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La mode et les vêtements au XVIIIe siècle

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:23

Le XVIIIème siècle comme , en France, en tout cas , en 1715 , lors de la mort de Louis XIV, le 1er ceptembre... Mon historique commencera donc à cette période ...

Les deux caractèristiques essentielles des modifications qui surgissent aussitôt Louis XIV disparu, sont l'allègement des costumes des deux sexes, et ensuite l'apparition de ces paniers, qui semblent le symbole et le résumé du costume féminin français d'alors.
L'invention des paniers paraît bien due à la fantaisie des comédiennes et des chanteuses qui, depuis le milieu du XVIIème siècle, se sont toujours ingéniées à donner à leurs jupes une ampleur extraordinaire_ampleur que certaines élégantes s'étaient vivement empressées de copier, et dont les étrangères s'entichèrent à leur tour_ , si bien que ,en 1711, quelques Anglaises ayant essayé de paraître dans les rues de Londres habillées à la mode des actrices françaises, les journalistes britanniques crient haro contre "les jupons àcerceaux" ou hoop-petticoat.Et battues outre-Manche, ces prémices des paniers retournent en France , leur pays d'origine, où un incident les fait adopter comme modes anglaises en 1718 :
deux dames affligées d'un embonpoint gênant ayant , par forte chaleur d'été, imaginé de glisser des cerceaux , sous leurs jupes pour s'aérer et de s'aller promener aux Tuileries ainsi attifées, suscitent une curiosité extraordinaire et , à leur insu, convertissent à ce système toutes les femmes de Paris dans toutes les classes de la société.

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:24

Les paniers de l'époque Louisquatorzienne sont dans l'héritage direct des vertuigadins qu'ont porté encore Marie de Médicis et même Anne d'Autriche...Seulement leur seul rôle était de galber les hanches et d'accentuer ainsi les formes féminines, ensuite la jupe retombait relativement droit.Au XVIIIème siècle, le panier aura un rôle bien plus gonflant pour tout l'ensemble de la jupe...Selon Jean-Christian Petitfils que je lis en ce moment, ces jupes pouvaient atteindre jusque 4 ou 5 mètres à la base de leur circonférence...Les robes volantes de l'époque Régence ne portaient sans doute pas ce nom pour rien...
Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:50

A ces paniers gigantesques ont succédé des paniers de même ampleur, notamment en Hollande...Le musée Gallièra a fait une expo sur la mode au temps des Lumières, en France et en Hollande.Etait exposée une robe de cour portée par la princesse du Danemark Sophia Magdalena lors de son mariage avec le prince Gustave III de Suède, le 4 novembre 1766 à Stockholm...La robe a une ampleur hors du commun...au moins deux mètres cinquante de large...
mode - La mode et les vêtements au XVIIIe siècle  437_1766

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:56

Sous Louis XV, la coiffure haute du règne précédent est remplacée par la coiffure basse, relevée sur le front, mise en chignon par-derrière, avec aigrettes, rubans, pierres, et surtout abondance de poudre :
coiffées en vergette, en équivoque , en tête-de-mouton , en désespoir , à la culbute , à la doguine, en dorlotte , toutes les femmes sont blanches, ne portent plus de bonnets, à l'exception de la légère cornette faite en batiste spéciale, dite marli ; et , pour sortir, elles se donnent la protection de la bagnolette , petite coiffe alerte que les femmes d'âge remplacent par une cape, le mantelet ;mais au fort de l'été toutes se contentent de la mantille,taillée en pointe , et au fort de l'hiver , contre le froid, toutes s'enveloppent de la lourde pelisse fourrée qu'on appelle la mante.

Pour les jambes et les pieds, le bas blanc triomphe avec ses coins brodés et son soulier blanc à boucles portant deux longues oreilles avec émaux et pierres vraies ou fausses :
ce soulier se hausse sur les plus incommodes talons du monde, dont la mode est maintenue par la corporation nouvelle des talonniers,à qui elle assure le gagne-pain.

Bien à vous.


