Site critiques de biographies sur les grandes figures de l'Histoire

Plume d'histoire a écrit:

Je pense que le mot "auteure" n'existe en effet tout simplement pas :

Et vous avez raison .
Je vous invite, chère Plume, à sauter lire un article écrit par Agnès Giard, le 31 mai 2015 , dans notre sujet sur la linguistique . Le terme ancien pour auteur au féminin est autrice !!!
Incroyable n'est-ce pas !!!

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Nouvel analyse de tableau sur mon site, je pense tout de suite à vous, passionnés de Marie-Antoinette, puisqu'il s'agit du portrait représentant la Reine jouant de la harpe au milieu de sa petite Cour, par Dagoty :

http://wp.me/p5LW3D-cP

Un tableau que j'aime beaucoup !

Merci , votre article, chère Plume d'Histoire, est très plaisant... boudoi30
J'espère que tous vos lecteurs comprendront mieux l'esprit de la Reine qui réside tellement plus dans ce tableau qui s'apparente à une scène de genre royale que dans le tableau d'apparat à la mappemonde

Bien à vous.

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Quelle intéressante observation et analyse des personnages secondaires qui s'affairent autour de la reine!
Merci, chère Plume !
Ce tableau est beau dans son ensemble, mais je n'aime pas du tout la physionomie de Marie-Antoinette . Je lui trouve les yeux trop globuleux ( quoi que nous sachions qu'ils l'étaient un peu ) et les joues tombantes ce qui est plus étonnant .

La présentation de votre site est vraiment léchée et attrayante .
Je remarque aussi que vous voici parée d'une petite couronne ! ... autant de détails que nous découvrons avec plaisir .

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Majesté a écrit:
J'espère que tous vos lecteurs comprendront mieux l'esprit de la Reine qui réside tellement plus dans ce tableau qui s'apparente à une scène de genre royale que dans le tableau d'apparat à la mappemonde

Je suis bien d'accord avec vous, ce tableau mérite toute notre attention, ne serait-ce que pour cette raison la

Mme de Sabran a écrit:Ce tableau est beau dans son ensemble, mais je n'aime pas du tout la physionomie de Marie-Antoinette . Je lui trouve les yeux trop globuleux ( quoi que nous sachions qu'ils l'étaient un peu ) et les joues tombantes ce qui est plus étonnant .

Je trouve également que la Reine n'a pas un physique très attrayant sur ce portrait, mais j'aime beaucoup les détails de sa tenue et du décor environnant !

Mme de Sabran a écrit:Je remarque aussi que vous voici parée d'une petite couronne ! queen ... autant de détails que nous découvrons avec plaisir .

J'ai mis en application mes connaissances toutes neuves en Illustrator et Indesign pour me créer un logo digne de ce nom :

Eh bien, c'est réussi !

Bonjour à tous !

Les passionnés que nous sommes de Marie-Antoinette sont des habitués des destinées tragiques... mais après avoir lu la biographie de Charlotte de Belgique par Mia Kerckvoorde, je vous assure que notre Reine ne s'en tire pas trop mal ^^

Je vous invite à découvrir cette personnalité intelligente, mais profondément malheureuse dans la vie, en tant que femme et en tant qu'Impératrice du Mexique :
http://wp.me/p5LW3D-ex

Je serais heureuse de lire vos commentaires sur mon site

Bonne journée à tous ! :;\':;\':;

Merci beaucoup pour cet intéressant compte-rendu de lecture !

Rien à ajouter à vos commentaires, car je n'ai pas lu ce livre et connais bien mal cette histoire. Cependant, à lire votre présentation, je ne sais pas pourquoi vous dîtes que "notre reine ne s'en tire pas trop mal" en comparaison ?

