Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
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MARIE ANTOINETTE
Comte d'Hézècques
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Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
J'ouvre ce nouveau sujet pour pouvoir connaître quelle musique a écoutée et aimée la Reine.
Quelques suggestions?
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Plaisir d'amour est une chanson (romance). Elle est extraite d'une nouvelle de Jean-Pierre Claris de Florian, Célestine, qui figure dans son recueil Les Nouvelles de M. de Florian édité en 1784. Mise en musique par Jean Paul Égide MartiniN la même année, elle est initialement connue sous le titre La Romance du Chevrier.
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Il y a André Grétry, belge d'origine
Grétry composait deux à trois opéras par an pendant la période 1774 jusqu'à 1788, qui furent donnés à la Cour en avant-première avant d’être joués dans diverses villes de France, à Bruxelles, en Allemagne, en Italie, en Suède et en Russie.
La comédie-ballet Zémire et Azor connaît un tel succès que Grétry obtient une rente royale !
En 1774, Marie-Antoinette en fait son maître de clavecin et le directeur de sa musique particulière.
Grétry composait deux à trois opéras par an pendant la période 1774 jusqu'à 1788, qui furent donnés à la Cour en avant-première avant d’être joués dans diverses villes de France, à Bruxelles, en Allemagne, en Italie, en Suède et en Russie.
La comédie-ballet Zémire et Azor connaît un tel succès que Grétry obtient une rente royale !
En 1774, Marie-Antoinette en fait son maître de clavecin et le directeur de sa musique particulière.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Ce sujet m'évoque l'ouvrage de Yolande Uyttenhove , Marie-Antoinette , Reine et musicienne .
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Majesté a écrit:Ce sujet m'évoque l'ouvrage de Yolande Uyttenhove , Marie-Antoinette , Reine et musicienne .
Oui, Louis XVI l'a dans sa collection de livres... je lui demanderai de me le prêter pour en savoir plus
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Oui, Plaisir d'amour je connais bien donné que j'ai eu occasion de la chanter parfois et pour Zémire et Azor je connais aussi (pas chantée : )
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
En 1774, Willibald Gluck élabore, à l’intention de Marie-Antoinette, une version française de son opéra : Orphée et Eurydice.
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
La chanson Pauvre Jacques: Cette chanson est composée par Madame la marquise de Travanet pour la petite laiterie de Gruyère, Marie Magnin qui était malheureuse loin de son amant Jacques Bosson. Madame la marquise composa alors la romance naïve qu'elle embellit d'un air délicieux. La reine fit venir ce Jacques (de Suisse!), maria et dota les deux amants! Madame de Travanet faisait partie de la suite de Mme Elisabeth.
Il y a des opinions selon lesquelles Marie Antoinette aurait fait les paroles sur cette chanson...
Bien à vous.
Il y a des opinions selon lesquelles Marie Antoinette aurait fait les paroles sur cette chanson...
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Il pleut, il pleut, bergère
Il pleut, il pleut, bergère est une chanson française tirée de l'opérette Laure et Pétrarque écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon.
La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud.
Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre Le Retour aux champs avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous d'autres noms : L'Orage, mais aussi L'hospitalité.
Bien à vous.
Il pleut, il pleut, bergère est une chanson française tirée de l'opérette Laure et Pétrarque écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon.
La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud.
Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre Le Retour aux champs avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous d'autres noms : L'Orage, mais aussi L'hospitalité.
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Marie Antoinette a assisté à la représentation d'Orphée et Eurydice, qui est sur ce CD dédié aux musiques aimées par le Reine et disponible sur Amazon.fr au prix de 15.56€.
1. Les Indes Galantes : Forêts Paisibles
2. Danza Degli Spettri A Delle Furie
3. Plaisir D'Amour
4. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Presto
5. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Adagio
6. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Allegro
7. Orfeo Ed Euridice : Che Faro Senza Euridice ?
8. Quintette, Opus 57 N°3 : Allegro Vivo
9. La Grotta Di Trofonio : Il Diletto Che In Petto Mi Sento
10. Quatuor A Cordes, Opus 33 N°5 : Largo E Cantabile
11. Symphonie N°31, K273 "Paris" : Allegro
12. Les Noces De Figaro, K492 : L'Ho Perduta Me Meschina
13. Concerto Pour Violon, Opus Post. N°2 : Adagio
14. L'Entretien Des Muses
15. Quatuor A Cordes, Opus 2 N°1 : Adagio
16. Symphonie N°85 "La Reine" : Menuetto
17. Quatuor A Cordes, Opus 14 N°6 : I
18. Nouveau Livre De Noëls : Tambourin
19. Variations "Ah, Vous Dirai-Je Maman", K265
Bien à vous.
