L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille autrichienne
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L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
La grande sœur de Marie-Antoinette, l'Archiduchesse Marie-Anne, pastel réalisé par leur sœur l'Archiduchesse Marie-Christine. (Château de schönbrunn):
La princesse a passé les dernières années de sa vie dans le couvent de Klagenfurt (Autriche). En jeunesse tous ceux qui l'avaient connue, furent d'accord pour définir le visage de l'archiduchesse extraordinairement beau, mais à cause des maladies et des déficiences physiques dont elle souffrait elle était rachitique, Marie-Thérèse n'a pas considéré sa fille comme un pion possible de sa politique. Il était alors impensable de marier une femme incapable de procréer et par conséquent Anne fut destinée au couvent.
L'Archiduchesse ne prendra jamais le voile mais vivra plutôt dans une institution appelée "chapitre noble", elle était là à la tête d'une communauté de femmes de l'aristocratie qui ne prononçaient pas les vœux de pauvreté et de chasteté, et pouvaient quitter le chapitre quand nécessaire. Elle avait une certaine influence politique sur le territoire et, continuant à protéger les intérêts de sa famille, pouvait se rendre souvent à la cour, menant une vie confortable et à la hauteur de son rang.
Maria Anna, Erzherzogin von Österreich
À sa mort l'archiduchesse fut enterrée dans la crypte du couvent. L'ordre monastique reçut tout son héritage qui comprenait un chapelet et une robe en chambre ayant appartenu à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse.
Le Rosaire, composé de plusieurs médaillons contenant les cheveux de tous les enfants de l'impératrice, devint utile en mars 1995, quand en présence de nombreux témoins dont un notaire, furent prélevés des échantillons de cheveux appartenant aux archiduchesses Jeanne-Gabrielle et Marie-Josèphe.
Ces cheveux authentifiés par Dr C. Topper, archiviste du couvent de Klagenfurt, servirent pour les analyses d'ADN à effectuer sur le prétendu cœur momifié de Louis XVII.
Bien à vous.
La princesse a passé les dernières années de sa vie dans le couvent de Klagenfurt (Autriche). En jeunesse tous ceux qui l'avaient connue, furent d'accord pour définir le visage de l'archiduchesse extraordinairement beau, mais à cause des maladies et des déficiences physiques dont elle souffrait elle était rachitique, Marie-Thérèse n'a pas considéré sa fille comme un pion possible de sa politique. Il était alors impensable de marier une femme incapable de procréer et par conséquent Anne fut destinée au couvent.
L'Archiduchesse ne prendra jamais le voile mais vivra plutôt dans une institution appelée "chapitre noble", elle était là à la tête d'une communauté de femmes de l'aristocratie qui ne prononçaient pas les vœux de pauvreté et de chasteté, et pouvaient quitter le chapitre quand nécessaire. Elle avait une certaine influence politique sur le territoire et, continuant à protéger les intérêts de sa famille, pouvait se rendre souvent à la cour, menant une vie confortable et à la hauteur de son rang.
Maria Anna, Erzherzogin von Österreich
À sa mort l'archiduchesse fut enterrée dans la crypte du couvent. L'ordre monastique reçut tout son héritage qui comprenait un chapelet et une robe en chambre ayant appartenu à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse.
Le Rosaire, composé de plusieurs médaillons contenant les cheveux de tous les enfants de l'impératrice, devint utile en mars 1995, quand en présence de nombreux témoins dont un notaire, furent prélevés des échantillons de cheveux appartenant aux archiduchesses Jeanne-Gabrielle et Marie-Josèphe.
Ces cheveux authentifiés par Dr C. Topper, archiviste du couvent de Klagenfurt, servirent pour les analyses d'ADN à effectuer sur le prétendu cœur momifié de Louis XVII.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
... prétendu ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
J'ai cité un article posté sur Facebook...et l'ai traduit de l'italien !!! àè-è\':
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Ah c'est génial !:n,,;::::!!!:
Quand on lit la correspondance d'Isabelle de Parme, on s'aperçoit comment cette pauvre archiduchesse était peu aimée de Marie-Thérèse et du reste de la fratrie. C'est même assez terrible...àè-è\':
Il n'y a que l'empereur François qui apporte un peu de tendresse à cette jeune fille malformée.
Quand on lit la correspondance d'Isabelle de Parme, on s'aperçoit comment cette pauvre archiduchesse était peu aimée de Marie-Thérèse et du reste de la fratrie. C'est même assez terrible...àè-è\':
Il n'y a que l'empereur François qui apporte un peu de tendresse à cette jeune fille malformée.
