Marie-Antoinette et la Marseillaise

Mme de Sabran a écrit:


Une anecdote incroyable !     Nous la tenons de Beauchesne :

"Un des commissaires de la Commune qui vinrent, ce jour-là, relayer ceux qui devaient se retirer le soir, eut connaissance de cette petite scène; et , le lendemain, en prenant son service près de Marie-Antoinette : "Vous avez chanté hier, lui dit-il, vous avez fait chanter vos enfants; sans doute ce n'étaient que des romances, car vous n'avez jamais su de chansons patriotiques. Je parie même que vous seriez incapable d'exécuter l'hymne des Marseillais." La Reine, sans répondre, se lève, va s'assoir au piano et joue l'air de la Marseillaise. "Êtes-vous satisfait?" dit-elle alors à l'officier municipal. Celui-ci ne lui répondant que des choses insignifiantes, "Au moins, monsieur, reprend-elle avec douceur et en se levant, vous devrez louer ma complaisance."


Beauchesne donne sa source  :

"Cette petite anecdote, que dans les "Recherches historiques sur le Temple" M.E.J.J Barillet place au commencement du séjour de la famille royale au Temple, se trouve ici à sa date. La Reine n'avait pas de piano dans la petite tour, et on se souvient qu'elle ne commença à faire usage de celui-ci que lorsqu'il eut été réparé, le 10 décembre, par les ordres de Lepitre et Toulan.
Gomin, d'après les souvenirs qu'il avait recueillis, prétendait savoir que l'interlocuteur de la Reine en cette circonstance se nommait Alexandre-Jean-Baptiste Jon, épicier rue Saint-Denis, section de Bon-Conseil."

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Elle avait l'oreille musicale, cela ne m'étonnerait pas.

Monsieur de Talaru :

Cette anecdote m'interpelle.

-1 : La Reine a-t-elle jamais entendu "la marseillaise"? Ce n'était pas encore l'hymne national. Dans l'air du temps c'est plus la carmagnole, même si "la marseillaise" commençait à faire son petit bonhomme de chemin. Je pense qu'il était plus "rural".
-2 : je vois mal la Reine interpréter cet air. Qu'un sang impur abreuve nos sillon !

-3 : Pas de piano dans le Temple

-4 : à ma connaissance aucun historien n'en à jamais fait écho.

-5 : j'y crois pas du tout

Mr de Talaru


Majesté :

Et moi donc!
Seulement si Elle l'interprétait au clavecin, Elle ne s'est servie que de l'air pour moucher Son interlocuteur...Elle n'en a pas fredonné les paroles barbares !

Bien à vous.


Baron de Batz:

La pauvre a dû bien l'entendre le 10 Août 1792 aux abords des Tuileries, car la faction marseillaise (les meneurs) la chantait à tue-tête!


François :

Le 10 aout, mon ami, la Reine était à 10 h du matin réfugiée avec la Famille Royale dans la loge du logographe. Je doutes qu'Elle aie pu entendre cet air .


Mr de Talaru


Baron de Batz :

Mais au contraire cher ami, vous savez comme moi qu'elle n'a pas fermé l'oeil de la nuit, et les assaillants étaient sur le pied de guerre dès l'aube, au son de la tocsin! Elle avait tout son temps pour écouter ce chant qui devait lui glacer le sang!


Marie-Antoinette :

Ce chant qui ne portait à l'origine ce nom comporte une partie de mystère sur le nom de son compositeur !!!!!!!

Officiellement c'est ROUGET DE L'ISLE qui l'aurait composé à STRASBOURG , il était franc maçon et il y a une rumeur que la musique serait l'œuvre d'un certain W. MOZART qui l'avait écrite pour une loge et aurait donné son accord pour qu'elle soit diffusée hors les frontières de l'Autriche........ la musique maçonnique de MOZART se trouve assez difficilement dans les bacs.

Pourquoi voulez-vous que la reine n'ait pas retenu cet air .... elle avait bien joué la carmagnole et le ÇA IRA !!!!
dont les rythmes avaient été changés .

