Ventes aux enchères - Année 2014

C'est ravissant, mais en aucun cas Marie-Antoinette.

Oui, c'est le style "hipster" de Marie-Antoinette mais c'est pas Marie-Antoinette.

hipster?!!
Tu m'apprends un nouveau terme !

Je possède le même éventail que celui proposé ci-dessus et suis très surprise du prix de l'estimation... j'avoue que je l'avais acheté un prix beaucoup plus modeste il y a déjà de nombreuses années et ne lui accordais pas cette valeur monétaire.

MARIE ANTOINETTE :

Mme de Sabran a écrit:

C'est ravissant, mais en aucun cas Marie-Antoinette.

Pourtant avec cette coiffure et ces fleurs de Lys ...

Bien à vous.

Le dessin me rappelle le manga de Lady Oscar.

En vente le 6 décembre 2014 chez Maîtres Michel Darmancier et Olivier Clair (à Bourges) :

1/ Un portrait de Louis XVI en costume de sacre, par Antoine-François Callet .







Toile
150 x 103 cm

Estimation : 20 000 - 30 000 €.

Cette huile sur toile est l'une de celles réalisées par Callet en 1779, à la demande de l'Etat. Elle provient de la famille des descendants du comte de Vergennes.

2/ Un portrait du roi de Suède, Gustave III, attribué à Gustave Lundberg.





Pastel
91 x 68 cm

Estimation : 4 000 - 6 000 €.

Le Callet est vraiment superbe !

Oui !
J'aime beaucoup moins le pastel représentant Gustave III en revanche.

Pareil pour moi : mais c'est aussi que ce pastel a peut-être perdu de ses couches de blanc qui pouvait unifier le teint du visage si bien qu'il paraît à présent un peu "sale"...?

Bien à vous.

En vente le 11 décembre 2014 chez Christie's Londres, ce tableau d'Edward Matthew Ward, R.A. (1816-1879) intitulé "The Last Parting of Marie Antoinette and her Son" :













Notice :

Edward Matthew Ward, R.A. (1816-1879)
The Last Parting of Marie Antoinette and her Son
signed and dated 'E M Ward. RA/1856' (lower left)
oil on canvas
48 ¼ x 71 ¾ in. (122.4 x 182.1 cm.)

In the early years of Victoria’s reign there was a great taste for collecting literary and historical subjects. Mulready, Egg and Leslie all painted them, but perhaps the greatest exponent of the genre was Edward Matthew Ward. To his adoring public he bought novels and history to life, through carefully staged tableaux, and painstaking care in painting historically accurate costume, and selecting suitable accompanying 'effects’. His pictures can be thought of as proto-cinematic, such is the ease with which the narrative can be read through the facial expressions of the protagonists.

Ward was born in Pimlico, and evidently showed talent in his draughtsmanship from an early age as he was encouraged in his artistic studies by Chantrey and Wilkie who sponsored his admission to the RA schools in 1835 at the age of nineteen. Between 1836 and 1839 Ward studied in Rome and won a silver medal at the Academy of St Luke for his historical compositions, which he pursued throughout his career. On his return to London he entered the Westminster Hall competitions to provide designs for decorative schemes for the new building and in 1852 he was commissioned to paint eight subjects of English eighteenth-century history in the House of Commons. Clearly influenced by Paul Delaroche’s historic masterpieces such as The Execution of Lady Jane Grey (Royal Academy, 1834), Ward enjoyed the most success in depicting scenes from the French Revolution. Works of the 1850s by Ward and Delaroche illustrate the narrative chronologically: in 1851 Ward exhibited The French royal family during their confinement in the Temple at the Royal Academy, then in 1853 Delaroche exhibited Marie-Antoinette before the tribunal. The present work was exhibited at the Royal Academy in 1856.

The French Revolution had a great influence on British intellectual, philosophical and political life in nineteenth-century Britain. Many accounts of the ill-fated court existed in the 1850s, but Ward’s probable source was a biography of Louis XVII by Alcide de Beauchesne, published in 1855. Ward has carefully illustrated the scene, showing the Queen and her sister-in-law, Madame Elizabeth, who have been mending clothes, and the Princess Marie-Thérèse who has just opened her prayer book, with six Revolutionary officials who have just entered the room to inform the queen that her son is to be taken away from her: ‘[She] drew her son before her, laid her two hands on his little shoulders, and calm, motionless, and composed in her distress, without shedding a tear, or heaving a sigh, she said to him in a sad and solemn tone: ‘My child we are about to part. Remember your duty when I am no longer present to remind you of them; never forget the merciful God who has appointed you this trial, as your mother, who loves you…’ she said, kissed her son on the forehead, and gave him in charge to the jailers’ (Beauchesne, 1853, p. 63).

