Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
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Mme de Sabran
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Mme de Sabran a écrit:;
Tiens ! J'apprends que c'est le jour du sacre du roi que je me suis retrouvée veuve de M. de Sabran, mon vieil époux .
1775
Ne serait-ce pas plutôt en 1774? :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
;
Le 11 juin 1775 à Reims.
Le 11 juin 1775 à Reims.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Au temps pour moi, j'ai lu "sacre" ... mais j'ai pensé à la mort de Louis XV...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Me voilà toute confuse ... ( : )
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Je ne sais si ce dessin est déjà paru ailleurs, mais voici l'œuvre d’Éléonore de Sabran s'étant représentée avec ses enfants Delphine et Elzéar. Elle a d'ailleurs transmis ses talents de peintre à Delphine, sa fille.
Commentaire de cette esquisse dans une lettre de Boufflers :
« Votre esquisse est charmante, mon aimable sœur ; le dessin en est très bon, excepté que vous y êtes trop grande et Delphine trop petite. La disposition est excellente, mais j'ai toujours regret à notre première idée, parce que toute cette jolie petite famille occupée du portrait de votre amie (Madame de Rochefort) : vous, peignant ; votre fille, tenant la palette ; votre fils, broyant les couleurs, cela faisait un ensemble charmant. L'exécution n'était pas plus difficile que ce que vous avez entrepris.
Au reste, ceci est plein de mérite : votre fond est pris d'après plusieurs dessins de ma connaissance. Je ne fais pas grand cas du polichinelle qui occupe l'avant-scène ; cela se trouve dans quelques tableaux de Watteau et ne m'a jamais plu. Vos repoussoirs de droite et de gauche sont fort bien, et votre lumière est bien rassemblée dans le milieu. Croiriez-vous que je m'aveugle au point de trouver, même dans l'esquisse, une lueur de ressemblance ? Ne pouvant pas vous voir où vous êtes, je vous vois où vous n'êtes pas, et mes yeux ne cherchent qu'un prétexte pour vous trouver partout. »
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Comment ne pas adorer un homme qui écrit ainsi ? boudoi30
Merci, ma chère Delphine, pour cette esquisse, et merci pour ce tendre commentaire du chevalier .
Merci, ma chère Delphine, pour cette esquisse, et merci pour ce tendre commentaire du chevalier .
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Il me semble découvrir ce beau portrait de famille si bellement décrit.... boudoi30
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
;
La nuit, la neige nous avait posté ce dessin ( dans une autre vie ) ...
En septembre 1782, nous sommes reçus mes enfants ( Delphine et Elzéar ) et moi, à Beloeil, par le prince de Ligne .
On y joue le Barbier de Séville , à la grande joie de mon petit Elzéar qui se révèle un acteur consommé dans le rôle de Figaro.
L'année suivante, 1783, nous sommes à nouveau de passage chez le prince de Ligne, avec M. de Boufflers .
Nous nous amusons à travailler et jouer la nouvelle pièce de Beaumarchais Le mariage de Figaro .
Cette fois, Figaro est incarné par le chevalier, qui trouve le personnage tout à fait à son goût, Elzéar est Chérubin, je joue la comtesse, Hélène de Ligne, Suzanne .
La réputation d'acteurs de mes enfants fit le tour de la société ! :n,,;::::!!!:
La Reine ayant entendu parler de ces petits prodiges ( mes bambins ) , voulut les voir et les entendre . Un théâtre fut monté exprès chez Madame de Polignac, et les jeunes artistes y jouèrent " Iphigénie en Tauride " :
mademoiselle de Sabran faisait Iphigénie et M. de Sabran remplissait le rôle d'Oreste . Les autres acteurs étaient Jules de Polignac ( junior ), les deux demoiselles d'Andlau, depuis mesdames d'Orglande et de Rosambo.
Le succès fut complet; on avait préparé un souper pour les jeunes acteurs : on les fit mettre à table, où le Roi et la Reine les servirent ( !!!!!!!! ) et se tinrent debout, l'un derrière Oreste, l'autre derrière Iphigénie .
