Vente Christie's, Collection Marie-Antoinette

Pour cette vente du 29 Septembre à PARIS je vous suggère d'acquérir le numéro spécial  POINT DE VUE IMAGES DU MONDE - art et patrimoine qui consacre un dossier à la succession du COMTE et de la COMTESSE DE PARIS  - belles photos et surtout un objet qu'il serait indispensable d'avoir dans une collection consacrée à la Reine c'est le petit panier prêté par ROSALIE LAMORLIERE à la Reine lors de son séjour à la Conciergerie.
le prix de départ  800 à 1.200 euros, mais je suis certaine que les enchères vont s'envoler, il ne faut pas rêver !!!!!!

Dans le même magazine un article avec photos sur la vente du 3 NOVEMBRE  "collection MARIE ANTOINETTE" et mon idée au sujet de l'appartenance était exacte, il s'agit d'une partie de la collection de (....)  car j'ai reconnu outre le tableau de VESTIER présenté comme GAUTIER DAGOTY , les deux petits cadres "fixé sous verre" que j'ai été cherché en 1989 chez la Baronne pour les présenter à l'exposition de la MAIRIE DU V° ARRONDISSEMENT simplement installé dans un sac BHV tenu sur mes genoux et dans un autobus......

MARIE ANTOINETTE

Marie-Antoinette a écrit:simplement installé dans un sac BHV tenu sur mes genoux et dans un autobus......

Ce sont des conditions épiques... vous étiez téméraire, ma chère MARIE ANTOINETTE  : 


Bien à vous.

C'est toujours comme cela qu'on fonctionne.
Les petites objets en matériaux précieux tiennent même dans les sacs à main des conservatrices et des commissaires priseurs, c'est pratique !

MARIE ANTOINETTE a écrit:Pour cette vente du 29 Septembre à PARIS je vous suggère d'acquérir le numéro spécial  POINT DE VUE IMAGES DU MONDE - art et patrimoine qui consacre un dossier à la succession du COMTE et de la COMTESSE DE PARIS  - belles photos et surtout un objet qu'il serait indispensable d'avoir dans une collection consacrée à la Reine c'est le petit panier prêté par ROSALIE LAMORLIERE à la Reine lors de son séjour à la Conciergerie.
le prix de départ  800 à 1.200 euros, mais je suis certaine que les enchères vont s'envoler, il ne faut pas rêver !!!!!!

De quel objet s'agit-il ? Je ne l'ai pas retrouvé dans la liste des lots ? àè-è\':

Je présente mes plus plates excuses aux distingués membres du FORUM car je suis parfois, voir souvent un peu gâteuse, mais heureusement ce matin l'ami VICQ m'a remis l'esprit à l'endroit.

En effet la corbeille de ROSALIE LAMORLIERE est dans la collection de (...)  et donc présentée dans la prochaine vente du 3 Novembre prochain.

VICQ m'a évoqué une anecdote concernant l'achat de cette corbeille que lui avait racontée directement la (....)  - c'était en 1952 et l'objet a été cherché auprès des descendants de ROSALIE par le chauffeur de Madame !!!! ce qui confirme une fois de plus l'origine de la collection en vente le 3 novembre prochain.

L'erreur est réparée , mais bien que l'état ne soit pas parfait, je suppose que les fanns étrangers avec la bourse bien garnie feront grimper les enchères....

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Aucun souci MARIE ANTOINETTE...

Ainsi donc nos messages ont été déplacés ici, dans ce sujet qui est dès lors consacré à cette vente future.
Nous le complèterons lorsque la liste des lots sera communiquée.

En principe le catalogue doit être en vente à compter du début octobre, mais je suis sur le pont pour obtenir plus de renseignements.....quelques belles photos dans le POINT DE VUE SPÉCIAL art et patrimoine à acquérir rapidement.