1. Les Indes Galantes : Forêts Paisibles
2. Danza Degli Spettri A Delle Furie
3. Plaisir D'Amour
4. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Presto
5. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Adagio
6. Concerto Per Archi "Alla Rustica"; Rv151 : Allegro
7. Orfeo Ed Euridice : Che Faro Senza Euridice ?
8. Quintette, Opus 57 N°3 : Allegro Vivo
9. La Grotta Di Trofonio : Il Diletto Che In Petto Mi Sento
10. Quatuor A Cordes, Opus 33 N°5 : Largo E Cantabile
11. Symphonie N°31, K273 "Paris" : Allegro
12. Les Noces De Figaro, K492 : L'Ho Perduta Me Meschina
13. Concerto Pour Violon, Opus Post. N°2 : Adagio
14. L'Entretien Des Muses
15. Quatuor A Cordes, Opus 2 N°1 : Adagio
16. Symphonie N°85 "La Reine" : Menuetto
17. Quatuor A Cordes, Opus 14 N°6 : I
18. Nouveau Livre De Noëls : Tambourin
19. Variations "Ah, Vous Dirai-Je Maman", K265
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Monsieur de Castelnau avait écrit à la Conciergerie :
Concernant Marie Antoinette et la Musique... je ne sais pas si vous en avez déjà parlé ... il y a le cas de Garat, un chanteur protégé et reçu par la Reine dans ses Appartements privés de Versailles.
Je vous parle de ce "chanteur" car lors de l'expo de Bordeaux où j'étais conférencier j'aimais à livrer cette anecdote montrant ainsi une sorte de lien "possible" entre Marie Antoinette et la ville de Bordeaux... il fallait comme vous le voyez jouer d'originalité et de "recherches" pour justifier poétiquement, artistiquement et en dehors des 250 ans de sa naissance la présence d'une telle expo à Bordeaux... en effet je trouvais "bateau" et très "guide" de réciter le catalogue
Donc Garat fut appelé la "Merveille de Bordeaux". Son père était un parlementaire qui n'était pas particulièrement admiratif de la reine mais comme il avait l'esprit courtisan il répondait à ses invitations.... ainsi Marie Antoinette avait tellement entendu parler de ce jeune chanteur... n'oublions pas que Richelieu était Gouverneur de la Province, De Sèze un proche de Louis XVI, La Duchesse de Duras une proche comme celle de Ségur... beaucoup de "Bordelais" étaient à la Cour Smile... et Joseph II garda un excellent souvenir de cette ville... sans doute en souffla-t-il un mot à la Reine sa soeur
Quoiqu'il en soit elle demanda à le recevoir. Accompagné de son père, il se présenta très certainement le jour dit dans le Cabinet Doré. Elle le félicita de sa réputation de chanteur talentueux mais devant l'air pensif du jeune homme qui lui livra que son père préférait qu'il poursuive son droit plutôt que la chanson la Reine taquina Monsieur Garat qui en bon courtisan ne songea pas à contredire la Reine mais qui n'en pensa pas moins, hostile qu'il était à cette cour qu'il se présentait comme corrompue. Marie Antoinette reçut Garat en présence de Salieri et lui lança un défi lorqu'elle apprit qu'il avait été voir la veille un opéra (Armide) du compositeur italien. Il dut chanter de mémoire et sa mémoire était excellente les "soli". La reine et Salieri furent sous le charme et la reine lui demanda de chanter des chansons gasconnes. Il s'exécuta de bonne grâce mais en patois. La reine qui avait eu droit à la traduction à chaque chant des passages de l'opéra de Salieri par le jeune Garat lui demanda désormais pourquoi il ne traduisait pas ses chansons en patois . Il lui indiqua qu'en fait ces chansons étaient un peu paillardes et ne lui traduisit que les passages "honnêtes".
La Reine devant la confusion et l'aveu du jeune homme en rit de bon coeur et lui dit avant de le quitter "nous nous reverrons Monsieur"... et lui tendit même sa main à baiser.
Comme vous vous en doutez j'avais débuté ma conférence en commentant que la Reine avait tenu parole et qu'elle le revoyait à Bordeaux
Par la suite Garat fut protégé par la reine au grand dam de son père qui voyait dans la reine ce que racontait les pamphlets. Il ne dut sa sauvegarde sous la révolution qu'à son oncle, je crois, qui était un conventionnel acharné, de ceux qui réclamaient la tête de la Reine
Mais Garat resta toute sa vie sous le charme de cette rencontre et n'oublia jamais sa protectrice
.
Concernant Marie Antoinette et la Musique... je ne sais pas si vous en avez déjà parlé ... il y a le cas de Garat, un chanteur protégé et reçu par la Reine dans ses Appartements privés de Versailles.
