Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
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Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Louis Alexandre Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, est né à Paris le 6 septembre 1747 et mort au château de Louveciennes le 6 mai 1768.
Seul survivant avec sa sœur Mademoiselle de Penthièvre des sept enfants de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et de la duchesse née Marie Thérèse Félicité d'Este-Modène. Il est un enfant particulièrement aimé par ses parents.
Il perd sa mère à l'âge de 7 ans.
L'année suivante, en 1755, il reçoit la charge de Grand veneur de France, qu'il gardera jusqu'à sa mort.
Comme un certain nombre de jeunes gens bien nés, sa jeunesse fut des plus licencieuses. Son père décida de le marier pour tenter de l'assagir et lui choisit pour épouse une princesse douce et pieuse, Marie-Louise de Savoie-Carignan (1749-1792), issue d'une branche cadette de la Maison royale de Savoie. Le mariage est célébré par procuration à Turin le 17 janvier 1767 et en personne à Nangis le 31 janvier 1767. C'est une union brillante pour le rejeton d'une lignée légitimée, la mariée étant de sang royal (son petit-neveu sera le roi Charles-Albert de Sardaigne).
Le mariage n'eut pas le résultat escompté : la princesse, jolie, pieuse et douce n'avait pas les qualités propres à retenir un époux et le prince ne tarda pas à reprendre ses dissipations, multipliant les infidélités. Il en mourut moins d'un an plus tard d'une maladie vénérienne, à l'âge de 20 ans et sans descendance, laissant son père désespéré.
L'année suivante, le duc d'Orléans, prince du sang, demanda pour son fils la main de Mademoiselle de Penthièvre. C'était une union scandaleuse pour l'époque entre un prince du sang légitime et une demoiselle issue d'une ligne bâtarde légitimée, mais la mort de son frère avait fait de la jeune fille la plus riche héritière du royaume.
La Famille du duc de Penthièvre en 1768 ou La Tasse de Chocolat, portrait de groupe représentant le duc de Penthièvre (1725-1793) en compagnie de son fils le prince de Lamballe (1747-1768), de sa belle-fille Marie Louise (1749-1792), princesse de Lamballe, avec son chien, de sa fille Louise Marie Adelaïde dite "Mademoiselle" de Penthièvre (1753-1821), future duchesse d'Orléans et de sa mère Marie-Victoire (1688-1766), comtesse de Toulouse.
Jean-Baptiste Charpentier le Vieux, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Le jeune prince de Lamballe, nous dit la marquise de Créquy, avait du jugement, de l'instruction, de la mémoire, et de l'esprit, mais c'était une sorte d'esprit sérieux dont on disait qu'il aurait pu se passer, ce qui m'avait paru sottement dit. Il était naturellement bienveillant et bienfaisant ; il avait tous les agréments et les inconvénients d'un homme déterminé, ce qui me paraît terrible et ce qui m'effraie toujours dans l'âge de l'inexpérience. Il était régulièrement bien fait, grand et robuste ; sa figure était l'expression de son cœur agité, généreux, passionné, sincère. Ses deux yeux n'étaient pas de la même couleur, ce qui donnait à sa physionomie quelque chose d'incompréhensible, et du reste, il était aussi beau qu'il est possible de l'être avec des cheveux roux.
Le prince de Lamballe avait conservé de son éducation parfaite et de son instruction solide, un profond respect pour la religion, tout aussi bien que l'amour et l'habitude de la bienséance, ce qui dit assez l'horreur du scandale ; mais par-dessus toute chose, il a toujours gardé pour son père un sentiment de vénération tendre et craintif.
— Je ne lui montre pas toute la tendresse qu'il y a pour lui dans mon cœur, me disait M. de Penthièvre : il a besoin de me craindre ; s'il pouvait imaginer à quel excès je l'aime, et les combats que j'éprouve, et toutes les violences que je me fais pour lui dissimuler quelquefois mon attendrissement, il m'en aimerait encore mieux, je le pense bien ; mais il en perdrait la frayeur de me mécontenter, et c'est un frein salutaire. Il en prendrait trop de confiance. A son âge, avec son ardeur et sa véhémence, il outragerait la Providence ; il offenserait le prochain ; il se corromprait, peut-être ?... ah ! ma chère amie, si vous saviez tout ce que j'en souffre, et combien cette contrainte journalière avec un fils qui m'est si cher est un rude effort pour moi !... J'ai besoin de me dire souvent que c'est pour son plus grand bien que je me torture (il en pleurait cet admirable homme !), et si je ne l'aimais pas autant, je n'en aurais jamais le courage ! Si je ne mettais pas, comme dit l'apôtre, une sentinelle à mes lèvres qui s'ouvrent si naturellement pour lui dire avec effusion des paroles d'amour et de jubilation paternelle, et si la prudence ne venait pas raidir mes bras qui s'ouvrent pour l'embrasser et le presser sur mon cœur, il serait bien étonné de la faiblesse et de l'affectation passionnée que j'ai pour lui !