MARIE ANTOINETTE

La maison Christie's avait diffusé un communiqué de presse présentant cette vente (nulle mention de....), avec lequel nous retrouvons les images de quelques lots.
Les descriptions sont pour l'instant très succinctes. Mais enfin, voici notamment :  


- Cet objet peu commun :
Enseigne Marie-Antoinette
Ecole allemande ou autrichienne
Estimation : 10 000 - 15 000 €



Outre l'originalité du support, c'est une image intéressante ! Parce que nous avions récemment présenté ce portrait, à l'attribution inconnue à ce jour, ainsi que ces autres représentations où nous retrouvions le même ornement de la coiffure :







Et je reste donc toujours sur mon hypothèse que le portrait original, qui a servi de modèle à ces représentations diverses, fait partie de la très belle série du "Maître des portraits des archiduchesses".
A ce jour, et à ma connaissance, le portrait de Marie-Antoinette étant le grand absent !  54385210

Voir notre discussion et la présentation de cette série de portraits, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1141-recherches-autour-dun-portrait-non-attribue



Sera également mise en vente, une pièce rare et exceptionnelle :
- L'album du Petit Trianon
19 planches reliées aux armes de Marie-Antoinette avec en pied le chiffre doré CT couronné (Château de Trianon)
Estimation : 200 000 € - 300 000 €




- Une paire d'appliques exécutée en 1788, très probablement exécutée par Pierre-Philippe Thomire pour la pièce des bains de Marie-Antoinette au Château de Versailles
Estimation : 60 000 € - 100 000 €

- Ainsi que ce médaillon, daté de 1781, et dont le revers porte la mention :
Grand sceau de la Chancellerie de la Reine, gravé par Lorthior graveur des médailles du Roy
Estimation : 20 000 € - 30 000 €







- Un Nécessaire de voyage
Cadeau offert par Marie-Antoinette à Madame Augié de Lascans (soeur de Mme Campan).
Estimation : 40 000 € - 60 000 €




Sources et dossier de presse de la vente, ici : http://www.christies.com/presscenter/pdf/2015/Collection_Marie_Antoinette_Nov_2015.pdf

- Enfin, dans un autre sujet, nous avions également présenté ces deux autres lots :

La nuit, la neige a écrit: 


- Cet objet peu commun :
Enseigne Marie-Antoinette
Ecole allemande ou autrichienne
Estimation : 10 000 - 15 000 €

... ça par exemple !!!
Savons-nous la provenance de cette enseigne, je veux dire, le magasin auquel elle a appartenu ?
J'imagine que c'était un magasin de mode, une manière d'Au Bonheur des Dames !
Octave Mouret en aurait bavé d'envie ...

Un article (partiel) du Figaro  : http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2015/09/23/03016-20150923ARTFIG00281-marie-antoinette-fait-sa-revolution-aux-encheres.php



Nous ferons bientôt une petite analyse des "nécessaires de voyage de Marie-Antoinette" connus...

Cher Ami,  RIGNON me fait des difficultés ce jour pour lire les pages du FORUM en y mettant une page blanche qui bloque le système !!!
Auriez-vous la gentillesse de récupérer l'intégralité de l'article du 23 courant du FIGARO ainsi qu'une autre article sur la Reine en trouvant un exemplaire papier du journal, et ensuite nous en donner l'entier sujet... je ne connais aucun lecteur du FIGARO dans mon village !!!!

Merci d'avance -   MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Bien entendu si un membre du FORUM possède le journal, cette demande sera pour lui ou elle !!!!!! mais LA NUIT LA NEIGE est notre grand spécialiste des ventes aux enchères.

GROSSE ERREUR !!!! il s'agit bien du FIGARO de ce JEUDI 24 SEPTEMBRE 2015 -
je viens de laisser un message sur la boite vocale de la journaliste lui demandant d'avoir la gentillesse de me faire parvenir copie de ses deux articles !!!!! mais cela ne vous empêche pas d'en récupérer une copie papier pour en faire connaitre le contenu.

Amicalement
MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Je viens à peine de lire votre message.
Je n'achète généralement pas le Figaro, je suis désolé ; mais j'espère que vous avez trouvé un exemplaire...

Quelques images des lots qui seront présentés à l'occasion de cette vente aux enchères très attendue.  