Invité- Invité
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Reinette a écrit:
Quand on lit la correspondance d'Isabelle de Parme, on s'aperçoit comment cette pauvre archiduchesse était peu aimée de Marie-Thérèse et du reste de la fratrie. C'est même assez terrible...àè-è\':
La cruauté du clan... les princesses ne furent que du vulgaire bétail à marier au plus offrant et au plus puissant.
Si Marie-Antoinette avait été donnée à un héritier d'un tout petit royaume, les lettres de Marie-Thérèse se seraient faites beaucoup plus rares... boudoi29
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Son frère Joseph, sitôt leur mère morte, la met à l'écart de la Cour . Zou ! au couvent .
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Mme de Sabran a écrit:Son frère Joseph, sitôt leur mère morte, la met à l'écart de la Cour . Zou ! au couvent .
C'est terrible. Les liens du cœur et de famille ne semblaient pas être de mise chez les Habsbourgs, c'était le cas aussi dans bien des familles (Haute Noblesse, en premier lieu, mais pas seulement) à cette époque. J'éprouve un vrai malaise.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
LA PREMIERE DES ARCHIDUCHESSES D'AUTRICHE : MARIE-ANNE (1738-1789)
J'insère sur notre forum une biographie que j'ai écrite en 2007 suite à une question énigme la concernant et qui me semble pertinente pour disposer d'une documentation auprès du forum.
Les renseignements recueillis provenant de la documentation française sur cette archiduchesse d'Autriche, soeur ainée de Marie-Antoinette, sont infimes. Il existe des informations à Vienne notamment avec les publications Allemandes du chevalier Arneth, le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller, enfin plusieurs biographies Allemandes de l'impératrice Marie-Therese. Malheureusement ces sources n'ont pas été traduites et n'ont pas permis leur consultation. Nous ne présenterons par conséquent dans cet article qu'une part très réduite de la vie de la soeur ainée de la reine de France.
Sa figure à peine dévoilée ne nous permet pas d'analyser globalement sa place ni son influence au sein de la famille impériale sous les règnes de Marie-Therese et de Joseph II. Toutefois, cette princesse née au coeur du siècle des Lumières ne nous est pas inconnue.
Dans l'ordre des seize enfants de l'empereur François 1er et de l'impératrice Marie-Therese, l'archiduchesse Marie-Anne occupait le numéro deux. En 1737, était née le premier enfant du couple impérial, une fille, Marie-Elisabeth, mais le nourrisson mourut trois ans plus tard.
Leur second enfant, Marie-Anne, naquit le 6 octobre 1738. Dès sa venue au monde le bébé ne parut pas viable, mais en dépit de sa santé précaire, il survécut aux maladies infantiles. Dès lors, Marie-Anne fut considérée comme la première des archiduchesses d'Autriche à la Cour de Vienne.
Cette princesse révéla très tôt des signes physiologiques alarmants, mais les sources demeurent contradictoires quant à l'état exact de sa santé chétive. Il est question de plusieurs déficiences organiques, sans que l'on connaisse la nature des maux de Marie-Anne, y compris dans leur évolution. On recense une malformation qui lui raidissait un bras, une dyspnée, source de problèmes respiratoires, ou encore une colonne vertébrale en mauvais état. Par conséquent, il est difficile d'établir un bilan de santé fiable. Il mériterait une confrontation avec des documents sûrs et authentiques. D'autres renseignements aléatoires citent également une éventuelle disgrâce établissant un éventuel nanisme, voire de dérèglements mentaux..! Ce dernier point paraît infiniment douteux et insultant et on comprendra pourquoi à la suite de cet article.
Les termes les plus employés à son égard la désignent comme une princesse invalide et handicapée. Sa mère parle de "sa terrible constitution" dans une de ses lettres à Marie-Antoinette et l'archiduchesse fut sujette à d'importants problèmes digestifs.
L'impératrice n'appelait pas ses enfants par leurs stricts prénoms de baptême. Marie-Anne fut communément dénommée "Marianne" dans la correspondance de Marie-Therese. Ses autres soeurs recurent aussi de simples diminutifs, Marie-Christine sous celui de "La Marie", tout comme Marie-Elisabeth pour "La Elisabeth", ou Marie-Antoinette sous l'abréviation de "L' Antoine".
La plupart des princesses impériales semblent avoir reçues à la base une éducation similaire. Leur environnement était placé sous le haut contrôle de la gouvernante, l'aya. Marie-Therese exigeait un compte-rendu quotidien de tous les faits et gestes de ses enfants. Néanmoins, elle se montra un peu plus libérale pour ses filles. Ce sont les garçons qui furent soumis dans le cadre de leurs études à un emploi du temps strict et à des obligations de résultat. En ce qui concernait les archiduchesses, l'impératrice n'avait pas d'autres ambitions que de leur donner une excellente éducation de princesse afin de consolider les opportunités d'unions avec des souverains ou des princes. Cet objectif reposait sur l'assise de sa politique européenne.
