Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
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Mr de Talaru
Gouverneur Morris
Comtesse Diane
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Trianon
La nuit, la neige
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Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Il faudrait diviser le sujet, mais au regard de l'ampleur de la tâche, je place tout ici... :
Arte proposait récemment un très beau reportage consacré au Musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg.
Présentation :
Créé en 1764 sous l'impulsion de Catherine II, "impératrice et autocrate de toutes les Russies", il abrite aujourd'hui 3,6 millions d'oeuvres et emploie plus de conservateurs que n'importe quelle institution culturelle au monde.
Ses fonds sont d'une richesse inouïe : le musée possède aussi bien des Rembrandt que de l'art russe, des objets préhistoriques, la collection personnelle de pierres précieuses de Catherine II, un chef-d'oeuvre de Michel-Ange, des oeuvres majeures de Matisse et quantités d'autres joyaux.
Tourné en 2014, à l'occasion du 250e anniversaire du musée, ce documentaire embarque les téléspectateurs dans un voyage passionnant qui retrace l'histoire tumultueuse de l'Ermitage, du palais impérial à sa reconversion en musée national.
Son directeur a exceptionnellement accepté d'ouvrir les portes du musée aux caméras et de les y guider.
Sont montrés à l'écran pour la première fois des collections spéciales et des lieux auxquels le public n'a, d'ordinaire, jamais accès.
Je vous recommande cette vidéo (une petite heure) !
En cliquant ici sur depuis le site Arte 7+ : http://www.arte.tv/guide/fr/057469-000-A/le-musee-de-l-ermitage-saint-petersbourg/?vid=057469-000-A_CLIP_EXTRAIT_FR_fr#details-photos
Ou encore sur Youtube :
Arte proposait récemment un très beau reportage consacré au Musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg.
Présentation :
Créé en 1764 sous l'impulsion de Catherine II, "impératrice et autocrate de toutes les Russies", il abrite aujourd'hui 3,6 millions d'oeuvres et emploie plus de conservateurs que n'importe quelle institution culturelle au monde.
Ses fonds sont d'une richesse inouïe : le musée possède aussi bien des Rembrandt que de l'art russe, des objets préhistoriques, la collection personnelle de pierres précieuses de Catherine II, un chef-d'oeuvre de Michel-Ange, des oeuvres majeures de Matisse et quantités d'autres joyaux.
Tourné en 2014, à l'occasion du 250e anniversaire du musée, ce documentaire embarque les téléspectateurs dans un voyage passionnant qui retrace l'histoire tumultueuse de l'Ermitage, du palais impérial à sa reconversion en musée national.
Son directeur a exceptionnellement accepté d'ouvrir les portes du musée aux caméras et de les y guider.
Sont montrés à l'écran pour la première fois des collections spéciales et des lieux auxquels le public n'a, d'ordinaire, jamais accès.
Je vous recommande cette vidéo (une petite heure) !
En cliquant ici sur depuis le site Arte 7+ : http://www.arte.tv/guide/fr/057469-000-A/le-musee-de-l-ermitage-saint-petersbourg/?vid=057469-000-A_CLIP_EXTRAIT_FR_fr#details-photos
Ou encore sur Youtube :
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Initialement, seul le bâtiment désigné sous le nom de « Petit Ermitage » portait ce nom.
Aujourd’hui, l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux XVIIIe et XIXe siècle.
À côté du petit Ermitage, on trouve le « Vieil Ermitage », le « Nouvel Ermitage », et le « Théâtre de l'Ermitage » ainsi que la majeure partie du « Palais d'Hiver », autrefois résidence principale des empereurs de Russie.
Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’État-major situé de l’autre côté de la place du château, ainsi que le « palais Menchikov », sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage.
De gauche à droite : le théâtre de l'Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le Palais d'hiver. Le Nouvel ermitage, situé derrière le Viel Hermitage n'étant pas visible sur cette photo.
Le Palais d'hiver (1754-1762)
Le premier Palais d’Hiver est construit en 1711 ; reconstruit en 1721 à la mort de Pierre le Grand, il est remplacé dans les années qui suivent par un ouvrage de l’architecte Domenico Trezzini.
