Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
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Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
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Quel sac de noeuds, c'est effarant ! àè-è\':
Quel sac de noeuds, c'est effarant ! àè-è\':
Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
Il semble qu'à un moment j'ai quand même compris ce dont il ressortait...
Reste à savoir à quel moment :
Bien à vous.
Reste à savoir à quel moment :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
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Je ne saurais dire, mais sans doute ! : : :
Je ne saurais dire, mais sans doute ! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
Ernest Daudet a écrit: La nouvelle de l’arrivée prochaine de Reuterholm, la présence à Stockholm d’un envoyé de la République française, l’abbé de Verninac de Saint-Maur, la décision prise de faire partir pour Paris le baron de Staël, furent donc les premières causes de l’irritation d’Armfeldt contre le nouveau régime.[/i]
Ce n'était pas un abbé : il épouse la soeur de Delacroix !
Raymond de Verninac-Saint-Maur, né à Souillac en 1762 et mort en 1822, est un écrivain, diplomate français.
Après avoir représenté la France comme ambassadeur de Suède à Stockholm en 1792 et à Constantinople en 1795, il est nommé par Bonaparte préfet du Rhône le 3 mars 1800. Il s’y installe officiellement le 10 avril. Avec son épouse Henriette, sœur aînée du peintre Eugène Delacroix. Le couple est à Lyon de 1800 à 1802 et c'est pendant le mandat de préfet de Verninac qu'est entreprise la rénovation de tout l’espace situé entre le quai de la Saône au niveau du pont Bonaparte et la place Bellecour, rebaptisée alors Place Bonaparte. Verninac prend aussi la décision dès 1800 de faire renaître l’Académie des Sciences, belles lettres et Arts de Lyon dissoute comme toutes les sociétés savantes en 1793. Il a du goût pour les lettres, lui-même est écrivain et, selon Michelet, il a inséré dans divers journaux et almanachs des poésies légères qui n’ont pas été recueillies en volume. Bonaparte le charge d’importantes négociations avec le Valais. Raymond de Verninac est disgracié en raison de ses opinions républicaines.
Son neveu Raymond de Verninac Saint-Maur commanda l’expédition chargée de ramener en France l’obélisque du temple de Louxor offerte à Louis-Philippe par Méhémet Ali.
( Merci Wiki )
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Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
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« Henriette de Verninac ou l’histoire mouvementée du portrait de la sœur de Delacroix par David"
par Arlette Sérullaz, musée du Louvre
Henriette Delacroix a dix-sept ans lorsqu’elle vient poser en 1799 dans l’atelier de Jacques-Louis David. Deuxième enfant de Victoire Oeben –fille du célèbre ébéniste de Louis XV, Jean-François Oeben— et de Charles Delacroix, ancien député à la Convention, régicide, ministre des relations extérieures puis ambassadeur en Hollande, Henriette est la sœur aînée, et de fort loin, d’Eugène Delacroix (le futur peintre de La Liberté guidant le Peuple vient d’avoir un an !). Elle a épousé en 1797 Raymond de Verninac, de vingt-et-un an plus âgé qu’elle, quatrième fils d’Etienne de Verninac Saint-Maur et de Suzanne de Montet, tout juste revenu de Constantinople où il a été l’envoyé extraordinaire de la République auprès de la Porte Ottomane.
Sincèrement épris –sa correspondance l’atteste—Raymond de Verninac a souhaité que David fixe sur la toile les traits de sa jeune épouse. David, qui vient de terminer son grand tableau des Sabines (Paris, musée du Louvre), a fait asseoir Henriette sur une chaise à l’antique, en acajou et bronze doré, et la représente simplement vêtue « à la grecque » d’une longue tunique blanche dont les plis souples soulignent ses formes sculpturales. Pour seule parure, une écharpe jaune safran bordée de palmettes.