Je vous parle de ce "chanteur" car lors de l'expo de Bordeaux où j'étais conférencier j'aimais à livrer cette anecdote montrant ainsi une sorte de lien "possible" entre Marie Antoinette et la ville de Bordeaux... il fallait comme vous le voyez jouer d'originalité et de "recherches" pour justifier poétiquement, artistiquement et en dehors des 250 ans de sa naissance la présence d'une telle expo à Bordeaux... en effet je trouvais "bateau" et très "guide" de réciter le catalogue
Donc Garat fut appelé la "Merveille de Bordeaux". Son père était un parlementaire qui n'était pas particulièrement admiratif de la reine mais comme il avait l'esprit courtisan il répondait à ses invitations.... ainsi Marie Antoinette avait tellement entendu parler de ce jeune chanteur... n'oublions pas que Richelieu était Gouverneur de la Province, De Sèze un proche de Louis XVI, La Duchesse de Duras une proche comme celle de Ségur... beaucoup de "Bordelais" étaient à la Cour Smile... et Joseph II garda un excellent souvenir de cette ville... sans doute en souffla-t-il un mot à la Reine sa soeur
Quoiqu'il en soit elle demanda à le recevoir. Accompagné de son père, il se présenta très certainement le jour dit dans le Cabinet Doré. Elle le félicita de sa réputation de chanteur talentueux mais devant l'air pensif du jeune homme qui lui livra que son père préférait qu'il poursuive son droit plutôt que la chanson la Reine taquina Monsieur Garat qui en bon courtisan ne songea pas à contredire la Reine mais qui n'en pensa pas moins, hostile qu'il était à cette cour qu'il se présentait comme corrompue. Marie Antoinette reçut Garat en présence de Salieri et lui lança un défi lorqu'elle apprit qu'il avait été voir la veille un opéra (Armide) du compositeur italien. Il dut chanter de mémoire et sa mémoire était excellente les "soli". La reine et Salieri furent sous le charme et la reine lui demanda de chanter des chansons gasconnes. Il s'exécuta de bonne grâce mais en patois. La reine qui avait eu droit à la traduction à chaque chant des passages de l'opéra de Salieri par le jeune Garat lui demanda désormais pourquoi il ne traduisait pas ses chansons en patois . Il lui indiqua qu'en fait ces chansons étaient un peu paillardes et ne lui traduisit que les passages "honnêtes".
La Reine devant la confusion et l'aveu du jeune homme en rit de bon coeur et lui dit avant de le quitter "nous nous reverrons Monsieur"... et lui tendit même sa main à baiser.
Comme vous vous en doutez j'avais débuté ma conférence en commentant que la Reine avait tenu parole et qu'elle le revoyait à Bordeaux
Par la suite Garat fut protégé par la reine au grand dam de son père qui voyait dans la reine ce que racontait les pamphlets. Il ne dut sa sauvegarde sous la révolution qu'à son oncle, je crois, qui était un conventionnel acharné, de ceux qui réclamaient la tête de la Reine
Mais Garat resta toute sa vie sous le charme de cette rencontre et n'oublia jamais sa protectrice
.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Voici ce que nous en dit la baronne d'Oberkirch:
Madame la baronne d'Oberkirch se rendit, en compagnie du général de Wurmser, à l'Opera de Paris qui donnait l'Iphigénie en Tauride" de Piccini :
Iphigénie en Tauride est le même sujet et presque le même poème que celui de M. Guimond de Latouche, déjà mis en musique par M. Gluck en 1779. Cette pièce eut alors un immense succès; le sujet était d'un intérêt soutenu, la musique en parfait harmonie avec les paroles; enfin, c'était un chef-d'oeuvre de musique dramatique. Mademoiselle Levasseur jouait Iphigénie; Larrivée, Oreste; Legros, Pylade; et Moreau Thoas.
Piccini fit depuis, en 1781, un opéra sur le même poème, à la grande indignation des gluckistes. ( ... )
J'entendis donc l'opéra de M. Piccini, et , bien que gluckiste et amateur de la musique d'expression, je suis obligée de convenir qu'il s'y trouve de grandes beautés. Pourquoi comparer deux hommes absolument différents ? pourquoi élever l'un aux dépens de l'autre ? Cette grande guerre a commencé en 1778. Elle eut pour origine un mot de l'abbé Arnaud; il imprima que Gluck faisait un Orlando, et Piccini un Orlandino.
M. de Marmontel, qui avait écrit le poème d'un opéra pour M. de Piccini, se mit en furie, déclama, tempêta; et de là la bataille . Les femmes s'en mêlèrent comme les hommes. Ce furent des rages et des cris tels qu'on était souvent obligé de séparer les gens, et qu'il y eut nombre d'amis, d'amants, brouillés pour cette cause. Elle troubla même des ménages, et je connais une très jolie femme que je ne nommerai pas, laquelle donnait pour raison des torts de son mari:
---- Comment voulez-vous endurer cet homme-là et lui être fidèle ? Il est picciniste, et m'écorche les oreilles du matin au soir.
---- Alors vous le lui rendez du soir au matin, lui répliqua-t-on."
( Mémoires de la baronne d'Oberkirch)
Bien à vous.
