Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
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Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
.
Les Derniers Moments de Michel Lepeletier (titres alternatifs La Mort de Lepeletier de Saint-Fargeau ou Lepeletier sur son lit de mort) est un tableau peint par Jacques-Louis David en 1793, représentant le député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau sur son lit de mort.
C'est un hommage du peintre au conventionnel assassiné pour avoir voté la mort du roi Louis XVI. Le tableau constitue avec La Mort de Marat un diptyque qui fut installé dans la salle des séances de la Convention nationale. Retiré en 1795 et confié à l'artiste qui le conserva jusqu'à sa mort à Bruxelles, le tableau fut vendu par sa famille à la fille du conventionnel Louise Suzanne de Mortefontaine. Après cette vente le tableau disparut, l'hypothèse la plus probable est qu'il fut détruit par sa fille qui voulait faire disparaître le passé révolutionnaire de son père, en détruisant le tableau et les gravures qui en furent tirées1. Il n'est connu que par un dessin d'Anatole Desvosge et un tirage de la gravure de Tardieu qui échappa partiellement à la destruction. Ce tableau constitue avec le Marat assassiné et La Mort du jeune Bara une série consacrée par le peintre aux martyrs de la Révolution.
( merci WIKI )
Le 20 janvier 1793 : le député montagnard Lepeletier de Saint-Fargeau, qui avait voté la mort du roi, est assassiné par un royaliste dans une des salles du restaurateur Février installé au Palais-Égalité, galerie de Valois, n° 114-118.
Il devint l’un des martyrs de la Révolution avec Marat et Chalier.
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est issu d’une illustre famille de parlementaires.
Il est arrière-petit-fils de Michel Robert Le Peletier des Forts, comte de Saint-Fargeau, fils de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau (1736-1778) et de Suzanne-Louise Le Peletier de Beaupré (morte le 20 février 1762 à l’âge de 28 ans).
Il a pour frères l’entomologiste Amédée Louis Michel Lepeletier (1770-1845) et l’homme politique Félix Lepeletier.
Il compte parmi ses descendants l’académicien Jean d'Ormesson.
Biographie
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est conseiller au Parlement de Paris par dispense d’âge dès 1779 et avocat à la prison du Châtelet. En 1785, il passe avocat général et élu Président à mortier du Parlement de Paris avant 1789.
À partir de 1788, il préside la chambre des vacations, et c’est devant lui qu'est plaidé le fameux procès Kornmann, du nom du banquier strasbourgeois défendu par le célèbre avocat lyonnais Nicolas Bergasse, ancien partisan de Mesmer, frondeur pré-révolutionnaire et l’un des futurs chefs de file du courant dit des « monarchiens » au début de la Révolution.
Ce dernier, dans une péroraison brûlante d’éloquence, s’engage à poursuivre à outrance le crime et ses iniquités ; puis, s’adressant au président de Saint-Fargeau, il prononce cet éloge : « Et vous, qui présidez ce tribunal ; vous, l’ami des mœurs et des lois ; vous, dans lequel nous admirons tous, à côté des talents qui font les grands magistrats, les vertus simples et douces qui caractérisent l’homme de bien et l’homme sensible… recevez mes serments… »
Louis-Michel Lepeletier est franc-maçon, membre de la loge Phoenix, du Grand Orient de France[réf. nécessaire].
Le 16 mai 1789, il est élu député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789.
D'abord hésitant sur le parti à suivre, il renie en juillet ses origines nobles et devient l’un des avocats les plus ardents de la cause du peuple.
Le 19 juin 1790, jour de la suppression des titres de noblesse, il fait voter qu’aucun citoyen ne pourra porter d’autre nom que celui de sa famille réduit à sa plus simple portion. Dès le lendemain, Louis Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau, ne signe plus désormais que par Michel Lepeletier.
Le 21 juin 17902, il devient président de l’Assemblée nationale constituante.
Rapporteur du comité de jurisprudence criminelle, le 30 mai 1791, il présente un projet de code pénal dans lequel il propose d'abolir la peine de mort et de la remplacer par l'emprisonnement. Le 6 octobre, l'Assemblée constituante adopte la loi pénale, qui interdit bien la torture mais qui ne retient pas la proposition d'abolition, l'article 3 étant libellé comme suit pour ne plus admettre qu'un seul mode d'exécution : « Tout condamné [à mort] aura la tête tranchée ».