A mon avis, peut-être un peu trop d'ailleurs.  
Car s'il y a bien quelques pièces très intéressantes, l'ensemble n'est pas non plus extraordinaire.
Mais enfin, l'accumulation fait son petit effet, certainement...

Je commence donc par quelques pièces intéressantes.
Enfin, éventuellement et à mon avis...
Nous insèrerons le reste petit à petit, notamment aussi dans les rubriques dédiées.  àè-è\':

Il y a beaucoup de : "d'après" , "attribué à" ; "selon la tradition" ; "probable que" ; et enfin de références à l'exposition qui s'était tenue à Versailles en...1955 !
Chacun pensera donc ce qu'il voudra des descriptifs que je recopie pour l'essentiel.    


- ÉCOLE FRANÇAISE DE LA FIN DU XVIIIE SIÈCLE
Le couronnement de Louis XVI accompagné de Marie-Antoinette
Gouache. 40 x 32,5 cm, ovale
€8,000-12,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)



- ARCHIDUCHESSE MARIE-ANTOINETTE D’AUTRICHE (1755-1793)
Paysage avec auberge
Avec une attestation une lettre manuscrite en allemand datée 1865, insérée au dos du cadre Mine de plomb, plume et encre brune, aquarelle sur vélin.
11,2 x 15,5 cm.
€5,000-10,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description (partielle) et provenance :
Selon une ancienne attestation manuscrite jointe, en langue allemande, datée du 24 décembre 1865 : Don de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche à la comtesse Thérèse von Schönborn, ancienne dame du palais.
Don de cette dernière à son médecin, le docteur Jacob Helm.
Par héritage à la flle du dernier, Magdalena Mühr née Helm.
Don de cette dernière à François Ballaloud, en ou avant 1865.

Au dos du boîtier se trouve également une inscription en allemand (du début du XIXe siècle?) “Eigenhändige Zeichung der Königin Marie Antoinette / welche d. 16 October 1793 enthauptet wurde !” dont la traduction française est “Dessin autographe de la reine Marie Antoinette laquelle a été décapitée le 16 octobre 1793 !”



- MARIE-ANTOINETTE, pièce autographe
Signée “Antoine Archiduchesse”, adressée à Thérèse ou Barbe Durieux, datée du 19 avril 1770.
Elle a été rédigée au verso d’une gouache représentant saint Jean-Baptiste. Un feuillet in-12 (environ 165 x 115 mm). Encre et gouache sur peau de vélin. Encadré.
Provenance : vente à Vienne, palais Dorotheum, 11 octobre 1994 (lot 112).
€7,000-10,000



Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description (partielle) et provenance :
Vente à Vienne, palais Dorotheum, 11 octobre 1994 (lot 112).
TOUCHANT TÉMOIGNAGE DE RECONNAISSANCE DE LA JEUNE ARCHIDUCHESSE À L’UNE DE SES FEMMES DE CHAMBRE, à deux jours de son départ pour la France.
Il est daté du jour de son mariage par procuration, à Vienne, le 19 avril 1770.

Thérèse Durieux était la première femme de chambre de la jeune Marie-Antoinette et sa sœur Barbe l’une des nombreuses qui lui étaient attachées. Il est probable que ce billet d’adieu, remis avant son départ pour la cour de France, était adressé à la première.
Les noms et les fonctions des deux sœurs sont à plusieurs reprises évoqués dans les lettres que l’impératrice Marie-Thérèse adressait à la marquise d’Hennezel. (Lettres inédites de Marie-Thérèse et de Joseph II publiées par le baron Kervyn de Lettenhove en 1868 ; pp. 9-11)

“Auspice Deo / Soyez persuadée chere Durieu que je penserai toujours a vous et que je n’oublire jamais les peines que vous avez eu avec moi c’est dont vous assure / votre tres fdele / Antoine Archiduchesse È.