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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:56

Aux attraits de la vêture se joignent ceux de la cosmétique pour lesquels le sieur Fargeon s'est montré un expert...
Il ne suffit plus d'être belle pour plaire, ni même jolie.Il faut être "intéressante" : inventer, intriguer , surprendre, piquer , être vive, mutine, se battre continûment dans une société plus mobile, où circule plus nombreuse la fausse monnaie des prétentions subalternes.
Au saut du lit, dans le désordre du lever, le corps "défait", les chairs amollies ou le teint brouillé ne sont plus visibles.De fait, "une jolie femme fait régulièrement chaque matin deux toilettes.La première est fort secrète et jamais les amants n'y sont admis;ils n'entrent qu'à l'heure indiquée.On peut tromper les femmes, mais on ne doit jamais les surprendre : voilà la règle".(Louis-Sébastien Mercier)
Ainsi après les prosaïques préparations de coulisse _ablutions , aspersions, immersions, lavements et frottements_,après l'office intime des eaux astringentes, des laits adoucissants et de la pâte épilatoire, place au spectacle , place à la seconde toilette , à la toilette officielle, version intimiste du lever royal.Toilette de simulacre , où, "si l'on grimace devant un miroir, c'est avec une grâce étudiée(...). Si l'on tresse de longs cheveux flottants, ils ont déjà leur pli et reçu leurs parfums(...). Si l'on plonge un bras dans l'albâtre dans une eau odoriférante, on ne peut ajouter à son poli et à sa blancheur"
Toilette de prétexte aussi , "qui favorise le développement de mille attraits cachés ou non encore aperçus.Un peignoir qui se dérange, une jambe demi-nue qu'on laisse entrevoir, une mule légère qui échappe du pied mignon qu'elle renferme à peine , un déshabillé voluptueux où la taille paraît plus riche et plus élégante , donnent mille instants flatteurs à la vanité des femmes."
"Une toilette est une résurrection qui ranime des squelettes, qui embellit des cadavres et qui leur donne un éclat surprenant : des dents y naissent, des yeux morts s'y réveillent, des cheveux s'y colorent ,des sourcils s'y noircissent, des fronts s'y dérident, des peaux s'y blanchissent..."
C'est bien dans le cabinet de toilette que se fait " l'assemblage de toute les poudres, de toutes les essences, de tous les fards propres à dénaturer une personne et rendre la laideur même , jeune et jolie."
"Il n'y a rien de plus aisé à Paris que d'avoir de la beauté;il suffit d'avoir une tête pour se donner un joli visage.Chaque femme conserve le sien dans un petit pot : l'âge ne le détruit pas, parce que le pot se renouvelle toujours."
Pommadées, perruquées, poudrées, toutes les têtes paraissent avoir le même âge: "il n'y a qu'à Paris, où les femmes de soixante ans se parent encore comme à vingt, offrent un visage fardé et moucheté."
L'épiderme n'est qu'un support, peu importent ses rides!Et obligée donc : le cabinet de toilette et sa table d'opérations cosmétiques, pour d'étranges avatars.Le premier consiste à se couvrir le visage d'un mastic blanc, très délié mais d'une intensité lumineuse inégalable :
"Le blanc du front, plus éclatant que partout ailleurs, brunit tant soit peu en s'approchant des tempes où il paraîtra légèrement teint de bleu", tandis que "le tour de la bouche doit être blanc comme l'albâtre". Il s'agit surtout d'unifier, de lisser, de laquer la peau pour effacer les morsures de ses agresseurs que sont le soleil et la maladie.
Venons à la seconde application circulaire ,localisée aux joues qui s'enflamment sur fond de neige et prend une intensité furieuse.Le contraste de la couleur doit être violent , la tache brutale.Le rouge prééminent , celui de la cour, s'étale dans un désordre calculé."On ne veut pas que ce rouge paraisse naturel".
Après l'étalement du blanc, puis du rouge , puis du noir marquant les yeux; après la pommade aux lèvres, aux sourcils"pour les rendre luisants" (gloss!) ,aux cils mêmes, qu'un petit peigne doit rendre "exactement droit de manière que chaque poil puisse pour ainsi dire se compter", voilà enfin l'application du bleu, légère et circonscrite, surlignant une ou deux veines de la poitrine et des bras afin d'en faire ressortir la délicate et aristocratique blancheur.
Cette fonction les "mouches" la remplissent également.Plus les femmes sont noires plus elles ont soin de se moucheter."Assassine" près de l’œil, "baiseuse" au coin de la bouche, "friponne"sur les lèvres,"effrontée" sur le nez,"majestueuse" sur le front,"galante" sur la joue ,"enjouée" sur le pli que forme le rire, "discrète" sous la lèvre inférieure,"receleuse" sur un bouton : le nom même que prennent les mouches selon leur emplacement indique combien elles animent la physionomie et lui offre l'expression désirée.Une expression de convention, choisie dans un répertoire de "figures remarquables; des "grains de beauté" factices , en taffetas gommé, taillés en coeur, en carré, en lune, en étoile ou en comète.
Curieusement , les ongles que l'on doit simplement "couper en rond", échappent aux expansions de cet art de faux-semblant.
Quant à la chevelure, elle atteint son comble d'affectation.C'est un monument d'extravagance, de complexité, de démesure, que le coiffeur ou la chambrière saupoudrent d'un nuage de farine tandis que la patiente se protège par un peignoir et un cornet couvrant le visage.
Blanchir et parfumer la chevelure est l'office de la poudre.L'éclair des yeux en ressort davantage , tandis que le cheveu ainsi décoloré loge le vieillard et l'enfant à la même enseigne du temps suspendu.
Un cheveu extraordinairement papilloté, crêpé, frisé, gonflé de crin, hérissé d'épingles et baigné de pommade;un échafaudage de fleurs, d'oiseaux, d'aigrettes, de gazes, de dentelles et de diamants, captivés par la frisure...