Il est élu en 1791 membre et président de l'administration départementale de l'Yonne, où il succède à Alexandre-Marie d'Avigneau3, puis, le 6 septembre 1792, député de ce département, le 2e sur 9 avec 440 voix sur 542 votants, à la Convention, qui le choisit comme secrétaire. Il se joint aux Montagnards.
Le 30 octobre, il prononce un discours sur la liberté de la presse. En décembre, le comité d'instruction publique ayant présenté un plan d'éducation nationale reproduisant celui de Condorcet, Lepeletier rédige alors un mémoire dans lequel il résume ses idées sur l'éducation de l'enfance. Celles-ci stipulent notamment que tout enfant doit appartenir à l'État et non pas à ses parents.
Article détaillé : Procès de Louis XVI.
Après avoir été un opposant de la peine de mort, il se ravise et, non sans avoir hésité, il vote la mort de Louis XVI le 20 janvier 1793. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du corps de Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et lui dit, selon les témoignages : « C'est toi, scélérat de Lepeletier, qui as voté la mort du roi ? », ce à quoi il aurait répondu : « J'ai voté selon ma conscience ; et que t'importe ? » Pâris lui enfonce alors son épée dans le côté en lançant : « Tiens, voilà pour ta récompense », avant de s'enfuir.
Blessé à mort, Lepeletier n'aurait pu dire que : « J'ai froid ! » Transporté au domicile de son frère, place Vendôme, il y expire le 21 janvier 1793 vers une heure et demie du matin, quelques heures avant Louis XVI4. La récupération politique de sa mort va servir de répétition générale à ce que la mort de Marat mettra en branle quelques mois plus tard : le culte des « héros révolutionnaires tombés pour l’exemple ». Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est le dernier possesseur du fief d'Aincourt.
Hommages posthumes
Considéré comme le « premier martyr de la Révolution », son corps fut exposé dans une mise en scène grandiose place Vendôme, avant qu'on procède à ses obsèques, le 24 janvier 1793. Il fut inhumé au Panthéon de Paris.
Sa fille, Louise-Suzanne, née le 1er mars 1782, fut la première fille adoptive de la nation. Elle épousa en 1798 Jean-François de Witt, avant de divorcer et de se remarier avec son cousin Léon Le Peletier de Mortefontaine, ardent royaliste.
Le décret de la Convention fut rapporté le 8 février 1795, et la famille récupéra son corps le 14. Ses restes furent retrouvés en 1878 et transférés dans la chapelle du château de Saint-Fargeau.
Le plan d’éducation élaboré par Michel Lepeletier, présenté par Robespierre le 13 juillet 1793 (le jour même où Marat fut assassiné) fut voté le 13 août 1793 par les députés de la Convention, mais ne fut pas exécuté. Nombre de ses idées se retrouveront bien plus tard, au XIXe siècle, dans la pensée de Jules Ferry.
Son plan pour l’instruction primaire prévoyait notamment l’éducation à partir de 5 ans, aux frais de la République, des garçons jusqu’à 12 ans et des filles jusqu’à 11.
Sa mort fut peinte par Jacques-Louis David sous le titre Les Derniers moments de Michel Lepeletier ou Lepelletier de Saint-Fargeau sur son lit de mort. Exposé dans la salle de la Convention nationale où devait le rejoindre plus tard son pendant : la Mort de Marat, le tableau fut récupéré par David en 1795, et tenu caché. Après la mort du peintre, en 1826, il fut racheté aux héritiers de ce dernier par la fille de Lepeletier, Louise Suzanne de Mortefontaine. Depuis, le tableau a cessé d’être visible. Il serait caché dans le château de Saint-Fargeau, ou fut peut-être détruit (en 2006, sa « repeinture » fut entreprise par le peintre Luc Scaccianoce). Cette « absence » a longtemps occulté qu’il s’est agi du premier tableau achevé (ce que le Serment du jeu de paume, commencé plus tôt, ne fut jamais) de la Révolution, une œuvre capitale d’un point de vue iconographique, d’une grande modernité en ce qu’elle fut conçue pour un public à l’échelon national.
