Portraits "à la fenêtre"
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Les bulles de savon, thème charmant s'il en est, nous offre un panel de portraits à la fenêtre .
En voici quelques uns ...
Alexis Grimou possibly after Rembrandt
Date 1715 - 1720
according to Hoogsteder 1989 c. 1720, but probably earlier (JAcquot 1994)
Caspar Netscher (1639-1684),
L’Enfant aux bulles de savon, 1679,
panneau de chêne, 28,5 x 23 cm.
Willem van Mieris,
Les bulles de savon, vers 1710,
Paris, musée du Louvre
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits "à la fenêtre"
Ce sont vingt personnages qui observaient, depuis leurs fenêtres, les convives attablés dans la salle-à-manger d'Ann et Gordon Getty.
Les 12 panneaux et l'ensemble du mobilier de leur résidence de San Francisco seront prochainement vendus aux enchères :
Christie's NY - The Ann & Gordon Getty Collection (October 2022)
Image : Christie's
Image : Christie's
A SET OF TWELVE GERMAN PAINTED PANELS
CIRCA 1720
By repute, Augustus the Strong, Elector of Saxony, King of Poland (1694-1733)
Considered by tradition to hail from Schloss Pillnitz, one of Augustus the Strong’s most lavish palaces, this spectacular set of painted panels epitomizes the passion for Chinoiserie in the German kingdoms in the eighteenth century.
A set of twelve german painted panels
Circa 1752
Painted with a continuous scene depicting courtiers listening to music behind an elaborate balustrade under canopies hung with bells and surrounded by blue and white porcelain, with printed and inscribed Ann and Gordon Getty Collection inventory label
134 in. (340.5 cm.) high, 29 3/4 in. (75.5 cm.) wide
Image : Christie's
Images : Christie's
Images : Christie's
* Informations complémentaires : Christie's - The Ann & Gordon Getty Collection
La nuit, la neige- Messages : 18117
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Re: Portraits "à la fenêtre"
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_de_Braekeleer
(peintre belge)
L'épouse jalouse - Ferdinand de Braekeleer l'Ancien (1792-1883)
Garçon avec cage du même peintre
---------------------
Il a eu deux fils, l'un prénommé Henri assez talentueux et un second prénommé Ferdinand "le Jeune" , considéré comme peintre mineur (mort bien avant son père d'ailleurs). Je possède quelques petits croquis à l'encre de Chine, trouvés dans un vieux livre du 19ème s. En voici un qui n'est pas "à la fenêtre"
(peintre belge)
L'épouse jalouse - Ferdinand de Braekeleer l'Ancien (1792-1883)
Garçon avec cage du même peintre
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Il a eu deux fils, l'un prénommé Henri assez talentueux et un second prénommé Ferdinand "le Jeune" , considéré comme peintre mineur (mort bien avant son père d'ailleurs). Je possède quelques petits croquis à l'encre de Chine, trouvés dans un vieux livre du 19ème s. En voici un qui n'est pas "à la fenêtre"
Lady Jhane- Messages : 1318
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Voici Marie-Victoire-Sophie de Noailles, jeune épouse du duc de Penthièvre, née à Versailles le 6 mai 1688 et morte à Paris, à l'hôtel de Toulouse, le 30 septembre 1766.
Elle avait été , par son premier mariage, marquise de Gondrin.
Accoudée à sa fenêtre ( ou balcon ? ) elle semble regarder un vol d'oiseaux traverser le ciel.
Elle avait été , par son premier mariage, marquise de Gondrin.
Accoudée à sa fenêtre ( ou balcon ? ) elle semble regarder un vol d'oiseaux traverser le ciel.
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Elle est vraiment ravissante, mais je doute que ses cheveux aient été gris à son âge.
Poudrés peut-être ?
Poudrés peut-être ?
Lady Jhane- Messages : 1318
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
D'après Augustin de Saint-Aubin( 1736 - 1807 ) et extraites du recueil des Images galantes de John Grand-Carteret (1850 -1927), deux gravures grivoises, la Jardinière et son pendant, la Savonneuse.