De ce point de vue et en raison des handicaps de Marie-Anne, il ne paraît pas que la souveraine aie nourrie beaucoup d'illusions, mais aucune source ne permet d'affirmer définitivement que sa fille aînée était condamnée au célibat dès son enfance.
Les arts représentaient la clé de voute de la formation des archiduchesses. La musique, le chant, la danse, le théâtre de comédie, la peinture, les travaux manuels occupaient une part non négligeable de leur quotidien. Marie-Anne n'y fit pas exception et c'est ainsi qu'en 1745 à l'âge de sept ans, elle est l'étoile d'une comédie donnée en présence de ses parents à la Cour.
L'apprentissage et les devoirs de représentation constituaient des obligations pour les princesses. Dix ans plus tard, Marie-Anne est choisie comme marraine par procuration au baptême de sa petite sœur, Marie-Antoinette, en compagnie de l'archiduc Joseph. L'une et l'autre représentaient le roi et la reine de Portugal.
A suivre.
J'insère sur notre forum une biographie que j'ai écrite en 2007 suite à une question énigme la concernant et qui me semble pertinente pour disposer d'une documentation auprès du forum.
Les renseignements recueillis provenant de la documentation française sur cette archiduchesse d'Autriche, soeur ainée de Marie-Antoinette, sont infimes. Il existe des informations à Vienne notamment avec les publications Allemandes du chevalier Arneth, le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller, enfin plusieurs biographies Allemandes de l'impératrice Marie-Therese. Malheureusement ces sources n'ont pas été traduites et n'ont pas permis leur consultation. Nous ne présenterons par conséquent dans cet article qu'une part très réduite de la vie de la soeur ainée de la reine de France.
Sa figure à peine dévoilée ne nous permet pas d'analyser globalement sa place ni son influence au sein de la famille impériale sous les règnes de Marie-Therese et de Joseph II. Toutefois, cette princesse née au coeur du siècle des Lumières ne nous est pas inconnue.
Dans l'ordre des seize enfants de l'empereur François 1er et de l'impératrice Marie-Therese, l'archiduchesse Marie-Anne occupait le numéro deux. En 1737, était née le premier enfant du couple impérial, une fille, Marie-Elisabeth, mais le nourrisson mourut trois ans plus tard.
Leur second enfant, Marie-Anne, naquit le 6 octobre 1738. Dès sa venue au monde le bébé ne parut pas viable, mais en dépit de sa santé précaire, il survécut aux maladies infantiles. Dès lors, Marie-Anne fut considérée comme la première des archiduchesses d'Autriche à la Cour de Vienne.
Cette princesse révéla très tôt des signes physiologiques alarmants, mais les sources demeurent contradictoires quant à l'état exact de sa santé chétive. Il est question de plusieurs déficiences organiques, sans que l'on connaisse la nature des maux de Marie-Anne, y compris dans leur évolution. On recense une malformation qui lui raidissait un bras, une dyspnée, source de problèmes respiratoires, ou encore une colonne vertébrale en mauvais état. Par conséquent, il est difficile d'établir un bilan de santé fiable. Il mériterait une confrontation avec des documents sûrs et authentiques. D'autres renseignements aléatoires citent également une éventuelle disgrâce établissant un éventuel nanisme, voire de dérèglements mentaux..! Ce dernier point paraît infiniment douteux et insultant et on comprendra pourquoi à la suite de cet article.
Les termes les plus employés à son égard la désignent comme une princesse invalide et handicapée. Sa mère parle de "sa terrible constitution" dans une de ses lettres à Marie-Antoinette et l'archiduchesse fut sujette à d'importants problèmes digestifs.
L'impératrice n'appelait pas ses enfants par leurs stricts prénoms de baptême. Marie-Anne fut communément dénommée "Marianne" dans la correspondance de Marie-Therese. Ses autres soeurs recurent aussi de simples diminutifs, Marie-Christine sous celui de "La Marie", tout comme Marie-Elisabeth pour "La Elisabeth", ou Marie-Antoinette sous l'abréviation de "L' Antoine".
