Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
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Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Dernière édition par Mme de Sabran le Lun 12 Nov 2018, 13:36, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
J'aime beaucoup aussi son évanescence gracieuse, le déhanché à la grecque de Marie-Antoinette ( bien reconnaissable, c'est si rare ), les guirlandes de fleurs .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Oui. Ce mélange XVIIIème / antiquité romaine est délicieux. Habillée à l'antique, elle porte une coiffure haute typique du XVIIIème (années 1770). C'est vraiment très sympa comme tableau. Je me demande où il se trouve aujourd'hui.
Au fait, c'est quoi un déhanché à la grecque ?
Au fait, c'est quoi un déhanché à la grecque ?
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
… ça me rappelle mes vacances en Grèce Je suis allé regarder le déhanché à la grecque sur wikipédia et je suis tombé sur cet article très complet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sculpture_grecque_classique
Sinon, pourquoi penses-tu qu'il s'agirait d'Erato plutôt que d'une vestale ? La vestale était censée surveiller le feu sacré. Or, sur le portrait, on voit Marie-Antoinette à côté d'un feu.
Sinon, pourquoi penses-tu qu'il s'agirait d'Erato plutôt que d'une vestale ? La vestale était censée surveiller le feu sacré. Or, sur le portrait, on voit Marie-Antoinette à côté d'un feu.
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Cosmo a écrit:…
Sinon, pourquoi penses-tu qu'il s'agirait d'Erato plutôt que d'une vestale ?
Parce que c'était ce que dit le site Web pour cette image .
Mais tu as raison : le feu sacré est entretenu par la vestale . Optons pour la vestale .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
A ce propos, voici ce que j'ai trouvé sur wikipédia à propos de l'obligation de chasteté des vestales :
Les Vestales sont, de leur nom complet, des « vierges Vestales » (virgines Vestales) : elles étaient tenues à la virginité durant tout leur service. Toute relation sacrilège était qualifiée d'« inceste » (incestus) au sens originel d'« impureté »: « in-castus », atteinte à la chasteté qui constitue un tabou. Le crime est puni de mort : la Vestale coupable est tout d'abord fouettée nue puis enterrée vivante (viva defossa), emmurée, ou condamnée au bûcher, tandis que son amant est flagellé à mort par le grand pontife, de même que les esclaves au courant de l'affaire. L'enfant né éventuellement de leur union, est considéré comme impur et jeté dans le Tibre. En comparaison, l'inceste ordinaire (stuprum) était puni de précipitation du haut de la roche Tarpéienne et, à l'époque républicaine, relevait de la compétence des comices.
Après avoir été fouettée de verges, elle était habillée comme une défunte et transportée dans une litière fermée selon l'usage lors des funérailles jusqu'au campus sceleratus, qui était situé dans l'enceinte de la cité, tout près de la porte Colline. Le fait que son exécution ait lieu à l'intérieur du pomérium est là aussi révélateur du caractère particulier des Vestales, puisque la mort était bannie de cette enceinte sacrée : les armes et les légionnaires n'y entraient pas, le champ de Mars était à l'extérieur, les exécutions capitales aussi. La coupable était descendue dans une petite pièce sans ouverture avec une lampe et une petite provision des choses nécessaires à la vie, du pain, de l'eau dans un vase, du lait et un peu d'huile.
Le crime pouvait être découvert par dénonciation, par un comportement et une toilette jugés trop légers, par des événements prodigieux (prodigia) ou des épidémies (pestilentia), mais le plus souvent par l'extinction du foyer public. Quand survenaient de grandes catastrophes pour la cité, on soupçonnait rapidement les Vestales. Ce fut le cas à l'occasion du siège de Rome par Brennos, de la défaite de Cannes dans la guerre contre Hannibal ou encore suite aux troubles liés aux Gracques. L'exécution qui suivait servait à rétablir la pax deorum rompue par cette souillure.
C'est atroce non? Finalement, Marie-Antoinette aura eu un destin similaire à celui d'une vestale : "Quand survenaient de grandes catastrophes pour la cité, on soupçonnait rapidement les Vestales..."