- ENTOURAGE DE LOUISE-ÉLISABETH VIGÉE LEBRUN (PARIS 1755-1842)
Portrait de Marie-Antoinette Huile sur toile
61,5 x 49,8 cm.
€7,000-10,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description et provenance :
Ancienne collection Lelong.
Exposition : Château de Versailles, Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine, 1955, p. 37, no. 44.
Finement exécutée, cette œuvre est à rapprocher du grand portrait en pied
de Marie-Antoinette, peint par Vigée Lebrun en 1778 et destiné à la mère de la reine, l’impératrice Marie-Thérèse (Kunsthistorisches Museum de Vienne, en dépôt à la Galerie des portraits d’Ambras à Innsbruck, inv. 2772).

Tout cela est prometteur !  



Bien à vous.

Totalement d'accord avec vous Majesté. Merci beaucoup pour toutes ces informations et photos, La Nuit, La Neige.

Désolé de briser votre enthousiasme, mais personnellement, mis à part quelques lots, je ne suis guère convaincu...
Il faut bien lire les notices !
Mais nous aurons peut-être l'occasion d'en discuter.  

Mais poursuivons avec ces pièces les plus intéressantes !!


- COFFRET ROYAL DE MARIAGE
LES ORNEMENTS D’EPOQUE REGENCE, PREMIER QUART DU XVIIIEME SIECLE, LE COFFRET PROBABLEMENT D’EPOQUE POSTERIEURE
Hauteur: 42 cm ; Largeur: 82 cm ; Profondeur: 54 cm
€20,000-30,000



Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description et provenance
Regainé de velours de soie pourpre réappliqué de galons de fls d’or, ornementation de cuivre repoussé, le couvercle centré d’armes d’alliance dont celles du Dauphin de France à droite, les écoinçons ornés de feurs de lys, la façade présentant le chifre rayonnant associé de la reine Marie-Antoinette MA probablement de la fin du XVIIIe siècle, les côtés avec des poignées en bronze doré, l’intérieur regainé de soie ivoire, les pieds associés en bois mouluré, sculpté et doré fgurant des dauphins, avec une étiquette au revers du fond inscrite Chenue marquise de Pimodan

Par réputation, offert par le dauphin à la dauphine Marie-Antoinette, puis ofert par celle-ci à Mercy- Argenteau (selon le catalogue de l’exposition Marie-Antoinette (...) de 1955) ; Ancienne collection du marquis de Pimodan.
EXPOSITION: Château de Versailles, Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine, 1955, n° 581.
BIBLIOGRAPHIE : Château de Versailles, Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine, 1955, n°581



- JACQUES-FABIEN GAUTHIER D’AGOTY (MARSEILLE 1716-1785 PARIS)
Acte de bienfaisance de la Reine devant un vigneron blessé et sa femme implorante
plume et encre noire, lavis gris, rehaussé de blanc sur papier brun. 49x60cm
Provenance : Paul Aubry, 1933. Galerie Pardo, 1959
€2,000-3,000
Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)


- HENRI-PIERRE DANLOUX (PARIS 1753- 1809)
Portrait de Jean-Baptiste Cléry (1759-1809), valet de chambre de Louis XVI
signé ‘Danloux/ 1798’ (au centre à gauche) traces de sanguine, pierre noire, craie blanche, rehaussé de blanc, estompe 18,4x15,3cm.
€2,500-3,500


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description et provenance :
Danloux représenta à plusieurs reprises le serviteur du roi Jean-Baptiste Canthaney, dit Cléry (Versailles 1759-1809, Itzing, Autriche). Il existe notamment un portrait peint daté de la même année que le présent dessin (ancienne collection du Marquis
d’Argence, op.cit., p. 408, ill) qui fut gravé par la suite.
PROVENANCE : Madame Danloux ; Galerie Talabardon & Gautier, Paris.
BIBLIOGRAPHIE: R. de Portalis, Henri-Pierre Danloux, peintre de portraits et son journal pendant l’émigration, Paris, 1910, p. 407, ill.