Bien à vous.


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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:57

"A la corne d'abondance", "Au haut rang", "A la conquête assurée", "Au chien couchant", "Aux charmes de la Liberté", "A la crue de la Seine", "A la caisse d'escompte", "A la Montgolfier", "A l'inoculation", "A la Belle Poule", "A la Belle frégate", ... les légendes de ces pièces montées capillaires, les thèmes de ces décors en forme de rébus sont empruntés à l'air du temps.
Raconter, divertir, offrir de soi-même un spectacle, mais presque rien à "exprimer" dont on puisse inférer une "psychologie", un trait de personnalité, une essence caractérielle.
De ces "narrations capillaires", qu'auraient d'ailleurs à déchiffrer la physiognomonie naissante, qui sera chère à Balzac ?

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:59

DEUXIEME PERIODE DU REGNE DE LOUIS XV (1750-1774)

A ce moment, nouvelle révolution : les paniers tombent en disgrâce,non sans vive résistance d'ailleurs.
Soutenu par Voltaire, Le Kain veut réformer le costume de style et il proclame que les héroïnes grecques et romaines ne doivent plus s'affubler de paniers; la Ville, la Cour, l'Opéra et la plupart des tragédiennes protestent ; mais la Clairon soutient Le Kain , prêche l'exemple, paraît sur la scène du Théâtre - Français sans paniers, et la Cour, la Ville, l'Opéra même se déclarent convaincus. Et les paniers commencent à diminuer, font mine de disparaître entièrement , lorsque quelques prudes renchéries déclarent que la décence s'oppose à une suppression qui va risquer de lasser voir les jambes_d'autant qu'à ce moment , vers 1760, les pans de la robe s'ouvrent , se terminant en queue très étoffée, et mettant à découvert le jupon garni de plusieurs rangs de falbalas.
Alors règne dans la mode féminine une confusion d'autant plus grande que pour les dames de la cour, l'habit de cérémonie, renchérissant sur les dimensions de la jupe,exige,au contraire le grand panier .

A la promenade, les dames montrent des robes absolument plates, tout ainsi que les jeunes filles , à qui le panier est interdit,et qui portent la fausse-robe montée sur corps renforcé de baleines , dépourvue de queue et nommée fourreau .

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 21:59

Ces corps fabriqués par des tailleurs spéciaux, qui en font même certains en fer, sont violemment attaqués par les médecins renforcés de Buffon et de Jean-Jacques Rousseau , soutenus par l'auteur d'un traité sur la "Dégradation de l'espèce humaine", nommé Bonnaud.
Au nom des tailleurs de corps de Lyon, l'un d'entre eux , Reissier , riposte.
Et la guerre des plumes est déchaînée pour vingt ans, cependant qu'habiles à se glisser entre les combattants, les lingères , rivales des tailleurs, lancent avec succés le corset de basin , dépourvu de la criminelle armature et ne présentant qu'un busc.