Que Lepeletier ait été assassiné un 20 janvier, jour coïncidant avec la fête religieuse de saint Sébastien (date qui figurait sur le tableau de David), a récemment favorisé son interprétation, entre autres, comme saint Sébastien révolutionnaire. En ce, il se serait agi de laïciser une imagerie chrétienne séculaire, notamment en s’inspirant de modèles romains, ce qui ne pouvait que correspondre favorablement à l’effort politique tour à tour subtil et catégorique de renouer avec l’idéal républicain de la Rome antique, aspect que le parcours personnel de Lepeletier, homme de dialogue et de jurisprudence, a incarné dès 1789.
Paradoxalement, ce tableau « perdu » de David, désavoué par une bonne partie de la famille du modèle, a fait plus pour la renommée posthume de ce dernier, que son œuvre révolutionnaire, laquelle, à ce jour, attend toujours la reconnaissance critique que peut donner une biographie exhaustive
L'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau est un hôtel particulier situé à Paris, au no 29 de la rue de Sévigné.
Après plusieurs changements de propriétaires, l'hôtel fut acquis par la Ville de Paris en 1895. La Bibliothèque historique de la ville de Paris y fut installée en 1896 et 1897. Elle y demeura jusqu'en 1968, date à laquelle elle fut transférée dans l'hôtel de Lamoignon. Resté vide après cette date, entièrement restauré et restructuré, l'hôtel accueillit en 1989 l'extension du Musée Carnavalet. Les collections révolutionnaires, celles du XIXe siècle et du XXe siècle allèrent occuper le corps de logis et les ailes, tandis que l'orangerie accueillait les collections archéologiques. La conservation et les services du Musée y sont également installés .
En 1778 Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, hérita du domaine familial et du château de Saint-Fargeau près d'Auxerre.
Les Derniers Moments de Michel Lepeletier (titres alternatifs La Mort de Lepeletier de Saint-Fargeau ou Lepeletier sur son lit de mort) est un tableau peint par Jacques-Louis David en 1793, représentant le député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau sur son lit de mort.
C'est un hommage du peintre au conventionnel assassiné pour avoir voté la mort du roi Louis XVI. Le tableau constitue avec La Mort de Marat un diptyque qui fut installé dans la salle des séances de la Convention nationale. Retiré en 1795 et confié à l'artiste qui le conserva jusqu'à sa mort à Bruxelles, le tableau fut vendu par sa famille à la fille du conventionnel Louise Suzanne de Mortefontaine. Après cette vente le tableau disparut, l'hypothèse la plus probable est qu'il fut détruit par sa fille qui voulait faire disparaître le passé révolutionnaire de son père, en détruisant le tableau et les gravures qui en furent tirées1. Il n'est connu que par un dessin d'Anatole Desvosge et un tirage de la gravure de Tardieu qui échappa partiellement à la destruction. Ce tableau constitue avec le Marat assassiné et La Mort du jeune Bara une série consacrée par le peintre aux martyrs de la Révolution.
( merci WIKI )
Le 20 janvier 1793 : le député montagnard Lepeletier de Saint-Fargeau, qui avait voté la mort du roi, est assassiné par un royaliste dans une des salles du restaurateur Février installé au Palais-Égalité, galerie de Valois, n° 114-118.
Il devint l’un des martyrs de la Révolution avec Marat et Chalier.
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est issu d’une illustre famille de parlementaires.
Il est arrière-petit-fils de Michel Robert Le Peletier des Forts, comte de Saint-Fargeau, fils de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau (1736-1778) et de Suzanne-Louise Le Peletier de Beaupré (morte le 20 février 1762 à l’âge de 28 ans).
Il a pour frères l’entomologiste Amédée Louis Michel Lepeletier (1770-1845) et l’homme politique Félix Lepeletier.
Il compte parmi ses descendants l’académicien Jean d'Ormesson.
Biographie
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est conseiller au Parlement de Paris par dispense d’âge dès 1779 et avocat à la prison du Châtelet. En 1785, il passe avocat général et élu Président à mortier du Parlement de Paris avant 1789.
À partir de 1788, il préside la chambre des vacations, et c’est devant lui qu'est plaidé le fameux procès Kornmann, du nom du banquier strasbourgeois défendu par le célèbre avocat lyonnais Nicolas Bergasse, ancien partisan de Mesmer, frondeur pré-révolutionnaire et l’un des futurs chefs de file du courant dit des « monarchiens » au début de la Révolution.