- ATTRIBUÉ À JEAN-BAPTISTE ANDRÉ GAUTIER D’AGOTY (PARIS 1740-1786)
Marie-Antoinette devant le temple de l’Amour
Huile sur toile 41x33cm.
€10,000-15,000




Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Présentation et provenance :
Longtemps attribué à Antoine Vestier (1740-1824), une attribution réfutée depuis par la spécialiste de l’artiste, le tableau a été rapproché, lors de son exposition à la rétrospective majeure sur Marie-Antoinette qui se tint au Grand Palais en 2008, de l’art de Jean-Baptiste André Gautier d’Agoty (1740-1786).
Il partage en effet avec les portraits de celui-ci une parenté stylistique évidente, tant dans la représentation du canon frêle de la reine, que dans la techique fne et porcelainée utilisée par le peintre.
Le visage de Marie-Antoinette est d’ailleurs particulièrement proche de celui du grand portrait oficiel de la reine peint par Gautier d’Agoty aujourd’hui conservé à Versailles (inv. MV 8061).

PROVENANCE:
Peut-être collection M. Bonnefoy des Aulnais en 1867.
Collection Ribeyre; sa vente, 1872.
Collection Moreau-Chaslon; sa vente, 1939. Vente Christie’s, Londres, 2 mai 1958, lot 100 (comme Antoine Vestier).
EXPOSITION:
Paris, Ecole des Beaux - Arts, Les portraits du siècle, 1887, no. 309.
Paris, Galeries nationales du Grand Palais, Marie- Antoinette, 2008, p. 276, no. 195, ill.
BIBLIOGRAPHIE:
M. Jallut, Marie-Antoinette et ses peintres, Paris, 1955, p. 28.
J. Charles (sous la direction de), De Versailles à Paris. Le Destin des collections royales, Paris, 1989, pp. 226-227, no. 33, ill (comme Antoine Vestier). E. Lever, Marie-Antoinette. Un destin brisé, Paris, 2006, p. 52, no. 27, ill (comme Antoine Vestier).

- DEUX APPLIQUES LOUIS XVI
L’UNE PROBABLEMENT PAR PIERRE- PHILIPPE THOMIRE, VERS 1788, L’AUTRE D’EPOQUE POSTERIEURE
En bronze ciselé et doré, le bouquet à trois bras de lumière émergeant d’un feuillage issu d’un fût en forme de lance romaine et de branches entrelacées, surmontant un putto musicien, sommé de dauphins entrelacés et terminé par un bouquet de feurs et fruits retenus par un noeud de ruban ; diférences de dimensions
Une applique: Hauteur: 85 cm. ; Largeur: 17,5 cm. ; Profondeur: 19 cm.
€60,000-100,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
© Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Description (extrait) et provenance
PROVENANCE: Probablement livrée par Pierre-Philippe Thomire vers 1788 pour la pièce des bains de Marie- Antoinette, Petits appartements de la reine Marie- Antoinette, château de Versailles.

Ce chef-d'œuvre de bronze doré, probablement réalisé par Pierre-Philippe Thomire, aurait été livré en 1788 pour la pièce des Bains des appartements privés de Marie-Antoinette à Versailles.
L’extrême fnesse de la ciselure et l’originalité de son dessin, comprenant les dauphins entrelacés, font de cette paire d’appliques l’un des modèles les plus aboutis et précieux de la fn du XVIIIe siècle.
(...)
Ce modèle est à rapprocher techniquement du groupe de bronze produit par Thomire dans cette période, où l’art du bronze doré atteint une préciosité qui ne semble jamais avoir été égalée. Sur notre applique la fnesse du bronze est
telle que chaque feur est constituée de pétales appliquées les unes sur les autres, se rapprochant ainsi de la techique d’orfèvrerie. Le seul autre ensemble connu employant cette techique est celui que Thomire fournit à la reine pour la chambre dite du treillage au Petit Trianon.
(...)
La paire d’appliques de ce groupe est aujourd’hui conservée dans la collection Gulbenkian (inv. 18A/B).