Madame la baronne d'Oberkirch se rendit, en compagnie du général de Wurmser, à l'Opera de Paris qui donnait l'Iphigénie en Tauride" de Piccini :
Iphigénie en Tauride est le même sujet et presque le même poème que celui de M. Guimond de Latouche, déjà mis en musique par M. Gluck en 1779. Cette pièce eut alors un immense succès; le sujet était d'un intérêt soutenu, la musique en parfait harmonie avec les paroles; enfin, c'était un chef-d'oeuvre de musique dramatique. Mademoiselle Levasseur jouait Iphigénie; Larrivée, Oreste; Legros, Pylade; et Moreau Thoas.
Piccini fit depuis, en 1781, un opéra sur le même poème, à la grande indignation des gluckistes. ( ... )
J'entendis donc l'opéra de M. Piccini, et , bien que gluckiste et amateur de la musique d'expression, je suis obligée de convenir qu'il s'y trouve de grandes beautés. Pourquoi comparer deux hommes absolument différents ? pourquoi élever l'un aux dépens de l'autre ? Cette grande guerre a commencé en 1778. Elle eut pour origine un mot de l'abbé Arnaud; il imprima que Gluck faisait un Orlando, et Piccini un Orlandino.
M. de Marmontel, qui avait écrit le poème d'un opéra pour M. de Piccini, se mit en furie, déclama, tempêta; et de là la bataille . Les femmes s'en mêlèrent comme les hommes. Ce furent des rages et des cris tels qu'on était souvent obligé de séparer les gens, et qu'il y eut nombre d'amis, d'amants, brouillés pour cette cause. Elle troubla même des ménages, et je connais une très jolie femme que je ne nommerai pas, laquelle donnait pour raison des torts de son mari:
---- Comment voulez-vous endurer cet homme-là et lui être fidèle ? Il est picciniste, et m'écorche les oreilles du matin au soir.
---- Alors vous le lui rendez du soir au matin, lui répliqua-t-on."
( Mémoires de la baronne d'Oberkirch)
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Le comte Axel avait écrit :
Pour continuer dans cette sublime musique, je viens de trouver le fameux Richard Coeur de Lion de Grétry. Avec son celèbre "O Richard ô mon Roi"
De retour de la Troisième croisade, le roi Richard Cœur de Lion est emprisonné par Léopold V d'Autriche. Blondel, qui recherche son roi pour le libérer, se déguise en troubadour aveugle et arrive enfin au château de Linz où il rencontre Sir Williams et sa fille Laurette, deux compatriotes qui lui indiquent qu'un prisonnier inconnu habite le château. Laurette est amoureuse du gouverneur de cette place, Florestan. La comtesse Marguerite d'Artois, amoureuse du roi Richard, arrive elle aussi et reconnait Blondel à une romance que le roi avait composé pour elle.
Au second acte, Richard se souvient de Marguerite « Si l'univers entiers m'oublie ». Blondel, qui se doute que le prisonnier est son roi, chante au pied du château Une fièvre brûlante. Le roi Richard reconnait la musique et essaye de communiquer avec Blondel. Lors d'une fête, Florestan, qui a déclaré par un billet sa flamme à Laurette, est arrêté par Sir Williams et le Roi peut être libéré.
Richard Cœur-de-Lion est le premier opéra-comique avec un air récurrent qui sera repris de manière différente dans toute l'œuvre sept fois. Il est aussi un des tout premiers opéras historiques. Grétry continuera ensuite avec Pierre le Grand en 1790 et Guillaume Tell en 1791.
* L'air de Blondel Ô Richard, ô mon roi ! deviendra un air royaliste très populaire pendant la Révolution française.
D'ailleurs voici le début de l'histoire :
En 1715, l'Académie royale de musique consentit à laisser aux comédiens forains le droit de devenir sédentaires, et leur concéda généreusement la faculté de jouer le genre appelé depuis opéra-comique, non pas l'opéra-comique dramatique, tel qu'on le fait aujourd'hui, mais l'opéra- comique gai, tel que l'entendait Lesage, — la parodie ou le vaudeville ultra-burlesque.—En paix avec l'Académie royale de musique, l'Opéra-Comique eut à se débattre contre la Comédie-Française
Bien à vous.
Pour continuer dans cette sublime musique, je viens de trouver le fameux Richard Coeur de Lion de Grétry. Avec son celèbre "O Richard ô mon Roi"
De retour de la Troisième croisade, le roi Richard Cœur de Lion est emprisonné par Léopold V d'Autriche. Blondel, qui recherche son roi pour le libérer, se déguise en troubadour aveugle et arrive enfin au château de Linz où il rencontre Sir Williams et sa fille Laurette, deux compatriotes qui lui indiquent qu'un prisonnier inconnu habite le château. Laurette est amoureuse du gouverneur de cette place, Florestan. La comtesse Marguerite d'Artois, amoureuse du roi Richard, arrive elle aussi et reconnait Blondel à une romance que le roi avait composé pour elle.