Ce dernier, dans une péroraison brûlante d’éloquence, s’engage à poursuivre à outrance le crime et ses iniquités ; puis, s’adressant au président de Saint-Fargeau, il prononce cet éloge : « Et vous, qui présidez ce tribunal ; vous, l’ami des mœurs et des lois ; vous, dans lequel nous admirons tous, à côté des talents qui font les grands magistrats, les vertus simples et douces qui caractérisent l’homme de bien et l’homme sensible… recevez mes serments… »
Louis-Michel Lepeletier est franc-maçon, membre de la loge Phoenix, du Grand Orient de France[réf. nécessaire].
Le 16 mai 1789, il est élu député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789.
D'abord hésitant sur le parti à suivre, il renie en juillet ses origines nobles et devient l’un des avocats les plus ardents de la cause du peuple.
Le 19 juin 1790, jour de la suppression des titres de noblesse, il fait voter qu’aucun citoyen ne pourra porter d’autre nom que celui de sa famille réduit à sa plus simple portion. Dès le lendemain, Louis Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau, ne signe plus désormais que par Michel Lepeletier.
Le 21 juin 17902, il devient président de l’Assemblée nationale constituante.
Rapporteur du comité de jurisprudence criminelle, le 30 mai 1791, il présente un projet de code pénal dans lequel il propose d'abolir la peine de mort et de la remplacer par l'emprisonnement. Le 6 octobre, l'Assemblée constituante adopte la loi pénale, qui interdit bien la torture mais qui ne retient pas la proposition d'abolition, l'article 3 étant libellé comme suit pour ne plus admettre qu'un seul mode d'exécution : « Tout condamné [à mort] aura la tête tranchée ».
Il est élu en 1791 membre et président de l'administration départementale de l'Yonne, où il succède à Alexandre-Marie d'Avigneau3, puis, le 6 septembre 1792, député de ce département, le 2e sur 9 avec 440 voix sur 542 votants, à la Convention, qui le choisit comme secrétaire. Il se joint aux Montagnards.
Le 30 octobre, il prononce un discours sur la liberté de la presse. En décembre, le comité d'instruction publique ayant présenté un plan d'éducation nationale reproduisant celui de Condorcet, Lepeletier rédige alors un mémoire dans lequel il résume ses idées sur l'éducation de l'enfance. Celles-ci stipulent notamment que tout enfant doit appartenir à l'État et non pas à ses parents.
Article détaillé : Procès de Louis XVI.
Après avoir été un opposant de la peine de mort, il se ravise et, non sans avoir hésité, il vote la mort de Louis XVI le 20 janvier 1793. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du corps de Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et lui dit, selon les témoignages : « C'est toi, scélérat de Lepeletier, qui as voté la mort du roi ? », ce à quoi il aurait répondu : « J'ai voté selon ma conscience ; et que t'importe ? » Pâris lui enfonce alors son épée dans le côté en lançant : « Tiens, voilà pour ta récompense », avant de s'enfuir.
Blessé à mort, Lepeletier n'aurait pu dire que : « J'ai froid ! » Transporté au domicile de son frère, place Vendôme, il y expire le 21 janvier 1793 vers une heure et demie du matin, quelques heures avant Louis XVI4. La récupération politique de sa mort va servir de répétition générale à ce que la mort de Marat mettra en branle quelques mois plus tard : le culte des « héros révolutionnaires tombés pour l’exemple ». Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est le dernier possesseur du fief d'Aincourt.
Hommages posthumes
Considéré comme le « premier martyr de la Révolution », son corps fut exposé dans une mise en scène grandiose place Vendôme, avant qu'on procède à ses obsèques, le 24 janvier 1793. Il fut inhumé au Panthéon de Paris.
Sa fille, Louise-Suzanne, née le 1er mars 1782, fut la première fille adoptive de la nation. Elle épousa en 1798 Jean-François de Witt, avant de divorcer et de se remarier avec son cousin Léon Le Peletier de Mortefontaine, ardent royaliste.
Le décret de la Convention fut rapporté le 8 février 1795, et la famille récupéra son corps le 14. Ses restes furent retrouvés en 1878 et transférés dans la chapelle du château de Saint-Fargeau.
Le plan d’éducation élaboré par Michel Lepeletier, présenté par Robespierre le 13 juillet 1793 (le jour même où Marat fut assassiné) fut voté le 13 août 1793 par les députés de la Convention, mais ne fut pas exécuté. Nombre de ses idées se retrouveront bien plus tard, au XIXe siècle, dans la pensée de Jules Ferry.