Sur Gallica : Merci à vous, Charenton.
Sur Gallica : Merci à vous, Charenton.
charenton a écrit:Les Images galantes :
Grand-Carteret, John (1850-1927)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1415706v/f5.item.r=restif%20de%20la%20bretonne%20isidore%20lisieux
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Portrait d'une dame à une fenêtre, tenant un livre à la main (Mme Herder)
Johannes Petrus van Horstok
1780
Huile sur bois. 23,6 x 18,2 cm.
Signé et daté en bas à droite : J. P. van Horstock fecit / 1780.
Une étiquette au verso révèle le nom de la personne représentée De Weledele Vrouwe Herder (la noble dame Herder). En représentant la femme dans une fenêtre, Horstock reprend un motif populaire du siècle d'or hollandais.
* Source et infos complémentaires : Lempertz Auction
La nuit, la neige- Messages : 18117
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Portrait de Peg (Margaret) Woffington 1718 - 1760, actrice britannique (Victoria and Albert Museum de Londres)
peinte par Jean-Baptiste van Loo (1684 - 1745) peintre français d'origine néerlandaise,
frère de Charles-André, fils de Louis-Abraham et petit-fils de Jacob van Loo, tous peintres.
Jean-Baptiste van Loo aura six enfants, dont trois seront également peintres de très grand renom
Lady Jhane- Messages : 1318
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Localisation : Gévaudan
Re: Portraits "à la fenêtre"
Très très joli portrait !
Admirons l'albâtre de la gorge, des bras, ainsi que la finesse et la grâce des mains ... merci, chère Lady Jhane !
Peg était la maîtresse affichée du célèbre David Garrick, lui-même un grand ami de Noverre.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2398-jean-georges-noverre
Admirons l'albâtre de la gorge, des bras, ainsi que la finesse et la grâce des mains ... merci, chère Lady Jhane !
Peg était la maîtresse affichée du célèbre David Garrick, lui-même un grand ami de Noverre.
Notre sujet :
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Samedi dernier, au Musée des Beaux Arts de Caen ( où j'allais voir l'exposition sur la Gorgone Méduse ), j'ai découvert cette figure féminine épatante du XVIIIème siècle Anna Maria Sibylla Merian, scientifique, artiste et femme indépendante qui bazarde son mari pour se consacrer entièrement à son art, l'entomologie !
En raison de son décor d’insectes, de batracien, de reptiles et d’araignée, cette petite huile sur cuivre a longtemps été considérée comme le portrait de la naturaliste et dessinatrice allemande Anna Maria Sibylla Merian (1647-1717). Sans doute faut-il y voir plutôt une vanité, la femme représentée désignant d’un air grave les animaux qui l’entourent, signes de la fragilité de la vie : les papillons représentent les âmes frivoles menacées par les lézards ou le crapaud, symboles de mort ; la sauterelle, par sa capacité à détruire une récolte en un rien de temps, rappelle le fil ténu qui tient nos existences.
Nous connaissons de ce portrait allégorique une seconde version avec de légères variantes, signée et datée 1715.
Ces deux œuvres constituent les seuls exemples connus d’un genre dont Robert Le Vrac Tournières aurait pourtant fait sa spécialité, si l’on en croit le critique d’art Étienne La Font de Saint-Yenne qui écrivait en 1747 :
« Ce peintre a excellé dans les petits portraits […] Il a mis un art infini dans les bordures peintes dont il les accompagnait et qui faisaient partie du tableau. Elles étaient ornées de petits animaux singuliers, d’insectes, de pampres, de chardons et autres plantes et cela peint dans la meilleure manière et d’un pinceau fondu et précieux comme celui des bons pinceaux flamands. »
Seules œuvres sur cuivre que l’on connaisse de Tournières, le tableau de Caen et sa réplique témoignent de l’intérêt du peintre pour l’art néerlandais du siècle d’or.