M. le duc de Penthièvre avait consenti, non sans répugnance et sans appréhension, je vous l'assure ! à donner la main de sa fille unique à ce duc de Chartres, qu'on a vu successivement duc d'Orléans, anglomane et patriote, démocrate et terroriste. Le père de cette malheureuse Princesse a souvent eu l'occasion de se reprocher la déférence qu'il avait montrée, dans cette occasion-ci, pour la volonté du Roi ; car il n'est sorte de bienfaits dont cette indigne et perverse famille d'Orléans n'ait été comblée par les petits-fils de Louis XIV !
Le duc de Penthièvre ne voulait pas fomenter l'aversion que M. de Lamballe avait naturellement pour son futur beau-frère ; mais quand on osait parler équitablement de son gendre en présence de son fils, on voyait qu'il en éprouvait une espèce de sécurité pénible et d'approbation douloureuse.
Sœur affligée, épouse outragée, mère de douleurs ! j'aurai souvent à parler de vous tristement et les larmes aux yeux, princesse inconsolable ! digne et vertueuse fille de M. de Penthièvre, vous que j'appelais quelquefois ma fille et qui m'appeliez toujours ma mère, avec une voix si douce et si confiante, avec cet accent d'affection pour moi que vous tenez de votre père, et que vous avez, tout comme lui, si touchant, si naturel et si vrai !
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Si je le connaissais par le célèbre tableau, La tasse de Chocolat, je découvre le premier portrait que tu nous as posté
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Mme de Sabran a écrit: C'est une union brillante pour le rejeton d'une lignée légitimée, la mariée étant de sang royal (son petit-neveu sera le roi Charles-Albert de Sardaigne).
Je dirais plutôt qu'elle est assez égale, la mariée est issue d'une branche très lointaine de la maison royale depuis peu de Savoie. Sa mère est la bâtarde légitimée du roi de Savoie, son frère a épousé la sœur du prince de Lambesc. On ne détermine pas le rang de quelqu'un par ce que deviendront ses petits neveux, c'est de la théléologie !
Mme de Sabran a écrit:L'année suivante, le duc d'Orléans, prince du sang, demanda pour son fils la main de Mademoiselle de Penthièvre. C'était une union scandaleuse pour l'époque entre un prince du sang légitime et une demoiselle issue d'une ligne bâtarde légitimée,
Faut il rappeler que tous les enfants de Louis XIV ont ainsi été mariés avec des membres de la famille royale légitime ! Si la Palatine l'a mal pris en ce début de siècle, la chose n'est pas scandaleuse, simplement douteuse .....
Je n'ai pas lu de contemporain jasant sur ce mariage alors que celui du duc d'Orléans avec la dernière des Bade-Bade avait fait beaucoup rire, alors même qu'elle était tout à fait légitime.
Mme de Sabran a écrit: M. le duc de Penthièvre avait consenti, non sans répugnance et sans appréhension, je vous l'assure ! à donner la main de sa fille unique à ce duc de Chartres, qu'on a vu successivement duc d'Orléans, anglomane et patriote, démocrate et terroriste. Le père de cette malheureuse Princesse a souvent eu l'occasion de se reprocher la déférence qu'il avait montrée, dans cette occasion-ci, pour la volonté du Roi ; car il n'est sorte de bienfaits dont cette indigne et perverse famille d'Orléans n'ait été comblée par les petits-fils de Louis XIV !
Le duc de Penthièvre ne voulait pas fomenter l'aversion que M. de Lamballe avait naturellement pour son futur beau-frère ; mais quand on osait parler équitablement de son gendre en présence de son fils, on voyait qu'il en éprouvait une espèce de sécurité pénible et d'approbation douloureuse.
La c'est carrément de l'invention. D'une part c'est le duc et luis seul qui a choisi Chartres. Ce dernier avait été tenté par ce mariage, mais il lui fallait une plus grande fortune. Penthièvre s'était alors tourné vers le duc d'Enghien (futur duc de Bourbon). Mais le décès de Lamballe la faisant unique héritière fit revenir au galop Chartres, Penthièvre laisse tomber Enghien pour lui, simplement pour le bonheur de voir sa fille sur un plus grand pied dans le monde. Louis XV s'était au contraire plutôt déclaré contre !
Ce qui infirme la deuxième parti du récit de Courchamp, car comment Lamballe aurait il pu avoir de l'aversion pour une union qui n'était possible qu'après sa mort ?!
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Majesté a écrit:Si je le connaissais par le célèbre tableau, La tasse de Chocolat, je découvre le premier portrait que tu nous as posté
Bien à vous.