La plupart des princesses impériales semblent avoir reçues à la base une éducation similaire. Leur environnement était placé sous le haut contrôle de la gouvernante, l'aya. Marie-Therese exigeait un compte-rendu quotidien de tous les faits et gestes de ses enfants. Néanmoins, elle se montra un peu plus libérale pour ses filles. Ce sont les garçons qui furent soumis dans le cadre de leurs études à un emploi du temps strict et à des obligations de résultat. En ce qui concernait les archiduchesses, l'impératrice n'avait pas d'autres ambitions que de leur donner une excellente éducation de princesse afin de consolider les opportunités d'unions avec des souverains ou des princes. Cet objectif reposait sur l'assise de sa politique européenne.
De ce point de vue et en raison des handicaps de Marie-Anne, il ne paraît pas que la souveraine aie nourrie beaucoup d'illusions, mais aucune source ne permet d'affirmer définitivement que sa fille aînée était condamnée au célibat dès son enfance.
Les arts représentaient la clé de voute de la formation des archiduchesses. La musique, le chant, la danse, le théâtre de comédie, la peinture, les travaux manuels occupaient une part non négligeable de leur quotidien. Marie-Anne n'y fit pas exception et c'est ainsi qu'en 1745 à l'âge de sept ans, elle est l'étoile d'une comédie donnée en présence de ses parents à la Cour.
L'apprentissage et les devoirs de représentation constituaient des obligations pour les princesses. Dix ans plus tard, Marie-Anne est choisie comme marraine par procuration au baptême de sa petite sœur, Marie-Antoinette, en compagnie de l'archiduc Joseph. L'une et l'autre représentaient le roi et la reine de Portugal.
A suivre.
Dernière édition par Dominique Poulin le Jeu 02 Nov 2017, 03:24, édité 3 fois
Dominique Poulin- Messages : 6952
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Grand merci, cher Dominique ! Vous allez nous étoffer ce sujet jusqu'à présent bien maigrelet ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Je trouve que l'achiduchesse Marie-Anne, a eu une vie relativement bien remplie puisque morte à 51 ans, ce qui n'est pas si mal pour l'époque.
Merci Dominique Poulain de nous en parler, car au fond nous connaissons assez mal (à par 2 ou 3)les frères et soeurs de la Reine. J'attends avec curiosité la suite.
Comtesse Diane, cette charmante femme va grossir oui mais seulement au niveau des jambes, elle sera bien plus jolie car le physique plus en équilibre..........
Et puis être étoffés par la culture de Dominique, nos cerveaux vont aussi prendre quelques grammes de plus. Qu'est-ce que ça fait du bien. J'en redemande.
Merci Dominique Poulain de nous en parler, car au fond nous connaissons assez mal (à par 2 ou 3)les frères et soeurs de la Reine. J'attends avec curiosité la suite.
Comtesse Diane, cette charmante femme va grossir oui mais seulement au niveau des jambes, elle sera bien plus jolie car le physique plus en équilibre..........
Et puis être étoffés par la culture de Dominique, nos cerveaux vont aussi prendre quelques grammes de plus. Qu'est-ce que ça fait du bien. J'en redemande.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Merci a Vous pour ce biographie,
cher Dominique!
Il existe des informations à Vienne notamment avec les publications Allemandes du chevalier Arneth, le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller,..
Certaines sources sont disponibles sur le net, mais sont en allemand.
J'avais emprunté Le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller à la bibliothèque de Prague.
C´est Le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller à partir des années 1764-1767, puis de 1770-1773, j'ai copié les pages. Bien sûr, je suis intéressé par les événements liés à l´archiduchesse antoinette, je cherchais la son nom.
Si vous le souhaitez, je vais ajouter quelques cerises sur le gâteau parfois. Si j'en sais plus.
Leos
cher Dominique!
Il existe des informations à Vienne notamment avec les publications Allemandes du chevalier Arneth, le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller,..
Certaines sources sont disponibles sur le net, mais sont en allemand.
J'avais emprunté Le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller à la bibliothèque de Prague.
C´est Le Journal du grand maître de la Cour, le prince Kevenhuller à partir des années 1764-1767, puis de 1770-1773, j'ai copié les pages. Bien sûr, je suis intéressé par les événements liés à l´archiduchesse antoinette, je cherchais la son nom.
Si vous le souhaitez, je vais ajouter quelques cerises sur le gâteau parfois. Si j'en sais plus.
Leos
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Tout ce que vous voulez mon cher Leos ! Je lirai tous les documents à venir avec grand intérêt !!
Dominique Poulin- Messages : 6952
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Merci Léos !Dominique Poulin a écrit:Tout ce que vous voulez mon cher Leos ! Je lirai tous les documents à venir avec grand intérêt !!
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
De fait, si l'ainée des archiduchesses apparaissait comme une moindre figure avec ses soeurs Marie-Christine et Marie-Elisabeth, plus séduisantes et en bonne santé, elle donna toute satisfaction sur le plan intellectuel.
