Portraits "à la fenêtre"
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Maja et Célestine au balcon est une huile sur toile de Francisco Goya conservée à Palma de Majorque dans une collection privée. Il s’agit d’une belle maja accoudée au balcon et regardant le spectateur en souriant. Dans son dos, et dans la pénombre se trouve la vieille Célestine qui la surveille avec envie.
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Eugenio Lucas Velazquez
Madrid, 1817-1870
Majas à la corrida ou La Loge, vers 1850
Huile sur toile
35,5 x 25,5 cm
Le thème des femmes au balcon est ancien en Espagne et vient de Murillo (Deux femmes à la fenêtre, Washington, National Gallery of Art). Goya va le reprendre magistralement avec sa Maja et la Célestine (collection particulière) et ses Majas au balcon (collection particulière)[1]. Manet, qui, à Madrid en 1865, rencontre Lucas, l’évoquera encore dans son Balcon (Paris, Musée d’Orsay). Venu de l’imagerie populaire, ce thème permet en même temps un savant jeu de miroirs, comme le cadre de la fenêtre est tableau dans le tableau: le spectateur assiste au spectacle des majas qui assistent à un spectacle, et qui, elles-mêmes, se donnent en spectacle depuis leur loge. Scène souvent galante où tout se joue sur deux plans. Dans la lumière, des femmes qui s’exposent aux regards ; dans l’ombre et en retrait, des hommes : et des couples se forment. Lucas Velázquez, qui a donné plusieurs versions de ce thème, dont El Palco conservé au Prado[2], proche de notre œuvre, reprend ici la typologie traditionnelle qui convient à sa manière riche et vive, pour peindre les majas sous leurs mantilles et les majos drapés dans leurs capes et sous leur sombreros. A la chaude harmonie du coloris pour les portraits des femmes s’oppose le clair-obscur du fond qui dérobe aux regards les hommes et leurs échanges secrets, silhouettes pittoresques rapidement brossées, tandis qu’une pâte onctueuse et vibrante, dans la lumière du premier plan, donne l’illusion des chairs, des soies, des dentelles et des fleurs, qu’on jettera aux toreros.
Bien à vous.
Madrid, 1817-1870
Majas à la corrida ou La Loge, vers 1850
Huile sur toile
35,5 x 25,5 cm
Le thème des femmes au balcon est ancien en Espagne et vient de Murillo (Deux femmes à la fenêtre, Washington, National Gallery of Art). Goya va le reprendre magistralement avec sa Maja et la Célestine (collection particulière) et ses Majas au balcon (collection particulière)[1]. Manet, qui, à Madrid en 1865, rencontre Lucas, l’évoquera encore dans son Balcon (Paris, Musée d’Orsay). Venu de l’imagerie populaire, ce thème permet en même temps un savant jeu de miroirs, comme le cadre de la fenêtre est tableau dans le tableau: le spectateur assiste au spectacle des majas qui assistent à un spectacle, et qui, elles-mêmes, se donnent en spectacle depuis leur loge. Scène souvent galante où tout se joue sur deux plans. Dans la lumière, des femmes qui s’exposent aux regards ; dans l’ombre et en retrait, des hommes : et des couples se forment. Lucas Velázquez, qui a donné plusieurs versions de ce thème, dont El Palco conservé au Prado[2], proche de notre œuvre, reprend ici la typologie traditionnelle qui convient à sa manière riche et vive, pour peindre les majas sous leurs mantilles et les majos drapés dans leurs capes et sous leur sombreros. A la chaude harmonie du coloris pour les portraits des femmes s’oppose le clair-obscur du fond qui dérobe aux regards les hommes et leurs échanges secrets, silhouettes pittoresques rapidement brossées, tandis qu’une pâte onctueuse et vibrante, dans la lumière du premier plan, donne l’illusion des chairs, des soies, des dentelles et des fleurs, qu’on jettera aux toreros.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Majesté a écrit:Las majas en el balcón (Les belles au balcon) est un tableau de Francisco de Goya (1746-1828)
J'aime beaucoup !
Oh, le dernier aussi !!! :n,,;::::!!!:
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits "à la fenêtre"
La fenêtre est un exemple précoce d'illusion qui deviendra très répandue et appréciée dans l’art hollandais du XVIIe.
