Rosalie Lamorlière, la dernière servante de Marie-Antoinette. De Ludovic Miserole

Comtesse Diane a écrit:
C'est largement mérité et ça vaut le coup !!!

Absolument ! Bravo.... :\\\\\\\\:

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... des nouvelles de notre ami d'Eon ! :n,,;::::!!!: une réédition de Roasalie ! :\\\\\\\\:

Un habitant de Goderville écrit des romans historiques
Publié 17/11/2016

Goderville. Passionné d’Histoire, Ludovic Miserole a consacré un ouvrage à la dernière servante de Marie-Antoinette, qui ressort ce mois-ci.

Ludovic Miserole, spécialiste du roman historique  

Ludovic Miserole garde la tête froide. Originaire du nord de la France, ce fonctionnaire d’État installé dans le canton de Goderville depuis une vingtaine d’années est passionné d’Histoire et notamment de Marie-Antoinette, « parce qu’elle a su passer du statut de reine frivole à celui de femme ». Il s’est rendu compte qu’une grande partie des annotations la concernant faisait référence à une certaine Rosalie, sa dernière servante. « J’ai souhaité en savoir plus sur cette anonyme qui avait partagé les derniers instants d’une reine. Je n’imaginais pas que cette femme prendrait autant de place dans ma vie ! »

Après dix ans de recherches historiques aux Archives nationales, Ludovic Miserole a fait paraître en 2010 son premier roman historique : Rosalie Lamorlière - Dernière servante de Marie-Antoinette.

Puis ses recherches lui ont permis de croiser la route d’un autre anonyme, Zamor. Personnage atypique, déraciné, grand lecteur formé par Mme du Barry, Zamor a profité de la Révolution Française pour reprendre sa vie en main. En 2016, trois ans de recherches plus tard, Zamor, le nègre républicain, paraissait. Le jeune auteur a obtenu au Salon d’Aumale le prix de la députée (qui récompense la meilleure biographie) pour son livre préfacé par Michel de Decker.

Récemment, Ludovic Miserole a participé à une conférence aux Archives nationales portant sur la fin de vie de Marie-Antoinette. Son livre Rosalie Lamorlière bénéficie d’ailleurs d’une nouvelle publication ce mois-ci aux éditions Mosésu

Notre sujet sur Zamor est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t671-zamor-serviteur-de-mme-du-barry

L'article est très en avance sur le sujet  -  ROSALIE sortira en librairies au niveau National le 5 Décembre prochain et le colloque se tiendra aux ARCHIVES le 13 Décembre
J'ai eu ce matin un long entretien téléphonique avec l'ami D’ÉON et je peux vous dire que son intervention apportera plein de raretés sur le personnel de la conciergerie pendant les 14 jours d'octobre 1793.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Qu'on se le dise !!
Bientôt en librairie, donc...

MARIE ANTOINETTE a écrit:
J'ai eu ce matin un long entretien téléphonique avec l'ami D’ÉON et je peux vous dire que son intervention apportera plein de raretés sur le personnel de la conciergerie pendant les 14 jours d'octobre 1793.

Cela promet beaucoup d'intérêt !  
Le personnel était nombreux et tournait sans doute, comme au Temple.  
Je me suis étonnée aussi, dans cet article, de la mention du colloque au passé, comme s'il avait déjà eu lieu .  

Il viendra à Soubise avec Zamor et Rosalie. Aucune pitié pour les étagères de la bibliothèque :

Mme de Sabran a écrit:Je me suis étonnée aussi, dans cet article, de la mention du colloque au passé, comme s'il avait déjà eu lieu .  

Itou !

\\\\\\\\: boudoi30 :c^ùù!!:


Bien à vous

J’ai proposé, pour notre jeu des énigmes, de retrouver quel était le dernier objet qui fut retiré du cachot de la Reine, juste après l’exécution. Cet objet, figurez-vous, était... un brin de paille.
C’est Rosalie qui raconte l’anecdote, car c’est elle qui fut chargée, sur ordre du tribunal, de faire place nette, afin, sans doute que rien ne subsiste du passage de la Reine.
On retrouve ce témoignage dans l’ouvrage de G. Lenotre, « la captivité et la mort de Marie -Antoinette ». Le voici :
... « le premier huissier du tribunal, accompagné de trois ou quatre personnes de son même emploi, vint me demander chez le concierge et m’ordonna de le suivre jusqu’au cachot. Il me laissa reprendre le miroir et le carton. Quant aux autres objets qui avaient appartenu à Sa Majesté, il me commanda de les serrer dans un drap de lit. Ils m’y firent ployer jusqu’à une paille qui se trouva, je ne sais comment, sur le pavé de la chambre, et ils emportèrent cette misérable dépouille de la meilleure et de la plus malheureuse Princesse qui ait jamais existé ! »

Merci, cher Févicq, pour ce témoignage étonnant, simple et scrupuleux de Rosalie. Cette époque avait des étrangetés dans ses plus infimes détails .

Pour illustrer le témoignage de Rosalie, un cliché du sol du cachot, seul vestige non modifié qu’a connu la Reine . Le brin de paille fut retrouvé sur ces mêmes briques sur chant...

J'aime bien ce sol en chevrons .

On peut de nouveau marcher (avec précaution, bien sûr) sur ce pavage, grâce au nouvel aménagement de la Conciergerie...

D'éon a écrit:

L'un d'entre vous sait-il sur quel document a été trouvé cette signature? Je n'ai pas lu ce livre
Quelle trouvaille incroyable!

Nous avions annoncé les prochaines représentations de la pièce de théâtre La dernière étreinte les 21 et 28 octobre prochains, au Théâtre Déjazet, à Paris.

Voir notre sujet : Théâtre - La dernière étreinte

Je vous recommande la lecture de l'article publié sur le site internet de France 3 Régions, où il est question de notre cher Ludovic Miserole et, bien sûr, de "sa" Rosalie...

"La pauvre fille n’a pas d’histoire." C’est ainsi qu’un célèbre historien du 19e siècle, G. Lenotre, résumait la vie de Marie-Rosalie Lamorlière. Pourtant cette jeune Picarde née à Breteuil en 1768 a eu un destin incroyable, que Ludovic Miserole, passionné d’histoire, s’est employé à retracer. Une plongée dans les archives, une enquête de terrain, un véritable travail de bénédictin pendant près de 10 années. Pour enfin lui consacrer une biographie : "Rosalie Lamorlière, dernière servante de Marie-Antoinette" aux éditions French Pulp.

Article complet à lire, ici : La Picarde Rosalie Lamorlière, dernière servante de Marie-Antoinette

Et l'interview de l'auteur, ici   :

D'éon a écrit:Bonjour à tous.
J'ai récemment été sur la tombe de la fille de notre chère Rosalie et l'état de celle-ci (de la tombe  : ) est de plus en plus préoccupant tant les infiltrations d'eau la détériore.
Nous avions débuté, il y a quelques temps, avec MARIE ANTOINETTE des démarches pour tenter de la restaurer, mais hélas, cela ne semble pas intéresser grand monde!
L'inscription en hommage à Rosalie au dos de cette tombe est un témoignage de notre histoire en plus d'être celui d'une fille à sa mère.
Quelqu'un parmi vous aurait-il des relations ou des connaissances quant aux démarches à effectuer pour tenter de sauver le seul endroit en France ou le prénom de notre Rosalie est gravé dans la pierre?

Merci à vous.

Bonjour. Je me suis posé la même question pour la tombe de Madame Campan. Où en est le projet ? Existe-t-il une association, un institut, qui mette en place ce genre de restauration des tombes historiques ?