Fort intelligente et dotée d'un remarquable esprit d'analyse, elle révéla de brillantes aptitudes et dépassa allègrement le cadre de son programme d'études. Sans doute vouée au calme et au repos, Marie-Anne manifesta très jeune des capacités de compréhension et d'éveil étonnantes, se piquant de curiosité dans de multiples domaines. L'archiduchesse se passionna pour les sciences exactes et les sciences naturelles, chimie, physique, botanique, minéralogie. Elle se constitua des collections importantes d'insectes et de minéraux, se spécialisent par ailleurs pour la numismatique. D'autres loisirs de prédilection développés à un haut niveau de compétence lui sont attribués. Elle a laissé le souvenir d'une princesse douée pour le dessin et la gravure sur cuivre, des gouts qu'elle partageait avec sa sœur Marie-Christine. Ses dons furent tels qu'elle fut nommée membre des Académies des arts de Vienne et de Florence.
Sur le plan des relations de famille, les informations disponibles, rares et lacunaires, n'autorisent guère un examen critique.
Objectivement, nous ne savons rien sur les liens entre l'impératrice et sa fille aînée. Tout ce que l'on peut avancer repose sur le favoritisme de Marie-Therese envers Marie-Christine, une situation qu'aurait difficilement supporter Marie-Anne au point d'aggraver sa santé déjà si fragile. En revanche, Marie-Anne paraît avoir été très attachée à son père, l'empereur François 1er. Leurs goûts communs pour les sciences, les arts et les collections avaient encouragé leur commune complicité. Une relation étroite semble les avoir unis, mais on ignore sur quelles bases elle se développa vraiment. Le handicap de l'archiduchesse y fut-il pour quelque chose ? Ses qualités intellectuelles et sa vive curiosité d'esprit furent-elles encouragées ou firent-elles la fierté de son père ? Toujours est-il qu'elle se montra très affectée par son décès subit le 18 août 1765. La disparition de l'empereur se focalisa dans des circonstances particulières qui ne furent pas étrangères au destin de Marie-Anne. Nous y reviendrons au cours de cette étude.
A la mort de son père bien aimé, l'ainée des princesses impériales avait près de vingt sept ans. Sa position lui conférait en apparence un rang central dans la hiérarchie des enfants impériaux, essentiellement vis à vis de ses soeurs.
Cependant, compte-tenu de ses infirmités, comment s'affirma t-elle face à ses cadettes ? Vers qui allait ses préférences ou ses réserves ? Comment subit-elle ou surmonta t-elle ses déficiences physiques ? Toutes les recherches demeurent presque pratiquement muettes et restent à découvrir.
En 1765, l'éventualité d'un mariage représentait lettre morte pour Marie-Anne, mais il en allait autrement pour les autres archiduchesses. Elles étaient alors six dans l'expectative vaguement inquiète de l'époux que leur mère leur destinerait . A l'exception de Josèphe et de Marie-Elisabeth, la première décédée de la petite vérolé, la seconde défigurée par la même maladie, les quatre autres princesses disponibles furent promptement mariées entre 1766 et 1770.
Demeurée un peu seule, isolée, Marie-Anne allait-elle plier le destin ?
A suivre.
Fort intelligente et dotée d'un remarquable esprit d'analyse, elle révéla de brillantes aptitudes et dépassa allègrement le cadre de son programme d'études. Sans doute vouée au calme et au repos, Marie-Anne manifesta très jeune des capacités de compréhension et d'éveil étonnantes, se piquant de curiosité dans de multiples domaines. L'archiduchesse se passionna pour les sciences exactes et les sciences naturelles, chimie, physique, botanique, minéralogie. Elle se constitua des collections importantes d'insectes et de minéraux, se spécialisent par ailleurs pour la numismatique. D'autres loisirs de prédilection développés à un haut niveau de compétence lui sont attribués. Elle a laissé le souvenir d'une princesse douée pour le dessin et la gravure sur cuivre, des gouts qu'elle partageait avec sa sœur Marie-Christine. Ses dons furent tels qu'elle fut nommée membre des Académies des arts de Vienne et de Florence.
Sur le plan des relations de famille, les informations disponibles, rares et lacunaires, n'autorisent guère un examen critique.