L'impératrice Élisabeth (sa fille), qui estimait que le bâtiment résultant manquait de grandeur, le fait reconstruire en 1754 par Bartolomeo Rastrelli.
Catherine II y ajouta une partie appelée l'Ermitage, où elle recevait des invités et collectionnait des tableaux de grands peintres ; c'est de cette partie du palais d'Hiver que vient le nom de musée de l'Ermitage.
C'est Alexandre Ier (1777-1825) qui déclara le palais musée impérial.
Il y a habité pendant plusieurs années. L'empereur y séjournait alors entre l'automne et le printemps.
En 1837, le palais est totalement incendié (l’incendie dura trente heures).
L'empereur Nicolas Ier ordonna sa reconstruction à l’identique : au printemps 1839, les travaux de reconstruction étaient achevés. Le bâtiment n’a par la suite pratiquement plus été modifié.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le palais d’Hiver est endommagé durant le siège de Léningrad mais réparé par la suite.
Le Petit Ermitage (1764-1775)
Construit dans un style classique par Jean-Baptiste Vallin de La Mothe, il servit entre 1764 et 1775 de refuge à Catherine II et est le plus petit des bâtiments du complexe de l’Ermitage.
C’est dans cet immeuble que Catherine entreposa les premières peintures dont elle fit l’acquisition.
Le théâtre de l'Ermitage (1783-1787)
Le théâtre fut bâti entre 1783 et 1787, de style palladien. Commandé par Catherine II en 1783 par Catherine à l'architecte Giacomo Quarenghi.
Le théâtre est le plus petit de la ville, car il était à l’origine conçu pour des représentations privées pour la famille impériale et le cercle des intimes de l'impératrice.
Le Vieil Ermitage (1771-1787)
De style néo-classique, appelé également Grand Ermitage, fut achevé en 1787 par Georg Friedrich Veldten, à la demande de Catherine II pour abriter une collection de tableaux et sculptures en rapide croissance, ainsi que son immense bibliothèque.
Le Nouvel Ermitage (1839 et 1852)
Construit d'après les plans de Leo von Klenze, et qui est peut-être sa seule œuvre qui échappe aux style que lui avait imposé Louis Ier de Bavière et peut être à ses propres conceptions artistiques.
C’est le seul bâtiment du complexe qui ne se trouve pas le long de la Néva.
Ce bâtiment a été également bâti pour faire face à la croissance des collections ; on y trouve, entre autres, la reconstitution complète d’une loggia construite par Raphaël au Vatican.
Aujourd’hui, l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux XVIIIe et XIXe siècle.
À côté du petit Ermitage, on trouve le « Vieil Ermitage », le « Nouvel Ermitage », et le « Théâtre de l'Ermitage » ainsi que la majeure partie du « Palais d'Hiver », autrefois résidence principale des empereurs de Russie.
Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’État-major situé de l’autre côté de la place du château, ainsi que le « palais Menchikov », sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage.
De gauche à droite : le théâtre de l'Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le Palais d'hiver. Le Nouvel ermitage, situé derrière le Viel Hermitage n'étant pas visible sur cette photo.
Le Palais d'hiver (1754-1762)
Le premier Palais d’Hiver est construit en 1711 ; reconstruit en 1721 à la mort de Pierre le Grand, il est remplacé dans les années qui suivent par un ouvrage de l’architecte Domenico Trezzini.
L'impératrice Élisabeth (sa fille), qui estimait que le bâtiment résultant manquait de grandeur, le fait reconstruire en 1754 par Bartolomeo Rastrelli.
Catherine II y ajouta une partie appelée l'Ermitage, où elle recevait des invités et collectionnait des tableaux de grands peintres ; c'est de cette partie du palais d'Hiver que vient le nom de musée de l'Ermitage.
C'est Alexandre Ier (1777-1825) qui déclara le palais musée impérial.
Il y a habité pendant plusieurs années. L'empereur y séjournait alors entre l'automne et le printemps.
En 1837, le palais est totalement incendié (l’incendie dura trente heures).
L'empereur Nicolas Ier ordonna sa reconstruction à l’identique : au printemps 1839, les travaux de reconstruction étaient achevés. Le bâtiment n’a par la suite pratiquement plus été modifié.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le palais d’Hiver est endommagé durant le siège de Léningrad mais réparé par la suite.