Les Vestales sont, de leur nom complet, des « vierges Vestales » (virgines Vestales) : elles étaient tenues à la virginité durant tout leur service. Toute relation sacrilège était qualifiée d'« inceste » (incestus) au sens originel d'« impureté »: « in-castus », atteinte à la chasteté qui constitue un tabou. Le crime est puni de mort : la Vestale coupable est tout d'abord fouettée nue puis enterrée vivante (viva defossa), emmurée, ou condamnée au bûcher, tandis que son amant est flagellé à mort par le grand pontife, de même que les esclaves au courant de l'affaire. L'enfant né éventuellement de leur union, est considéré comme impur et jeté dans le Tibre. En comparaison, l'inceste ordinaire (stuprum) était puni de précipitation du haut de la roche Tarpéienne et, à l'époque républicaine, relevait de la compétence des comices.
Après avoir été fouettée de verges, elle était habillée comme une défunte et transportée dans une litière fermée selon l'usage lors des funérailles jusqu'au campus sceleratus, qui était situé dans l'enceinte de la cité, tout près de la porte Colline. Le fait que son exécution ait lieu à l'intérieur du pomérium est là aussi révélateur du caractère particulier des Vestales, puisque la mort était bannie de cette enceinte sacrée : les armes et les légionnaires n'y entraient pas, le champ de Mars était à l'extérieur, les exécutions capitales aussi. La coupable était descendue dans une petite pièce sans ouverture avec une lampe et une petite provision des choses nécessaires à la vie, du pain, de l'eau dans un vase, du lait et un peu d'huile.
Le crime pouvait être découvert par dénonciation, par un comportement et une toilette jugés trop légers, par des événements prodigieux (prodigia) ou des épidémies (pestilentia), mais le plus souvent par l'extinction du foyer public. Quand survenaient de grandes catastrophes pour la cité, on soupçonnait rapidement les Vestales. Ce fut le cas à l'occasion du siège de Rome par Brennos, de la défaite de Cannes dans la guerre contre Hannibal ou encore suite aux troubles liés aux Gracques. L'exécution qui suivait servait à rétablir la pax deorum rompue par cette souillure.
C'est atroce non? Finalement, Marie-Antoinette aura eu un destin similaire à celui d'une vestale : "Quand survenaient de grandes catastrophes pour la cité, on soupçonnait rapidement les Vestales..."
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Eh bien dis donc ! Il valait mieux être hétaïre que vestale ! :
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
C'est terrible ces histoires ! Médée n'était-elle pas Vestale avec deux enfants ?
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
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Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Médée n'est pas une vestale mais une magicienne .
C'est pourtant Jason qui l'ensorcelle plutôt que l'inverse !!! :
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Ainsi fut fée.... :
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
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Age : 65
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Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Leclercq
Qui est Charles Leclercq (1753 - 1821) ?
Charles Leclercq étudia la peinture à Bruxelles avec son père Antoine Joseph, ainsi que dans l'atelier du Brugeois Bernard Verschoot. Le 30 avril 1773, il obtenait le premier prix de dessin d'après nature à l'Académie de peinture et de sculpture de Bruxelles.
Il prétendit alors à un séjour à Rome, qu'il réalisa en 1776. Il suivit ensuite à Paris les cours de l'Académie. Apprécié de ses contemporains pour « son coloris brillant, ses airs de tête fins et délicats, sa touche spirituelle et légère », il connut un vif succès.
Bouquier relate ainsi que ses tableaux étaient immédiatement vendus à peine terminés.
En 1777, il peignit un portrait de Madame Elisabeth dont il fit hommage à son protecteur, Charles-Alexandre Lorraine.
A la fin de l'année il était à Rome où il semble être resté jusque vers 1780-81.
Un portrait signé, localisé et daté de 1781 révèle que Leclercq était cette année-là à Turin.
Il se qualifiait alors de peintre flamand au service de S.M. la Reine de France.
Cité à Paris en 1783, il regagna ensuite Bruxelles, où il se maria avec Isabelle Simons, puis revint à Paris de 1787 à 1790, et enfin rentra définitivement en Flandre après le décès de son épouse survenu en 1790.
Généralement attribués à d'autres peintres, les oeuvres de Charles Leclercq sont pour la plupart de petites dimensions et se caractérisent par la façon dont l'artiste fouille le moindre détail, à l'exemple d'un miniaturiste.