Au second acte, Richard se souvient de Marguerite « Si l'univers entiers m'oublie ». Blondel, qui se doute que le prisonnier est son roi, chante au pied du château Une fièvre brûlante. Le roi Richard reconnait la musique et essaye de communiquer avec Blondel. Lors d'une fête, Florestan, qui a déclaré par un billet sa flamme à Laurette, est arrêté par Sir Williams et le Roi peut être libéré.
Richard Cœur-de-Lion est le premier opéra-comique avec un air récurrent qui sera repris de manière différente dans toute l'œuvre sept fois. Il est aussi un des tout premiers opéras historiques. Grétry continuera ensuite avec Pierre le Grand en 1790 et Guillaume Tell en 1791.
* L'air de Blondel Ô Richard, ô mon roi ! deviendra un air royaliste très populaire pendant la Révolution française.
D'ailleurs voici le début de l'histoire :
En 1715, l'Académie royale de musique consentit à laisser aux comédiens forains le droit de devenir sédentaires, et leur concéda généreusement la faculté de jouer le genre appelé depuis opéra-comique, non pas l'opéra-comique dramatique, tel qu'on le fait aujourd'hui, mais l'opéra- comique gai, tel que l'entendait Lesage, — la parodie ou le vaudeville ultra-burlesque.—En paix avec l'Académie royale de musique, l'Opéra-Comique eut à se débattre contre la Comédie-Française
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
François Giroust (10 Avril 1737 – 28 Avril 1799) a composé la Messe du Sacre de Louis XVI dont voici un extrait :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Lucius avait écrit :
Beaucoup de compositieurs français ne fréquentent que peu Versailles, malgré leur célébrité à Paris.
Parmis eux citons ;
Jean-Louis Duport (1749-1819), violoncelliste, fut très apprécié dès ses débuts aux Concerts Spirituels. A la révolution il partit en Allemagne et trouve une place auprès du neveu de Frédéric II de Prusse, Frédric Guillaume, lui aussi violoncelliste.
Henri-Joseph Rigel, (1741-1799) compositeur prolixe (15 symphonies, rien de moins) sa réussite lui permettra de devenir pour quelques temps directeur des Concerts Spirituels. Il se consacre à l'enseignement vers la fin de sa vie.
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Beaucoup de compositieurs français ne fréquentent que peu Versailles, malgré leur célébrité à Paris.
Parmis eux citons ;
Jean-Louis Duport (1749-1819), violoncelliste, fut très apprécié dès ses débuts aux Concerts Spirituels. A la révolution il partit en Allemagne et trouve une place auprès du neveu de Frédéric II de Prusse, Frédric Guillaume, lui aussi violoncelliste.
Henri-Joseph Rigel, (1741-1799) compositeur prolixe (15 symphonies, rien de moins) sa réussite lui permettra de devenir pour quelques temps directeur des Concerts Spirituels. Il se consacre à l'enseignement vers la fin de sa vie.
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Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Majesté a écrit:La chanson Pauvre Jacques: Cette chanson est composée par Madame la marquise de Travanet pour la petite laiterie de Gruyère, Marie Magnin qui était malheureuse loin de son amant Jacques Bosson. Madame la marquise composa alors la romance naïve qu'elle embellit d'un air délicieux. La reine fit venir ce Jacques (de Suisse!), maria et dota les deux amants! Madame de Travanet faisait partie de la suite de Mme Elisabeth.
Il y a des opinions selon lesquelles Marie Antoinette aurait fait les paroles sur cette chanson...
Bien à vous.
Ce que j'ai lu, cher Majesté, change un peu l'histoire: c'etait Jacques, laitier de Montreuil, qui avait le mal d'amour habitant en France, et que c'est Madame Elisabeth celle qui a fait venir de la Suisse Marie... le reste c'est le même.
quelle est la bonne?
Dernière édition par J A Gabriel le Ven 30 Jan 2015, 22:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Oui je me souviens qu'à l'expo sur madame Elisabeth à Montreuil, on nous parlait de cette jolie histoire. Peut-être que tout simplement madame Elisabeth demanda l'aide de sa belle-soeur pour faire venir la fiancée.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
En 1770 une nouvelle version de Persée de Jean-Baptiste Lully est donnée à l'occasion du mariage du dauphin et de la dauphine dans le nouvel Opéra Royal construit par Ange-Jacques Gabriel.
Récemment, à Metz, le Concert Spirituel et le Centre de musique baroque de Versailles ont redonné vie à cette interprétation XVIIIème.
Plus d'infos ici :
http://www.resmusica.com/2016/04/06/persee-de-lully-reecrit-pour-marie-antoinette/
Récemment, à Metz, le Concert Spirituel et le Centre de musique baroque de Versailles ont redonné vie à cette interprétation XVIIIème.