( Duchesse d'Abrantès, extrait des Histoires des Salons de Paris )
Le roi demanda à mon Elzéar s'il avait eu peur en entrant sur scène . Et pourquoi peur, Sire ? répondit-il .
( Pierre de Croze-Lemercier : Le comte Elzéar et ses papiers )
Tout s'était donc passé à merveille ! Je l'écris au chevalier :
Le roi et la reine les ont traités avec toute sorte de bontés . La reine a été attendrie jusqu'aux larmes à la tragédie, et le roi s'est diverti comme un roi à la comédie . Tout s'est passé comme je pouvais le désirer, et sans autre spectateurs que la famille royale et la société très particulière de la duchesse de Polignac , comme je l'en avais priée .
La nuit, la neige nous avait posté ce dessin ( dans une autre vie ) ...
En septembre 1782, nous sommes reçus mes enfants ( Delphine et Elzéar ) et moi, à Beloeil, par le prince de Ligne .
On y joue le Barbier de Séville , à la grande joie de mon petit Elzéar qui se révèle un acteur consommé dans le rôle de Figaro.
L'année suivante, 1783, nous sommes à nouveau de passage chez le prince de Ligne, avec M. de Boufflers .
Nous nous amusons à travailler et jouer la nouvelle pièce de Beaumarchais Le mariage de Figaro .
Cette fois, Figaro est incarné par le chevalier, qui trouve le personnage tout à fait à son goût, Elzéar est Chérubin, je joue la comtesse, Hélène de Ligne, Suzanne .
La réputation d'acteurs de mes enfants fit le tour de la société ! :n,,;::::!!!:
La Reine ayant entendu parler de ces petits prodiges ( mes bambins ) , voulut les voir et les entendre . Un théâtre fut monté exprès chez Madame de Polignac, et les jeunes artistes y jouèrent " Iphigénie en Tauride " :
mademoiselle de Sabran faisait Iphigénie et M. de Sabran remplissait le rôle d'Oreste . Les autres acteurs étaient Jules de Polignac ( junior ), les deux demoiselles d'Andlau, depuis mesdames d'Orglande et de Rosambo.
Le succès fut complet; on avait préparé un souper pour les jeunes acteurs : on les fit mettre à table, où le Roi et la Reine les servirent ( !!!!!!!! ) et se tinrent debout, l'un derrière Oreste, l'autre derrière Iphigénie .
( Duchesse d'Abrantès, extrait des Histoires des Salons de Paris )
Le roi demanda à mon Elzéar s'il avait eu peur en entrant sur scène . Et pourquoi peur, Sire ? répondit-il .
( Pierre de Croze-Lemercier : Le comte Elzéar et ses papiers )
Tout s'était donc passé à merveille ! Je l'écris au chevalier :
Le roi et la reine les ont traités avec toute sorte de bontés . La reine a été attendrie jusqu'aux larmes à la tragédie, et le roi s'est diverti comme un roi à la comédie . Tout s'est passé comme je pouvais le désirer, et sans autre spectateurs que la famille royale et la société très particulière de la duchesse de Polignac , comme je l'en avais priée .
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige nous avait posté ce dessin ( dans une autre vie ) ...
D'où ma précaution de signaler qu'il me semblait le découvrir
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Eléo a planté son chevalet dans un parc public, je crois voir une statue derrière vous, Delphine .
Je me trompe ?
Je me trompe ?
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Chevalier de Boufflers a écrit: Croiriez-vous que je m'aveugle au point de trouver, même dans l'esquisse, une lueur de ressemblance ? Ne pouvant pas vous voir où vous êtes, je vous vois où vous n'êtes pas, et mes yeux ne cherchent qu'un prétexte pour vous trouver partout. »
boudoi30 boudoi30
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Je n'aurais pas pensé qu'il s'agissait d'un parc... Mais oui, il me semble qu'il y a bien une statue derrière petite Delphine !Comtesse Diane a écrit:Eléo a planté son chevalet dans un parc public, je crois voir une statue derrière vous, Delphine .
Je me trompe ?
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
En août 1780, Mme de Sabran fait un court séjour en Suisse, avec la comtesse Diane et le comte Jules.