Contemporary critics were highly complimentary about the work after its debut at the Royal Academy. The Art Journal’s review said ‘We cannot too highly praise the dispositions; the composition is not thronged with useless material; every object has its voice in the story. Upon the whole, we think, it cannot fail to be pronounced the best of the pictures which the artist has executed upon the history of these ‘unfortunates’’. Other critics commented that it was ‘one of the artist’s greatest works’ (Daily News, 3 May 1856, p. 2), and ‘one of the best and most popular of his pictures’ (Redgrave, 1947, p. 473), and another commentator claimed never to have seen ‘a more deeply affecting picture’ (Bentley’s Miscellany, 1856, p. 488).

Estimation : £80,000 – £120,000
($126,160 - $189,240)  

Cosmo a écrit:En vente le 11 décembre 2014 chez Christie's Londres, ce tableau d'Edward Matthew Ward, R.A. (1816-1879) intitulé "The Last Parting of Marie Antoinette and her Son"

Quelle scène larmoyante !

:129fs916747:

Oui c'est assez niais comme composition. Et surtout on ne reconnaît pas les traits de Marie-Antoinette.

Peut-on parler de niaiserie dans cette scène inspirée des tableaux illustrant les Adieux de Louis XVI à sa famille?
On sait que tout ne s'est pas passé aussi calmement et que les pleurs furent violents.
Mais je trouve les expressions parlantes ainsi que les vêtures : Louis XVII porte (déjà) la ceinture tricolore qui annonce la lobotomie qu'on lui prépare...  

Bien à vous.

Majesté a écrit:Peut-on parler de niaiserie dans cette scène inspirée des tableaux illustrant les Adieux de Louis XVI à sa famille?
On sait que tout ne s'est pas passé aussi calmement et que les pleurs furent violents.
Mais je trouve les expressions parlantes ainsi que les vêtures : Louis XVII porte (déjà) la ceinture tricolore qui annonce la lobotomie qu'on lui prépare...  

Bien à vous.

Effectivement, il est difficile de représenter autrement la douleur d'une famille...
Mousseline décrira dans ses mémoires du Temple qu'effectivement, ils ont beaucoup pleuré.

Eh bien, je trouve au contraire que cette scène n'est pas assez déchirante : on a arraché son enfant à Marie-Antoinette qui s'est battue comme une lionne . Ici, tous les visages sont calmes, vaguement tristes ...
Enfin, c'est mon impression .
Le peintre n'a jamais vu une mère à qui l'on prend son enfant, c'est sûr !

Elle a effectivement un visage figé, inexpressif sur ce tableau. On sait qu'elle s'est opposée a ses geôliers et qu'ils ont presque dû lui arracher le dauphin des bras. Alors que sur cette composition, elle est comme "statufiée" . Le peintre n'a pas su transmettre sa douleur, sa révolte. Elle ressemble à une icône russe... je n'aime pas du tout.

Mme de Sabran a écrit:

Eh bien, je trouve au contraire que cette scène n'est pas assez déchirante : on a arraché son enfant à Marie-Antoinette qui s'est battue comme une lionne .   Ici, tous les visages sont calmes, vaguement tristes ...
Enfin, c'est mon impression .
Le peintre n'a jamais vu une mère à qui l'on prend son enfant, c'est sûr !

Nous sommes au XIXème siècle, il y a beaucoup de retenue...
La pudeur et la morale sont de mise. Pourtant on voit Marie-Antoinette (qui est méconnaissable certes...) qui tient solidement les doigts croisés son enfant.

pour mettre un petit sourire dans le sujet - je possède un exemplaire de ce tableau récupéré sur le couvercle d'une boîte de chocolats il y a longtemps -
A une certaine époque lesdites boites présentaient des tableaux de la Reine, mais c'était au temps jadis !!!!

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

J’aime bien Ward, et la peinture dite « historique » en générale.

Nous avions présenté quelques oeuvres du même artiste ici, dont ce tableau : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1076-par-edward-matthew-ward?highlight=ward

La nuit, la neige a écrit:J’aime bien Ward, et la peinture dite « historique » en générale.

Moi aussi, mais je trouve cette représentation de la scène la plus dramatique de la vie de Marie-Antoinette trop soft ...

Mme de Sabran a écrit:

La nuit, la neige a écrit:J’aime bien Ward, et la peinture dite « historique » en générale.

Moi aussi, mais je trouve cette représentation de la scène la plus dramatique de la vie de Marie-Antoinette trop soft ...

Je te comprends.

Existent quelques autres représentations où la scène est, disons, plus « mouvementée » ; la plupart du temps, ce sont des gravures : pas très bien réussies généralement.

La nuit, la neige a écrit: la scène est, disons, plus « mouvementée »

Elle fut insoutenable, dans la réalité.
A quelques jours de là, Marie-Antoinette heurtant durement le guichet de la tête : " Plus rien ne peut me faire du mal . "

C'est la pire souffrance qui soit possible.