Le Petit Ermitage (1764-1775)
Construit dans un style classique par Jean-Baptiste Vallin de La Mothe, il servit entre 1764 et 1775 de refuge à Catherine II et est le plus petit des bâtiments du complexe de l’Ermitage.
C’est dans cet immeuble que Catherine entreposa les premières peintures dont elle fit l’acquisition.
Le théâtre de l'Ermitage (1783-1787)
Le théâtre fut bâti entre 1783 et 1787, de style palladien. Commandé par Catherine II en 1783 par Catherine à l'architecte Giacomo Quarenghi.
Le théâtre est le plus petit de la ville, car il était à l’origine conçu pour des représentations privées pour la famille impériale et le cercle des intimes de l'impératrice.
Le Vieil Ermitage (1771-1787)
De style néo-classique, appelé également Grand Ermitage, fut achevé en 1787 par Georg Friedrich Veldten, à la demande de Catherine II pour abriter une collection de tableaux et sculptures en rapide croissance, ainsi que son immense bibliothèque.
Le Nouvel Ermitage (1839 et 1852)
Construit d'après les plans de Leo von Klenze, et qui est peut-être sa seule œuvre qui échappe aux style que lui avait imposé Louis Ier de Bavière et peut être à ses propres conceptions artistiques.
C’est le seul bâtiment du complexe qui ne se trouve pas le long de la Néva.
Ce bâtiment a été également bâti pour faire face à la croissance des collections ; on y trouve, entre autres, la reconstitution complète d’une loggia construite par Raphaël au Vatican.
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
As-tu vu le superbe film L'Arche russe (2003) qui a été tourné en un seul plan séquence dans tout le palais?
Invisible pour ceux qui l'entourent, un réalisateur contemporain se retrouve comme par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au début du XVIIIe siècle. Il y rencontre un cynique diplomate français du XIXe siècle. Les deux hommes deviennent complices au cours d'un extraordinaire voyage dans le temps, à travers le turbulent passé de la Russie, qui les conduit jusqu'à nos jours.
La richesse de ton sujet ne peut que m'y faire songer !
Bien à vous.
Invisible pour ceux qui l'entourent, un réalisateur contemporain se retrouve comme par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au début du XVIIIe siècle. Il y rencontre un cynique diplomate français du XIXe siècle. Les deux hommes deviennent complices au cours d'un extraordinaire voyage dans le temps, à travers le turbulent passé de la Russie, qui les conduit jusqu'à nos jours.
La richesse de ton sujet ne peut que m'y faire songer !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
J'ai regardé avec émerveillement le reportage de l'Ermitage hier sur ARTE. Un peu avant, il y avait la vie de Catherine de Russie qui a fait ENORMEMENT pour l'Art dans ce pays, et c'est tant mieux. La Russie reste pour moi un grand mystère, mais ce grand pays, ce peuple et sa culture m'attirent beaucoup.
L'Ermitage (comme on le sait, le plus grand musée du monde) regorge de tant d'oeuvres d'art, musée heureusement toujours sauvé de justesse, notamment durant les guerres.
Pour le visiter, il faut mettre de bonnes chaussures tant il est gigantesque.
Je n'ai plus de smileys, mais je suis comme vous cher Majesté, ivre de plaisir.
MERCI La Nuit, la Neige
L'Ermitage (comme on le sait, le plus grand musée du monde) regorge de tant d'oeuvres d'art, musée heureusement toujours sauvé de justesse, notamment durant les guerres.
Pour le visiter, il faut mettre de bonnes chaussures tant il est gigantesque.
Je n'ai plus de smileys, mais je suis comme vous cher Majesté, ivre de plaisir.
MERCI La Nuit, la Neige
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Ah ? Non...je ne connais pas.Majesté a écrit:As-tu vu le superbe film L'Arche russe (2003) qui a été tourné en un seul plan séquence dans tout le palais?
J'essaierai de le trouver en vidéo.
Merci.
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
.
Merci pour ce bel exposé, cher la nuit, la neige .
N'oublie pas de mentionner les chats de l'Ermitage .
Regarde, il y en a un à tes pieds !