Lafont de Saint-Yenne examinant la Fontaine des Innocents
Léopold Flameng (Bruxelles, 1831 - Courgent, 1911), graveur
Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de Caylus (Paris, 1692 - Paris, 1765), auteur modèle
Gazette des Beaux-Arts (Périodes d'activité: Paris, 1859 à 2002), éditeur
________________
Naturaliste et dessinatrice, Maria Sibylla Merian (1647 – 1717) a livré, à travers ses observations et reproductions très détaillées, un travail scientifique considérable, notamment sur la métamorphose des papillons.
Apprentie peintre
Portrait en noir et blanc de Maria Sibylla Merian. Elle est représentée assise à un bureau, une main posée sur des papers et entourée de plantes, de livres et de dessins de végétaux et de coquillages. Fille de Johanna Sybilla Heim et de Matthäus Merian, Anna Maria Sibylla Merian (née le 2 avril 1647 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne) ne connait son père que pendant ses trois premières années ; Matthäus meurt en effet des suites d’une longue maladie en 1650. Johanna se remarie rapidement avec Jacob Marell, graveur et peintre spécialisé dans la peinture de fleurs.
Jacob prend des élèves en apprentissage et, lorsqu’elle a treize ans, Maria rejoint sa classe. Talentueuse, elle s’emploie très vite à réaliser des peintures d’après des observations de la nature, d’abord de vers à soie puis de papillons et de plantes.
La métamorphose des papillons
A 18 ans, Maria Sibylla Merian épouse Johann Andreas Graff, élève de son beau-père spécialisé dans la peinture d’architecture, avec qui elle s’installe à Nuremberg. Leur fille, Johanna Helena, nait deux ans plus tard.
Maria se lance plus attentivement dans l’étude du cycle de vie et de la métamorphose des papillons ; elle décrit et représente les chenilles, les chrysalides, les spécimens adultes. En parallèle, elle s’intéresse aux plantes dont ils se nourrissent et aux parasites des cocons, et réalise de nombreuses esquisses détaillées.
En 1675, Maria fait paraître son premier ouvrage, intitulé Nouveau livre de fleurs (Neues Blumenbuch). Consacré à la botanique, le livre s’attache à la description de plantes et de fleurs auxquelles elle s’est intéressée en étudiant le cycle de vie des papillons. Après la naissance de sa deuxième fille, Dorotha Maria, elle publie l’ouvrage La chenille, merveilleuse transformation et étrange nourriture florale (Der Raupen wunderbare Verwandlung und sonderbare Blumennahrung).
Indépendance
En 1685, Maria Sibylla Merian quitte son mari et emmène ses deux filles vivre avec elle dans une communauté protestante du château de Waltha, dans la Frise occidentale. Elle y passera quelques années, tout en continuant son travail sur les chenilles. En 1690, elle demande le divorce. A partir de l’année suivante, elle se déclare veuve bien que son mari soit toujours en vie.
En 1692, la communauté de Waltha est dissoute et Maria part vivre avec ses filles à Amsterdam. Là, elle se lance dans la transmission de savoirs et enseigne en particulier à Rachel Ruysch, qui deviendra peintre à son tour. Elle gagne sa vie en réalisant des illustrations et se lance dans la collection de spécimens naturels, notamment insectes et coquillages. Ces collections sont alors très à la mode aux Pays-Bas, et Maria fréquente d’autres collectionneurs.
Excursion au Suriname
A travers ses collections, Maria Sibylla Merian découvre et s’intéresse aux papillons du Suriname. En juillet 1699, elle décide d’y partir en voyage avec sa fille Dorothea pour étudier la faune et la flore tropicale. Bien que ses relations essaient de l’en dissuader, Maria obtient une bourse d’étude et vend ses collections pour financer son voyage.
Après deux mois de voyage, Maria et sa fille parviennent au Surimane et effectuent plusieurs excursions dans le pays, accompagnées par des esclaves amérindiens qui les assistent dans leur travail. Maria réalise de nombreux dessins de la flore locale et s’intéresse particulièrement à la métamorphose des insectes rencontrés.