Le portrait de la comtesse d'Artois et ses enfants (conservé à Versailles), met en scène ces personnages aux allures de poupées dans un intérieur de fantaisie au mobilier résolument néoclassique.
Une autre version autographe de ce tableau fut offerte probablement par la reine au marquis Raymond Pierre de Bérenger (1733-1806), chevalier d'honneur de la dauphine et de la comtesse de Provence (conservé au château de Sassenage).
Plusieurs autres portraits des membres de la famille royale représentés ou non en compagnie de leurs enfants sont connus.
Par leurs sujets et leurs dimensions, ces oeuvres constituaient d'agréables petits morceaux de peinture que les membres de la famille royale aimaient à s'échanger ou à offrir à leurs proches.
Payées sur les cassettes personnelles et par conséquent difficiles à documenter, ces compositions répondaient parfaitement aux goûts des commanditaires, qui aimèrent à les échanger ou à les offrir à ceux et celles qui désiraient honorer ou remercier.
Plusieurs versions d'une même composition furent par conséquent parfois demandées au peintre.
* Source Xavier Salmon : http://www.amisdeversailles.com/objet_detail.php?id_objet=94
Charles Leclercq étudia la peinture à Bruxelles avec son père Antoine Joseph, ainsi que dans l'atelier du Brugeois Bernard Verschoot. Le 30 avril 1773, il obtenait le premier prix de dessin d'après nature à l'Académie de peinture et de sculpture de Bruxelles.
Il prétendit alors à un séjour à Rome, qu'il réalisa en 1776. Il suivit ensuite à Paris les cours de l'Académie. Apprécié de ses contemporains pour « son coloris brillant, ses airs de tête fins et délicats, sa touche spirituelle et légère », il connut un vif succès.
Bouquier relate ainsi que ses tableaux étaient immédiatement vendus à peine terminés.
En 1777, il peignit un portrait de Madame Elisabeth dont il fit hommage à son protecteur, Charles-Alexandre Lorraine.
A la fin de l'année il était à Rome où il semble être resté jusque vers 1780-81.
Un portrait signé, localisé et daté de 1781 révèle que Leclercq était cette année-là à Turin.
Il se qualifiait alors de peintre flamand au service de S.M. la Reine de France.
Cité à Paris en 1783, il regagna ensuite Bruxelles, où il se maria avec Isabelle Simons, puis revint à Paris de 1787 à 1790, et enfin rentra définitivement en Flandre après le décès de son épouse survenu en 1790.
Généralement attribués à d'autres peintres, les oeuvres de Charles Leclercq sont pour la plupart de petites dimensions et se caractérisent par la façon dont l'artiste fouille le moindre détail, à l'exemple d'un miniaturiste.
Le portrait de la comtesse d'Artois et ses enfants (conservé à Versailles), met en scène ces personnages aux allures de poupées dans un intérieur de fantaisie au mobilier résolument néoclassique.
Une autre version autographe de ce tableau fut offerte probablement par la reine au marquis Raymond Pierre de Bérenger (1733-1806), chevalier d'honneur de la dauphine et de la comtesse de Provence (conservé au château de Sassenage).
Plusieurs autres portraits des membres de la famille royale représentés ou non en compagnie de leurs enfants sont connus.
Par leurs sujets et leurs dimensions, ces oeuvres constituaient d'agréables petits morceaux de peinture que les membres de la famille royale aimaient à s'échanger ou à offrir à leurs proches.
Payées sur les cassettes personnelles et par conséquent difficiles à documenter, ces compositions répondaient parfaitement aux goûts des commanditaires, qui aimèrent à les échanger ou à les offrir à ceux et celles qui désiraient honorer ou remercier.
Plusieurs versions d'une même composition furent par conséquent parfois demandées au peintre.
* Source Xavier Salmon : http://www.amisdeversailles.com/objet_detail.php?id_objet=94
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 30 Mai 2018, 16:45, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Marie-Antoinette et ses enfants (vers 1783)
Note : Très certainement offert par la comtesse de Provence au marquis Raymond Pierre de Béranger, comte du Gua, brigadier des armées du roi en 1776, commandant du régiment d'Ile-de-France, chevalier d'honneur de Madame la dauphine et de Madame la comtesse de Provence, époux en 1755 de Marie Marie-Françoise Camille de Sassenage (fille du marquis de Sassenage, lui aussi chevalier d'honneur de Madame la dauphine).