Depuis des centaines d’années des dizaines des chats gardent le musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg. Aujourd’hui il sont autour de 70 à garder ainsi les caves et recoins du musée et quatre personnes s’occupent d’eux. Ils sont assez populaires auprès du personnel du musée et des visiteurs si bien qu’il y a au printemps une fête des gardiens chats. Il y a pour l’occasion une exposition d’œuvres représentant des chats, des visites des quartiers des chats (les chats n’ont pas accès aux salles d’exposition), des jeux pour les enfants et les adultes, un concours de portraits de chats… La fête permet aussi de récolter de l’argent pour l’entretien des chats qui ne figure pas au budget général du fonctionnement du musée et qui provient donc de dons des employés, des visiteurs ainsi que « des dons d’origine étrangère ».
Pierre le Grand avait fait venir des chats de Hollande, par la suite sa fille en a fait venir de Kazan mais châtrés si bien qu’il n’ont pas laissé de progéniture.
http://enrussie.fr/les-chats-du-musee-de-lermitage/
Le Musée de l'Ermitage « recrute » toujours, aujourd'hui encore, des chats pour protéger ses collections ... Ces félins ont acquis le statut de gardes du palais durant le règne de Catherine II.
Catherine a fait entrer des chats dans les sous-sols du bâtiment de l’Ermitage, lorsque la première galerie d’art a ouvert. En l’honneur des chats, le musée organise chaque année la Journée du chat de l'Ermitage.
Merci pour ce bel exposé, cher la nuit, la neige .
N'oublie pas de mentionner les chats de l'Ermitage .
Regarde, il y en a un à tes pieds !
Depuis des centaines d’années des dizaines des chats gardent le musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg. Aujourd’hui il sont autour de 70 à garder ainsi les caves et recoins du musée et quatre personnes s’occupent d’eux. Ils sont assez populaires auprès du personnel du musée et des visiteurs si bien qu’il y a au printemps une fête des gardiens chats. Il y a pour l’occasion une exposition d’œuvres représentant des chats, des visites des quartiers des chats (les chats n’ont pas accès aux salles d’exposition), des jeux pour les enfants et les adultes, un concours de portraits de chats… La fête permet aussi de récolter de l’argent pour l’entretien des chats qui ne figure pas au budget général du fonctionnement du musée et qui provient donc de dons des employés, des visiteurs ainsi que « des dons d’origine étrangère ».
Pierre le Grand avait fait venir des chats de Hollande, par la suite sa fille en a fait venir de Kazan mais châtrés si bien qu’il n’ont pas laissé de progéniture.
http://enrussie.fr/les-chats-du-musee-de-lermitage/
Le Musée de l'Ermitage « recrute » toujours, aujourd'hui encore, des chats pour protéger ses collections ... Ces félins ont acquis le statut de gardes du palais durant le règne de Catherine II.
Catherine a fait entrer des chats dans les sous-sols du bâtiment de l’Ermitage, lorsque la première galerie d’art a ouvert. En l’honneur des chats, le musée organise chaque année la Journée du chat de l'Ermitage.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Mme de Sabran a écrit: N'oublie pas de mentionner les chats de l'Ermitage .
J'adore ces nouveaux espions de musées ! : - Super exposé ! :;\':;\':
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Braves petites bêtes... :
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Superbe ! Merci LNLN !
Gouverneur Morris- Messages : 11794
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Oui le jour de Pâques sur Arte il y a eu plein de bons documentaires sur la Russie, notamment celui sur Fabergé et ses fameux oeufs. On doit pouvoir le revoir en replay.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
J'étais allée le voir à sa sortie au cinéma et.....endormie dans mon fauteuil pour la première fois de ma vie....Quelle idée loufoque qui n'apporte vraiment rien à ce lieu somptueux !La nuit, la neige a écrit:Ah ? Non...je ne connais pas.Majesté a écrit:As-tu vu le superbe film L'Arche russe (2003) qui a été tourné en un seul plan séquence dans tout le palais?
J'essaierai de le trouver en vidéo.
Merci.
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Vu à la télé un long documentaire sur les chats et leurs "mamans /chats " :c^ùù!!: :c^ùù!!: :c^ùù!!:
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Tout un service de pointe leur est dévolu !
C'est trop drôle ! Ce qui m'étonne, vu le volume du palais d'hiver, c'est qu'il n'y en ait pas encore davantage !