A la mort d’Henriette de Verninac en 1827, le tableau revint à son fils unique, Charles (1803-1834), mais celui-ci, toujours à court d’argent, le déposa chez un prêteur sur gages et ne put le libérer avant de prendre son poste à Malte comme élève vice-consul. Fort heureusement, Delacroix, bien que prévenu tardivement, parvint en 1831 à récupérer le seul souvenir qui lui restait de sa sœur. Il conserva la toile jusqu’à la fin de sa vie : elle figure dans l’inventaire des œuvres trouvées en 1863 dans l’appartement et l’atelier qu’il occupait 6, rue de Furstenberg (l’actuel musée Eugène Delacroix).
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« Henriette de Verninac ou l’histoire mouvementée du portrait de la sœur de Delacroix par David"
par Arlette Sérullaz, musée du Louvre
Henriette Delacroix a dix-sept ans lorsqu’elle vient poser en 1799 dans l’atelier de Jacques-Louis David. Deuxième enfant de Victoire Oeben –fille du célèbre ébéniste de Louis XV, Jean-François Oeben— et de Charles Delacroix, ancien député à la Convention, régicide, ministre des relations extérieures puis ambassadeur en Hollande, Henriette est la sœur aînée, et de fort loin, d’Eugène Delacroix (le futur peintre de La Liberté guidant le Peuple vient d’avoir un an !). Elle a épousé en 1797 Raymond de Verninac, de vingt-et-un an plus âgé qu’elle, quatrième fils d’Etienne de Verninac Saint-Maur et de Suzanne de Montet, tout juste revenu de Constantinople où il a été l’envoyé extraordinaire de la République auprès de la Porte Ottomane.
Sincèrement épris –sa correspondance l’atteste—Raymond de Verninac a souhaité que David fixe sur la toile les traits de sa jeune épouse. David, qui vient de terminer son grand tableau des Sabines (Paris, musée du Louvre), a fait asseoir Henriette sur une chaise à l’antique, en acajou et bronze doré, et la représente simplement vêtue « à la grecque » d’une longue tunique blanche dont les plis souples soulignent ses formes sculpturales. Pour seule parure, une écharpe jaune safran bordée de palmettes.
A la mort d’Henriette de Verninac en 1827, le tableau revint à son fils unique, Charles (1803-1834), mais celui-ci, toujours à court d’argent, le déposa chez un prêteur sur gages et ne put le libérer avant de prendre son poste à Malte comme élève vice-consul. Fort heureusement, Delacroix, bien que prévenu tardivement, parvint en 1831 à récupérer le seul souvenir qui lui restait de sa sœur. Il conserva la toile jusqu’à la fin de sa vie : elle figure dans l’inventaire des œuvres trouvées en 1863 dans l’appartement et l’atelier qu’il occupait 6, rue de Furstenberg (l’actuel musée Eugène Delacroix).
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Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
C'est génial de découvrir tous ces personnages ! :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
Oui Reinette, mais je n'ai pas tout lu car vraiment pas clair. :
Comme j'aime bien remercier les intervenants qui nous rendent souvent un peu plus cultivés, alors merci quand même.
Comme j'aime bien remercier les intervenants qui nous rendent souvent un peu plus cultivés, alors merci quand même.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
Reinette a écrit:C'est génial de découvrir tous ces personnages ! :n,,;::::!!!:
Oui, n'est-ce pas ! C'est l'effet boule de neige ...
Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Coppet ... chez Mme de Staël .
Mme de Sabran a écrit:Reinette a écrit:C'est génial de découvrir tous ces personnages ! :n,,;::::!!!:
Oui, n'est-ce pas ! C'est l'effet boule de neige ...
N'est-ce pas ? D'autant qu'aujourd'hui j'ai découvert un amiral Du Bois de la Motte qui durant la Guerre de Sept ans combattit les Anglais afin de défendre nos colonies américaines. Peut-être son père ou un oncle ? Sans cet échange récent, je n'aurai pas fait tilt en retrouvant ce nom ce matin.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55468
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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