A Bâle, fin août, elle trace ses impressions avec sa plume dans un courrier adressé au chevalier de Boufflers :
«Oh ! le beau pays que la Suisse, mon frère ! Mais quel dommage de ne pouvoir pas le voir plus en détail : je passe mes jours à admirer tout ce que je vois et à regretter tout ce que je ne vois pas. Ma compagne de voyage est très aimable, mais elle n'est pas assez curieuse, ainsi que son frère ; la grande habitude de la cour les rend insensibles aux beautés de la simple nature, et les empêche d'en connaître tout le prix.
Pour moi, qui n'ai pas les mêmes raisons, je jouis d'un bonheur parfait. Vous n'avez pas d'idée de mon enthousiasme au milieu de ces superbes montagnes dont les cimes menacent les cieux.
Dans ces beaux vallons si frais, si bien cultivés, si tranquilles, je me crois dans la terre promise : tout y respire la paix, le bonheur, l'abondance et la liberté. J'en veux au sort de ne m'avoir pas naître Suissesse. Je ne forme pas d'autres désirs que d'habiter ce charmant pays : j'y vois une foule de petites maisons qui me conviendraient à merveille, j'y passerais des jours si heureux avec mes pauvres petits enfants. Je n'ose pas dire avec mon frère [elle appelle ainsi le chevalier] : cette vie serait trop innocente pour lui, et son ennui troublerait bientôt ma tranquillité, car son bonheur m'est plus cher que le mien.
Le plaisir que je sens en parcourant ce charmant pays me prouve bien mieux que tout combien je suis peu faite pour le genre de vie que je mène. Il me semble que je respire ici avec plus de liberté, mes idées sont plus nettes, mon humeur est plus gaie. Je n'ai mal ni aux nerfs ni à la poitrine et, malgré la fatigue du voyage, je ne me suis jamais si bien portée.
Je suis moins lasse que la comtesse Diane, qui est plus forte que moi, et même que le comte Jules, qui passe tout son temps en route à dormir, à manger et à se moquer de moi.
Nous ne voyons pas des mêmes yeux, nous ne sentons pas de même, ce qui fait que nous avons autant de peine à nous entendre que si nous parlions deux langues différentes. Ils me croient folle tous deux : ils ne m'en aiment pas moins pour cela, mais s'ils étaient autrement, je les aimerais davantage.»
A Bâle, fin août, elle trace ses impressions avec sa plume dans un courrier adressé au chevalier de Boufflers :
«Oh ! le beau pays que la Suisse, mon frère ! Mais quel dommage de ne pouvoir pas le voir plus en détail : je passe mes jours à admirer tout ce que je vois et à regretter tout ce que je ne vois pas. Ma compagne de voyage est très aimable, mais elle n'est pas assez curieuse, ainsi que son frère ; la grande habitude de la cour les rend insensibles aux beautés de la simple nature, et les empêche d'en connaître tout le prix.
Pour moi, qui n'ai pas les mêmes raisons, je jouis d'un bonheur parfait. Vous n'avez pas d'idée de mon enthousiasme au milieu de ces superbes montagnes dont les cimes menacent les cieux.
Dans ces beaux vallons si frais, si bien cultivés, si tranquilles, je me crois dans la terre promise : tout y respire la paix, le bonheur, l'abondance et la liberté. J'en veux au sort de ne m'avoir pas naître Suissesse. Je ne forme pas d'autres désirs que d'habiter ce charmant pays : j'y vois une foule de petites maisons qui me conviendraient à merveille, j'y passerais des jours si heureux avec mes pauvres petits enfants. Je n'ose pas dire avec mon frère [elle appelle ainsi le chevalier] : cette vie serait trop innocente pour lui, et son ennui troublerait bientôt ma tranquillité, car son bonheur m'est plus cher que le mien.
Le plaisir que je sens en parcourant ce charmant pays me prouve bien mieux que tout combien je suis peu faite pour le genre de vie que je mène. Il me semble que je respire ici avec plus de liberté, mes idées sont plus nettes, mon humeur est plus gaie. Je n'ai mal ni aux nerfs ni à la poitrine et, malgré la fatigue du voyage, je ne me suis jamais si bien portée.