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:00

L'habillement féminin, qui devient de plus en plus libre et dégagé , se complète par des devants de gorge , des compèresavec échelles de rubans ou échelles de noeuds (cf le magnifique portrait de Madame de Pompadour en robe rose par Boucher, qui se trouve à la Wallace Collection à Londres), des manchettes à trois rangs , des mantelets, des mantilles, des fichus, des coqueluchons tenus droits sur les épaules par un cerceau d'apprêts nommé gracieusement monte-au-ciel . En même temps, les jeunes filles portent des tabliers; et beaucoup d'entre elles, ainsi que des jeunes femmes, mettent la veste à grandes basques que l'on nomme caraco , casaquin et pet-en-l'air.

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:00

Tenue jusqu'alors basse, la coiffure remonte à partir de 1750, les cheveux se relevant sur le sommet de la tête en cimier agrémenté de nombreuses boucles et deux grandes anglaises tombant sur les épaules , avec une crête de ruban dite huppe , et, bien entendu, la poudre.
Et cette coiffure prend de telles proportions qu'il faut en revenir à mettre des perruques qui s'appellent des chignons . Cette innovation déchaîne une autre bagarre : d'une part , les coiffeurs et coiffeuses ayant à leur tête Dagé, qui vient coiffer Mme de Pompadour en descendant de sa voiture comme un petit-maître , et Le Gros, auteur d'un docte traité sur "l'Art de la Coiffure des Dames françaises", entendent fabriquer chignons à leur gré; d'autre part , la corporation des barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes veut le leur interdire.
Grave conflit que tranche le parlement d'Aix en faveur des coiffeurs par un arrêt dont , au bénéfice des perruquiers, le parlement de Paris réforme le texte par de solides arrêts des 27 juillets 1768 et 7 janvier 1769, ordonnannt aux coiffeurs de se joindre à la corporation des perruquiers sous peine de prison.
Guerre qui ne se terminera qu'au bout de huit ans et par une intervention personnelle de Louis XVI.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:01

Cette bataille des perruques entraîne dans son aventure les hommes à qui les belligérants imposent la perruque courte munie d'ailes avec toupet à la grecque et le catogan forme une queue (qui peut être contenue dans la bourse ): perruque à marteau , à la financière , à la chancelière , à l'abbé , à la moutonne , dont le volume oblige souvent à porter le chapeau sous le bras faute de le pouvoir coiffer...ce qui créerait le désordre dans cet étalage de poudre...
Il est vrai qu'en cas de pluie, le promeneur possède désormais la réduction du parasol des belles dames de Louis XIV, qui d'origine orientale , est devenu le parapluie, assez lourd d'ailleurs, et que l'on portait soit par l'anneau fixé au sommet, soit, tout simplement sous le bras...

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:06

Sur les cheveux on appliquait de la poudre à base de farine de bulbes d'iris ( entre autres) et c'est cela qui donnait un reflet bleuté...
Pour le visage il s'agit d'un mélange de "bland de Meudon" ( qui est une poudre à base de calcaire et fait un vrai masque blanc!) qui donnait un aspect presque caricatural, pour nos contemporains, à la physionomie des gens d'alors...
J'ai cependant du mal à imaginer Marie-Antoinette maquillée avec tant d'outrance...
Par Joseph II, qui l'a critiquée, on sait qu'Elle usait parfois de trop de rouge, mais trop de blanc et trop de rouge me paraît plus convenir à la fin du règne de Louis XIV qu'à celui de Louis XVI...

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:10

Un mécontentement politique, celui des contribuables chargés d'impôts nouveaux par le contrôleur général des finances, Silhouette,a, sur la mode, une répercussion inattendue ; par bravade , tout se met à la silhouette :
culottes sans poches , surtout sans plis ,
vêtements dépourvus d'ornements présentent une vague de simplicité et presque de mesquinerie , car l'habit perd largement un tiers de l'étoffe qui lui était nécessaire, devient si étroit qu'on ne peut plus le fermer , et ,si l'on garde les boutons comme ornements, on supprime les boutonnières devenues inutiles.
Et la ligne du vêtement s'allonge et se rétrécit tout ensemble si bien que l'habit devient maintenant le frac à petit collet,dit rotonne ou rotonde , et sans poches.
XComme on voyage beaucoup, on lance le volant sans doublure et très vaste et la roquelaure à grand collet et nombreux boutons.
La veste aussi perd ses parements de manches faites en amadis,appellation empruntée à l'opéra de ce nom, tandis que ,mises sous les redingotes, les vestes, sans poches et dépourvues de leur basques, deviennet des gilets et des vestons souvent croisés,sans manches et à deux rangées de boutons.
De cette époque date également, remplaçant la culotte fendue par devant, la culotte dite à pont ,qui durera un siècle ; et presque aussitôt, avec les bas blancs ou chinés, les souliers à boucles et pointus, paraît le pantalon.
Pour les étoffes, drap de laine et velours d'hiver, bougran , nankin , coutil , drap de soie et bouracan sont les tissus favoris du moment.