Son plan pour l’instruction primaire prévoyait notamment l’éducation à partir de 5 ans, aux frais de la République, des garçons jusqu’à 12 ans et des filles jusqu’à 11.
Sa mort fut peinte par Jacques-Louis David sous le titre Les Derniers moments de Michel Lepeletier ou Lepelletier de Saint-Fargeau sur son lit de mort. Exposé dans la salle de la Convention nationale où devait le rejoindre plus tard son pendant : la Mort de Marat, le tableau fut récupéré par David en 1795, et tenu caché. Après la mort du peintre, en 1826, il fut racheté aux héritiers de ce dernier par la fille de Lepeletier, Louise Suzanne de Mortefontaine. Depuis, le tableau a cessé d’être visible. Il serait caché dans le château de Saint-Fargeau, ou fut peut-être détruit (en 2006, sa « repeinture » fut entreprise par le peintre Luc Scaccianoce). Cette « absence » a longtemps occulté qu’il s’est agi du premier tableau achevé (ce que le Serment du jeu de paume, commencé plus tôt, ne fut jamais) de la Révolution, une œuvre capitale d’un point de vue iconographique, d’une grande modernité en ce qu’elle fut conçue pour un public à l’échelon national.
Que Lepeletier ait été assassiné un 20 janvier, jour coïncidant avec la fête religieuse de saint Sébastien (date qui figurait sur le tableau de David), a récemment favorisé son interprétation, entre autres, comme saint Sébastien révolutionnaire. En ce, il se serait agi de laïciser une imagerie chrétienne séculaire, notamment en s’inspirant de modèles romains, ce qui ne pouvait que correspondre favorablement à l’effort politique tour à tour subtil et catégorique de renouer avec l’idéal républicain de la Rome antique, aspect que le parcours personnel de Lepeletier, homme de dialogue et de jurisprudence, a incarné dès 1789.
Paradoxalement, ce tableau « perdu » de David, désavoué par une bonne partie de la famille du modèle, a fait plus pour la renommée posthume de ce dernier, que son œuvre révolutionnaire, laquelle, à ce jour, attend toujours la reconnaissance critique que peut donner une biographie exhaustive
L'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau est un hôtel particulier situé à Paris, au no 29 de la rue de Sévigné.
Après plusieurs changements de propriétaires, l'hôtel fut acquis par la Ville de Paris en 1895. La Bibliothèque historique de la ville de Paris y fut installée en 1896 et 1897. Elle y demeura jusqu'en 1968, date à laquelle elle fut transférée dans l'hôtel de Lamoignon. Resté vide après cette date, entièrement restauré et restructuré, l'hôtel accueillit en 1989 l'extension du Musée Carnavalet. Les collections révolutionnaires, celles du XIXe siècle et du XXe siècle allèrent occuper le corps de logis et les ailes, tandis que l'orangerie accueillait les collections archéologiques. La conservation et les services du Musée y sont également installés .
En 1778 Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, hérita du domaine familial et du château de Saint-Fargeau près d'Auxerre.
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
C'est le château de la Grande Mademoiselle.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Lucius a écrit:C'est le château de la Grande Mademoiselle.
En effet !
En 1652 celle-ci, Anne-Marie-Louise d'Orléans, cousine germaine de Louis XIV, surnommée la Grande Mademoiselle, fut exilée à Saint-Fargeau à cause de ses prises de position pendant la Fronde ; elle fit refaire, par l'architecte du roi François Le Vau, entre 1653 et 1657, les quatre façades intérieures du château, façades où se lit encore son chiffre ou monogramme (AMLO); Jean d'Ormesson a évoqué ces austères murailes dans Un jour je m'en irai sans avoir tout dit(éd. Robert Laffont, p. 21 de l'édition Pocket, 2014).
À la suite de son mariage avec Lauzun elle lui donna Saint-Fargeau où il résida peu avant de le céder le 5 février 1714 à Antoine Crozat, qui le revendit le 15 décembre 1715 à Michel-Robert Le Peletier des Forts (1675-1740), successivement conseiller au Parlement de Paris, intendant des Finances, ministre d'État, et membre de l'Académie des Sciences.