C'est trop drôle ! Ce qui m'étonne, vu le volume du palais d'hiver, c'est qu'il n'y en ait pas encore davantage !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Entre autres informations intéressantes, ce documentaire rappelait que le musée, initié par Catherine II, était né de sa collectionite aiguë : , et de sa volonté de doter son empire du prestige culturel des autres grandes puissances européennes.
Portrait de la grande duchesse Catherine Alexeevna, en 1762, par Vigilius Eriksen
Elle fonde la première ébauche du Musée en 1764, peu après s'être emparé du trône grâce à un coup d'état.
Elle dépensera des sommes très importantes tout au long de sa règne pour acquérir, dans toute l'Europe, les oeuvres d'art qui l'intéressent.
Le documentaire évoquait quelques-unes de ses plus importantes acquisitions, dont la première, à l'origine de la création du musée.
1764 - La collection de Johann Gotzkowski
Johann Gotzkowski était un riche négociant berlinois qui avait été chargé de collecter, pour le roi Frédéric II de Prusse, une importante sélection d’œuvres de maîtres anciens.
Après plusieurs années, alors que Gotzkowski est parvenu à réunir une importante collection, Frédéric II annule sa commande.
Après la guerre de 7 ans qui a vidé les caisses, Frédéric n'est plus si "Grand" : il ne dispose plus des sommes nécessaires pour acheter la collection réunie. :
Le marchand propose alors la collection à la Russie : Catherine saute sur l'occasion, et rachète le tout.
Ce sont 225 toiles de maîtres de l’École du Nord ou italiens qui sont acquises...
Frans Hals (Portrait d'homme aux gants, vers 1650) et Jan Steen (Le contrat de mariage, vers 1660)
1769 - Achat de la collection du comte de Cobenzl
Ruiné à la fin de sa vie, l'homme d'état au service des Habsbourg vendra notamment quelques 6000 dessins de sa prestigieuse collection à Catherine II, notamment :
Rubens (Pêcheur africain, vers 1600) et Van Dyck (Mars et Vénus, vers 1622)
François Boucher (nue féminin) et Jean-Baptiste Oudry (La chasse)
Portraits de Charles IX (François Clouet, vers 1560) et d'Anne d'Autriche (Claude Mellan, vers 1643)
Voir ici quelques autres exemples de dessins de la collection : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Count-Cobenzl-Brussels.html
1769 - La collection du comte de Brühl
Le comte de Brühl (1700-1763) était le premier ministre et le favori d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe.
Grand collectionneur d'art et bibliophile (il laissa à la ville de Dresde plus de 62 000 volumes à sa mort).
Catherine II fait racheter ses collections de gravures, de dessins et encore plus de 600 peintures de maîtres européens : Rubens, Titian, Watteau, Poussin, Brueghel, Bellotto etc.
Rembrandt (Portrait d'un savant, 1631) et Rubens (Persée et Andromède, 1622)
Lucas Cranach (Vénus et Cupidon) et Nicolas Poussin (Descende de la croix)
Titien (La fuite en Égypte, vers 1508)
Antoine Watteau (Une proposition indécente, vers 1715)
Tiepolo (Mécène présentant les arts libéraux à l’empereur Auguste)
D'autres oeuvres de cette collection sont visibles ici : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Count-von-Bruhl-Dresden.html
1772 - La fameuse collection de Pierre et Antoine Crozat
Banquier et grand collectionneur d'art, Pierre Crozat avait acquis une magnifique collection.
C'est peu après la mort de son neveu et héritier (Antoine Crozat), lui aussi collectionneur, que Catherine II charge Diderot de mener les négociations.
Elle acquiert une magnifique collection de tableaux de Louis Le Nain, Nicolas Poussin, Pierre Mignard, Antoine Watteau, Nicolas Lancret, Jean-Siméon Chardin, François Boucher et d'autres, pour les Français.
Mais encore des Raphaël, Giorgione, Titien, Véronèse, Rubens, Van Dyck etc.