L'oeuvre est ensuite restée dans leur descendance.
Collection Château de Sassenage
La deuxième version connue de Marie-Antoinette et ses enfants
Conservée en Autriche
Note : Très certainement offert par la comtesse de Provence au marquis Raymond Pierre de Béranger, comte du Gua, brigadier des armées du roi en 1776, commandant du régiment d'Ile-de-France, chevalier d'honneur de Madame la dauphine et de Madame la comtesse de Provence, époux en 1755 de Marie Marie-Françoise Camille de Sassenage (fille du marquis de Sassenage, lui aussi chevalier d'honneur de Madame la dauphine).
L'oeuvre est ensuite restée dans leur descendance.
Collection Château de Sassenage
La deuxième version connue de Marie-Antoinette et ses enfants
Conservée en Autriche
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 12 Nov 2018, 19:44, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
.
Merci, cher la nuit, la neige !
Ce tableau est adorable, et pour moi une nouveauté !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: ... une nouveauté de plus de deux cents ans ! :
Marie Marie-Françoise Camille est-elle cette demoiselle de Sassenage qui a épousé le colonel de Maugiron qui reçut d'elle ce petit mot :
Je vous écris parce que je ne sais que faire, et je finis parce que je ne sais que dire.
................................... Sassenage de Maugiron,
.......................................bien fâchée de l'être .
Merci, cher la nuit, la neige !
Ce tableau est adorable, et pour moi une nouveauté !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: ... une nouveauté de plus de deux cents ans ! :
La nuit, la neige a écrit: Marie Marie-Françoise Camille de Sassenage (fille du marquis de Sassenage, lui aussi chevalier d'honneur de Madame la dauphine).
Marie Marie-Françoise Camille est-elle cette demoiselle de Sassenage qui a épousé le colonel de Maugiron qui reçut d'elle ce petit mot :
Je vous écris parce que je ne sais que faire, et je finis parce que je ne sais que dire.
................................... Sassenage de Maugiron,
.......................................bien fâchée de l'être .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Portrait de la comtesse d'Artois et ses enfants (vers 1783)
Collection château de Versailles
Commentaires (extraits) :
En 1783, le peintre Charles Leclercq (1753-1821) fait un tableau de la famille du comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X.
Cette représentation met en avant les sentiments familiaux entre la comtesse d’Artois et ses enfants.
Marie-Thérèse de Savoie est ainsi peinte au centre du tableau en mère douce et aimante.
Sur ses genoux aurait dû figurer sa deuxième fille, Mademoiselle d’Angoulême née en janvier de cette année mais décédée au mois de juin.
Dans ses bras, Marie-Thérèse soulève son second fils le petit Charles-Ferdinand duc de Berry né en 1778.
Accoudé au sofa, le premier-né du couple d’Artois : Louis-Antoine duc d’Angoulême.
Né en 1775, sa naissance fut très acclamée. En effet il était le premier enfant royal de sa génération.
Cela ravit surtout son père le comte d’Artois, fier d’avoir eu un héritier avant son frère Louis XVI qui était pourtant marié depuis cinq ans alors que lui n’avait épousé Marie-Thérèse de Savoie qu’en novembre 1773.
La comtesse tient la main de sa fille aînée et depuis peu unique, Sophie dite « Mademoiselle ». Celle-ci est née en 1776, 364 jours après Louis-Antoine, signe évident de la grande capacité de Marie-Thérèse à avoir des enfants.
Curieusement, Sophie ressemble fort à sa cousine Madame Royale, fille de Louis XVI, peinte par Wertmüller.
La famille du futur Charles X apparaît ici dans un cadre bourgeois et chaleureux : celui de la famille soudée. Pourtant la réalité est toute autre.
Marie-Thérèse de Savoie n’a jamais vraiment eu d’affection pour ses enfants...
Source et Lire la suite ici : http://enviedhistoire.canalblog.com/archives/2007/03/17/4335925.html
Collection château de Versailles
Commentaires (extraits) :
En 1783, le peintre Charles Leclercq (1753-1821) fait un tableau de la famille du comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X.
Cette représentation met en avant les sentiments familiaux entre la comtesse d’Artois et ses enfants.