Metamorphosis insectorum Surinamensium
Au cours de son voyage, Maria Sibylla Merian contracte le paludisme et tombe gravement malade. Contrainte à rentrer aux Pays-Bas, elle emporte une vaste collection d’insectes collectés sur place. Il lui faudra trois ans de travail, autour de ses dessins et croquis, pour réaliser son important ouvrage sur la faune et la flore du Suriname : Métamorphoses des insectes du Suriname (Metamorphosis insectorum Surinamensium).
Maria ne regarde pas à la dépense pour assurer à son ouvrage la plus belle qualité possible.
A ce sujet, elle explique :
« J’ai fait graver les plaques par un célèbre maître, et en même temps j’apportais le meilleur papier, pour apporter de la joie et du plaisir non seulement aux amateurs d’art mais aussi aux amateurs d’insectes. »
Etant donné le travail et les dépenses engagées, Maria ne touche pas d’argent sur cet ouvrage. Elle gagne sa vie à travers la vente de peintures et les leçons qu’elle continue à assurer.
Une grande naturaliste et artiste
En 1715, Maria Sibylla Merian est victime d’une attaque d’apoplexie qui la cloue dans un fauteuil. Elle meurt deux ans plus tard, en janvier 1717, à l’âge de 70 ans. Déjà considérée comme une grande naturaliste et artiste à son époque, Maria est de plus en plus reconnue pour son travail considérable, artistique et scientifique. Des billets, des timbres sont réalisés à son effigie, de nombreuses écoles portent son nom et des espèces ont été baptisées en son honneur.
https://histoireparlesfemmes.com/2018/03/05/maria-sibylla-merian-artiste-et-naturaliste/
En raison de son décor d’insectes, de batracien, de reptiles et d’araignée, cette petite huile sur cuivre a longtemps été considérée comme le portrait de la naturaliste et dessinatrice allemande Anna Maria Sibylla Merian (1647-1717). Sans doute faut-il y voir plutôt une vanité, la femme représentée désignant d’un air grave les animaux qui l’entourent, signes de la fragilité de la vie : les papillons représentent les âmes frivoles menacées par les lézards ou le crapaud, symboles de mort ; la sauterelle, par sa capacité à détruire une récolte en un rien de temps, rappelle le fil ténu qui tient nos existences.
Nous connaissons de ce portrait allégorique une seconde version avec de légères variantes, signée et datée 1715.
Ces deux œuvres constituent les seuls exemples connus d’un genre dont Robert Le Vrac Tournières aurait pourtant fait sa spécialité, si l’on en croit le critique d’art Étienne La Font de Saint-Yenne qui écrivait en 1747 :
« Ce peintre a excellé dans les petits portraits […] Il a mis un art infini dans les bordures peintes dont il les accompagnait et qui faisaient partie du tableau. Elles étaient ornées de petits animaux singuliers, d’insectes, de pampres, de chardons et autres plantes et cela peint dans la meilleure manière et d’un pinceau fondu et précieux comme celui des bons pinceaux flamands. »
Seules œuvres sur cuivre que l’on connaisse de Tournières, le tableau de Caen et sa réplique témoignent de l’intérêt du peintre pour l’art néerlandais du siècle d’or.
Lafont de Saint-Yenne examinant la Fontaine des Innocents
Léopold Flameng (Bruxelles, 1831 - Courgent, 1911), graveur
Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de Caylus (Paris, 1692 - Paris, 1765), auteur modèle
Gazette des Beaux-Arts (Périodes d'activité: Paris, 1859 à 2002), éditeur
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Naturaliste et dessinatrice, Maria Sibylla Merian (1647 – 1717) a livré, à travers ses observations et reproductions très détaillées, un travail scientifique considérable, notamment sur la métamorphose des papillons.
Apprentie peintre
Portrait en noir et blanc de Maria Sibylla Merian. Elle est représentée assise à un bureau, une main posée sur des papers et entourée de plantes, de livres et de dessins de végétaux et de coquillages. Fille de Johanna Sybilla Heim et de Matthäus Merian, Anna Maria Sibylla Merian (née le 2 avril 1647 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne) ne connait son père que pendant ses trois premières années ; Matthäus meurt en effet des suites d’une longue maladie en 1650. Johanna se remarie rapidement avec Jacob Marell, graveur et peintre spécialisé dans la peinture de fleurs.
