Revue de presse. Chez vos marchands de journaux !

Bientôt chez vos libraires...



Présentation :

La Terreur. Un mot encore tabou qui réveille les fantômes d’une tragédie nationale. Historia vous en révèle les rouages dans ce dossier sans concessions.

Pour comprendre l’engrenage des événements qui ont ensanglanté la capitale et la France entre 1793 et 1794, lisez ici en exclusivité des extraits du dernier livre d’Évelyne Lever, Paris sous la Terreur (éditions Fayard) montrant leur impact sur le quotidien des Parisiens.

Un point de vue complété par d'autres spécialistes de la période sur ces journées de chaos qui ont dégénéré en foyers de guerre civile dans certains départements.
« Entre légende noire et légende dorée, la Terreur reste un moment historique dont seule l’étude scientifique permet de déterminer les mécaniques… » écrit l’historien Olivier Coquard.


Nous présentions l'essai d'Evelyne Lever, à paraître au mois d'octobre prochain, ici :



Paris sous la Terreur. De Evelyne Lever

Actuellement en kiosque:

Monsieur de Coco a écrit:

Inutile de dire que le Forum de Marie-Antoinette recommande l'acquisition de ce " Secrets d'Histoire "...    






Et d'autres articles tout aussi intéressants, et richement illustrés...

Spoiler:

* Source : Hors série Secrets d'Histoire (décembre 2019)

L'interview de Nathalie Colas des Francs dans le dernier numéro de Secrets d'Histoire est très intéressante.

La journaliste a beaucoup de mérite parce qu'en somme un entretien est une conversation débridée, informelle et plutôt décousue,  à partir de laquelle elle s'efforce de rédiger un article cohérent, ce qu'elle a fait en quatre longues pages.
 Alors bien sûr, il y a parfois de petites inexactitudes.  
Par exemple :
-  La société de la reine devient celle de Mme de Polignac .
Non, c'est l'inverse :    la société de Mme de Polignac , avant que Marie-Antoinette ne la distingue, composée de ses parents et amis,  devient la société exclusive de la reine .
-  Chambord n'est pas donné au marquis de Polignac : il s'y installe comme chez lui, il y prend ses aises,  en tant que premier écuyer du comte d'Artois.
-  mais surtout il n'est pas mentionné que,  sauf à faire nommer Ségur à la Guerre, Castries à la Marine et  Calonne aux Finances, les  Vaudreuil / Polignac ne s'intéressent pas à la politique avant les prémices de la Révolution . Ils ne sont pas contre les réformes nécessaires tant que le principe monarchique n'est pas attaqué .  Au contraire, dès le printemps 1789,  ils se positionnent très résolument dans le parti ultra-réactionnaire des princes et combattent toutes les initiatives de Necker.

Voici les sources de quelques informations contenues dans cet article qui peuvent paraître " choquantes " :
-  Marie-Antoinette sautant au cou de Yolande en l'appelant " ma reine " :  
Les Souvenirs de Jacob Nicolas Moreau
-  Yolande, confidente des amours de Marie-Antoinette et Fersen
La correspondance du duc de Dorset et Georgiana de Devonshire
-  Louis XVI à genoux devant Yolande la suppliant de ne pas quitter sa charge de gouvernante
Les Souvenirs de Mme Vigée Le Brun

Sans surprise avec l'exposition en cours au château Versailles, le Figaro Histoire pour les mois d'octobre et novembre :



Présentation :  

On l’appela le Bien-Aimé alors qu’il mourut dans l’indifférence générale. Il laissa la France prospère comme jamais, mais assoiffée de réformes. Dans le bilan de sa politique étrangère, l’éclat de la bataille de Fontenoy ou l’acquisition de la Corse cohabitent avec la perte cruelle du Canada… Alors qu’une magnifique exposition s’ouvre au château de Versailles pour commémorer les trois cents ans de son couronnement, Louis XV semble le roi des paradoxes.

A l’invitation du Figaro Histoire, les meilleurs spécialistes racontent dans un dossier spécial de 60 pages l’homme et son règne. Ils décryptent la personnalité d’un roi secret qui peina à échapper à l’ombre de son aïeul Louis XIV, retracent les grandes affaires et le destin des maîtresses royales, expliquent le rayonnement exceptionnel des arts au XVIIIe siècle et éclairent les contours d’un règne qui fut, à bien des égards, le chaudron de la Révolution.

Au cœur de l’actualité, Le Figaro Histoire revient sur les soixante-dix ans de règne d’Elizabeth II à travers les grands discours prononcés par la souveraine. Il vous emmène aussi à Malte pour découvrir, à travers un grand reportage, comment la plus petite capitale d’Europe a pansé ses plaies depuis le martyre que lui infligea la Seconde Guerre mondiale, et vous fait découvrir la métamorphose du site historique de la Bibliothèque nationale de France, qui vient de rouvrir ses portes au public pour lui offrir ses trésors séculaires.