Simplement parce que Charlotte de Belgique fut malheureuse toute sa vie, si l'on excepte sa jeunesse... boudoi29

Lorsqu'à la fin vous en déplorez , chère Plume d'Histoire, le peu de développement sur sa folie supposée, je pense qu'il ne faut voir dans cela que sa mélancolie que l'auteur ne semble pas survoler...
Au XIXème siècle on avait tendance à appeler folie tout ce qui effrayait parce qu'on ne le comprenait pas... ainsi retrouvait-on dans les asile des personnes qui n'avaient peut-être besoin que d'écoute et d'attention.
Pensez-vous, vous, qu'il s'agissait d'un cas de folie que la médecine moderne considérerait encore comme telle?

Bien à vous.

Plume d'histoire a écrit:Simplement parce que Charlotte de Belgique fut malheureuse toute sa vie, si l'on excepte sa jeunesse...

Hum...je ne suis pas convaincu, mais cette appréciation est la vôtre, et chacun "mesure" le malheur selon des critères d'appréciation divers et variés, je suppose.
Et de toutes les manières, je n'ai pas lu ce livre, donc...

Majesté a écrit:Pensez-vous, vous, qu'il s'agissait d'un cas de folie que la médecine moderne considérerait encore comme telle?

Je doute fort que l'on considère aujourd'hui la maladie dont souffrait Charlotte comme un cas de folie. Cependant, les détails sur la fin de sa vie sont trop peu nombreux, du moins dans cette biographie, pour que l'on puisse véritablement, en tant que lecteur, trancher sur la question

La nuit, la neige a écrit:Hum...je ne suis pas convaincu, mais cette appréciation est la vôtre, et chacun "mesure" le malheur selon des critères d'appréciation divers et variés, je suppose.

Tout à fait d'accord, il est simplement apparu, en lisant cette biographie, que cette princesse fut malheureuse dans tous les domaines : son union avec Maximilien ne lui apporta pas l'amour mais au contraire tromperies et désillusions, elle ne put exercer ses talents d'Impératrice au Mexique car son mari l'en empêcha très vite, elle fut internée par sa propre famille au château de Bouchout sans véritable raison... Une destinée effroyable !

Plume d'histoire a écrit: elle fut internée par sa propre famille au château de Bouchout sans véritable raison... Une destinée effroyable !

 Cela ressemble au destin de Louis II de Bavière ...

Bien à vous.

Passionnés de Marie-Antoinette, nous le sommes aussi de Louis XVI...  :;\':;\':;  Je viens de publier une nouvelle critique sur mon site, Charles Ier, l'honneur et la fidélité, de Miche Duchein.

Le parallèle que fait l'auteur entre le Roi Stuart et le Roi Bourbon, tous deux décapités, est frappant ! Tous deux étaient des modèles de fidélité conjugale, faisaient preuve de la même indécision en politique.

Une biographie facile, que je vous conseille pour aborder ce monarque !  

http://plume-dhistoire.fr/charles-i-stuart-michel-duchein/

Merci pour cette nouvelle critique !

C'est un personnage que je connais très très peu, de même que cette première révolution anglaise.

Plume d'histoire a écrit:
Une biographie facile, que je vous conseille pour aborder ce monarque !  

Merci, chère Plume, vos critiques sont toujours des plus passionnantes . Charles Ier m'intrigue et m'intéresse d'autant plus que j'ai une bien jolie gravure à la maison le représentant .
Je voudrais en savoir plus sur cet infortuné monarque .

On a dit que la Princesse (et Impératrice...) Charlotte était la mère du Général Weygand: avez-vous une idée là dessus ?

Vicq d Azir a écrit:On a dit que la Princesse (et Impératrice...) Charlotte était la mère du Général Weygand: avez-vous une idée là dessus ?

Maxime ?

C'est également ce que nous dit l'indiscret WIKI .

