, dont celles prises par notre chère Nikko, à l'occasion de l'une de ses visites du Louvre :
Une version en plâtre, qui semble plus flatteuse (du moins, les photos le sont-elles) :
Exposé au Salon en 1782, puis déposé au Ministère des Affaires étrangères.
Le buste disparaît au moment de la Révolution, et son historique est inconnue jusqu'à sa réapparition dans la collection d'Alphonse de Rothschild.
Vendu par ses descendants en 1995, et acquis par le musée du Louvre où il est actuellement exposé.
Il s'agit d'un marbre, qui ne rencontra pas un grand succès lors de sa présentation auprès du public.
Aussi, à ma connaissance, ce portrait sculpté ne bénéficie pas de copies en céramique réalisées par Sèvres au XVIIIè siècle.
Quelques photos de cette sculpture, dont celles prises par notre chère Nikko, à l'occasion de l'une de ses visites du Louvre :
Une version en plâtre, qui semble plus flatteuse (du moins, les photos le sont-elles) :
..... A suivre
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 23 Nov 2015, 13:24, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
La nuit, la neige a écrit:..... A suivre
... avec plaisir ! :n,,;::::!!!:
Alors merci à toi, et à Nikko !!!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
;
Boizot inspire décidément notre amie Nikko :
Chers Amis
De retour d’une promenade au Louvre, je vous offre ce joli buste
D’après Louis-Simon Boizot (1743-1809)
Porcelaine dure (manufacture royale de porcelaine de Sèvres
Ancienne collection du prince Kourakine (don en souvenir de Sir Robert Abdy en 1982)
Cordialement
Boizot inspire décidément notre amie Nikko :
Chers Amis
De retour d’une promenade au Louvre, je vous offre ce joli buste
D’après Louis-Simon Boizot (1743-1809)
Porcelaine dure (manufacture royale de porcelaine de Sèvres
Ancienne collection du prince Kourakine (don en souvenir de Sir Robert Abdy en 1982)
Cordialement
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Il pourrait s'intituler buste au petit noeud !
Dernière édition par Mme de Sabran le Mer 18 Nov 2015, 17:14, édité 1 fois
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Eh bien, sauf erreur de ma part (si j'ai bien compris), ce buste en marbre n'ayant pas été reproduit au XVIIIè (du moins par Sèvres), puis disparaissant à la Révolution pour seulement refaire surface à la fin du XXè siècle, il y a très peu de chance que des répliques existent ?MARIE ANTOINETTE a écrit:
j'ai essayé de posséder l'intégralité des bustes de la Reine exécutés par BOIZOT - il me manque celui dit des Affaires Etrangères car je refuse d'acquérir pour 1.500 euros une copie moderne faite par le LOUVRE ; j'attends de trouver une pièce XIX° siècle même en mauvais état.
Mais sait-on jamais...je vous le souhaite.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Mme de Sabran a écrit:
Boizot inspire décidément notre amie Nikko :
Chers Amis
De retour d’une promenade au Louvre, je vous offre ce joli buste
Patience : j'y viens, j'y viens à ce buste-ci... :
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Ou... Buste au parfait contentement :Mme de Sabran a écrit:Il pourrait s'intituler buste au petit nœud !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Toujours en 1782, Boizot sculpte un autre modèle destiné aux ateliers de la manufacture de Sèvres.
Le prince Kourakine en commandera notamment un exemplaire, c'est celui qui est exposé aujourd'hui au Louvre.
Avec fleur de lys sur le bandeau, drapé court épinglé, deux nattes dans le dos de la reine :
Photos de nos reporters attitrés
Le musée de l'Hermitage, à Saint-Petersbourg possède également un très bel exemplaire, toujours en biscuit de porcelaine, sur socle de marbre :
Le prince Kourakine en commandera notamment un exemplaire, c'est celui qui est exposé aujourd'hui au Louvre.
Avec fleur de lys sur le bandeau, drapé court épinglé, deux nattes dans le dos de la reine :
Photos de nos reporters attitrés
Le musée de l'Hermitage, à Saint-Petersbourg possède également un très bel exemplaire, toujours en biscuit de porcelaine, sur socle de marbre :
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 23 Nov 2015, 10:32, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
En 1785, Boizot modèle un autre buste.
Cette fois-ci le drapé est plus long, le bandeau n'est plus fleurdelysé, natte simple dans le dos de la reine.
Il était associé à un buste de Louis XVI.
Apparemment, il y aura des variantes en cette fin des années 80, mais j'ignore leurs dates de réalisation...
Je cite les commentaires d'un expert :
En juillet 1785, le comte d’Angiviller, directeur général des Batiments, demande à la manufacture de Sèvres « d’exécuter en Sculpture de Pate forte le Buste du Roy Ouvrage de Mr Boizot ».
Le buste de la Reine est réalisé sans doute à partir d’août 1785.