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
;
Et maintenant la version des faits, fantaisiste et romanesque, de la marquise de Créquy :
On avait appris au comité secret des jacobins, pendant la nuit du 15 au 16 janvier, que le conventionnel Pelletier de St-Fargeau et vingt-cinq autres députés (de la plaine) qui votaient sous son influence, étaient tentés de reculer devant l'horreur et les conséquences d'un régicide. Les montagnards se comptèrent et s'en émurent. Ils virent avec fureur que si vingt-cinq voix leur faisaient défaut, ils ne pourraient emporter la condamnation capitale, attendu que le même nombre de vingt-cinq voix enlevées à la peine de mort, en donnerait dix-neuf de majorité pour obtenir la détention jusqu'à la paix générale. L'immense fortune de St-Fargeau ne permettait pas de l'attaquer du côté de l'intérêt, mais Danton prit un autre moyen, il alla trouver le duc d'Orléans et lui dit : — Savez-vous ce qui se passe ? voilà St-Fargeau qui nous abandonne avec les vingt-cinq députés dont il est chef de file, nous savons qu'ils ont résolu de voter pour toute autre peine que celle de la mort. Vous avez plus que personne à vous alarmer de cet incident-là, puisque vous avez déjà voté contre l'appel au peuple : Vous voterez la mort avec nous autres, et vous la voterez sous peine d'encourir la vengeance des patriotes ; ainsi jugez de votre position, si la peine de mort n'est pas assurée par la majorité des voix ?...
Danton n'eut aucune peine à effrayer Philippe-Égalité qui frémissait toujours en face d'un terroriste. Il reconnut le péril de sa situation, il ne manqua pas d'entrer dans les vues de ce misérable, et il en reçut un conseil de perfidie qui n'eut que trop d'influence sur le résultat du procès de Louis XVI.
— St-Fargeau a toujours été de vos amis, ajoutait Danton ; il a pour mobile une ambition ridicule, une vanité misérable ; prenez le chemin que je vous indique et vous triompherez certainement de son hésitation. Attendez-moi pendant une heure et je vous promets de vous amener St-Fargeau.
— Eh bien, mon ami, lui dit Philippe-Égalité, voici le moment de prendre une résolution définitive : on ne veut me porter au trône que lorsque j'aurai donné un gage irrévocable au parti de la révolution. C'est vous dire assez que je dois me prononcer pour la peine de mort ; vous savez d'ailleurs que si je votais différemment, le côté de la montagne en abuserait pour calomnier mes intentions patriotiques ; ce sera, n'en doutez pas, une preuve de mon dévouement pour ma famille et pour mes amis ; mais à quoi me servira de leur donner ce témoignage de ma bonne volonté s'ils m'abandonnent, s'ils viennent faire échouer tout ce que la mort de Louis XVI aurait de favorable pour nous, et s'ils viennent prononcer pour lui, contre moi ?
St-Fargeau lui répondit qu'il avait fait le serment de ne jamais condamner personne à mort ; il ajouta que ses amis étaient effrayés des conséquences d'une condamnation dont on pourrait contester la légalité constitutionnelle, et Philippe d'Orléans le laissa pérorer tant qu'il voulut.
— Mais, reprit il ensuite, on est venu m'imposer une autre condition que je viens d'accepter, et celle-ci consiste à marier tous mes enfants dans la classe des citoyens français. Je l'ai promis à Danton, et comme je puis choisir librement, je vous demande, écoutez-moi bien, je vous demande la main de Mlle de St-Fargeau pour le duc de Chartres. Le mariage pourra se faire immédiatement après la mort du roi ; il est question de faire asseoir votre fille sur les degrés du trône de France, en attendant qu'elle y parvienne ; je n'ai pas besoin de vous dire ce que je vous conseille de faire ; vos amis pourront compter sur ma reconnaissance et se reposer sur mon zèle à les servir. Je ne vous dis que cela ! décidez-vous.
Le citoyen Clément ajoutait que Pelletier de St-Fargeau fut ébloui par cette proposition vaniteuse, et qu'il se voyait déjà le beau-père d'un roi, parce qu'il était du nombre de ces braves gens à qui Dumouriez cherchait à persuader que le fils Égalité pourrait obtenir les suffrages de la nation plutôt que son père, attendu qu'il n'avait et ne pouvait avoir, à cause de sa jeunesse, ni ennemis trop implacables, ni amis trop odieux. Toujours-est-il que St-Fargeau se résolut à voter avec les régicides, et que par suite de cette manœuvre à la d'Orléans, la majorité pour la mort du Roi fut de 35 votes, au lieu que la décision contraire aurait obtenu 19 voix de majorité comme l'avait calculé Danton.