Plus d'infos ici :
http://www.resmusica.com/2016/04/06/persee-de-lully-reecrit-pour-marie-antoinette/
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Je suis en train de découvrir un disque que je viens de recevoir de suites et ouvertures d'André-Ernest-Modest Grétry... et je me délecte de reconnaître dans un air de Céphale et Procris l'un des airs de la bande originale La Grande Cabriole de Nina Companeez que je recherchais depuis longtemps :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
merci MAJESTE pour ce beau concert, mais le DVD existe et on le trouve encore facilement sur AMAZON.
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
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Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Ce n'entre pas exactement dans les musiques écoutées par Marie-Antoinette, mais c'en est une écoutée pour Elle alors...
On nous propose donc le disque de ce Requiems pour Louis XVI et Marie-Antoinette, Cherubini - Plantade
Par Yvan Beuvard | jeu 13 Octobre 2016
Excellente idée que de coupler le plus célèbre des deux réquiems de Cherubini à celui de Plantade, dont c’est la première gravure : Ouvrages de deux contemporains, relatifs aux souverains décapités. Cherubini, qu’appréciait Louis XVI, jouira des faveurs de son frère, Louis XVIII, Charles Plantade, maître de musique de la Chapelle royale jusqu’à la fin du règne de Charles X, laissera inédites des pièces religieuses, sauf ce requiem, et nombre d’ouvrages lyriques réputés sans grand intérêt. Compositeur de romances célèbres en leur temps, son œuvre religieuse méritait d’être revisitée. « Ces deux messes consacrées aux deux souverains martyrs de la Révolution française se sont mises réciproquement en valeur » écrit Hervé Niquet.
Qu’admirer le plus ? La qualité rare du chœur, dès l’Introït du requiem de Cherubini, qualité qui ne se démentira jamais, y compris dans le propre en plain-chant. Ductile, puissant, avec de superbes phrasés, d’une homogénéité parfaite, avec de belles couleurs, c’est bien le premier acteur. La direction proprement inspirée d’Hervé Niquet, communique son émotion, son énergie. Il se passe toujours quelque chose. Les progressions sont stupéfiantes. Il impose une vie, un dynamisme extraordinaires.
Le Dies irae est incisif, bondissant. Tout juste est-on surpris que la prise de son ne valorise pas davantage les trombones et les percussions, quelque peu en retrait. Retenons la double fugue du Quam olim Abrahae, prise dans un tempo allant, sans jamais perdre sa lisibilité ni sa puissance, qui nous emporte dans son vaste mouvement. Le Pie Jesu, où les vents accompagnent et dialoguent avec les voix, est une page touchante, au lyrisme contenu. Les contrastes accusés du Sanctus sont rendus avec toute la tension et la ferveur souhaitables.
De Plantade, la Messe de requiem à grand orchestre, fut donnée en 1823, à l’occasion du trentième anniversaire de la mort de Marie-Antoinette sur l’échafaud. Berlioz, observateur infatigable, dont on connaît la plume et l’acuité, n’en dit rien, et ne signale Plantade (le compositeur, car le fils fut facteur de pianos) qu’à l’occasion des funérailles de Boieldieu, auxquelles fut joué le Requiem de Cherubini. Plantade figurait dans la délégation des membres de l’Institut. Inscrit dans l’air du temps, post-mozartien, avec le tam-tam et des effets empruntés aux fresques révolutionnaires, ses ostinati et ses chromatismes expressifs, l’Introït ne manque pas de grandeur. Un Kyrie beaucup plus conventionnel, un ample Graduel que l'on écoute sans déplaisir, dont le Dies irae surprend par son introduction forte puis par sa rythmique, où seule l'élégance occulte les effluves de la valse, le Sanctus puissant et tumultueux, c'est remarquablement écrit. On pourrait sans peine qualifier de berliozienne l’interprétation passionnante d’Hervé Niquet à la tête de ses troupes, tant elle est vigoureuse, tant elle donne de relief à une partition intéressante, mais, comme l’écrit Fétis à propos de Plantade, « on eût désiré plus de fermeté dans le style, et plus d’originalité dans les idées ».
Hervé Niquet, après avoir renouvelé la lecture et la discographie du Requiem de Cherubini, nous révèle ici une oeuvre représentative de cette incertaine Restauration, dont le langage musical marqué par un certain romantisme, préfère regarder le passé. La mise en perspective, lumineuse, rédigée par Alexandre Dratwicki, précédée d’un texte concis et vivant d’Hervé Niquet, constitue la meilleure introduction à l’écoute.
Luigi Cherubini , Requiem en ut mineur à la mémoire de Louis XVI
Charles-Henri Plantade , Messe des morts en ré mineur, à la mémoire de Marie-Antoinette
Direction musicale : Hervé Niquet
Enregistré les 21 et 22 janvier 2016 à la Chapelle royale du Château de Versailles
CD Alpha 251 - 69'14
Bien à vous.