Jacob prend des élèves en apprentissage et, lorsqu’elle a treize ans, Maria rejoint sa classe. Talentueuse, elle s’emploie très vite à réaliser des peintures d’après des observations de la nature, d’abord de vers à soie puis de papillons et de plantes.
La métamorphose des papillons
A 18 ans, Maria Sibylla Merian épouse Johann Andreas Graff, élève de son beau-père spécialisé dans la peinture d’architecture, avec qui elle s’installe à Nuremberg. Leur fille, Johanna Helena, nait deux ans plus tard.
Maria se lance plus attentivement dans l’étude du cycle de vie et de la métamorphose des papillons ; elle décrit et représente les chenilles, les chrysalides, les spécimens adultes. En parallèle, elle s’intéresse aux plantes dont ils se nourrissent et aux parasites des cocons, et réalise de nombreuses esquisses détaillées.
En 1675, Maria fait paraître son premier ouvrage, intitulé Nouveau livre de fleurs (Neues Blumenbuch). Consacré à la botanique, le livre s’attache à la description de plantes et de fleurs auxquelles elle s’est intéressée en étudiant le cycle de vie des papillons. Après la naissance de sa deuxième fille, Dorotha Maria, elle publie l’ouvrage La chenille, merveilleuse transformation et étrange nourriture florale (Der Raupen wunderbare Verwandlung und sonderbare Blumennahrung).
Indépendance
En 1685, Maria Sibylla Merian quitte son mari et emmène ses deux filles vivre avec elle dans une communauté protestante du château de Waltha, dans la Frise occidentale. Elle y passera quelques années, tout en continuant son travail sur les chenilles. En 1690, elle demande le divorce. A partir de l’année suivante, elle se déclare veuve bien que son mari soit toujours en vie.
En 1692, la communauté de Waltha est dissoute et Maria part vivre avec ses filles à Amsterdam. Là, elle se lance dans la transmission de savoirs et enseigne en particulier à Rachel Ruysch, qui deviendra peintre à son tour. Elle gagne sa vie en réalisant des illustrations et se lance dans la collection de spécimens naturels, notamment insectes et coquillages. Ces collections sont alors très à la mode aux Pays-Bas, et Maria fréquente d’autres collectionneurs.
Excursion au Suriname
A travers ses collections, Maria Sibylla Merian découvre et s’intéresse aux papillons du Suriname. En juillet 1699, elle décide d’y partir en voyage avec sa fille Dorothea pour étudier la faune et la flore tropicale. Bien que ses relations essaient de l’en dissuader, Maria obtient une bourse d’étude et vend ses collections pour financer son voyage.
Après deux mois de voyage, Maria et sa fille parviennent au Surimane et effectuent plusieurs excursions dans le pays, accompagnées par des esclaves amérindiens qui les assistent dans leur travail. Maria réalise de nombreux dessins de la flore locale et s’intéresse particulièrement à la métamorphose des insectes rencontrés.
Metamorphosis insectorum Surinamensium
Au cours de son voyage, Maria Sibylla Merian contracte le paludisme et tombe gravement malade. Contrainte à rentrer aux Pays-Bas, elle emporte une vaste collection d’insectes collectés sur place. Il lui faudra trois ans de travail, autour de ses dessins et croquis, pour réaliser son important ouvrage sur la faune et la flore du Suriname : Métamorphoses des insectes du Suriname (Metamorphosis insectorum Surinamensium).
Maria ne regarde pas à la dépense pour assurer à son ouvrage la plus belle qualité possible.
A ce sujet, elle explique :
« J’ai fait graver les plaques par un célèbre maître, et en même temps j’apportais le meilleur papier, pour apporter de la joie et du plaisir non seulement aux amateurs d’art mais aussi aux amateurs d’insectes. »
Etant donné le travail et les dépenses engagées, Maria ne touche pas d’argent sur cet ouvrage. Elle gagne sa vie à travers la vente de peintures et les leçons qu’elle continue à assurer.