Pelletier de St-Fargeau n'a pas recueilli plus que Philippe d'Orléans le fruit de son crime. Notre compagnon protestait que c'était Philippe-Égalité qui avait fait assassiner St-Fargeau, afin que la promesse de mariage qu'il avait souscrite avec un dédit de quatre millions restât sans effet. Il disait aussi que, pour entretenir la rage des jacobins contre Louis XVI, on s'était arrangé de manière à ce que l'assassinat de St-Fargeau précédât le supplice du Roi, et qu'on avait eu soin d'attribuer cet assassinat à un prétendu garde-du-corps. Ce que j'ai su de manière à n'en pouvoir douter, c'est que le meurtrier de ce révolutionnaire avait nom Pâris, qu'il n'avait jamais appartenu à l'opinion royaliste, et qu'il n'avait jamais servi dans les gardes-du-corps.
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Et maintenant la version des faits, fantaisiste et romanesque, de la marquise de Créquy :
On avait appris au comité secret des jacobins, pendant la nuit du 15 au 16 janvier, que le conventionnel Pelletier de St-Fargeau et vingt-cinq autres députés (de la plaine) qui votaient sous son influence, étaient tentés de reculer devant l'horreur et les conséquences d'un régicide. Les montagnards se comptèrent et s'en émurent. Ils virent avec fureur que si vingt-cinq voix leur faisaient défaut, ils ne pourraient emporter la condamnation capitale, attendu que le même nombre de vingt-cinq voix enlevées à la peine de mort, en donnerait dix-neuf de majorité pour obtenir la détention jusqu'à la paix générale. L'immense fortune de St-Fargeau ne permettait pas de l'attaquer du côté de l'intérêt, mais Danton prit un autre moyen, il alla trouver le duc d'Orléans et lui dit : — Savez-vous ce qui se passe ? voilà St-Fargeau qui nous abandonne avec les vingt-cinq députés dont il est chef de file, nous savons qu'ils ont résolu de voter pour toute autre peine que celle de la mort. Vous avez plus que personne à vous alarmer de cet incident-là, puisque vous avez déjà voté contre l'appel au peuple : Vous voterez la mort avec nous autres, et vous la voterez sous peine d'encourir la vengeance des patriotes ; ainsi jugez de votre position, si la peine de mort n'est pas assurée par la majorité des voix ?...
Danton n'eut aucune peine à effrayer Philippe-Égalité qui frémissait toujours en face d'un terroriste. Il reconnut le péril de sa situation, il ne manqua pas d'entrer dans les vues de ce misérable, et il en reçut un conseil de perfidie qui n'eut que trop d'influence sur le résultat du procès de Louis XVI.
— St-Fargeau a toujours été de vos amis, ajoutait Danton ; il a pour mobile une ambition ridicule, une vanité misérable ; prenez le chemin que je vous indique et vous triompherez certainement de son hésitation. Attendez-moi pendant une heure et je vous promets de vous amener St-Fargeau.
— Eh bien, mon ami, lui dit Philippe-Égalité, voici le moment de prendre une résolution définitive : on ne veut me porter au trône que lorsque j'aurai donné un gage irrévocable au parti de la révolution. C'est vous dire assez que je dois me prononcer pour la peine de mort ; vous savez d'ailleurs que si je votais différemment, le côté de la montagne en abuserait pour calomnier mes intentions patriotiques ; ce sera, n'en doutez pas, une preuve de mon dévouement pour ma famille et pour mes amis ; mais à quoi me servira de leur donner ce témoignage de ma bonne volonté s'ils m'abandonnent, s'ils viennent faire échouer tout ce que la mort de Louis XVI aurait de favorable pour nous, et s'ils viennent prononcer pour lui, contre moi ?
St-Fargeau lui répondit qu'il avait fait le serment de ne jamais condamner personne à mort ; il ajouta que ses amis étaient effrayés des conséquences d'une condamnation dont on pourrait contester la légalité constitutionnelle, et Philippe d'Orléans le laissa pérorer tant qu'il voulut.