Objectivement, nous ne savons rien sur les liens entre l'impératrice et sa fille aînée. Tout ce que l'on peut avancer repose sur le favoritisme de Marie-Therese envers Marie-Christine, une situation qu'aurait difficilement supporter Marie-Anne au point d'aggraver sa santé déjà si fragile. En revanche, Marie-Anne paraît avoir été très attachée à son père, l'empereur François 1er. Leurs goûts communs pour les sciences, les arts et les collections avaient encouragé leur commune complicité. Une relation étroite semble les avoir unis, mais on ignore sur quelles bases elle se développa vraiment. Le handicap de l'archiduchesse y fut-il pour quelque chose ? Ses qualités intellectuelles et sa vive curiosité d'esprit furent-elles encouragées ou firent-elles la fierté de son père ? Toujours est-il qu'elle se montra très affectée par son décès subit le 18 août 1765. La disparition de l'empereur se focalisa dans des circonstances particulières qui ne furent pas étrangères au destin de Marie-Anne. Nous y reviendrons au cours de cette étude.
A la mort de son père bien aimé, l'ainée des princesses impériales avait près de vingt sept ans. Sa position lui conférait en apparence un rang central dans la hiérarchie des enfants impériaux, essentiellement vis à vis de ses soeurs.
Cependant, compte-tenu de ses infirmités, comment s'affirma t-elle face à ses cadettes ? Vers qui allait ses préférences ou ses réserves ? Comment subit-elle ou surmonta t-elle ses déficiences physiques ? Toutes les recherches demeurent presque pratiquement muettes et restent à découvrir.
En 1765, l'éventualité d'un mariage représentait lettre morte pour Marie-Anne, mais il en allait autrement pour les autres archiduchesses. Elles étaient alors six dans l'expectative vaguement inquiète de l'époux que leur mère leur destinerait . A l'exception de Josèphe et de Marie-Elisabeth, la première décédée de la petite vérolé, la seconde défigurée par la même maladie, les quatre autres princesses disponibles furent promptement mariées entre 1766 et 1770.
Demeurée un peu seule, isolée, Marie-Anne allait-elle plier le destin ?
A suivre.
Dernière édition par Dominique Poulin le Jeu 02 Nov 2017, 02:40, édité 1 fois
Dominique Poulin- Messages : 6952
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
L'été 1765 aurait dû demeurer une période de joie pour la famille impériale. Il n'en fut rien. Après les noces quelques années plus tôt de l'héritier Joseph avec Isabelle de Parme, l'impératrice avait obtenue la main de l'Infante d'Espagne, Marie-Louise de Bourbon pour son second fils Leopold. Le mariage se déroula à Innsbruck le 5 août, mais les réjouissances furent brutalement interrompues par la mort subite de l'empereur François le 13 août suivant. Outre le choc éprouvé parmi les Habsbourg, le décès du père marqua profondément l'archiduchesse Marie-Anne. De plus le voyage de Vienne à Innsbruck ne constitua pas un détail fortuit pour elle. Dans le parcours des étapes, figurait la petite ville de Klagenfurt. Marie-Anne y émis le désir d'y visiter le monastère des Elisabethinen. Cette rencontre avec les moniales devait laisser une profonde empreinte dans sa vie. Plus tard, la princesse devait remplir cette petite ville de Styrie de son rayonnement intellectuel et de ses contributions philanthropiques.
Quoiqu'il en soit, l'impératrice fixa définitivement le sort de sa fille aînée l'année suivante. Marie-Therese lui octroya la charge d'abbesse du chapitre des Dames nobles de Prague. A vingt-huit ans, il devenait probablement urgent de régler sa situation de princesse non mariable. Fondée en 1754, cette institution avait pour mission d'accueillir les filles de la noblesse de Bohème dépourvue de fortune. L'abbaye avait spécifié à la souveraine "une de ses filles et qui ne soit pas enfant". Marie-Anne convenait donc à ce désir. Cette nomination fut compatible par la donation de deux millions de guildens prélevée sur l'héritage de l'empereur François, ainsi qu'un revenu de vingt mille florins.
A ce moment crucial de la vie de Marie-Anne, arrêtons nous un instant.
Quelle était son apparence ? Ses infirmités lui donnaient-elle une image de femme disgraciee par la nature ? Plusieurs portraits sont parvenus jusqu'à nous, de sa petite enfance jusqu'à son âge mûr. Elle fut certes une femme fragile, mais elle n'était pas dépourvue d'attraits. Nous avons authentifié trois artistes ayant fixé ses traits, Van Meytens, Liotard et Ducreux. Malgré un nez trop long et un ovale anguleux, les yeux en amande ne manquent pas d'expression . L'état d'invalidité et les symptômes qui en decoulaient ne semblent pas l'avoir transformée en matrone alourdie par l'embonpoint. Au contraire, la minceur et peut-être la maigreur semblent avoir été le plus souvent une de ses particularités physiques. Par ailleurs, dès sa jeunesse, l'archiduchesse affectionnait les mantilles, mais cette coiffure n'avantageait pas ses traits accusés par la maladie.