On nous propose donc le disque de ce Requiems pour Louis XVI et Marie-Antoinette, Cherubini - Plantade
Par Yvan Beuvard | jeu 13 Octobre 2016
Excellente idée que de coupler le plus célèbre des deux réquiems de Cherubini à celui de Plantade, dont c’est la première gravure : Ouvrages de deux contemporains, relatifs aux souverains décapités. Cherubini, qu’appréciait Louis XVI, jouira des faveurs de son frère, Louis XVIII, Charles Plantade, maître de musique de la Chapelle royale jusqu’à la fin du règne de Charles X, laissera inédites des pièces religieuses, sauf ce requiem, et nombre d’ouvrages lyriques réputés sans grand intérêt. Compositeur de romances célèbres en leur temps, son œuvre religieuse méritait d’être revisitée. « Ces deux messes consacrées aux deux souverains martyrs de la Révolution française se sont mises réciproquement en valeur » écrit Hervé Niquet.
Qu’admirer le plus ? La qualité rare du chœur, dès l’Introït du requiem de Cherubini, qualité qui ne se démentira jamais, y compris dans le propre en plain-chant. Ductile, puissant, avec de superbes phrasés, d’une homogénéité parfaite, avec de belles couleurs, c’est bien le premier acteur. La direction proprement inspirée d’Hervé Niquet, communique son émotion, son énergie. Il se passe toujours quelque chose. Les progressions sont stupéfiantes. Il impose une vie, un dynamisme extraordinaires.
Le Dies irae est incisif, bondissant. Tout juste est-on surpris que la prise de son ne valorise pas davantage les trombones et les percussions, quelque peu en retrait. Retenons la double fugue du Quam olim Abrahae, prise dans un tempo allant, sans jamais perdre sa lisibilité ni sa puissance, qui nous emporte dans son vaste mouvement. Le Pie Jesu, où les vents accompagnent et dialoguent avec les voix, est une page touchante, au lyrisme contenu. Les contrastes accusés du Sanctus sont rendus avec toute la tension et la ferveur souhaitables.
De Plantade, la Messe de requiem à grand orchestre, fut donnée en 1823, à l’occasion du trentième anniversaire de la mort de Marie-Antoinette sur l’échafaud. Berlioz, observateur infatigable, dont on connaît la plume et l’acuité, n’en dit rien, et ne signale Plantade (le compositeur, car le fils fut facteur de pianos) qu’à l’occasion des funérailles de Boieldieu, auxquelles fut joué le Requiem de Cherubini. Plantade figurait dans la délégation des membres de l’Institut. Inscrit dans l’air du temps, post-mozartien, avec le tam-tam et des effets empruntés aux fresques révolutionnaires, ses ostinati et ses chromatismes expressifs, l’Introït ne manque pas de grandeur. Un Kyrie beaucup plus conventionnel, un ample Graduel que l'on écoute sans déplaisir, dont le Dies irae surprend par son introduction forte puis par sa rythmique, où seule l'élégance occulte les effluves de la valse, le Sanctus puissant et tumultueux, c'est remarquablement écrit. On pourrait sans peine qualifier de berliozienne l’interprétation passionnante d’Hervé Niquet à la tête de ses troupes, tant elle est vigoureuse, tant elle donne de relief à une partition intéressante, mais, comme l’écrit Fétis à propos de Plantade, « on eût désiré plus de fermeté dans le style, et plus d’originalité dans les idées ».
Hervé Niquet, après avoir renouvelé la lecture et la discographie du Requiem de Cherubini, nous révèle ici une oeuvre représentative de cette incertaine Restauration, dont le langage musical marqué par un certain romantisme, préfère regarder le passé. La mise en perspective, lumineuse, rédigée par Alexandre Dratwicki, précédée d’un texte concis et vivant d’Hervé Niquet, constitue la meilleure introduction à l’écoute.
Luigi Cherubini , Requiem en ut mineur à la mémoire de Louis XVI
Charles-Henri Plantade , Messe des morts en ré mineur, à la mémoire de Marie-Antoinette
Direction musicale : Hervé Niquet
Enregistré les 21 et 22 janvier 2016 à la Chapelle royale du Château de Versailles
CD Alpha 251 - 69'14
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musique écoutée et/ou aimée par la Reine
Décidément que d'actualités en ce moment
Musique à la cour de Marie-Antoinette : La Harpe Reine
Musique à la cour de Marie-Antoinette : La Harpe Reine
Sortie CD le 21 octobre chez Harmonia Mundi. Le célèbre harpiste Xavier de Maistre et l'ensemble Les Arts Florissants reprennent le répertoire de Joseph Haydn et Francesco Petrini pour un album tout en charme et surprises.
A la fin du XVIIIème siècle, la France et l'Allemagne ont développé une passion pour la harpe, l'instrument à cordes était partout, dans les salles de concerts comme dans les salles de réception, de nombreux chefs-d’œuvre furent composés à partir de cet instrument. La reine Marie-Antoinette jouait régulièrement du pianoforte et de la harpe, ce dernier est resté le symbole des deux dernières décennies de la cour française. Grâce à l’épouse de Louis XVI et à ses racines autrichiennes, c’est tout un répertoire nouveau, délicieusement raffiné, qui a pu voir le jour à Versailles et se diffuser ensuite dans toute l'Europe.