Weygand est né le 21 janvier 1867 à Bruxelles, de parents inconnus (c'est l'accoucheur qui, deux jours plus tard, déclara à l'état civil la naissance de l'enfant, répondant au prénom de Maxime).
Selon certaines sources, il aurait été le fils illégitime de l'impératrice Charlotte du Mexique, fille du roi des Belges Léopold Ier, et du colonel Alfred van der Smissen, plus tard général (1823-1895), commandant du corps d'armée belge envoyé au Mexique aux côtés des Français du maréchal Bazaine.
Cette thèse est présentée par Dominique Paoli. Pour conforter cette filiation, d'aucuns font remarquer la ressemblance frappante entre van der Smissen et Weygand adulte, comme cela apparaît lorsque l'on confronte leurs deux photographies, ainsi qu'elles furent présentées dans une émission de télévision d'Alain Decaux.
C'est aussi l'opinion de l'historien André Castelot à qui le roi des Belges Léopold III a déclaré « Weygand est le fils de Van der Smissen ». Le général de Gaulle, quant à lui, ne se privait pas de relier la naissance de Weygand à l'expédition du Mexique (ainsi, lors du Conseil des ministres préparant la visite officielle au Mexique du général de Gaulle, le ministre des armées Pierre Messmer, annonça que la France allait restituer au Mexique les fanions de l'Armée mexicaine pris au moment de l'expédition du Mexique sous Napoléon III, en déclarant à ce sujet que cette guerre n'avait rien rapporté à la France. Le général l'interrompit et lui dit : « Si, cette guerre nous a rapporté Weygand ! »).

Selon une autre thèse, celle de Charles Fouvez, qui a publié en 1967 Le Mystère Weygand aux éditions de La Table Ronde, Weygand serait le fils illégitime du roi des Belges Léopold II. Bien que les preuves formelles ne soient pas apportées, il existerait selon lui un faisceau d'indices formant des quasi-preuves. Dans le périodique Histoire pour tous no 100 d'août 1968, l'auteur confirme sa conviction sur la base du courrier reçu par lui après la publication de son livre. De plus, d'après lui, la mère de Weygand serait la comtesse Kosakowska, épouse d'un aristocrate russe d'origine lituanienne.

Selon Bernard Destremau, auteur d'une biographie de Weygand dans les années 1980, trois hypothèses seraient principalement à retenir :

la plus probante s'appuie sur la confidence, déjà faite à André Castelot, par le roi des Belges Léopold III, suivant laquelle Maxime Weygand serait bien le fils du colonel van der Smissen et de l'impératrice Charlotte du Mexique. Cette possibilité est rendue plausible par la très grande ressemblance entre Weygand et van der Smissen et semble démontrée d'une façon définitive par Dominique Paoli dans son livre Maxime ou le secret Weygand (Bruxelles, 2003).
Pour mieux approcher le problème, il faut savoir que le colonel van der Smissen commandait le corps militaire belge au Mexique. Cette unité avait été jointe aux forces françaises envoyées par l'empereur des Français Napoléon III. Celui-ci voulait profiter de l'installation d'un nouveau régime au Mexique pour y étendre l'influence française en soutenant le nouvel empereur du Mexique, l'Autrichien Maximilien. L'épouse de celui-ci étant la fille du roi des Belges Léopold Ier, ce dernier joignit des forces belges à l'expédition française, peut-être dans le cadre d'ambitions coloniales qu'il avait déjà tenté d'orienter vers la Colombie. C'est après avoir exercé un commandement dans plusieurs batailles, dont la victoire de la bataille de la Loma, que van der Smissen devint l'aide de camp de l'impératrice Charlotte, ce qui permettrait de croire à un rapprochement entre eux qui serait allé jusqu'à une « intimité » dont le fruit aurait été l'enfant appelé Maxime, né à Bruxelles, peu après le retour de l'impératrice dans cette ville. L'impératrice aurait trouvé en van der Smissen un consolateur (un compatriote de surcroît) pour compenser l'abandon moral et physique dans lequel la tenait son époux (réputé homosexuel). D'autre part, l'impératrice conserva cependant un fort engagement politique en faveur de son époux comme le montrent les auteurs qui ont relaté ses démarches désespérées et vaines auprès de Napoléon III et du pape pour tenter d'empêcher l'abandon de l'empire du Mexique par la France en particulier et l'Europe en général[réf. nécessaire] ;
une autre hypothèse, évoquée par Dominique Paoli, maintient la paternité de van der Smissen, mais pense que la mère serait peut-être Mélanie Zichy-Metternich (1832-1919), fille du prince de Metternich;
enfin, une autre piste impliquerait toujours l'impératrice Charlotte, mais cette fois-ci avec un médecin mexicain d'origine indienne, ce qui pourrait être illustré par un certain type physique aux yeux légèrement bridés qui s'accentua avec l'âge chez Weygand.
Mais van der Smissen présentait également cette caractéristique.