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:11

EPOQUE LOUIS XVI ou plutôt MARIE-ANTOINETTE ...(1774-1789)

La disparition du Roi Louis XV, qui n'était plus le Bien-Aimé depuis longtemps, est marquée _résultat de sa vie dissolue ,de ses fautes nombreuses, et des maladresses de ses ministre_par une explosion de joie. Et ce mouvement populaire se traduit immédiatement dans la Mode, principalement chez les femmes,qui, croyant au retour de l'abondance prochaine, se coiffent de symboliques épis de blé...
Une vague de luxe vestimentaire passe sur la France entière; et ,se dégageant avec une sorte de fièvre des principes d'austérité dans lesquels Elle avait été élevée par Sa mère Marie-Thérèse, Marie-Antoibnette, semble vouloir compenser des privations antérieures imposées par Madame l'Etiquette, en déployant un faste qui contraste étrangement avec les goûts très simples de Louis XVI.
La conseillère favorite, celle qui a ses grandes et ses petites entrées à toute heure auprès de la Reine, est Mademoiselle Bertin , modiste rue Saint-Honoré,qui ,de cette intimité et de cette autorité prise sur la Souveraine , tire le titre sous lequel les uns sérieusement, les autres par moquerie, la surnomment "le ministre de la Mode".
Ministre dont l'influence, d'ailleurs, s'étendait hors des frontières puisqu'elle avait pris coutume d'envoyer chaque année dans les cours étrangères son ambassadrice chargée de mission : une poupée vêtue des dernières modes inventées par son imagination.
Les modes des années 1775 à 1778 sont, pour la plupart, le produit des fantaisies de la Reine combinées avec les imaginations de Melle Bertin_et Louis XVI ne réagitque mollement contre les extravagances dont il est entouré.

Je ne peux que vous recommander l'excellent ouvrage de Michelle Sapori, aux Editions du Regard, Rose Bertin, Ministre des modes de Marie-Antoinette,2003...

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:15

Petite parenthèse pour goûter à la saveur de ces noms de couleurs XVIIIème grâce à cet extrait du catalogue d'exposition Modes et Révolutions du musée Galliéra, 1989:

Les couleurs avec un astérisque étaient considérées comme foncées:
aurore (orangé)
bleu de ciel *
bleu noir*
boue de Paris *
café
capucine
carmélite * (bleu très foncé avec teinte violette)
cédrat (écarlate)
chair
chocolat
citron
col de canard*
coquelicot
cramoisi
cuisse de nymphe émue ( j'adore! :c^ùù!!: )
cul de bouteille*
écarlate*
fauve
gorge-de-pigeon
gris américain*
gris d' acier
gris d'ardoise*
gris de perle
gris de mort ou de maure
lilas
loup*
merde d'oie
mouche cantharide (vert doré très brillant de l'insecte méditerranéen)
nakarat (rouge tirant sur l'orange)
noisette
œil-du-roi
paille foncée
pistache
ponceau
puce
puce foncé
prune de monsieur
queue de serin
ramona (violet-marron)
sang-de-bœuf
souffre
souci d'hanneton (gris havanne)
suie brûlée (marron)
suie des cheminées de Londres
vert (gros)
vert naturel *
vert dragon*
vert pomme*

Bien à vous.


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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:17

En face de cette simplicité masculine, la mode féminine déploie ses fantaisies les plus contradictoires.
Alors que l'homme marche à semelles absolument plates (Louis XVI mesure 1,93m et n'a pas besoin de s'aggrandir de la sorte...Louis XIV, malgré ce qu'en disent certaines sources ne mesurait que 1,65...d'où les talons à donner le vertige...), la femme se hausse sur des talons en échasses(politique machiste surtout en vogue à Venise...), formant un angle de 40°, avec souliers de toutes les couleurs et brodés de pierres précieuses vraies ou fausses.Certaines dames avaient des patins de protection qui s'attachaient sur les chaussures fines ou fragiles pour les protéger de la boue des rues.Le chic consistait à posséder des chaussures et patins assortis...
mode - La mode et les vêtements au XVIIIe siècle  Ma_mod12
Cela est une silhouette 1780...on peut dire qu'on a vu des talons plus haut que ceux-là Laughing Laughing
mode - La mode et les vêtements au XVIIIe siècle  Ma_mod11
On a là, par contre, les souliers du Grand Siècle , et qui sont plus propres à réhausser Louis XIV (qui mesurait 1,65m) que Louis XVI ( 1,93m) Wink