Marie-Thérèse de Savoie est ainsi peinte au centre du tableau en mère douce et aimante.
Sur ses genoux aurait dû figurer sa deuxième fille, Mademoiselle d’Angoulême née en janvier de cette année mais décédée au mois de juin.
Dans ses bras, Marie-Thérèse soulève son second fils le petit Charles-Ferdinand duc de Berry né en 1778.
Accoudé au sofa, le premier-né du couple d’Artois : Louis-Antoine duc d’Angoulême.
Né en 1775, sa naissance fut très acclamée. En effet il était le premier enfant royal de sa génération.
Cela ravit surtout son père le comte d’Artois, fier d’avoir eu un héritier avant son frère Louis XVI qui était pourtant marié depuis cinq ans alors que lui n’avait épousé Marie-Thérèse de Savoie qu’en novembre 1773.
La comtesse tient la main de sa fille aînée et depuis peu unique, Sophie dite « Mademoiselle ». Celle-ci est née en 1776, 364 jours après Louis-Antoine, signe évident de la grande capacité de Marie-Thérèse à avoir des enfants.
Curieusement, Sophie ressemble fort à sa cousine Madame Royale, fille de Louis XVI, peinte par Wertmüller.
La famille du futur Charles X apparaît ici dans un cadre bourgeois et chaleureux : celui de la famille soudée. Pourtant la réalité est toute autre.
Marie-Thérèse de Savoie n’a jamais vraiment eu d’affection pour ses enfants...
Source et Lire la suite ici : http://enviedhistoire.canalblog.com/archives/2007/03/17/4335925.html
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 12 Nov 2018, 19:50, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Sur le net, nous retrouvons deux portraits supposés être ceux de Mme Elisabeth.
Lequel est celui évoqué dans la biographie du peintre, et réalisé en 1777 ?
Peut-être celui-ci :
Madame Elisabeth, en vestale
Car cet autre aurait réalisé en 1783 : Mme Elisabeth jouant de la harpe
Conservé au Château de Versailles, il avait été présenté à l'occasion de l'exposition consacrée à la soeur du roi, que nous avions visitée.
Nous remarquons, dans le décor, en haut à gauche de la composition, un autre portrait : il pourrait être celui de Mme Clotilde (du moins, il semblerait) ?
Portrait de Mme Clotilde, conservé à Palais Royale de Turin
Lequel est celui évoqué dans la biographie du peintre, et réalisé en 1777 ?
Peut-être celui-ci :
Madame Elisabeth, en vestale
Car cet autre aurait réalisé en 1783 : Mme Elisabeth jouant de la harpe
Conservé au Château de Versailles, il avait été présenté à l'occasion de l'exposition consacrée à la soeur du roi, que nous avions visitée.
Nous remarquons, dans le décor, en haut à gauche de la composition, un autre portrait : il pourrait être celui de Mme Clotilde (du moins, il semblerait) ?
Portrait de Mme Clotilde, conservé à Palais Royale de Turin
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 13 Juin 2018, 21:26, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
.
... le Gros Madame, pour les intimes ... :
... le Gros Madame, pour les intimes ... :
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Ah oui, impressionnant ! :\\\\\\\\:
Merci pour ce beau sujet. Ces scènes sont charmantes. boudoi30
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Bonjour à tous !
C'est en continuant mes éternelles recherches (en thèse cette fois) que je suis tombée sur la page... Je cherchais, à la base, une reproduction de meilleure qualité d'un Charles Leclerc, Marie-Antoinette en vestale. J'ai cru que c'était lui, mais le visage m'a l'air bien différent... Alors, peut-être n’amenè-je rien de neuf, mais sait-on jamais...
C'est en continuant mes éternelles recherches (en thèse cette fois) que je suis tombée sur la page... Je cherchais, à la base, une reproduction de meilleure qualité d'un Charles Leclerc, Marie-Antoinette en vestale. J'ai cru que c'était lui, mais le visage m'a l'air bien différent... Alors, peut-être n’amenè-je rien de neuf, mais sait-on jamais...
Mousseline- Messages : 127
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 32
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Bonjour Mousseline,
Comment allez-vous ? Ravi de vous lire à nouveau !
Je me demande aussi ce que fait ce portrait chez les Dagoty, à vrai dire...
Il serait plus dans le goût de Leclerc(q?), en effet.