- ÉCOLE FRANÇAISE DU XVIIIE SIÈCLE
Deux études: l’arrivée de la famille royale aux
Tuileries
Pierre noire, estompe, trace de fligrane fragmentaire
11 x 13,5 cm ; une paire (2)
€4,000-6,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
© Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)



- D’APRES ALEXANDRE KUCHARSKI
Portrait de la reine Marie-Antoinette
De trois-quarts, portant une robe en soie blanche, ceinture bleue, et manteau d’hermine feurdelisé, les cheveux en chignon bouclé orné d’un diadème et de perles; dans un cadre rectangulaire en bronze doré.
Miniature sur ivoire. Hauteur: 20,5 cm.
€2,000-3,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
© Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
© Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Note de l'expert :
Au sujet d’Alexandre Kucharski, Marguerite Jallut (Marie-Antoinette et ses peintres, Paris, s.d., vers 1955, pp. 56-57) nota:
“Celui qui nous laissa les images les plus émouvantes de la reine, les portraits exécutés dans les heures tragiques de la fin du règne est un Polonais, Alexandre Kucharski. [...]
Jusqu’en octobre 1789, la reine eut son peintre favori, Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun, ce n’est que lorsque celle-ci eut quitté la France qu’il fallut la remplacer et que Kucharski fut choisi.
Il obtint des séances de pose, et exécuta un portrait officiel en buste pour les cadeaux royaux.
Les traits y sont modelés d’une manière tout à fait particulière, les boucles tombent sur les épaules, un petit diadème triangulaire fleurdelisé est posé sur la tête [...].
Ce portrait par Kucharski appartint plus tard à Louis XVIII [...]. Il fut copié plusieurs fois au XIXe siècle.”

- PAIRE DE PLAQUES EN PORCELAINE DURE ET BISCUIT DE SEVRES DE LA FIN DU XVIIIEME SIECLE, A MONTURES EN ARGENT
MARQUES EN JAUNE AUX DEUX L ENTRELACES, LETTRES DATES X POUR 1775
De forme rectangulaire à bord mouluré, le centre avec un médaillon représentant respectivement le profl droit et gauche de la reine Marie-Antoinette et du roi Louis XVI, cerclé d’argent et entouré d’une large guirlande de feurs enrubannée en relief se détachant sur un fond bleu pâle marbré or, chacune avec deux trous de préhension, très petit éclat, petites usures à la dorure.
16,5x19,5cm
€12,000-18,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Extrait de la note de l'expert :
Peut-être les plaques vendues à la reine Marie- Antoinette entre 1774 et 1776.

Ces plaques correspondent peut-être à la mention du Registre des ventes au comptant et à crédit du 01 juillet 1775 au 31 décembre 1777 (Vy6) “Vente faites à la Reine / Pendant le courant de l’année 1774-5 et 1776 / 2 - Tableaux en médaillons - 144 - 288 (livres)”.
De nombreux exemplaires de médaillons à l’efigie de Marie-Antoinette et de Louis XVI sont produits à Sèvres au XVIIIème siècle pour commémorer l’avènement du souverain en 1774.
En revanche, peu d’exemplaires de plaques les incorporant sont répertoriés. Outre le modèle de plaque ovale présenté également dans ce catalogue (lot 35), seuls cinq autres modèles de forme rectangulaire, et ne présentant chaque fois qu’un médaillon semblent être répertoriés.




- PAIRE D’APPLIQUES D’EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUEES A FRANÇOIS REMOND, VERS 1785
En bronze ciselé et redoré et bronze repatiné, à deux lumières reposant sur une plaquette soutenue par un putto se tenant sur des feuillages issus d’un fût cannelé orné à l’amortissement de pampres
Hauteur: 40,5 cm ; Largeur: 14,5 cm ; Profondeur: 14 cm
€12,000-18,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Extrait de la note de l'expert
PROVENANCE: Par réputation, pavillon de la reine Marie-Antoinette, château de Marly.

La collection Wrightsman du Metropolitan Museum de New York comprend une applique dont la partie inférieure du bras est très proche de celle des appliques présentées à la vente. Elle est notamment illustrée dans P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Picard, Paris, 1999, p. 90, ill. 97.



