L'énigme Fersen, de Françoise Wagener

Mme de Sabran a écrit:Que l'on se rassure, voici un livre très bien pensant qui ne fera pas de vagues.  

La nuit, la neige a écrit:

J'attendrai donc vos commentaires de lecture pour éventuellement me lancer ; celui de Eve étant ma priorité "fersinienne" du mois de mars.  :

Majesté a écrit:
Ce paragraphe résume tant des lectures que nous avons en ce moment ici !
.

Reinette a écrit:
La citation tronquée n'est pas top-top... .

Mme de Sabran a écrit:

La nuit, la neige a écrit:
J'attendrai donc vos commentaires de lecture pour éventuellement me lancer ; celui de Eve étant ma priorité "fersinienne" du mois de mars.  :

Tu as raison, c'est un meilleur choix .  
.

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:
La citation tronquée n'est pas top-top... .

D'autant que  " en le regardant ils étaient remplis de larmes. "  est la première citation, quand on lit une biographie de Fersen ou de Marie-Antoinette, qui  exprime l'amour en train de naître dans son coeur à elle .  
Au milieu de toute la Cour ( donc circonstances officielles ) , la reine de France est incapable de surmonter le trouble qui la bouleverse en présence de Fersen .  C'est quand même inouï .

Mme de Sabran a écrit:LE LIVRE

Chevaleresque, amoureux, favori d’une reine au destin tragique, le comte Axel de Fersen s’inscrit au Panthéon des amants légendaires.
Pas une évocation sans qu’aussitôt jaillisse l’éternelle, l’obsédante interrogation : a-t-il été, ou non, l’amant de Marie-Antoinette ? La
question est réductrice et demeure sans réponse formelle. Posons-la autrement. Comment l’héritier de la première famille de Suède a-t-il choisi de vouer sa carrière et sa vie à la Cour de France, et devenir, au prisme de la Révolution, le plus antirévolutionnaire qui soit? Quand a-t-il été séduit par Versailles et la reine par lui ? Quelle a été exactement sa relation à Louis XVI ? À Gustave III ? Comment cet officier de haut vol est-il devenu un diplomate acharné à faire avancer « LA » cause aux heures les plus tumultueuses et dangereuses de la Révolution ? Comment a-t-il vécu en Suède, au-delà du désastre ? Et pourquoi a-t-il connu une fin abominable, une sanglante et barbare agonie ?
Pour cerner Fersen, pour démêler ses mobiles et ses sentiments, il suffit, et c’est le parti pris de ce livre, d’écouter sa voix.

Françoise Wagener a écrit:Fidèle, chevaleresque, amoureux, favori d’une reine au destin tragique, le comte Axel de Fersen s’inscrit au Panthéon des amants légendaires aux côtés de Tristan , de Roméo ou du duc de Nemours. Sans le même relief , sans non plus une complète vraisemblance, disons-le.

Majesté a écrit:
Je viens de recevoir le livre...

Mme de Sabran a écrit:
LE LIVRE  .

Françoise Wagener a écrit:Aujourd'hui que Marie-Antoinette est devenue plus à la mode que jamais, que le grand public (anglo-saxon, au premier chef) l'a découverte à la faveur du film fracassant de Sofia Coppola, qu'elle fait l'objet d'un nombre croissant de blogs et autres forums féminins/féministes, outre-Manche en particulier, il devient urgent de remettre Fersen à sa place, de lui rendre sa densité et la stature qui furent siennes, en un mot de le comprendre en le découvrant .

Françoise Wagener a écrit:Mais plus que cette stylisation outrancière, il y a les extrapolations fautives ou pernicieuses qui se répètent de génération en génération et qu'il faut démonter soigneusement pour tenter d'approcher la personnalité de Fersen ...

Majesté a écrit:
Au temps pour moi :

Mme de Sabran a écrit:Ce n'est pas grave ! :   3196910

Mme de Sabran a écrit:Il s'agit de Fersen et Marie-Antoinette, pas de toi et moi .

Notre grand amour à nous est pur et chaste !

Mme de Sabran a écrit:La conclusion de ce nouveau livre :

L'énigme de Fersen est certes éclairée : nous savons quel homme il était, chevaleresque, courageux, fidèle à son appartenance, à son honneur qui était de servir la couronne - gustavienne, française -  quoi qu'il lui en coûtât, quoi qu'il en pensât, sans faiblir.   Accompli et fastueux, séduisant et conscient de l'être, courtisan de haut vol, bon officier et parfait gentilhomme, il incarne pleinement l'époque et la caste dans lesquelles il est né, qui, pour son malheur, connurent la violence et le sang, rançon des grands bouleversements qui allaient les transformer, sinon les abolir.
L'énigme est éclairée mais non dissipée. En ce qui concerne ses amours royales, elle ne peut l'être : leur mystère reste entier, et c'est bien ainsi.

Majesté a écrit:
Si j'en crois la conclusion du livre que tu as citée hier, Françoise Wagener n'en avance pas davantage pour Fersen et Marie-Antoinette et Fersen que pour nous deux  :
.

Mme de Sabran a écrit:.
 Alors, je l'avoue, le propos du livre m'échappe .  Où est l'énigme ?  
Pour l'auteur il n'y a pas d'énigme mais des divagations outrancières à démonter .

Mme de Sabran a écrit:Soit il y a une énigme, soit il n'y en a pas  .  

Mme de Sabran a écrit:Seule nouveauté par rapport à tout ce qui avait été publié auparavant : la citation du décryptage de Mme Nachef et Jacques Patarin .
A part cela, je ne vois pas .

Olivier a écrit:
Ouf, tout de même.

Olivier, sphinx