Nicolas de Largillière (Prévôt des marchands et les échevins de la ville de Paris)
Titien (Danaé, vers 1554)
Van Dick (auto-portrait, vers 1622) et Raphaël (Sainte Famille, vers 1505)
Annibale Carracci (Sainte Famille, vers 1604)
D'autres œuvres de la collection de Louis-Antoine Crozat : http://www.arthermitage.org/Collection-of-baron-Crozat-de-Tierra-Paris.html
De la collection de Pierre Crozat : http://www.arthermitage.org/Crozat-Collection-Paris-Ensrc.html
1779 - Achat de la collection de Sir Robert Walpole
Sir Robert Walpole (1676-1745) fut premier ministre en Angleterre durant les règnes de Georges Ier et Georges II.
Son gouvernement est le plus long de l'histoire britannique : de 1721 à 1742.
Catherine II négocie le rachat de sa collection, conservée dans le domaine familial de Houghton Hall, avec son petit fils George Walpole.
Une fois encore, c'est une exceptionnelle collection qui est achetée (environ 200 tableaux), augmentant considérablement le fond de peintures italiennes ou hollandaises du XVIIè siècle (notamment !).
Jan Brueghel (L'Adoration des mages, vers 1600)
Véronèse (Adoration des bergers, vers 1525)
Charles Lebrun (Dédale et Icare, vers 1645)
Frans Snyders (Le concert des oiseaux, vers 1630)
Quelques autres tableaux de la collection de Sir Robert Walpole sont visibles ici : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Sir-Robert-Walpole-Houghton-Hall.html
1784-1787 – Achat de la collection Lyde Brown
Lyde Brown était l’un des plus grands collectionneurs d’antiquités.
Ayant séjourné à Rome à plusieurs reprises, celui qui fut notamment directeur de la Banque d’Angleterre a eu l’occasion d’acheter des pièces rares (romaines ou grecques) : statues, objets, bijoux antiques etc.
En 1784 déjà, et ensuite à sa mort en 1787, Catherine II acquiert la totalité de sa collection exceptionnelle de pièces antiques, mais aussi de sculptures européennes anciennes et modernes, dont le célèbre Garçon accroupi de Michel-Ange :
Environ 300 pièces seront envoyées au domaine de Tsarkoïe Selo pour décorer les appartements privés de l’impératrice, ou les fabriques du parc.
Et c'est sans compter les collections de ses sujets russes qu'elle rachète dès qu'elle le peut, les nombreuses commandes aux artistes contemporains de son temps (elle est sans doute la plus grande mécène du XVIIIè siècle), les courtiers qui sillonnent l'Europe pour la satisfaire (dont Diderot et Grimm), sa participation à toutes les grandes ventes aux enchères de son temps, sa passion pour les livres (des centaines de milliers de volumes acquis, dont les bibliothèques de Diderot et de Voltaire), les objets précieux, l'artisanat d'art, la porcelaine, les bijoux etc.
La statue en marbre de Voltaire, commandée à Houdon par Catherine II
Portrait de la grande duchesse Catherine Alexeevna, en 1762, par Vigilius Eriksen
Elle fonde la première ébauche du Musée en 1764, peu après s'être emparé du trône grâce à un coup d'état.
Elle dépensera des sommes très importantes tout au long de sa règne pour acquérir, dans toute l'Europe, les oeuvres d'art qui l'intéressent.
Le documentaire évoquait quelques-unes de ses plus importantes acquisitions, dont la première, à l'origine de la création du musée.
1764 - La collection de Johann Gotzkowski
Johann Gotzkowski était un riche négociant berlinois qui avait été chargé de collecter, pour le roi Frédéric II de Prusse, une importante sélection d’œuvres de maîtres anciens.
Après plusieurs années, alors que Gotzkowski est parvenu à réunir une importante collection, Frédéric II annule sa commande.
Après la guerre de 7 ans qui a vidé les caisses, Frédéric n'est plus si "Grand" : il ne dispose plus des sommes nécessaires pour acheter la collection réunie. :
Le marchand propose alors la collection à la Russie : Catherine saute sur l'occasion, et rachète le tout.
Ce sont 225 toiles de maîtres de l’École du Nord ou italiens qui sont acquises...