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:37

Le vêtement fait tous ses efforts , sous la direction du costumier royal pour ressembler à une robe de théâtre :
les paniers ont jusqu'à cinq mètres de tour, et se couvrent d'une nuée de bouquets, bouillonnés, coques, noeuds de gaze, guirlandes, falbalas, cousus dans tous les sens.
Dans ses Mémoires, le marquis de Valfons énumère les deux cent cinquante manières de garnir une robe, et chaque garniture reçoit un nom sentimental :
doux sourire, ou composition honnête, ou désir marqué par exemple.Si quelqu'un a l'occasion de tomber dessus , je le/la remercie de nous en faire part...
L'étoffe à la mode est le tulle, tissu aérien et fragile.
Les modèles les plus courants de robe sont :
-la polonaise,très ouverte au corsage avec une jupe courte qui laisse entrevoir les chevilles et petite veste sous la polonaise.C'est une variante de la robe à la française,qui s'ouvre donc en V renversé sur la jupe, mais qui est séparée en trois pans (on a évoqué la raison du nom de ce modèle comme émanant du partage de la Pologne...) : les deux ailes et la queue, qui ont un jeu de rubans intérieurs qui permettent de retrousser à la mesure du désir de la dame chaque pan de sa robe...qui repose sur l'arrière sur un petit panier , le faux-cul, ancêtre de la tournure, qu'on appelle le polisson, qui galbe les hanches sur l'arrière.En bas de jupe se trouve un volant à tête bouillonnée (très froncé).Sous la poitrine, un noeud souligne le décolleté, c'est le bien nommé parfait contentement.Les manches sont en sabot.
-le caraco,emprunté à un costume provincial, c'est essentiellement une robe à la française jupe coupée à la hauteur des hanches et formant une sorte de petite veste d'allure paysanne,qui fera l'enthousiasme de Marie-Antoinette à Trianon...
Une formule analogue l'avait précédé : le casaquin , robe volante coupée à la hauteur des hanches;plus tard il en sera de même de la robe à l'Anglaise , par rapport au juste.
-La robe à l'Anglaise , en redingote largement ouverte que les clientes du docteur Tronchin portent afin de tronchiner,c'est-à-dire d'effectuer des marches à pied prescrites par ce médecin à la mode; ce modèle apparaît donc vers 1778-1785 : c'est une robe sans corps baleiné et sans paniers, caractérisée par une longue pointe baleinée descandant au milieu du dos jusqu'au dessous de la taille;elle ferme devant sur un gilet; les côtés de la jupe s'ouvrent sur un jupon généralement de même étoffe.
-et encore à la lévite longue , traînante et tenue par une ceinture.
-Vient ensuite la mode des indiennes blanches à bouquets et rayures produites sur la machine à rouleau par la fabrique qu'Oberkampf installe à Jouy en 1750.
Enfi , sur les épaules se jettent les chats ou palatines de duvet de cygne, et diverses dentelles, qui se nomment médicis , archiduchesse, henri-quatre et collet-monté.

Bien à vous.


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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:39

La description de la toiletted'une reine de la mode en 1778 tourne au rébus:
"Melle Duthé était dernièrement à l'Opéra avec une robe de soupirs étouffés,ornée de regrets superflus ,un point au milieu de candeur parfaite , garnie en plaintes indiscrètes, des rubans en attentions marquées , des souliers cheveux de la Reinebrodés de Diamants en coups perfides, et les venez-y-voir en émeraudes ; frisée en sentiments soutenus , avec un bonnet de conquête assurée , garni de plumes volages et de rubans d'oeil abattu,un chat sur le col couleur de gueux nouvellement arrivé , et sur les épaules une médicis montée en bienséance, et son manchon d'agitation momentanée."