- NECESSAIRE DE VOYAGE OFFERT PAR LA REINE MARIE-ANTOINETTE
PAR JEAN-ETIENNE LANGLOIS, GABRIEL GERBU, ANTOINE-GASPARD LORET, FRANCOIS CORBIE ET PIERRE-CLAUDE MOTTIE, PARIS, 1773-1786
Le nécessaire comprenant:
Une théière et sa boîte à thé en métal plaqué, une chocolatière et sa doublure en métal, trois boîtes rondes, une boîte rectangulaire et sa doublure en métal, une boîte
à poudre avec son couvercle ajouré, un bassin d’aiguière, une paire de fambeaux de toilette
à corps en colonne dévissables, un couvert de table en vermeil, deux cuillères à café en vermeil, un couteau à fruits en vermeil, deux sous-tasses en porcelaine de Paris, huit facons en verre
avec couvercle en argent (manque un couvercle), certains gravés des initiales “AGL”, un entonnoir, un petit réchaud en métal plaqué, un encrier et un sablier en métal plaqué, un étui en galuchat avec des lames montées en écaille, un miroir ovale, un nécessaire de manucure et diverses pièces de voyage (rasoir, porte mine, etc.), poinçons : charge, jurande, maître-orfèvre et décharge, dans un large cofret en acajou et laiton doré, avec tiroir latéral.
Le couvercle avec au centre un médaillon avec inscription “Donné par / SM la Reine Marie Antoinette / à Madame Augié de Lascans / née Adelaïde Henriette Genel / 1ère femme de chambre / de la Reine”
Longueur du cofret: 45 cm.
€40,000-60,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

Provenance et note de l'expert :
PROVENANCE:
Donné par la reine à madame Auguié de Lascans, 1ère femme de chambre de la reine et soeur de madame Campan
Madame Antoinette Gaunot née Auguié, sa flle Monsieur Charles Gaunot, son fls
Madame Antoinette Izarn née Gaunot, sa flle Monsieur Pierre-Henri Izarn, son fls Madame Jean Dantan née Izarn, sa flle Collection privée, achat en décembre 1955

EXPOSITION:
Bibliothèque de Versailles, Marie-Antoinette et sa cour, 1927, n° 282.
Musée Carnavalet, Paris et la Révolution,1931, n° 729.
Château de Versailles, Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine, 1955, n° 645

Ce nécessaire est présenté lors de l’exposition de Versailles de 1955 Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine comme celui que la reine emporte lors de la fuite manquée de la famille royale en juin 1791 à Varennes.

En prévision de la fuite de la famille royale dès avril 1791, Marie-Antoinette commande, par l’intermédiaire de sa femme de chambre, madame Campan, un trousseau entier pour elle et ses enfants qu’elle fera livrer à Bruxelles. Elle souhaite également emporter avec elle son grand nécessaire de voyage (conservé au musée du Louvre). Sous le prétexte d’en ofrir
un sembable à sa soeur l’archiduchesse Christine, gouvernante des Pays-Bas, elle fait commander par madame Campan un second nécessaire identique, conservé lui au musée international de la parfumerie à Grasse. Celui-ci n’étant pas terminé à temps la reine fait envoyer le sien à sa place. Ce stratagème se retournera contre elle à son retour de Varennes et sa dame de garde-robe témoignera contre elle, arguant que “le 21 mai, elle déclarait qu’il se faisait
des préparatifs aux Tuileries pour un départ, [...] que sa Majesté était trop attachée à ce meuble pour s’en priver et qu’elle avait dit souvent qu’il lui serait très utile en cas de voyage.” (Mémoires de Madame Campan Première femme de chambre de Marie-Antoinette, ed. 1988, p. 341.).

Notre nécessaire ne comporte aucune initiale ou armoiries de la reine.
De plus, il est petit, fonctionnel mais surtout composé de plusieurs pièces exécutées par divers maîtres-orfèvres à des dates diférentes, confrmant un achat chez un marchand-mercier.
Si son utilisation pendant la fuite à Varennes n’est pas confirmée, il est cependant certain qu’il a été ofert par la reine à sa femme de chambre Madame Auguiè de Lascans comme l’indique la plaque sur
le couvercle du nécessaire. Celui-ci a ensuite été conservé par descendance dans la famille jusqu’en 1955 lorsqu’il entre dans une collection privée.