— Mais, reprit il ensuite, on est venu m'imposer une autre condition que je viens d'accepter, et celle-ci consiste à marier tous mes enfants dans la classe des citoyens français. Je l'ai promis à Danton, et comme je puis choisir librement, je vous demande, écoutez-moi bien, je vous demande la main de Mlle de St-Fargeau pour le duc de Chartres. Le mariage pourra se faire immédiatement après la mort du roi ; il est question de faire asseoir votre fille sur les degrés du trône de France, en attendant qu'elle y parvienne ; je n'ai pas besoin de vous dire ce que je vous conseille de faire ; vos amis pourront compter sur ma reconnaissance et se reposer sur mon zèle à les servir. Je ne vous dis que cela ! décidez-vous.
Le citoyen Clément ajoutait que Pelletier de St-Fargeau fut ébloui par cette proposition vaniteuse, et qu'il se voyait déjà le beau-père d'un roi, parce qu'il était du nombre de ces braves gens à qui Dumouriez cherchait à persuader que le fils Égalité pourrait obtenir les suffrages de la nation plutôt que son père, attendu qu'il n'avait et ne pouvait avoir, à cause de sa jeunesse, ni ennemis trop implacables, ni amis trop odieux. Toujours-est-il que St-Fargeau se résolut à voter avec les régicides, et que par suite de cette manœuvre à la d'Orléans, la majorité pour la mort du Roi fut de 35 votes, au lieu que la décision contraire aurait obtenu 19 voix de majorité comme l'avait calculé Danton.
Pelletier de St-Fargeau n'a pas recueilli plus que Philippe d'Orléans le fruit de son crime. Notre compagnon protestait que c'était Philippe-Égalité qui avait fait assassiner St-Fargeau, afin que la promesse de mariage qu'il avait souscrite avec un dédit de quatre millions restât sans effet. Il disait aussi que, pour entretenir la rage des jacobins contre Louis XVI, on s'était arrangé de manière à ce que l'assassinat de St-Fargeau précédât le supplice du Roi, et qu'on avait eu soin d'attribuer cet assassinat à un prétendu garde-du-corps. Ce que j'ai su de manière à n'en pouvoir douter, c'est que le meurtrier de ce révolutionnaire avait nom Pâris, qu'il n'avait jamais appartenu à l'opinion royaliste, et qu'il n'avait jamais servi dans les gardes-du-corps.
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Le triste sort d'un triste sire...
Il ne fut qu'un aristocrate régicide parmi bien d'autres, qui cherchait à sauver sa peau...
Rien d'autre à dire; circulons...Il n'y a rien à voir (en tout cas pas de héros à l'horizon...)
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Mais merci, bien sûr, à vous d'avoir, chère Éléonore , évoqué cet anti-héros et les superbes bâtiments qui portent (hélas) son nom...
L' histoire de la révolution, c'est aussi l'histoire des trouilles et des lâchetés...
L' histoire de la révolution, c'est aussi l'histoire des trouilles et des lâchetés...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Vicq d Azir a écrit: les superbes bâtiments qui portent (hélas) son nom...
Voici pour l'utilisation de son nom, selon WIKI :
Son nom fut donné pendant quelques années (de 1793 à 1806) à une rue de Paris, la rue Michel-Lepeletier, qui, en dehors de cette période, s'est toujours appelée rue Michel-le-Comte.
La station de métro parisienne Saint-Fargeau rend hommage à ce personnage, dans le quartier Saint-Fargeau dont le nom tire son origine du parc Saint-Fargeau, reste du château de Lepeletier de Saint-Fargeau ou château de Ménilmontant. Saint-Fargeau est le seul nom utilisé deux fois dans la dénomination des stations de métro et de RER puisqu’une gare de RER s’appelle également Saint-Fargeau, celle-ci étant située sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry en Seine-et-Marne.
Sous la Révolution, les îles de Lérins prirent le nom d'îles Marat et Lepeletier.
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Mme de Sabran a écrit:
Sous la Révolution, les îles de Lérins prirent le nom d'îles Marat et Lepeletier.
Ah oui ? Je l'ignorais.
Ben, merde alors ! Un si bel endroit... :
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le 20 janvier 1793, assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau
Après l'assassinat du régicide Lepelletier de Saint-Fargeau , le démolisseur de la Bastille que nous connaissons bien, Palloy, enverra à sa veuve et ses orphelins une lettre écrite par le président de la Convention, gravée sur une pierre de la Bastille et encadrée avec le bois d’une des portes de la forteresse !
( source : Les Goncourt : source : Courrier de l’Égalité. Janvier 1793. )
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_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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