Confié dès sa naissance à une nourrice bruxelloise, Mme Saget, qui l'élève jusqu'à l'âge de six ans, le jeune Maxime est ensuite conduit en France où, dans des circonstances mal déterminées, il devient le pupille de David de Léon Cohen, négociant juif résidant à Marseille. Curieusement, les Mémoires de Maxime Weygand restent totalement silencieux sur ses tuteurs, alors qu'il rend longuement hommage à sa gouvernante et à l’aumônier de son lycée, qui lui ont insufflé sa foi catholique.

Une certaine Hortense Denimal, épouse de Félix Vandievoet, est citée à plusieurs reprises dans le livre de Dominique Paoli, Maxime ou le secret Weygand (Bruxelles, 2003), car à un certain moment celle-ci avait recueilli chez elle un enfant du nom de Maxime dit de Nimal, qui n'était autre que le futur général Weygand. Elle était en effet la sœur de Thérèse Denimal, compagne puis épouse de David de Léon Cohen, tuteur légal de Maxime de Nimal.

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On a dit que la Princesse (et Impératrice...) Charlotte était la mère du Général Weygand: avez-vous une idée là dessus ?

Mia Kerckvoorde, dans sa biographie de Charlotte, explique très bien cette hypothèse, ce qui reprend un peu ce que vous nous dites, Mme de Sabran, mais il est vrai que le caractère de Charlotte, son éducation, ne la prédisposaient nullement à entretenir un amant. Mais quand bien même l'aurait-elle fait, nous ne lui en voudrions pas...! :

En effet, Charlotte avait des circonstances atténuantes ... voire encourageantes !

Passionnés d'histoire je vous propose mon nouvel article, sur la Castiglione et ses photos d'un grand modernisme pour l'époque

http://plume-dhistoire.fr/la-castiglione-ses-photos-fascination-et-modernisme/

Peu de gens savent que son œuvre artistique a été si intense !

Merci pour ce portrait riche de tant d'autres  dont beaucoup de photographies que j'ai découvertes grâce à vous !
Virginia de Castiglione est fascinante par la politique d'apparat qu'elle maîtrisait avec excellence !


Bien à vous.

Oh merci beaucoup ! Lorsque j'ai découvert la Castiglione avec la remarquable biographie de Nicole G. Albert, j'ai eut envie de faire découvrir à mon tour toutes les photographies de celle que l'on réduit trop souvent à son rôle de maîtresse passagère de Napoléon III. :

N'hésitez pas à laisser un de vos agréables commentaires directement sur l'article, c'est toujours une bonne publicité

Mais c'est fait, ma chère


Bien à vous.

Merci chère Plume d'Histoire.
Article très intéressant, comme d'habitude.

Et richement illustré !  

Sur ce site, vous retrouverez de nombreuses autres photos, où elle fait preuve d'une très grande liberté d'esprit...

Ici : http://theredlist.com/wiki-2-24-525-770-1398-view-1860s-profile-la-comtesse-de-castiglione.html

Bien sûr son portrait le plus connu est sans doute la photo que vous évoquez.
Géniale !



En complément de ce que vous dîtes, j'ajoute qu'elle m'a toujours fait penser aux "yeux d'amour" qui faisaient fureur fin XVIIIè, début XIXè siècle.
Quelques miniatures, mais plus communément des bijoux portés sur soi (bagues, pendentifs, broches, revers de montre etc.) : ils étaient un moyen de bénéficier du regard de l'être aimé sans que personne d'autre que soi ne puisse le ou la reconnaître.
J'aime beaucoup l'idée ! boudoi32