Ces bustes furent produits en deux grandeurs, l’une de grandeur nature, très probablement vendue au prix de 600 livres chaque, la deuxième grandeur vendue au prix de 120 livres puis 96 livres à partir de 1787.
Entre le 20 décembre 1785 et le 31 décembre 1791, dix-sept bustes du Roi et quinze bustes de la Reine sont mentionnés dans les registres des ventes de la manufacture, certains offert comme cadeau diplomatique notamment à l’archiduc Ferdinand d’Autriche, le duc de Saxe-Teschen ou encore aux ambassadeurs du sultan Tipoo-Saïb. Une des paires offertes à ces derniers est aujourd’hui conservée au Victoria and Albert Museum de Londres.
Le Roi Louis XVI achète dans la seconde moitié de l’année 1788 2 Bustes, le Roi et la Reine, pour la somme de 96 livres.
2 bustes représentant Louis XVI et la Reine sur leurs pieds de bois sculptés et doré sont mentionnés sur la cheminée dans le Cabinet de la Pendule à Versailles dans l’inventaire dressé en 1792 et prisés alors 300 livres chaque.
* Source texte et images : http://www.cyrillefroissart.com/fr/vendu.php3?id_article=4346
L'exemplaire conservé dans la Royal Collection Trust de la reine Elizabeth II :
Toujours en biscuit de porcelaine de Sèvres, la paire conservée au Victoria and Albert Museum, et réalisée en 1788 :
Le Palais de l'Elysées dispose quant à lui d'une variante de ce buste, toujours avec drapé long, mais avec une fleur de lys disposée sur le bandeau :
Enfin, une troisième version, avec drapé court cette fois-ci (et sans fleur de lys), existe également, dont un exemplaire présenté à Versailles :
Cette fois-ci le drapé est plus long, le bandeau n'est plus fleurdelysé, natte simple dans le dos de la reine.
Il était associé à un buste de Louis XVI.
Apparemment, il y aura des variantes en cette fin des années 80, mais j'ignore leurs dates de réalisation...
Je cite les commentaires d'un expert :
En juillet 1785, le comte d’Angiviller, directeur général des Batiments, demande à la manufacture de Sèvres « d’exécuter en Sculpture de Pate forte le Buste du Roy Ouvrage de Mr Boizot ».
Le buste de la Reine est réalisé sans doute à partir d’août 1785.
Ces bustes furent produits en deux grandeurs, l’une de grandeur nature, très probablement vendue au prix de 600 livres chaque, la deuxième grandeur vendue au prix de 120 livres puis 96 livres à partir de 1787.
Entre le 20 décembre 1785 et le 31 décembre 1791, dix-sept bustes du Roi et quinze bustes de la Reine sont mentionnés dans les registres des ventes de la manufacture, certains offert comme cadeau diplomatique notamment à l’archiduc Ferdinand d’Autriche, le duc de Saxe-Teschen ou encore aux ambassadeurs du sultan Tipoo-Saïb. Une des paires offertes à ces derniers est aujourd’hui conservée au Victoria and Albert Museum de Londres.
Le Roi Louis XVI achète dans la seconde moitié de l’année 1788 2 Bustes, le Roi et la Reine, pour la somme de 96 livres.
2 bustes représentant Louis XVI et la Reine sur leurs pieds de bois sculptés et doré sont mentionnés sur la cheminée dans le Cabinet de la Pendule à Versailles dans l’inventaire dressé en 1792 et prisés alors 300 livres chaque.
* Source texte et images : http://www.cyrillefroissart.com/fr/vendu.php3?id_article=4346
L'exemplaire conservé dans la Royal Collection Trust de la reine Elizabeth II :
Toujours en biscuit de porcelaine de Sèvres, la paire conservée au Victoria and Albert Museum, et réalisée en 1788 :
Le Palais de l'Elysées dispose quant à lui d'une variante de ce buste, toujours avec drapé long, mais avec une fleur de lys disposée sur le bandeau :
Enfin, une troisième version, avec drapé court cette fois-ci (et sans fleur de lys), existe également, dont un exemplaire présenté à Versailles :
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
La nuit, la neige a écrit: ou encore aux ambassadeurs du sultan Tipoo-Saïb. Une des paires offertes à ces derniers est aujourd’hui conservée au Victoria and Albert Museum de Londres.
Tiens, tiens ! Les Anglais auraient-ils fait main basse sur ces bustes du sultan Tipoo-Saïb ?
Lord Elgin, peut-être encore ?!!
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Je crois que nous avions évoqué ici les guerres de Mysore...
Bref, les britanniques sont encore à la manoeuvre.
Ce sont les frères Wellesley (dont l'aîné est Gouverneur général des Indes) qui "s'occupent" de Mysore.
En 1799, la capitale est prise, et Tipoo Saïb meurt dans la bataille.
C'est Arthur Wellesley qui mène la campagne militaire : il sera plus connu, quelques années plus tard, sous le nom de...duc de Wellington !