Il faut avouer que cet air est superbe, peut être le plus beau actuellement.... en seconde position l'anglais qui a été composé par LULLY et en troisième l'américain.

on entend parfois des hymnes qui massacrent les oreilles alors que le notre est très mélodieux et à l'étranger à l'écouter on devient très "cocorico" j'ai des souvenirs de 14 Juillet 1967 à LOS ANGELES après le discours de Montréal du Général avec son "vive le Québec libre" où on attendait des manifestants... les français présents à la cérémonie devant l'hôtel de VILLE de L.A. faisaient corps et nous étions prêts à en découvre avec les manifestants.
"touche pas à mon pays !!!!!"   :::!!!ùùù^^^^:  :::!!!ùùù^^^^:  :::!!!ùùù^^^^:

Amicalement MARIE ANTOINETTE  :::!!!ùùù^^^^: :::!!!ùùù^^^^:


François :

Je tombe des nues. Quoi la Reine aurait interprété le "ça ira" et "la carmagnole" ? A quelle occasion ? Voila bien des questions chère MARIE ANTOINETTE qu'il va bien falloir nous expliquer.   3196910

C'est vrai qu'aujourd'hui pour moi aussi "la marseillaise" outre ses paroles est pour moi fierté.
Touche pas à mon pays tout à fait d'accord.
En plus s'il y a du Mozart là-dessous.....


Mr de Talaru


Tiens revoilà Mme de Sabran avec ...  ( :  ) :

Le 17 avril 1791, Rouget de Lisle rejoint son affectation d'officier à Strasbourg.
" S'imaginant, comme tant d'autres à cette époque, pouvoir endiguer le moment venu le torrent des passions déchaînées, Frédéric Dietrich (le maire de Strasbourg) fonde "La Société des Amis de la Constitution", organisme dont les membres s'engagent à "sacrifier leur fortune pour le maintien de la Révolution, à voler au danger dès que le bien public l'exigerait et s'il faut à mourir ..."

Admis au sein de la Franc-Maçonnerie, Dietrich appartient à la loge de la Candeur jusqu'en 1782 où il rallie le cercle très fermé des "Illuminés" sous le pseudo d'Omanus.

Mélomane averti, Dietrich compose lui-même et reçoit chez lui les meilleurs musiciens, Edelman, Pleyel etc... Son épouse Louise brille par son talent de pianiste. On comprend que cette famille ait chaleureusement accueilli Rouget de Lisle qui appartient de surcroît lui-même à la loge "Les Frères discrets"
Rouget de Lisle, à l'occasion de l'acceptation du premier Acte Constitutionnel à Strasbourg, remet en forme le poème "Hymne à la Liberté" composé à Paris, le 14 juillet 1790.
Dietrich veut lui donner une consécration officielle en le faisant jouer lors d'un concert sur la Place d'Armes, le 25 septembre 1791, dont il confie la direction à Peyel.

Rouget de Lisle a le vent en poupe, tout lui réussit ! Il s'éprend de Pulchérie de Valence (fille de Mme de Genlis) et est payé de retour ...
De l'autre côté du Rhin, la masse des troupes armées contre-révolutionnaire (Autrichiens, Prussiens, Russe) menace. C'est alors que Dietrich demande à Rouget "un chant de guerre destiné à mener nos bataillons au combat".
En une nuit d'exaltation fiévreuse, Rouget jette en hâte notes et phrases sur une feuille, en s'aidant de son violon. Il se pointe le lendemain chez Dietrich "qui possède une belle voix de ténor". Le maire de Strasbourg entonne le chant de l'armée du Rhin, son épouse au piano et Rouget au violon.