Je suis moins lasse que la comtesse Diane, qui est plus forte que moi, et même que le comte Jules, qui passe tout son temps en route à dormir, à manger et à se moquer de moi.
Nous ne voyons pas des mêmes yeux, nous ne sentons pas de même, ce qui fait que nous avons autant de peine à nous entendre que si nous parlions deux langues différentes. Ils me croient folle tous deux : ils ne m'en aiment pas moins pour cela, mais s'ils étaient autrement, je les aimerais davantage.»
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Comte d'Hézècques a écrit:En août 1780, Mme de Sabran fait un court séjour en Suisse, avec la comtesse Diane et le comte Jules.
A Bâle, fin août, elle trace ses impressions avec sa plume dans un courrier adressé au chevalier de Boufflers :
« Ma compagne de voyage est très aimable, mais elle n'est pas assez curieuse, ainsi que son frère ; la grande habitude de la cour les rend insensibles aux beautés de la simple nature, et les empêche d'en connaître tout le prix. (...) Je suis moins lasse que la comtesse Diane, qui est plus forte que moi, et même que le comte Jules, qui passe tout son temps en route à dormir, à manger et à se moquer de moi.Nous ne voyons pas des mêmes yeux, nous ne sentons pas de même, ce qui fait que nous avons autant de peine à nous entendre que si nous parlions deux langues différentes.»
On sent poindre une certaine forme de "French shrug", de parisianisme (ou de "versaillisme" ? ) avant l'heure chez la comtesse Diane et le comte Jules.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
C'est possible, cher Duc
Neuf ans après, ils avaient peut-être guéri de leur blasitude en repassant par la Suisse
Neuf ans après, ils avaient peut-être guéri de leur blasitude en repassant par la Suisse
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Le chevalier de Boufflers à la comtesse de Sabran (le 14 novembre 1781) :
"Et pourquoi me défendez-vous de te tutoyer ? De peur, dis-tu, cher amour, que mes lettres ne ressemblent à d'autres. J'aime bien mieux ne jamais écrire d'autres lettres pour n'être point gêné dans celles que je t'écris. Ce vous me glace ; il me semble que rien de ce que tu m'inspires ne s'accorde avec lui. C'est comme s'il fallait toujours te faire la révérence au lieu de t'embrasser.
Retire ta défense, chère Sabran : si tu me rends poli, tu me rendras faux et froid, et surtout gauche. L'amour est un enfant mal élevé."
"Et pourquoi me défendez-vous de te tutoyer ? De peur, dis-tu, cher amour, que mes lettres ne ressemblent à d'autres. J'aime bien mieux ne jamais écrire d'autres lettres pour n'être point gêné dans celles que je t'écris. Ce vous me glace ; il me semble que rien de ce que tu m'inspires ne s'accorde avec lui. C'est comme s'il fallait toujours te faire la révérence au lieu de t'embrasser.
Retire ta défense, chère Sabran : si tu me rends poli, tu me rendras faux et froid, et surtout gauche. L'amour est un enfant mal élevé."
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Que nous sommes charmants, que nous sommes charmants !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Totalement ... "L'amour est un enfant mal élevé" . Que c'est drôle !
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Et pourquoi l'appelez-vous " mon frère ", c't'idée ?!!!!
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Mettez-vous un peu à ma place ! Je suis très sage, vertueuse: je m'imagine que notre relation doit rester amicale . Mais je sens le chevalier de plus en plus amoureux et mes résistances de plus en plus faibles ...
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
Et le premier septembre 1781, après une nuit passée ensemble au lit bleu, Mme de Sabran abandonne le vouvoiement
"Pourquoi m'as-tu quittée ? Nous étions si heureux et si bien dans notre petit ménage ; je me croyais transportée au siècle de l'âge d'or. Ton départ a tout gâté : tu as emporté avec toi ma gaieté, mon repos et tout mon bonheur."
"Pourquoi m'as-tu quittée ? Nous étions si heureux et si bien dans notre petit ménage ; je me croyais transportée au siècle de l'âge d'or. Ton départ a tout gâté : tu as emporté avec toi ma gaieté, mon repos et tout mon bonheur."
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
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Re: Eléonore-Françoise de Mandeville, comtesse de Sabran
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