Bref, les britanniques sont encore à la manoeuvre.
Ce sont les frères Wellesley (dont l'aîné est Gouverneur général des Indes) qui "s'occupent" de Mysore.
En 1799, la capitale est prise, et Tipoo Saïb meurt dans la bataille.
C'est Arthur Wellesley qui mène la campagne militaire : il sera plus connu, quelques années plus tard, sous le nom de...duc de Wellington !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Dans la famille Boizot, je demande...la soeur : Marie-Louise-Adélaïde !
Alors que son frère dessinait les modèles qui seraient repris en médaillons de biscuit de porcelaine par la Manufacture de Sèvres, sa soeur réalisait des gravures (d'après les dessins de Louis-Simon, donc) :
Ou ici la famille royale...
Alors que son frère dessinait les modèles qui seraient repris en médaillons de biscuit de porcelaine par la Manufacture de Sèvres, sa soeur réalisait des gravures (d'après les dessins de Louis-Simon, donc) :
Ou ici la famille royale...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
La nuit, la neige a écrit:Dans la famille Boizot, je demande...la soeur : Marie-Louise-Adélaïde !
Alors que son frère dessinait les modèles qui seraient repris en médaillons de biscuit de porcelaine par la Manufacture de Sèvres, sa soeur réalisait des gravures (d'après les dessins de Louis-Simon, donc) :
La fibre artistique est de famille . Ils étaient les enfants du peintre Antoine Boizot qui avait épousé en premières noces Marie Oudry, fille du peintre Jean-Baptiste Oudry, mais qui se remariera avec Jeanne-Marie Flottes, la mère du sculpteur et de Marie-Louise-Adélaïde .
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Il s'agit de la variante dont les photos sont présentées à la fin de mon message (avec drapé court).MARIE ANTOINETTE a écrit:
Ce bel objet est déclaré par PIERRE DE NOLHAC comme l'œuvre de HOUDON - en 2008 à l'exposition du GRAND PALAIS, des "spécialistes" affirment qu'il s'agit d'un BOIZOT - j'ai trop de respect pour mon Maitre Monsieur DE NOLHAC pour changer d'avis et je reste sur son affirmation c'est un HOUDON peut-être un BOIZOT
Le plâtre patiné est exposé au Petit Trianon, et identifié : d'après Boizot.
La nuit, la neige- Messages : 18138
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Re: Marie Antoinette, par (et d'après) Louis-Simon Boizot
Un autre buste, particulièrement rare celui-ci, est attribué à Boizot.
Dans son livre "Portraits de femmes" (Editions Didier Carpentier), Olivier Blanc le mentionne comme ayant été réalisé en 1774, et présenté au Salon de 1775.
Donc après ce buste-ci, bien connu quant à lui, que nous présentons en première page de ce sujet.
Olivier Blanc précise donc, je cite :
Simon-Louis Boizot devint apprécié au point que la reine lui demanda de s'atteler à un nouveau portrait d'elle, et, l'actualité lyrique aidant - le triomphe d'Iphigénie de Gluck -, Boizot imagina de la représenter en Diane chasseresse, coiffée d'une longue tresse torsadée, vêtue d'une tunique de chasseresse et couverte de la peau d'un fauve.
L'artiste se mit au travail et son morceau une fois sorti de son atelier, recueillit un franc succès auprès du public venu l'admirer au Salon de 1775*.
* Olivier Blanc note que le buste n'est pas cité dans l'inventaire du Salon, mais qu'il est signalé par Les Mémoires secrets, et Le Mercure qui annoncent une pièce en marbre.
A ce jour, on ne connaît qu'une version en plâtre (et dans un triste état sur cette photo ancienne) :
Dans son livre "Portraits de femmes" (Editions Didier Carpentier), Olivier Blanc le mentionne comme ayant été réalisé en 1774, et présenté au Salon de 1775.
Donc après ce buste-ci, bien connu quant à lui, que nous présentons en première page de ce sujet.
Olivier Blanc précise donc, je cite :
Simon-Louis Boizot devint apprécié au point que la reine lui demanda de s'atteler à un nouveau portrait d'elle, et, l'actualité lyrique aidant - le triomphe d'Iphigénie de Gluck -, Boizot imagina de la représenter en Diane chasseresse, coiffée d'une longue tresse torsadée, vêtue d'une tunique de chasseresse et couverte de la peau d'un fauve.
L'artiste se mit au travail et son morceau une fois sorti de son atelier, recueillit un franc succès auprès du public venu l'admirer au Salon de 1775*.
* Olivier Blanc note que le buste n'est pas cité dans l'inventaire du Salon, mais qu'il est signalé par Les Mémoires secrets, et Le Mercure qui annoncent une pièce en marbre.
A ce jour, on ne connaît qu'une version en plâtre (et dans un triste état sur cette photo ancienne) :
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
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