C'est bizarre, je connaissais ce portrait, mais en rouge, et présenté comme étant le portrait de Frederik de Løvenørn par Louis Tocqué, conservé au musée de Frederiksborg ....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Tocqu%C3%A9
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Et qu'est-ce que cette histoire à dormir debout de premier mariage secret du prince, avec une certaine Geneviève Galliot ?!!
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
La marquise de Créquy a écrit:
M. le duc de Penthièvre avait consenti, non sans répugnance et sans appréhension, je vous l'assure ! à donner la main de sa fille unique à ce duc de Chartres, qu'on a vu successivement duc d'Orléans, anglomane et patriote, démocrate et terroriste. Le père de cette malheureuse Princesse a souvent eu l'occasion de se reprocher la déférence qu'il avait montrée, dans cette occasion-ci, pour la volonté du Roi ; car il n'est sorte de bienfaits dont cette indigne et perverse famille d'Orléans n'ait été comblée par les petits-fils de Louis XIV !
Une fois de plus le clan Orléans n'est pas ménagé dans ces mémoires
C'est la première fois que je vois Philippe Egalité affublé du titre de terroriste :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Mme de Sabran a écrit:
Et qu'est-ce que cette histoire à dormir debout de premier mariage secret du prince, avec une certaine Geneviève Galliot ?!!
Précisément, une histoire à dormir de bout ! C'est après avoir lu ce passage que j'ai commencer à me méfier de Courchamps ...
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Une rumeur intéressante à connaître en tant que telle, pour réaliser à quel point Orléans était détesté et débiné lui aussi !
Car il y est mouillé jusqu'au cou .
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
L'auteur devait avoir une dent terrible contre lui. Mais en cela, je ne le contredirai pas pour une fois ! :\\\\\\\\:
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Lucius a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Et qu'est-ce que cette histoire à dormir debout de premier mariage secret du prince, avec une certaine Geneviève Galliot ?!!
Précisément, une histoire à dormir de bout ! C'est après avoir lu ce passage que j'ai commencer à me méfier de Courchamps ...
Cela ne m'étonne pas ! : : :
Geneviève Galliot, dont j'espère que vous conserverez le portrait, est inhumée dans les caveaux de l'église collégiale de Dreux, à côté de la mère de M. le Prince de Lamballe, Marie-Thérèse-Félicité d'Est de Modène.
Toutes les fois que je vais à Montflaux, je ne manque jamais de m'arrêter à Dreux, pour aller faire ma prière à son intention dans l'église de St-Étienne, poursuit Mme de Créquy .
Ah oui ?!!
Sous le nom de Mme de de Saint-Paër, peut-être ?
J'irai jeter un oeil, quand l'occasion se présentera .
.
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Portrait de Louis Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe
Anonyme,
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Image : Musée des Beaux-Arts de Dijon
Le prince de Lamballe, fils de M. le duc de Penthièvre,
épousa l'an dernier une princesse de la maison de Savoie- Carignan.
A son entrée dans le monde, c'était un seigneur
novice; M. le duc de Chartres se chargea du complément
d'éducation qui manquait à l'inexpérimenté gentilhomme
pour devenir à la mode. La façon de procéder du précepteur
fut telle que la sagesse de son élève diminua à pro-
portion que son instruction augmenta. En un mot, il y a
déjà six mois que M.de Lamballe connaît toutes les impures
de Paris et qu'il ne fait plus que de rares apparitions
dans le sanctuaire de l'hymen. M. le duc de Chartres
appelle ce dernier grade de la corruption le pli d'un
homme du bel air.
Les Chroniques de l’œil-de-Bœuf
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Le malheureux prince de Lamballe, qui vient de s'éteindre
(6 mai 1768), assista longtemps à ces bacchanales;
et comment n'y pas dépenser sa vie avec profusion ! chacun
des acteurs de ces scènes nocturnes, joueur insatiable
d'un élément plus précieux que l'or, y dissipe la réserve
de santé d'une année, tandis que des nymphes, mieux
servies par la nature, n'épuisent pas même les richesses
du présent. Le fils de M. de Penthièvre descend au tombeau
sans avoir senti dans ses chairs le froid d'un plomb
martial, mais les mémoires de son apothicaire prouvent
que sept livres d'un métal analogue, le mercure, ont
circulé avec son noble sang. La mort dut être un bienfait
pour ce prince ; il ne vivait plus que pour assister à
l'horrible décomposition de son corps ; les os amollis de
ses jambes ne pouvaient plus le soutenir ; sa peau était cou-
verte de hideuses pustules ; ses cheveux et ses ongles
tombaient ; il ne lui restait plus que des débris infects
de ses dents jadis charmantes. En un mot, le démon de
la luxure avait jeté son masque séduisant ; il se laissait
voir au moribond sous ses formes repoussantes.