Placée au centre d'une charge ecclésiastique importante, Marie-Anne ne mena pourtant pas une existence cloîtrée. Le règlement de l'abbaye ne prescrivait pas pour sa maitresse l'ordonnance des voeux et de l'habit religieux. De plus, la fille de l'impératrice bénéficiait de la possibilité de renoncer à sa charge le jour venu si tel était son désir.
C'est pourquoi, guidée par son tempérament indépendant, elle usa de beaucoup de liberté, continuant de côtoyer assidument l'entourage immédiat de sa mère et de la Cour de Vienne, séjournant de temps à autre auprès de son abbaye de Prague.
A suivre.
Quoiqu'il en soit, l'impératrice fixa définitivement le sort de sa fille aînée l'année suivante. Marie-Therese lui octroya la charge d'abbesse du chapitre des Dames nobles de Prague. A vingt-huit ans, il devenait probablement urgent de régler sa situation de princesse non mariable. Fondée en 1754, cette institution avait pour mission d'accueillir les filles de la noblesse de Bohème dépourvue de fortune. L'abbaye avait spécifié à la souveraine "une de ses filles et qui ne soit pas enfant". Marie-Anne convenait donc à ce désir. Cette nomination fut compatible par la donation de deux millions de guildens prélevée sur l'héritage de l'empereur François, ainsi qu'un revenu de vingt mille florins.
A ce moment crucial de la vie de Marie-Anne, arrêtons nous un instant.
Quelle était son apparence ? Ses infirmités lui donnaient-elle une image de femme disgraciee par la nature ? Plusieurs portraits sont parvenus jusqu'à nous, de sa petite enfance jusqu'à son âge mûr. Elle fut certes une femme fragile, mais elle n'était pas dépourvue d'attraits. Nous avons authentifié trois artistes ayant fixé ses traits, Van Meytens, Liotard et Ducreux. Malgré un nez trop long et un ovale anguleux, les yeux en amande ne manquent pas d'expression . L'état d'invalidité et les symptômes qui en decoulaient ne semblent pas l'avoir transformée en matrone alourdie par l'embonpoint. Au contraire, la minceur et peut-être la maigreur semblent avoir été le plus souvent une de ses particularités physiques. Par ailleurs, dès sa jeunesse, l'archiduchesse affectionnait les mantilles, mais cette coiffure n'avantageait pas ses traits accusés par la maladie.
Placée au centre d'une charge ecclésiastique importante, Marie-Anne ne mena pourtant pas une existence cloîtrée. Le règlement de l'abbaye ne prescrivait pas pour sa maitresse l'ordonnance des voeux et de l'habit religieux. De plus, la fille de l'impératrice bénéficiait de la possibilité de renoncer à sa charge le jour venu si tel était son désir.
C'est pourquoi, guidée par son tempérament indépendant, elle usa de beaucoup de liberté, continuant de côtoyer assidument l'entourage immédiat de sa mère et de la Cour de Vienne, séjournant de temps à autre auprès de son abbaye de Prague.
A suivre.
Dominique Poulin- Messages : 6952
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Dominique Poulin a écrit:
Quoiqu'il en soit, l'impératrice fixa définitivement le sort de sa fille aînée l'année suivante. Marie-Therese lui octroya la charge d'abbesse du chapitre des Dames nobles de Prague. A vingt-huit ans, il devenait probablement urgent de régler sa situation de princesse non mariable. Fondée en 1754, cette institution avait pour mission d'accueillir les filles de la noblesse de Bohème dépourvue de fortune. L'abbaye avait spécifié à la souveraine "une de ses filles et qui ne soit pas enfant". Marie-Anne convenait donc à ce désir.
Mais oui ! J'allais y arriver avec quelques photos dans le sujet de Prague et les Habsbourg ( après encore quelques églises pour le plaisir de Trianon ). Cette institution avait pour cadre le palais Rožmberk ( palais Rosenberg ) , devenu la Maison des Nobles Dames en détresse, remanié en 1755 sur l'ordre de Marie-Thérèse dans le style sobre de Pacassi pour accueillir les dames de l'aristocratie ayant subi des revers de fortune .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Dominique Poulin a écrit:De plus, la fille de l'impératrice bénéficiait de la possibilité de renoncer à sa charge le jour venu si tel était son désir.
C'est pourquoi, guidée par son tempérament indépendant, elle usa de beaucoup de liberté, continuant de côtoyer assidument l'entourage immédiat de sa mère et de la Cour de Vienne, séjournant de temps à autre auprès de son abbaye de Prague.