Dans le supplément du Figaro weekend cette semaine:

C'est parce qu'il a raté à peu près tout et qu'il a échoué qu'il fut un "grand roi" ?

Merci Monsieur de Coco pour cette annonce.

Merci Eléo ! Mais rien de bien neuf dans cette analyse...

Comme tu dis ! C'est le Louis XVI que nous nous sommes toujours figuré. Mais tu as vu comme, récemment, des historiens qui se disent " de garde " veulent nous faire accroire que le vrai Louis XVI était à mille mille de ce portrait très convenu . Hypocrisie, machiavélisme, maîtresses ... e poi what encore ?

Mme de Sabran a écrit:Comme tu dis ! C'est le Louis XVI que nous nous sommes toujours figuré.  Mais tu as vu comme, récemment, des historiens qui se disent " de garde " veulent nous faire accroire que le vrai Louis XVI était à mille mille de ce portrait très convenu .  Hypocrisie, machiavélisme, maîtresses ...  e poi what encore ?  

Mme de Sabran a écrit:Comme tu dis ! C'est le Louis XVI que nous nous sommes toujours figuré.  Mais tu as vu comme, récemment, des historiens qui se disent " de garde " veulent nous faire accroire que le vrai Louis XVI était à mille mille de ce portrait très convenu .  Hypocrisie, machiavélisme, maîtresses ...  e poi what encore ?  

Aurore Chéry pourrait nous en dire davantage !

Octobre 2023  dans la revue L'Histoire  

1793, vivre sous la Terreur
mensuel 512
daté octobre 2023 -
Comment les Français ont-ils vécu ces 500 jours qui, de mars 1793 à juillet 1794, sont entrés dans l'histoire sous le nom de Terreur ?

A partir des archives, celles des comités, des tribunaux, des sections, ou de Journaux inédits, il est possible d'approcher au plus près la vie quotidienne en guerre et en révolution. Loin de l'image d'une dictature orchestrée par Robespierre, se dessine une époque complexe, où alternent pénuries, violences et persécutions, mais aussi apprentissage de la démocratie et premières grandes mesures sociales.

« 1793 : vivre sous la Terreur », L'Histoire n°512, octobre 2023.
En voici les chapitres :

Une belle lecture qui va nous faire remonter le moral avec l'hiver à nos portes !

Terreur légale : 17000 morts. Que signifie Terreur légale ? La Terreur n'était pas un gouvernement !

Cela renvoie peut-être au gouvernement révolutionnaire qui était centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale ?

Mme de Sabran a écrit:Terreur légale : 17000 morts.   Que signifie Terreur légale ?  

Sans doute faudra-t-il lire cette revue mais je suppose qu'il s'agit là "seulement" du nombre d'exécutions après jugements rendus par des tribunaux.
Le bilan humain de la période doit être cependant bien plus lourd, notamment à cause des répressions en province (en particulier l'ouest de la France).

Je cite :  

" Terreur " : histoire d'un chrononyme.

Le mot " terreur " est employé dès le 18 novembre 1793  par les Montagnard Billaud-Varenne à la Convention :
" Si des tyrans se font précéder par la terreur, cette terreur ne frappe jamais que sur le peuple. ( ... ) Au contraire, dans une république naissante, quand la marche de la révolution force le législateur à mettre la terreur à l'ordre du jour, c'est pour venger la nation de ses ennemis."
Il conclut ainsi son rapport : " Sur un mode de gouvernement provisoire et révolutionnaire ".

Le mot est donc bien imposé par le peuple au législateur, " forcé " de l'adopter.  Billaud-Varenne fait ici allusion à la séance du 5 septembre 1793, durant laquelle les sections parisiennes ont demandé à la Convention de " mettre la terreur à l'ordre du jour ".
Le terme revêt alors un sens juridique. Mentionnée dans le cadre de l'organisation du gouvernement révolutionnaire, le mot " terreur " désigne une politique publique qui s'étend sur dix-huit mois de l'an II ( mars 1793-juillet 1794 ).
Il a été ensuite repris, après la chute de Robespierre en 1794,  pour disqualifier sa politique et celle de ses alliés.   Depuis le XIXe  on écrit " Terreur " avec une majuscule, car le mot peut être considéré comme un chrononyme pour désigner ces 500 jours, ou à peu près, qui ébranlèrent le monde et changèrent à jamais la vision que la postérité se fera de la Révolution française.

En kiosque

Je l’ai annoncé ici.