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:40

A partir de 1781, après lui avoir fait des reproches pour ses dépenses trop importantes, Marie-Antoinette est critiquée cette fois pour sa trop grande simplicité...c'est en effet grâce à Elle que la chemise à la reine ou gaullefit fureur.C'était surtout une robe d'intérieur , du moins à la Cour, et on la faisait en gaze ou en soie.Elle tombait droit avec un haut falbala au bas de la jupe et était très décolletée.Le tour de gorge , qui sous Louis XV était bouillonné ou en dentelle, devint une collerette Médicis , comme au début du XVIIème siècle , mais plus décolleté.
En 1783; Marie-Antoinette fait scandale en posant pour Elisabeth Vigée-Lebrun ,pour la première version du tableau "A la Rose"...mais on dit que la Reine s'est fait peindre en chemise et la portraitiste doit repeindre une nouvelle version qui sied mieux à l'état de son royal modèle.
Disposant de peu de temps, l'artiste substitue donc à l'oeuvre indécente un nouveau portrait où Marie-Antoinette paraît avec le même visage , dans la même attitude , cette fois-ci au devant d'un paysage , mais surtout vêtue d'une robe couleur "suie des cheminées de Londres"dont le satin garni de dentelles et la façon à la française ne pouvait que satisfaire les soyeux lyonnais, qui commençaient déjà à prétendre que la Reine voulait leur ruine...

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:41

Mais le triomphe féminin est la coiffure dont le maître se nomme Léonard Autier , grand favori de Marie-Antoinette avec Melle Bertin. Coiffure si haute , si surchargée que les caricaturistes montrent les coiffeurs arrivant chez leurs clientes avec une échelle, tandis, qu'en fait réel, les dames sont contraintes de se mettre à genoux dans les carosses et se voient interdire l'amphithéâtre de l'Opéra.
Cette coiffure est ,en effet , un édifice à plusieurs étages, étagés et enfin surmontés d'un bonnet , dont on compte deux cents types différents , avec rubans , plumes , accessoires qui vont jusqu'à la reproduction célèbre de la frégate la Belle-Poule avec tout son agréement...
Les plumes surtout sont une folie : on les met par trois , et une moquerie de Beaumarchais les fait baptiser le , ou par dix qui sont d'autruche ocellées d'yeux de paon et se disent à la Minerve.
Les poufs leur font concurrence et se chargent d'oiseaux empaillés , de fruits , de légumes, de poupées , de joujoux, ce qui ne les empêchent pas de se dire au sentiment . Et les noms deviennent aussi extravagants que les sujets :
coiffures au lever de la Reine , à la Gabrielle de Vergy , à la frégate la Junon , rivale de la Belle-Poule , au chien couchant , au parc anglais , à la Victoire , à l 'Eurydice , ou au moulin à vent.

Bien à vous.

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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:41

Un pareil flot d'extravagantes folies ne pouvait pas, dans le désarroi des finances , ne pas amener des catastrophes dont la plus éclatante fut la faillite de Melle Bertin, en 1787, avec un passif de deux millions.Et le déficit ,menaçant à la fois l'Etat et les particuliers , impose un recul brutal de la somptuosité vestimentaire , recul dont les élégants de la cour sont les premières victimes , adoptant immèdiatement par une opposition subite , la plus extrème sobrièté.
L'habit de cérémonie disparaît ; le négligé est la règle de bon ton ;les nobles ruinés affectent de porter du drap de paysan.
La tenue correcte et dégagée qui avait été à la mode normale : habit , veste , épée légère , talons rouges et chapeau sous le bras_se transforme en frac, gilet , escarpins sans talons, plus d'épée et le chapeau sur la tête ,chapeau à deux cornes avec pli en gouttière sur le retroussis de devant et nommé à l'androsmane.
Le frac de bon goût est jaune, de la couleur nommée queue-de-serin , avec rayures en larges bandes dont le modèle le meilleur vient des fabriques de Louviers.
Le gilet, veste sans manches, est blanc, brodé de soies de couleur en bouquets ou petites guirlandes de fleurs ; puis , bientôt ,les devants s'historient de tableautins empruntés aux aventures de don Quichotte ou aux fables de La Fontaine ; mieux encore , en 1787 , certains gilets offrent la reproduction de l'assemblée des Notables présidée par le Roi : ces fabrications bizarres_auxquelles travailla , dit-on Lazare Hoche, caporal aux gardes-françaises désireux d'accroître sa solde_ font un moment la fortune des ateliers de Lyon.