C'est curieux ! Cela semble un régime un peu laxique ... non ?
J'attends impatiemment la suite de cette biographie !
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Comme le souligne Lucius dans le sujet consacré aux merveilles de Prague sur notre archiduchesse Marie-Anne, des erreurs d'interprétation émaillent mon récit du fait 1) de la traduction déplorable allemand-français qu'en fait Google et 2) de la très mauvaise information que nous avons des soeurs de Marie-Antoinette, restées dans le giron des États des Habsbourgs, à l'exception de Marie-Caroline et de Marie-Amélie, transplantées en Italie.
Ce récit a été écrit en 2007, je n'y ai plus travaillé depuis, il dormait dans mes dossiers depuis dix ans et il m'a semblé intéressant de l'inclure dans le sujet consacré.
Bien sûr, les renseignements vont et viennent comme pour la reconstitution d'un puzzle et il est probable qu'une part d'entre eux s'effaceront d'eux mêmes pour être remplacés par des sources plus étayées et vérifiées.
C'est le principe des enquêtes et je pense que c'est exactement ce postulat de base qui m'enthousiasme pour commencer à partir de très peu pour peu à peu développer son sujet, les sources et témoignages divers remontant au fur du temps. Cette méthode parfois longue et fastidieuse n'évite ni les déceptions, ni les échecs, car les confrontations entre les renseignements et les documents ne sont pas toujours probantes, le "barrage" des langues étrangères n'étant pas le moindre.
Mais tout de même, progressivement à force de travail et de ténacité et face à l'intérêt du sujet qui domine tout, les résultats arrivent et en finalité le bénéfice de la reconstitution prévaut.
Soyez assurée, Eléonore et à tous ceux qui nous lisent, que je ferai part de tout ce qui nous intéressent à travers une meilleure connaissance des sujets présentés.
Ce récit a été écrit en 2007, je n'y ai plus travaillé depuis, il dormait dans mes dossiers depuis dix ans et il m'a semblé intéressant de l'inclure dans le sujet consacré.
Bien sûr, les renseignements vont et viennent comme pour la reconstitution d'un puzzle et il est probable qu'une part d'entre eux s'effaceront d'eux mêmes pour être remplacés par des sources plus étayées et vérifiées.
C'est le principe des enquêtes et je pense que c'est exactement ce postulat de base qui m'enthousiasme pour commencer à partir de très peu pour peu à peu développer son sujet, les sources et témoignages divers remontant au fur du temps. Cette méthode parfois longue et fastidieuse n'évite ni les déceptions, ni les échecs, car les confrontations entre les renseignements et les documents ne sont pas toujours probantes, le "barrage" des langues étrangères n'étant pas le moindre.
Mais tout de même, progressivement à force de travail et de ténacité et face à l'intérêt du sujet qui domine tout, les résultats arrivent et en finalité le bénéfice de la reconstitution prévaut.
Soyez assurée, Eléonore et à tous ceux qui nous lisent, que je ferai part de tout ce qui nous intéressent à travers une meilleure connaissance des sujets présentés.
Dominique Poulin- Messages : 6952
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Mme de Sabran a écrit:Dominique Poulin a écrit:De plus, la fille de l'impératrice bénéficiait de la possibilité de renoncer à sa charge le jour venu si tel était son désir.
C'est pourquoi, guidée par son tempérament indépendant, elle usa de beaucoup de liberté, continuant de côtoyer assidument l'entourage immédiat de sa mère et de la Cour de Vienne, séjournant de temps à autre auprès de son abbaye de Prague.
C'est curieux ! Cela semble un régime un peu laxique ... non ?
J'attends impatiemment la suite de cette biographie !
Le chapitre des dames nobles n'est pas une abbaye cloîtrée, c'est une fondation pieuse, mais il n'y a pas de vœux.
D'autre part il n'était pas inhabituel que les membres éminents de communautés monastiques voyageassent (?) auprès du souverain, même s la chose est moins courant chez les femmes, où les postes d'abbesses et de prieures ne sont pas des bénéfices.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
Oui, oui, voyageassent !
Que sont abbesses et prieures ?
Si tu nous l'as déjà expliqué ailleurs, mon petit Lulu, pardonne ma mémoire de poisson rouge .
Que sont abbesses et prieures ?
Si tu nous l'as déjà expliqué ailleurs, mon petit Lulu, pardonne ma mémoire de poisson rouge .
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
abbesse, prieure :
forme féminine de abbé et prieur
forme féminine de abbé et prieur
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: L'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche (1738-1789)
... ça oui !
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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