La fenêtre constitue un motif de prédilection dans l’imaginaire des artistes. Elle participe à la construction d’un espace esthétique, poétique et symbolique. Source de luminosité, de visibilité, de communication, elle est la frontière entre deux espaces. Ce qu’elle montre n’est pas toujours visible ou ne l’est que très partiellement.
Bien à vous.
La fenêtre constitue un motif de prédilection dans l’imaginaire des artistes. Elle participe à la construction d’un espace esthétique, poétique et symbolique. Source de luminosité, de visibilité, de communication, elle est la frontière entre deux espaces. Ce qu’elle montre n’est pas toujours visible ou ne l’est que très partiellement.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Comtesse Diane a écrit:Je le trouve fabuleux ! :;\':;\':;
Trouvez-nous vite les références Majesté ! :::!!!ùùù^^^^:
Voici la page où j'ai dû le trouver : http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/le-trompe-lil-dans-la-peinture.html
Je n'arrive pas à en retrouver les références...
Bien à vous. àè-è\':
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Majesté a écrit:Comtesse Diane a écrit:Je le trouve fabuleux ! :;\':;\':;
Trouvez-nous vite les références Majesté ! :::!!!ùùù^^^^:
Voici la page où j'ai dû le trouver : http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/le-trompe-lil-dans-la-peinture.html
Je n'arrive pas à en retrouver les références...
WIKI nous les donne ! :n,,;::::!!!:
Pere Borrell del Caso (Puigcerda, 13 décembre 1835 – Barcelone, 16 mai 1910) est un peintre, un aquarelliste et un graveur espagnol principalement connu pour son tableau en trompe-l'œil, Escapando de la crítica.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pere_Borrell_del_Caso
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits "à la fenêtre"
Merci , Éléonore... ce peintre est épatant :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Le mystère de la "Dame au bain" (1571)
Les historiens et historiens d'art ne s'accordent pas sur l'identité de la dame qui y est représentée : Diane de Poitiers pour certains, Gabrielle d'Estrées pour d'autres, ou encore Marie Touchet ou Marie Stuart.
François CLOUET, Dame au bain (1571, huile sur panneau, National Gallery, Washington)
Pour démêler le vrai du faux, nous allons avoir recours à une série de tableaux reprenant le même thème et qui, comme vous le verrez, permettent d'écarter définitivement certaines hypothèses.
D'abord, petit rappel sur ces dames :
Diane de Poitiers (1499-1566) est la favorite d'Henri II.
Marie Stuart (1542-1587) est l'épouse de François de Valois, qui devint roi éphémère sous le nom de François II.
Marie Touchet (1549-1638) est la favorite de Charles IX.
Gabrielle d'Estrées (1571 ou 1573-1599) est la favorite d'Henri IV.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
Gabrielle d'Estrées et une de ses sœurs est un tableau d'un auteur inconnu de l'École de Fontainebleau, peint autour de 1594. Cette huile sur panneau de chêne est conservée depuis 1937 au musée du Louvre :
Un grand rideau de soie rouge ouvert (probablement issu d'un baldaquin) encadre deux jeunes femmes nues dans une baignoire remplie probablement de vin ou du lait pour leurs vertus rajeunissantes et non d'eau car à cette époque de la « toilette sèche », la société de cour fuyait cet élément accusé de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau. La baignoire est recouverte du traditionnel drap blanc clair qui adoucit le contact et dont la couleur atténue la froidure de la peau de porcelaine des deux femmes qui exposent leurs charmes. La femme sur le côté gauche, supposément Julienne d'Estrées, duchesse de Villars comme le mentionne une inscription sur une copie ultérieure du tableau, pince le sein fardé de rouge de sa sœur Gabrielle d'Estrées, son bras droit reposant sur le rebord de la baignoire. Gabrielle d'Estrées tient du bout des doigts de la main gauche une bague qui pourrait être l'anneau du couronnement de Henri IV qu'il lui a offert le 2 mars 1599 (en guise de promesse de mariage, ce qui fit scandale à la Cour), son autre main reposant également sur le rebord de la baignoire. Les deux femmes au visage ovale ont le cou nu, sans collier, ce qui renforce leur allure altière mais les perles en pendants d'oreilles soulignent leur rang.
Derrière les deux femmes un autre rideau rouge dissimule partiellement l'arrière-plan dans lequel se trouve une couturière, peut-être une nourrice. On perçoit également un mobilier recouvert d'un drap de velours vert ainsi qu'une cheminée avec un feu rougeoyant. Au-dessus de la cheminée est suspendue une peinture partiellement visible qui montre le bas du corps d'un homme nu avec une couverture rouge cachant les parties génitales.
