Accessoires de mode au XVIIIe siècle
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Accessoires de mode au XVIIIe siècle
il y a quelques temps il avait été placé sur le FORUM des porte-monnaie qui auraient été brodés par la Reine ou à son intention ; ne retrouvant pas cette causerie, j'ouvre un sujet permettant, dans l'avenir, de placer les petits accessoires des dames !!!!
voici deux porte-monnaie, porte billets l'un avec le portrait du ROI, l'autre avec des scènes galantes !!!!
ils sont d'époque en bon état, mais très fragiles !!!
1 - extérieur avec le portrait du ROI
1 - intérieur
2- extérieur
MARIE ANTOINETTE
2 - intérieur - "donné par l'amitié"
le dos
voici deux porte-monnaie, porte billets l'un avec le portrait du ROI, l'autre avec des scènes galantes !!!!
ils sont d'époque en bon état, mais très fragiles !!!
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MARIE ANTOINETTE
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
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L'ombrelle au XVIIIe siècle
L'Ombrelle
Une ombrelle est un dispositif permettant de se protéger du soleil en créant de l'ombre à partir d'un grand écran en tissu tendu au-dessus de l'utilisateur. Elle est très similaire au parapluie, qui protège de la pluie, mais pas forcément imperméable. Le parasol désigne la grande ombrelle en toile épaisse qui n'est pas destinée à être portée déployée par l'utilisateur, mais à être fixée au sol ou dans une table trouée pour accueillir son pied.
Dans le bouddhisme tibétain, l'ombrelle qui protège de la souffrance fait partie des huit signes auspicieux.
L'ombrelle blanche était un attribut des souverains d'Inde et d'Asie du Sud-Est indianisée, notamment de ceux de Birmanie, du Royaume de Champā et du Laos (elle est représentée par exemple sur les armoiries du Cambodge et sur celles du Laos avant 1975).
Dans l'Antiquité chez les Grecs et les Romains, l'ombrelle était un signe de puissance divine et humaine. L'Église catholique l'utilise sous le terme d'« ombrellinos » pour couvrir le pape et les évêques dans leurs édifices religieux respectifs. Catherine de Médicis l'introduit en France en tant qu'accessoire de mode féminin porté par des pages. Au XIXe siècle, il devient individuel et portatif et s'utilise dans la rue. Les bains de mer sur les plages du Nord, apparus dans les années 1820, amènent l'ombrelle sur les plages, où le teint des bourgeois et aristocrates doit rester pâle (à cette époque et jusqu'à l'entre-deux-guerres, être bronzé était un signe d'appartenance à une classe sociale qui travaille au soleil, donc inférieure), donnant par ailleurs naissance au parasol.
Bien à vous :
Symbolique
Ombrelles du grand stûpa de Sanchi.
L'ombrelle est un symbole de souveraineté en Asie, dans les régions de culture bouddhique. Le grand stûpa de Sanchi, remontant au IIIe siècle avant notre ère, est couronné d'un mât portant trois ombrelles superposées. Ces ombrelles, stylisées, couronnent également les stûpas de Birmanie (hti incrustés de pierreries) et le toit de certains temples au Laos et en Thaïlande.Dans le bouddhisme tibétain, l'ombrelle qui protège de la souffrance fait partie des huit signes auspicieux.
L'ombrelle blanche était un attribut des souverains d'Inde et d'Asie du Sud-Est indianisée, notamment de ceux de Birmanie, du Royaume de Champā et du Laos (elle est représentée par exemple sur les armoiries du Cambodge et sur celles du Laos avant 1975).
Dans l'Antiquité chez les Grecs et les Romains, l'ombrelle était un signe de puissance divine et humaine. L'Église catholique l'utilise sous le terme d'« ombrellinos » pour couvrir le pape et les évêques dans leurs édifices religieux respectifs. Catherine de Médicis l'introduit en France en tant qu'accessoire de mode féminin porté par des pages. Au XIXe siècle, il devient individuel et portatif et s'utilise dans la rue. Les bains de mer sur les plages du Nord, apparus dans les années 1820, amènent l'ombrelle sur les plages, où le teint des bourgeois et aristocrates doit rester pâle (à cette époque et jusqu'à l'entre-deux-guerres, être bronzé était un signe d'appartenance à une classe sociale qui travaille au soleil, donc inférieure), donnant par ailleurs naissance au parasol.