Voir nos discussions sur les nécessaires de voyage de Marie-Antoinette ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1106-les-necessaires-de-voyage-de-marie-antoinette

L'un de mes lots préférés... :
Ben oui ! Ne dévaluons pas des objets "populaires", surtout s'ils sont rares et joliment réalisés comme celui-ci, en les comparant aux "huiles sur toile" qui sont parfois...d'horribles croutes !

Et puis, il est dans la même veine que ce portrait-ci que je recherche  boudoi32 : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1141-recherches-autour-dun-portrait-non-attribue


- ÉCOLE ALLEMANDE OU AUTRICHIENNE, APRÈS 1774
Enseigne Marie-Antoinette
Inscrit ‘A LA REINE DE FRANCE’ (en bas au recto) et inscrit ‘zür königin von frankreich’ (en bas au verso).
Huile sur métal, chantourné, double face, avec sa suspension d’origine en métal
54 x 43,7 cm, au plus haut et large
€10,000-15,000


Catalogue Photo Credits: Anna Buklovska, Guillaume Onimus, Pauline Guyon, Nina Slavcheva Maquette : Sébastien Fernandes
Christie, Manson & Woods Ltd. (2015)

PROVENANCE:
$12,000-17,000 £7,400-11,000
Vente Christie’s, New York, 30 - 31 octobre 1996, lot 279.

Hum...les experts de Christie's ne sont pas très bavards concernant la datation.
Après 1774...c'est vague !

La nuit, la neige a écrit:
ÉCOLE ALLEMANDE OU AUTRICHIENNE, APRÈS 1774
Enseigne Marie-Antoinette
Inscrit ‘A LA REINE DE FRANCE’ (en bas au recto) et inscrit ‘zür königin von frankreich’ (en bas au verso).

Hum...les experts de Christie's ne sont pas très bavards concernant la datation.
Après 1774...c'est vague !

Oui parce que l'inscription et la couronne prouve qu'elle est déjà Reine donc il faut que ce soit après le 10 mai 1774. Mais sur le portrait qui a inspiré cette enseigne elle n'avait visiblement pas l'âge au moment d'être Reine.

Olivier, mixé


Edition pour correction de la date

Olivier a écrit:
Oui parce que l'inscription et la couronne prouve qu'elle est déjà Reine donc il faut que ce soit après le 10 mai 1774.

Ce que je voulais surtout dire, c'est que les experts ne se mouillaient pas trop quant à la date de fabrication de l'objet en lui-même : même pas un petit "fin XVIIIè, début XIXè" qui ne mange pas de pain.

Aussi il y a deux couronnes : j'imagine la sienne et celle de Louis-Auguste, mais je laisse Lucius, notre spécialiste, s'exprimait à ce sujet ! Moi je n'y connais, ni comprends rien...boudoi29

Olivier a écrit:Mais sur le portrait qui a inspiré cette enseigne elle n'avait visiblement pas l'âge au moment d'être Reine.

A mon avis, cela n'est pas très grave.
Ceux qui ont réalisé cette plaque n'avaient sans doute sous la main qu'une gravure (comme il en circulait alors) représentant plus probablement la jeune dauphine, en effet.
A l'époque où cette enseigne a été posée (ou plus tardivement d'ailleurs) a été corrigée la mention, et elle devient : "Reine de France".  

Pardon pour la date, c'est que... bref,

La nuit, la neige a écrit:Aussi il y a deux couronnes : j'imagine la sienne et celle de Louis-Auguste, mais je laisse Lucius, notre spécialiste, s'exprimait à ce sujet ! Moi je n'y connais, ni comprends rien...boudoi29

J'ose une suggestion en avançant que la couronne à l'arrière est celle du Saint Empire ou de la Lorraine si comme il me semble il s'agit de la même couronne rouge sur les tableaux de ses soeurs :

L'enseigne est d'origine allemande ou autrichienne alors le magasin voulait rappeler l'origine de Marie-Antoinette en plus de son statut de Reine de France.

Olivier, j'dis ça j'dis rien