Frans Hals (Portrait d'homme aux gants, vers 1650) et Jan Steen (Le contrat de mariage, vers 1660)
1769 - Achat de la collection du comte de Cobenzl
Ruiné à la fin de sa vie, l'homme d'état au service des Habsbourg vendra notamment quelques 6000 dessins de sa prestigieuse collection à Catherine II, notamment :
Rubens (Pêcheur africain, vers 1600) et Van Dyck (Mars et Vénus, vers 1622)
François Boucher (nue féminin) et Jean-Baptiste Oudry (La chasse)
Portraits de Charles IX (François Clouet, vers 1560) et d'Anne d'Autriche (Claude Mellan, vers 1643)
Voir ici quelques autres exemples de dessins de la collection : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Count-Cobenzl-Brussels.html
1769 - La collection du comte de Brühl
Le comte de Brühl (1700-1763) était le premier ministre et le favori d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe.
Grand collectionneur d'art et bibliophile (il laissa à la ville de Dresde plus de 62 000 volumes à sa mort).
Catherine II fait racheter ses collections de gravures, de dessins et encore plus de 600 peintures de maîtres européens : Rubens, Titian, Watteau, Poussin, Brueghel, Bellotto etc.
Rembrandt (Portrait d'un savant, 1631) et Rubens (Persée et Andromède, 1622)
Lucas Cranach (Vénus et Cupidon) et Nicolas Poussin (Descende de la croix)
Titien (La fuite en Égypte, vers 1508)
Antoine Watteau (Une proposition indécente, vers 1715)
Tiepolo (Mécène présentant les arts libéraux à l’empereur Auguste)
D'autres oeuvres de cette collection sont visibles ici : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Count-von-Bruhl-Dresden.html
1772 - La fameuse collection de Pierre et Antoine Crozat
Banquier et grand collectionneur d'art, Pierre Crozat avait acquis une magnifique collection.
C'est peu après la mort de son neveu et héritier (Antoine Crozat), lui aussi collectionneur, que Catherine II charge Diderot de mener les négociations.
Elle acquiert une magnifique collection de tableaux de Louis Le Nain, Nicolas Poussin, Pierre Mignard, Antoine Watteau, Nicolas Lancret, Jean-Siméon Chardin, François Boucher et d'autres, pour les Français.
Mais encore des Raphaël, Giorgione, Titien, Véronèse, Rubens, Van Dyck etc.
Nicolas de Largillière (Prévôt des marchands et les échevins de la ville de Paris)
Titien (Danaé, vers 1554)
Van Dick (auto-portrait, vers 1622) et Raphaël (Sainte Famille, vers 1505)
Annibale Carracci (Sainte Famille, vers 1604)
D'autres œuvres de la collection de Louis-Antoine Crozat : http://www.arthermitage.org/Collection-of-baron-Crozat-de-Tierra-Paris.html
De la collection de Pierre Crozat : http://www.arthermitage.org/Crozat-Collection-Paris-Ensrc.html
1779 - Achat de la collection de Sir Robert Walpole
Sir Robert Walpole (1676-1745) fut premier ministre en Angleterre durant les règnes de Georges Ier et Georges II.
Son gouvernement est le plus long de l'histoire britannique : de 1721 à 1742.
Catherine II négocie le rachat de sa collection, conservée dans le domaine familial de Houghton Hall, avec son petit fils George Walpole.
Une fois encore, c'est une exceptionnelle collection qui est achetée (environ 200 tableaux), augmentant considérablement le fond de peintures italiennes ou hollandaises du XVIIè siècle (notamment !).
Jan Brueghel (L'Adoration des mages, vers 1600)
Véronèse (Adoration des bergers, vers 1525)
Charles Lebrun (Dédale et Icare, vers 1645)
Frans Snyders (Le concert des oiseaux, vers 1630)
Quelques autres tableaux de la collection de Sir Robert Walpole sont visibles ici : http://www.arthermitage.org/Collection-of-Sir-Robert-Walpole-Houghton-Hall.html
1784-1787 – Achat de la collection Lyde Brown
Lyde Brown était l’un des plus grands collectionneurs d’antiquités.
Ayant séjourné à Rome à plusieurs reprises, celui qui fut notamment directeur de la Banque d’Angleterre a eu l’occasion d’acheter des pièces rares (romaines ou grecques) : statues, objets, bijoux antiques etc.