Merci Wiki
Bien à vous :
Invité- Invité
Re: Accessoires de mode au XVIIIe siècle
En 1718, le dictionnaire de l'Académie admit le terme de parapluye qui « sert aussi bien à se protéger du soleil que de la pluye ». La spécialisation entre ombrelle et parapluie s’est faite peu à peu, au cours du 18e siècle. Non seulement leur fabricants étaient souvent les mêmes, mais ils produisaient aussi des ‘en-tous-cas’ (dits également ‘incertains’) sobres ombrelles étanches pour affronter les changements météorologiques. L’anglais Umbrella garde encore la marque de cette confusion des fonctions, tandis qu’en allemand, schirm est polyvalent : avec ses précisions de sonnenschirm, ombrelle ou enschirm, parapluie.
Chronologiquement, le parasol a devancé le parapluie. Apparu dès l’antiquité sous les soleils d’Egypte et d’Orient, il a conquis l’empire romain. L’Italie médiévale ne l’avait pas oublié. Mais l’ombrellino, porté par un serviteur, était la prérogative des Papes, des hauts dignitaires de l’église et des Doges. Du Cambodge au Maroc, un usage similaire s’est longtemps maintenu, comme symbole de souveraineté. Le parasol est arrivé en France à la Renaissance, dans les bagages de Catherine de Médicis. Les dames cherchant à préserver leur pâleur aristocratique, on conçut des modèles assez légers et faciles à déployer pour que chacune puisse porter la sienne. L’ombrelle était née, et se répandit au 17e siècle.
Dans le cas du parapluie, le matériau imperméable causait plus de difficultés. Les premiers modèles étaient en cuir, comme le fameux parasol en peau de chèvre de Robinson Crusoë ; et les modèles les plus lourds doivent d’ailleurs à Daniel Defoe leur surnom de ‘Robinsons’. Puis vint la toile cirée. Mesurant un mètre vingt et pesant plus de deux kilos, les parapluies de la première moitié du 18e siècle tenaient plus du meuble que de l’accessoire. Cela décourageait de s’en encombrer tout le jour durant. Aussi, en 1745, Antoine[1]s’installa sur le Pont Neuf. Pour 2 liards, il y louait des pébrocs, permettant la traversée à l’abri de la pluie ou du soleil. Mais d’ingénieux inventeurs cherchaient à alléger et à perfectionner le toit portatif. En 1705, Marius avait mis au point « une nouvelle espèce de parasol ou parapluye » (toujours la confusion des termes) se pliant en trois afin de tenir dans une poche. Certes, à l’époque les poches étaient vastes, mais l’objet pesait encore cinq ou six onces. En 1750, Navarre proposa le parapluie-canne, la seconde servant d’étui au premier. En 1761, Reynard en conçut un qui se pliait en triangle, pour être tenu sous le bras comme un chapeau. L’encombrement n’était pas le seul frein à sa diffusion. Les gens de qualité se déplaçant traditionnellement en voiture ou en chaise à porteurs, ils n’en avaient nul besoin. Comme le rappelle l’Italien Caraccioli dans son Dictionnaire Critique en 1768 : « Ceux qui ne veulent pas se confondre avec le vulgaire aiment beaucoup mieux courir les risques de se mouiller que d’être regardé dans les promenades comme gens qui vont à pieds ; car le parapluie est la marque sûre qu’on n’a pas d’équipage ». Un préjugé similaire fit que, malgré une hygrométrie favorable, le parapluie ne s’est acclimaté en Angleterre qu’avec cinquante ans de retard sur la France. Mais il y a prospéré depuis…
En France, des gens pourtant bien nés se redécouvraient piétons. Peut-être était-ce la faute à Rousseau et à ses aspirations de retour à la nature. Cela bénéficia au pébroc et plus encore à l’ombrelle. Car jouir du grand air n’impliquait pas que les dames gâtassent leur teint. Les ombrelles du 18e siècle étaient de petit diamètre, même lorsque les coiffures se sont hypertrophiées sous Louis XVI[2]. Tenues manche en bas lorsqu’elle étaient fermées, leur très long mat pouvait servir de canne, consolidant l’équilibre compromis par la hauteur des talons. Ornées des franges ou de dentelles, elles étaient souvent tendues de tissu vert pour que, éclairé à travers, le teint ne parût jamais rougeaud.
Trop lire Jean Jacques est dangereux, trop boire de café aussi. 1789 fut la sanction. La tourmente révolutionnaire renversa tout : le roi, les principes et même l’ombrelle. Cette dernière, raccourcie, allait désormais être portée pointe vers le sol. Pour lier ce nouvel ordre des choses, en 1796, on ajouta une dragonne à sa poignée. Le climat politique étant peu favorable aux chaises à porteurs, il profita aux parapluies.
http://fashionisdead-magazine.com/espaces/falbalas/1241,ombrelles-et-parapluies.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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