Dîtes-nous ce que vous en pensez !
Nous présentions une petite galerie de portraits de cet artiste ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2279-portraits-de-marie-antoinette-et-de-la-famille-royale-par-charles-leclercq
Comment allez-vous ? Ravi de vous lire à nouveau !
Je me demande aussi ce que fait ce portrait chez les Dagoty, à vrai dire...
Il serait plus dans le goût de Leclerc(q?), en effet.
Dîtes-nous ce que vous en pensez !
Nous présentions une petite galerie de portraits de cet artiste ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2279-portraits-de-marie-antoinette-et-de-la-famille-royale-par-charles-leclercq
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
C'est vrai que c'est un plaisir .
Ravie de voir que vous n'avez pas rasé votre petite moustache belle époque !
Ravie de voir que vous n'avez pas rasé votre petite moustache belle époque !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
A vrai dire, je ne suis pas plus convaincu que cela, mais quitte à rester dans la mouvance du premier cercle de la famille royale, sachant que les yetis de Haute-Savoie sont déjà hors-jeu... :51516946:
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
La nuit, la neige a écrit:Bonjour Mousseline,
Comment allez-vous ? Ravi de vous lire à nouveau !
Je me demande aussi ce que fait ce portrait chez les Dagoty, à vrai dire...
Il serait plus dans le goût de Leclerc(q?), en effet.
Dîtes-nous ce que vous en pensez !
Nous présentions une petite galerie de portraits de cet artiste ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2279-portraits-de-marie-antoinette-et-de-la-famille-royale-par-charles-leclercq
Ma foi, cela va fort bien, merci ! Personnellement, je ne vois pas l'apport des Dagoty, en effet... En tout cas, pour ma part, j'avais trouvé une mauvaise représentation dans le livre d'Olivier Blanc je crois (pardonnez-moi, je n'ai pas le livre sous la main actuellement pour la page précise...) Pour ce qui est de l’œuvre que je vois ici, en effet, j'ai l'impression que la tête est différente... alors, aurait-on gravé une œuvre anonyme, en en remplaçant le visage ? cela serait fort probable, mais du coup, la gravure ne serait certainement pas XVIIIe, mais peut-être plus XIXe, m'enfin, cela ne reste que des propositions...
Bref, je ne fais pas avancer beaucoup le "chmilblik" !
Mousseline- Messages : 127
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 32
Re: Portraits de Marie-Antoinette et de la famille royale par Charles Le Clercq ou Leclerq
Messages finalement déplacés ici. :
Décidément, en effet, on se demande ce que ce portrait faisait dans notre galerie liées aux Dagoty... :roll:
Merci Mousseline.
Il est tout simplement mentionné et illustré dans le livre d'Olivier Blanc.
Je cite (extrait) :
Puis la reine accepta de poser pour Charles Leclercq, un jeune artiste venu de Flandres qui s'était fait remarquer au début du règne par un portrait de Marie-Antoinette en costume de sacre (gravure par Lebeau), puis de petites compositions en pied aisément reconnaissables par la précision des détails et la suavité des coloris.
Il donna a voir une représentation inattendue, voire audacieuse de la reine : de dépit de n'être toujours pas mère, celle-ci avait posé dans un costume de vestale, ma main posée sur un autel garni de fleurs sur fond de colonne et de draperies.
Huile sur tuile vers 1777 (anc. collection Lelong)
Décidément, en effet, on se demande ce que ce portrait faisait dans notre galerie liées aux Dagoty... :roll:
Merci Mousseline.
Il est tout simplement mentionné et illustré dans le livre d'Olivier Blanc.
Je cite (extrait) :
Puis la reine accepta de poser pour Charles Leclercq, un jeune artiste venu de Flandres qui s'était fait remarquer au début du règne par un portrait de Marie-Antoinette en costume de sacre (gravure par Lebeau), puis de petites compositions en pied aisément reconnaissables par la précision des détails et la suavité des coloris.
Il donna a voir une représentation inattendue, voire audacieuse de la reine : de dépit de n'être toujours pas mère, celle-ci avait posé dans un costume de vestale, ma main posée sur un autel garni de fleurs sur fond de colonne et de draperies.
Huile sur tuile vers 1777 (anc. collection Lelong)
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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