Le harpiste Xavier de Maistre eut une brillante carrière de 25 ans. A 22 ans, il devint soliste à la Philharmonie de Vienne, ce qui ouvrit les portes de sa carrière internationale. Passionné de ses instruments encore peu connus et de son incroyable répertoire, il a choisi avec William Christie, la quintessence des travaux de l'âge d'or de la harpe. Ils devinrent inséparables de l'image de la reine de France et l'élégance de son jeu sur un instrument qui a atteint, sous Louis XVI, un raffinement inégalé dans sa fabrication.
William Christie et Xavier de Maistre ont à cœur de sortir de l’oubli les chefs-d’œuvre signées Joseph Haydn ou Francesco Petrini. pour le plus grand plaisir du public qui pourra découvrir le talentueux ensemble Les Arts Florissants.
►AVEC :
Les Arts Florissants - Ensemble
Xavier de Maistre - Harpe
William Christie - Direction
► DATE DE SORTIE : 21 octobre 2016
Bien à vous. :n,,;::::!!!:
Musique à la cour de Marie-Antoinette : La Harpe Reine
Musique à la cour de Marie-Antoinette : La Harpe Reine
Sortie CD le 21 octobre chez Harmonia Mundi. Le célèbre harpiste Xavier de Maistre et l'ensemble Les Arts Florissants reprennent le répertoire de Joseph Haydn et Francesco Petrini pour un album tout en charme et surprises.
A la fin du XVIIIème siècle, la France et l'Allemagne ont développé une passion pour la harpe, l'instrument à cordes était partout, dans les salles de concerts comme dans les salles de réception, de nombreux chefs-d’œuvre furent composés à partir de cet instrument. La reine Marie-Antoinette jouait régulièrement du pianoforte et de la harpe, ce dernier est resté le symbole des deux dernières décennies de la cour française. Grâce à l’épouse de Louis XVI et à ses racines autrichiennes, c’est tout un répertoire nouveau, délicieusement raffiné, qui a pu voir le jour à Versailles et se diffuser ensuite dans toute l'Europe.
Le harpiste Xavier de Maistre eut une brillante carrière de 25 ans. A 22 ans, il devint soliste à la Philharmonie de Vienne, ce qui ouvrit les portes de sa carrière internationale. Passionné de ses instruments encore peu connus et de son incroyable répertoire, il a choisi avec William Christie, la quintessence des travaux de l'âge d'or de la harpe. Ils devinrent inséparables de l'image de la reine de France et l'élégance de son jeu sur un instrument qui a atteint, sous Louis XVI, un raffinement inégalé dans sa fabrication.
William Christie et Xavier de Maistre ont à cœur de sortir de l’oubli les chefs-d’œuvre signées Joseph Haydn ou Francesco Petrini. pour le plus grand plaisir du public qui pourra découvrir le talentueux ensemble Les Arts Florissants.
►AVEC :
Les Arts Florissants - Ensemble
Xavier de Maistre - Harpe
William Christie - Direction
► DATE DE SORTIE : 21 octobre 2016
Bien à vous. :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
La Harpe Reine
J'ai trouvé une page dans un blog qui pourrait nous intéresser:
La jeune archiduchesse d’Autriche et sa suite arrivent en France en 1770. Dans les bagages de la promise, une harpe. La reine répète tous les jours avec son maître de musique. Connaissant le penchant de sa fille pour les divertissements, l’impératrice Marie-Thérèse l’encourage à progresser dans l’apprentissage de cet instrument. C’est dans ces termes que la reine rassure sa mère, dans une lettre en date du 13 janvier 1773: ” Malgré les plaisirs du carnaval, je suis toujours fidèle à ma chère harpe, on trouve que j’y fais des progrès.”
La restitution sonore du concert est disponible chez Harmonia mundi. Un album royal à écouter sans modération.
https://dansleboudoirdekatemiddleton.com/2016/12/07/la-harpe-reine/
La jeune archiduchesse d’Autriche et sa suite arrivent en France en 1770. Dans les bagages de la promise, une harpe. La reine répète tous les jours avec son maître de musique. Connaissant le penchant de sa fille pour les divertissements, l’impératrice Marie-Thérèse l’encourage à progresser dans l’apprentissage de cet instrument. C’est dans ces termes que la reine rassure sa mère, dans une lettre en date du 13 janvier 1773: ” Malgré les plaisirs du carnaval, je suis toujours fidèle à ma chère harpe, on trouve que j’y fais des progrès.”
La restitution sonore du concert est disponible chez Harmonia mundi. Un album royal à écouter sans modération.
https://dansleboudoirdekatemiddleton.com/2016/12/07/la-harpe-reine/
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