Mme Dietrich écrit au chancelier Pierre Ochs, à Bâle:
" Cher frère,
Je te dirai que, depuis quelques jours, je ne fais que copier et transcrire de la musique, occupation qui m'amuse et me distrait beaucoup surtout en ce moment où partout on ne cause et ne discute que politique de tout genre.
Comme tu sais, nous recevons beaucoup de monde et qu'il faut inventer quelque chose, soit pour changer de conversation, soit pour traiter des sujets plus distrayants les uns que les autres, mon mari a imaginé de faire composer un chant de circonstance.
Le capitaine du génie, Rouget de Lisle, un poète et compositeur fort aimable, a rapidement fait la musique du chant de guerre. Mon mari , qui est un bon ténor, a chanté le morceau qui est fort entraînant et d'une certaine originalité. C'est du Gluck en mieux, plus vif, plus alerte.
Moi, de mon côté, j'ai mis mon talent d'orchestration en jeu, j'ai arrangé les partitions sur clavecin et autres instruments. J'ai donc beaucoup travaillé.
Le morceau a été joué chez nous, à la grande satisfaction de l'assistance. Les petites virtuoses qui t'entourent n'auront qu'à le déchiffrer et tu seras charmé d'entendre le morceau.

Ta sœur, Louise Dietrich, née Ochs
Mai, Strasbourg 1792 "

" Le chant de l'armée du Rhin" va devenir celui de la jeune République sous le nom de "La Marseillaise".

Mes sources:
" Rouget de Lisle, de la Marseillaise à l'oubli " de Euloge Boissonnade et Christianne Laroque.

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Comment le Chant de l'Armée du Rhin devient-il la Marseillaise ?


L'un de ses nombreux exemplaires, échoué à Montpellier, tomba entre les mains de François Mireur, jeune médecin, volontaire du bataillon de l'Hérault.
Mireur gagna Marseille où il fut accueilli par " La Société des Amis de l'Egalité et de la Constitution" (ça t'a encore des relents de Maçonnerie ...). Au milieu du banquet de huit cents couverts, Mireur entonna le "Chant de l'Armée du Rhin" qui électrisa l'assemblée. Ce fut un triomphe.
Alexandre Ricord et Micoulin, journalistes de leur état, publièrent cet hymne belliqueux.
Quand les bataillons de Marseillais se mirent en route pour rejoindre leur chef Barbaroux, à la barrière de Charenton, c'était sur les accents martiaux du chant du Rhin qu'ils interprétèrent tout au long de leur remontée sur Paris.

( même source  )

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Les auteurs rapportent une entrevue de Marie-Antoinette et Rouget de Lisle. Où, quand, comment ?

Eh bien Rouget était entré à seize ans à l'Ecole Militaire de Paris. Il partageait son temps libre entre les soirées à l'Opéra et les visites à une parente de sa mère qui était dame d'honneur de la Reine.
Le jeune-homme se consumait du désir de voir, fusse de loin, sa souveraine. Il fit tant et si bien que sa parente l'admit un jour à Versailles dans la chambre qu'elle occupait pendant son service auprès de Marie-Antoinette. Il se posta à la fenêtre plein d'espoir.
Tout à coup, la dame d'honneur reconnut la voix de Marie-Antoinette qui arrivait. Que l'on trouve un jeune militaire chez elle, et adieu sa réputation !
Elle cacha Rouget derrière une tenture comme la Reine pénétrait dans la pièce avec Madame Elisabeth.
Bougea t-il, se racla t-il la gorge ? en tout cas, le jeune-homme finit par trahir sa présence, se jeta aux pieds de Marie-Antoinette et se confondit en plates excuses, arguant qu'il savait la Reine si belle, si bonne et si charitable qu'il brûlait de la rencontrer ... Un tel discours ne pouvait que flatter la vanité de jolie femme de la Reine et l'admiration mêlée de respect dont débordait Rouget l'attendrit et l'incita à la clémence.

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François :

Je viens de trouver autre chose sur la marseillaise

"c'est dans une atmosphère de mobilisation générale qu'un officier du génie compose et interprète son chant de guerre destiné à l'armée du Rhin, le 25 avril (1791), devant le maire de la ville Dietrich. Appartenant au bataillon "les Enfants de la Patrie". Rouget de Lisle s'inspire pour écrire son texte d'une affiche de" la Société des Amis de la Constitution apposée le 25 avril dans les rues de Strasbourg. Elle débutait ainsi : "Aux armes citoyens ! l'étendard de la guerre est déployé : le signal est donné aux armes ! Il faut combattre, vaincre ou mourir. ......