Bien à vous.
Un grand rideau de soie rouge ouvert (probablement issu d'un baldaquin) encadre deux jeunes femmes nues dans une baignoire remplie probablement de vin ou du lait pour leurs vertus rajeunissantes et non d'eau car à cette époque de la « toilette sèche », la société de cour fuyait cet élément accusé de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau. La baignoire est recouverte du traditionnel drap blanc clair qui adoucit le contact et dont la couleur atténue la froidure de la peau de porcelaine des deux femmes qui exposent leurs charmes. La femme sur le côté gauche, supposément Julienne d'Estrées, duchesse de Villars comme le mentionne une inscription sur une copie ultérieure du tableau, pince le sein fardé de rouge de sa sœur Gabrielle d'Estrées, son bras droit reposant sur le rebord de la baignoire. Gabrielle d'Estrées tient du bout des doigts de la main gauche une bague qui pourrait être l'anneau du couronnement de Henri IV qu'il lui a offert le 2 mars 1599 (en guise de promesse de mariage, ce qui fit scandale à la Cour), son autre main reposant également sur le rebord de la baignoire. Les deux femmes au visage ovale ont le cou nu, sans collier, ce qui renforce leur allure altière mais les perles en pendants d'oreilles soulignent leur rang.
Derrière les deux femmes un autre rideau rouge dissimule partiellement l'arrière-plan dans lequel se trouve une couturière, peut-être une nourrice. On perçoit également un mobilier recouvert d'un drap de velours vert ainsi qu'une cheminée avec un feu rougeoyant. Au-dessus de la cheminée est suspendue une peinture partiellement visible qui montre le bas du corps d'un homme nu avec une couverture rouge cachant les parties génitales.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Portraits "à la fenêtre"
merci pour le tableau du jeune garçon qui se sauve ou prend sa liberté, on dirait un tableau espagnol -
il me plait tellement que je l'ai capturé et vais le mettre pour quelques
jours en page d'ouverture de RIGNON.
MARIE ANTOINETTE
il me plait tellement que je l'ai capturé et vais le mettre pour quelques
jours en page d'ouverture de RIGNON.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Portraits "à la fenêtre"
Merci de nous offrir cette belle compilation de tableaux sur ce thème... :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits "à la fenêtre"
Je croyais être dans le thème ...
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits "à la fenêtre"
Gérard Dou, donc (ou ses suiveurs) !
Mais ce n'est pas du jeu... :
Il est le principal représentant de l’école de Leyde, dite de la « peinture fine » (Fijnschilderei), dont la technique s'apparente à la miniature (enluminure). Formé par Rembrandt, il est si proche du style de son maître que l’on attribue certaines œuvres à un travail commun entre les deux artistes. Les tableaux de Gérard Dou ont la particularité d’être toujours de petit format, dans un style extrêmement minutieux, représentations de scènes souvent surmontées d’un encadrement en forme d’arc en trompe-l'œil.
Auto-portraits... boudoi32
Mais ce n'est pas du jeu... :
Il est le principal représentant de l’école de Leyde, dite de la « peinture fine » (Fijnschilderei), dont la technique s'apparente à la miniature (enluminure). Formé par Rembrandt, il est si proche du style de son maître que l’on attribue certaines œuvres à un travail commun entre les deux artistes. Les tableaux de Gérard Dou ont la particularité d’être toujours de petit format, dans un style extrêmement minutieux, représentations de scènes souvent surmontées d’un encadrement en forme d’arc en trompe-l'œil.
Auto-portraits... boudoi32
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits "à la fenêtre"
Majesté a écrit:Comtesse Diane a écrit:Je le trouve fabuleux ! :;\':;\':;
Trouvez-nous vite les références Majesté ! :::!!!ùùù^^^^:
Voici la page où j'ai dû le trouver : http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/le-trompe-lil-dans-la-peinture.html
Je n'arrive pas à en retrouver les références...
“Escaping Criticism” (1874) by Pere Borrell del Caso (Spain, 1835-1910)...
http://www.holtonframes.com/blog/escaping-old-year/
...dont tu as déjà posté une oeuvre page précédente Majesté !
En voici encore une autre du même auteur, au titre inconnu :
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
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