Bien à vous.


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Message par Mme de Sabran Mer 25 Déc 2013, 22:47

Majesté a écrit: Et les noms deviennent aussi extravagants que les sujets :
coiffures au lever de la Reine , à la Gabrielle de Vergy , à la frégate la Junon , rivale de la Belle-Poule , au chien couchant , au parc anglais , à la Victoire , à l 'Eurydice , ou au moulin à vent.

... ou encore, cardinal sur la paille !  :mode - La mode et les vêtements au XVIIIe siècle  2028181902 

.
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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:50

mode - La mode et les vêtements au XVIIIe siècle  04514555dj6
La toilette. Par Moreau le Jeune.


En 1787, la baronne d'Oberkirch note dans ses Mémoires (et à propos des seuls vêtements de la noblesse  😉 ) :

" Les femmes n'avaient rien de très nouveau pour cet hiver de 1787.
Les belles étoffes et les diamants continuaient à primer, c'est à dire le luxe et la richesse ; mais les hommes imaginaient des singularités.
D'abord il fut du bel air absolument d'avoir des gilets à la douzaine, à la centaine même, si l'on tenait à donner le ton.
On les brodait magnifiquement avec des sujets de chasse et des combats de cavalerie, même des combats sur la mer.
C'était extravagant de cherté.
Les boutons d'habits étaient non moins bizarres; ils représentaient tantôt des portraits, tels que les rois de France, les douze Césars, quelquefois des miniatures de famille ; deux ou trois hardis petits-maîtres y mirent les portraits de leurs maîtresses.
Ces portraits étaient presque larges comme un écu de six livres.
Vous jugez à quoi ressemblait un homme ainsi plastronné ; mais c'était à la mode !
Que répondre à cela ? "


Rien, si ce n'est que les choses ne changent guère...  Laughing

Ci-joint, deux liens qui présentent une expo qui s'est tenue à Paris il y a quelques mois : "L'homme paré".
On y lit notamment des petites notes intéressantes sur ces costumes du XVIIIè :

http://www.edicas.fr/site/jge.cgi?TypeJ=20060301100554&journal_id=20060301114007

http://www.plumart.com/vf8205/html/body_6082_l_homme_pare.html

Sur cet autre site (dans la section Collection du musée des tissus puis dans l'onglet Costumes), nous retrouvons quelques belles illustrations commentées.
Ainsi pour la présentation d'un bonnet, j'ai lu que les hommes qui portaient des perruques avaient l'habitude de se raser le crâne.

http://www.musee-des-tissus.com/

Bien à vous.

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Message par Mme de Sabran Mer 25 Déc 2013, 22:52



Ah, tais-toi ! Je suis folle des dessins de Moreau !!!  Very Happy 
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Message par Invité Mer 25 Déc 2013, 22:54

Avant la révolution, sous le couvert des excellents rapports avec l'Angleterre, les jolies élégantes portent des robes en forme de redingotes, avec revers , double collet , boutons métalliques , jabots, cravates , gilets, deux montres , canne et chapeaux de castor , dont les dimensions et les surcharges de fleurs ,de panachess deviennent inouïes.
Soudain, nouveau changement : la longue redingote s'efface devant le petit justaucorps décolleté , fermé à la gorge , ouvert en bas, avec manches plates, parements basques retroussées, d'allure encore masculine , que l'on nomme tantôt pierrot, tantôt veste à la marinière, et qui bientôt tourne au caraco.
Les femmes , contrairemen,t aux hommes refusent d'abandonner le grand costume, et elles imaginent la robe à la circassienne , petit corsage bas, échancré au-dessus de la taille , avec manches d'abord longues , puis très courtes , et , sous le corsage, le fichu en chemise ou canezou ;puis elles imaginent aussi la robe à l'anglaise dont on a déjà parlé...
Les jupes restent ouvertes , et , en 1788, le jupon reprend un rang de volants , tandis que la taille se serre dans une ceinture à bouts pendants , très large et à grosse boucle, et que l'accessoire obligé de la toilette devient le châle, en longue écharpe de cachemire passée sous les bras , croisée derrière le dos et nouée à la taille.
A partir de 1787, les chapeaux diminuent , et ,en 1788, les bonnets les remplacent ,d'ailleurs fort hauts sur une coiffe basse.

Bien à vous.

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