.....déjà en 1636, au moment de l'invasion espagnole, un anonyme invitait à charger les ennemis de la France "de telle sorte que nos terres soient engraissées de leurs corps aprés que les bêtes en auront pris leur proye." communauté de pensée avec "qu" 'un sang impur abreuve nos sillons".....


.....expression d'un peuple levé pour son indépendance et sa liberté, le chant est soutenu par une ligne mélodique incomparable.... des historiens de la musique reconnaissent une réminiscence du thème du concerto n° 25 pour piano et orchestre, en ut K 503 que Mozart avait écrit à Vienne en décembre 1786 et joué à Prague en janvier 1787. rouget a pu le connaitre à travers les interprétations qui étaient faites pour un public instruit par le viennois Pleyel. S'est-il servi de la musique de Mozart l'on ne peut trancher. Mozart était mort en 1791 après avoir , franc-maçon; consacré sa musique à la liberté et cherché à vaincre par les "Lumières" la Reine des Ténèbres." [/i](allusion bien sûr à son opéra la flûte enchantée).

Mes sources sont le livre que je lis en ce moment :

La Révolution Française

de Jean-paul Bertaud


Mr de Talaru, pour compléter les dires de Mme de sabran

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Après la sanglante prise des Tuileries le 10 Août et l'emprisonnement de la famille royale au Temple, l'Assemblée dépêcha des " commissaires aux armées" chargés de faire prêter serment de fidélité au nouvel ordre établi, en somme une approbation de la destitution de Louis XVI.
La commission en charge de l'armée du Rhin était présidée par Carnot, lequel, après avoir donné lecture du décret, avait ordre de demander personnellement et individuellement aux officiers et magistrats municipaux "s'ils s'y soumettaient purement et simplement".
Le 25 Août 1792 à Huningue, tous les officiers prêtèrent serment comme un seul homme, tous sauf ... Rouget de Lisle !
Carnot défendit sa cause et voulut bien en discuter, remettre la décision de Rouget au lendemain ... Rien n'y fit ! Rouget refusa obstinément disant qu'il avait déjà prêté serment: à la Nation, à la Loi, et au Roi !!!!
Il n'entendait pas qu'une émeute ait pu balayer la légitimité royale.

A Wissembourg, le général Biron (oui, Lauzun le bellâtre) répondit oui, sans restriction.

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Rouget de Lisle chantant la Marseillaise pour la première fois
à l'hôtel de ville de Strasbourg ou chez Dietrich en 1792

La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de Salut public. Abandonnée en 1804 sous l’Empire et remplacée par le Chant du départ, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir.
Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle.

La IIIe République en fait l'hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du Centenaire de la Révolution. Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

Pendant la période du régime de Vichy, bien qu'elle soit toujours l'hymne national, elle est souvent accompagnée par le chant « Maréchal, nous voilà ! »1. En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 19412.

Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.

Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait diminuer le tempo de la Marseillaise afin de retrouver le rythme originel.

( WIKI )

Je ne sais pas vous, mais moi je suis loin de connaître les paroles !


La Marseillaise

Premier couplet

Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !

Refrain :

Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Couplet 2

Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !


Refrain

Couplet 3

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

Refrain

Couplet 4

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !

Refrain

Couplet 5

Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !

Refrain

Couplet 6

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

Refrain

Couplet 7
(dit « couplet des enfants »)

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre

(couplet pour les enfants 2e)

Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :

Refrain

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Rouget de Lisle composant la Marseillaise .

Mme de Sabran a écrit:
Je ne sais pas vous, mais moi je suis loin de connaître les paroles !

Comme la plupart d’entre-nous je suppose : le premier couplet et le refrain seulement.

Allez, faisons plaisir à notre ami Attach.....