Une grande naturaliste et artiste
En 1715, Maria Sibylla Merian est victime d’une attaque d’apoplexie qui la cloue dans un fauteuil. Elle meurt deux ans plus tard, en janvier 1717, à l’âge de 70 ans. Déjà considérée comme une grande naturaliste et artiste à son époque, Maria est de plus en plus reconnue pour son travail considérable, artistique et scientifique. Des billets, des timbres sont réalisés à son effigie, de nombreuses écoles portent son nom et des espèces ont été baptisées en son honneur.
https://histoireparlesfemmes.com/2018/03/05/maria-sibylla-merian-artiste-et-naturaliste/
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Toujours à Caen, voici maintenant Le Vrac Tournièreslui-même, dans un autoportrait à la fenêtre.
Il s'est représenté avec son ami La Roche.
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Portraits au balcon ...
J'ai beaucoup aimé, toujours au Musée des Beaux-Arts de Caen , cette très grande toile de René François Xavier Prinet , image dans la quiétude d'une nuit d'été d'une réception bourgeoise, baise-main, gibus et lorgnon ... à l'arrière-plan, nous devinons des couples qui dansent .
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Jolie ambiance dans une déco XVIIIe
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
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Re: Portraits "à la fenêtre"
L'un des lots phares de la Vente Christie's NY, collection Rothschild puisqu'il est estimé entre 3 et 5 millions de dollars :
A young woman holding a hare with a boy at a window
Gerrit Dou (Leiden 1613 - 1675)
signed 'GDOV' ('GD' linked, center right, on the lantern)
oil on panel
53.2 x 37.8 cm
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Rothschild Masterpieces (11 oct 2023)
A young woman holding a hare with a boy at a window
Gerrit Dou (Leiden 1613 - 1675)
signed 'GDOV' ('GD' linked, center right, on the lantern)
oil on panel
53.2 x 37.8 cm
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Rothschild Masterpieces (11 oct 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18117
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Merci LNLN !!!
Si seulement j’avais 3 ou 5 millions à jeter par la fenêtre pour cet à la fenêtre !
Si seulement j’avais 3 ou 5 millions à jeter par la fenêtre pour cet à la fenêtre !
Gouverneur Morris- Messages : 11774
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Re: Portraits "à la fenêtre"
Portrait en buste d’une jeune fille à l’oiseau vêtue d’une robe de soie de couleur grise décorée de petites arabesques en fil argenté. J'espère que je ne fais pas un doublon, comme c'est si facile dans ce sujet... Le bout des manches est souligné par une délicate dentelle. La jeune fille dispose également d’un grand drapé en velours couleur or. La carnation très claire avec les pommettes rosées contraste avec les yeux marron. Une perruche rouge est posée sur sa main droite. La figure est peinte sur un fond sombre sans décor, contrastant fortement avec la couleur de la peau. La lumière venant de la droite de la figure plonge le côté gauche dans l’ombre.
Attribué à Robert Levrac-Tournières (1667-1752)
Epoque du début du XVIIIe siècle, vers 1710
Robert Levrac-Tournières (1667-1752) est un célèbre portraitiste de l’époque Régence. Le caractère hétérogène de son œuvre est typique d’un artiste de la période transitoire de la Régence puisque la légèreté de sa palette préfigure le style Rocaille. Élève de Hyacinthe Rigaud, il est reçu deux fois à l’académie royale de peinture et sculpture, en 1702 comme portraitiste et en 1716 comme peintre d’Histoire. Il jouit dès son vivant d’une grande réputation, puisqu’il fut le portraitiste attitré du Régent Philippe d’Orléans. Il était également très apprécié des commanditaires fortunés de la cour. Il réalisa tout au long de sa carrière de nombreux portraits de plusieurs classes sociales différentes tels que des magistrats, des artistes, des marchands ainsi que des dames de la cour. Il peignait la société dans sa vérité humaine, malgré les grands décors d’apparat et les artifices que lui impose la cour, les traditions et la mode.
https://www.anticstore.com/portrait-buste-dune-jeune-fille-loiseau-attribue-robert-levrac-tournieres-93156P
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Re: Portraits "à la fenêtre"
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