CHRONIQUES DE l'0EIL-DE-B0EUF
Bien à vous.
(6 mai 1768), assista longtemps à ces bacchanales;
et comment n'y pas dépenser sa vie avec profusion ! chacun
des acteurs de ces scènes nocturnes, joueur insatiable
d'un élément plus précieux que l'or, y dissipe la réserve
de santé d'une année, tandis que des nymphes, mieux
servies par la nature, n'épuisent pas même les richesses
du présent. Le fils de M. de Penthièvre descend au tombeau
sans avoir senti dans ses chairs le froid d'un plomb
martial, mais les mémoires de son apothicaire prouvent
que sept livres d'un métal analogue, le mercure, ont
circulé avec son noble sang. La mort dut être un bienfait
pour ce prince ; il ne vivait plus que pour assister à
l'horrible décomposition de son corps ; les os amollis de
ses jambes ne pouvaient plus le soutenir ; sa peau était cou-
verte de hideuses pustules ; ses cheveux et ses ongles
tombaient ; il ne lui restait plus que des débris infects
de ses dents jadis charmantes. En un mot, le démon de
la luxure avait jeté son masque séduisant ; il se laissait
voir au moribond sous ses formes repoussantes.
CHRONIQUES DE l'0EIL-DE-B0EUF
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Fichtre, que ce n'est pas ragoûtant, pauvre prince sans balles !
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
En même temps trois litres et demi de mercure ne devaient pas être pour rien dans cette déliquescence !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe
Présentée prochainement en vente aux enchères :
Tabatière de forme ronde en carton bouilli, le couvercle en écaille présentant une miniature « Portrait du duc de Penthièvre » , dans un entourage en argent gravé d’une légende « Douloureux et sentimental souvenir Du 6 May 1768 Louve Cienne »
Réf : Louis-Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, est un prince français né le 6 septembre 1747 à Paris et mort le 6 mai 1768 au château de Louveciennes.
XVIIIe siècle
D de la tabatière : 8cm D de la miniature : 3,8cm (à vue)
Porte une étiquette « Miniature représentant le Duc de Penthièvre et donnée à mon bisaïeul Lelong qui était attaché à la vénerie du Roy et Gd Ecuyer de Mm Elisabeth »
(...)
Provenance : Famille LELONG, puis collection particulière.
Cette famille eut de nombreux membres au service de la famille royale durant le XVIIIe siècle.
On peut noter qu’Alexandre LELONG, fut huissier du cabinet de Madame Adelaïde à partir de 1786 et qu’un LELONG (ou LE LONG) était référencé comme inspecteur de la Vénerie en 1786 également, sans que l’on sache si il s’agit de la même personne.
(...)
* Source et infos complémentaires : Hôtel des ventes de la vallée de Montmorency - Vente du 29 mars 2022
S'il s'agit bien de lui, difficile de se faire une idée de la physionomie du prince de Lamballe. Ses portraits sont rares : il est décédé si jeune...
J'avais complètement zappé qu'il était mort au château de Louveciennes (peu avant que le château n'appartienne à Mme du Barry).
Tabatière de forme ronde en carton bouilli, le couvercle en écaille présentant une miniature « Portrait du duc de Penthièvre » , dans un entourage en argent gravé d’une légende « Douloureux et sentimental souvenir Du 6 May 1768 Louve Cienne »
Réf : Louis-Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, est un prince français né le 6 septembre 1747 à Paris et mort le 6 mai 1768 au château de Louveciennes.
XVIIIe siècle
D de la tabatière : 8cm D de la miniature : 3,8cm (à vue)
Porte une étiquette « Miniature représentant le Duc de Penthièvre et donnée à mon bisaïeul Lelong qui était attaché à la vénerie du Roy et Gd Ecuyer de Mm Elisabeth »
(...)
Provenance : Famille LELONG, puis collection particulière.
Cette famille eut de nombreux membres au service de la famille royale durant le XVIIIe siècle.
On peut noter qu’Alexandre LELONG, fut huissier du cabinet de Madame Adelaïde à partir de 1786 et qu’un LELONG (ou LE LONG) était référencé comme inspecteur de la Vénerie en 1786 également, sans que l’on sache si il s’agit de la même personne.
(...)
* Source et infos complémentaires : Hôtel des ventes de la vallée de Montmorency - Vente du 29 mars 2022
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S'il s'agit bien de lui, difficile de se faire une idée de la physionomie du prince de Lamballe. Ses portraits sont rares : il est décédé si jeune...
J'avais complètement zappé qu'il était mort au château de Louveciennes (peu avant que le château n'appartienne à Mme du Barry).
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
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