En 1784 déjà, et ensuite à sa mort en 1787, Catherine II acquiert la totalité de sa collection exceptionnelle de pièces antiques, mais aussi de sculptures européennes anciennes et modernes, dont le célèbre Garçon accroupi de Michel-Ange :
Environ 300 pièces seront envoyées au domaine de Tsarkoïe Selo pour décorer les appartements privés de l’impératrice, ou les fabriques du parc.
Et c'est sans compter les collections de ses sujets russes qu'elle rachète dès qu'elle le peut, les nombreuses commandes aux artistes contemporains de son temps (elle est sans doute la plus grande mécène du XVIIIè siècle), les courtiers qui sillonnent l'Europe pour la satisfaire (dont Diderot et Grimm), sa participation à toutes les grandes ventes aux enchères de son temps, sa passion pour les livres (des centaines de milliers de volumes acquis, dont les bibliothèques de Diderot et de Voltaire), les objets précieux, l'artisanat d'art, la porcelaine, les bijoux etc.
La statue en marbre de Voltaire, commandée à Houdon par Catherine II
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Quel écrin que ce musée fabuleux.
Je n'aime pas du tout la Grosse Catherine, mais elle avait du goût, assurément ! :
Bien à vous.
Je n'aime pas du tout la Grosse Catherine, mais elle avait du goût, assurément ! :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Du goût, sans doute ; mais pas seulement puisqu'elle achetait frénétiquement, et parfois donc des collections entières (comme avec les quelques exemples cités).
A noter aussi qu'elle s'intéressait à toutes les formes d'art ou d'artisanat, de quasi toutes les provenances, et toutes époques confondues !
A ma connaissance, c'est la plus grande acheteuse de tout le XVIIIè siècle.
L'empire russe ayant les moyens de ses ambitions, certes... :
A comparer, peut-être, avec celles de Louis XIV pour rester dans la période moderne ?
Dans une moindre mesure, ses successeurs ont poursuivi ces grandes campagnes d'achat.
Et pour rester plus ou moins dans la période qui nous intéresse, j'évoquerai notamment le rachat d'une partie des collections de Josephine par l'empereur Alexandre Ier (petit-fils de Catherine)...
A noter aussi qu'elle s'intéressait à toutes les formes d'art ou d'artisanat, de quasi toutes les provenances, et toutes époques confondues !
A ma connaissance, c'est la plus grande acheteuse de tout le XVIIIè siècle.
L'empire russe ayant les moyens de ses ambitions, certes... :
A comparer, peut-être, avec celles de Louis XIV pour rester dans la période moderne ?
Dans une moindre mesure, ses successeurs ont poursuivi ces grandes campagnes d'achat.
Et pour rester plus ou moins dans la période qui nous intéresse, j'évoquerai notamment le rachat d'une partie des collections de Josephine par l'empereur Alexandre Ier (petit-fils de Catherine)...
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
La nuit, la neige a écrit:
Et pour rester plus ou moins dans la période qui nous intéresse, j'évoquerai notamment le rachat d'une partie des collections de Josephine par l'empereur Alexandre Ier (petit-fils de Catherine)...
Merci, cher ami, pour ce magnifique sujet !
Les arts, symboles du pouvoir, jouent un rôle capital dans la propagande napoléonienne. La diffusion du style Empire se prolonge dans les cours du nord de l'Europe. Les négociations de paix ne se conçoivent pas sans échanges de cadeaux diplomatiques, véritables symboles du pouvoir au premier rang desquels les porcelaines de Sèvres et les pièces d'orfèvrerie
. Les reconstitutions partielles, dans l'exposition, de la chambre de Bernadotte au Palais royal de Stockholm et du bureau d'Alexandre Ier au Palais d'hiver, témoignent de cette fascination pour le style Empire. Une sélection de pièces de mobilier et de luxueux objets d'art montre également combien les savoir-faire locaux s'en inspirent tout en faisant émerger des créations totalement originales telles que la production de vases de pierres dures.
Enfin, l'acquisition par Alexandre Ier de la collection de Joséphine, à la mort de cette dernière en 1814, constitue un témoignage du goût du tsar pour les arts et un hommage à l'impératrice ainsi qu’une sorte de revanche sur Napoléon Ier. La présentation de plusieurs tableaux de cet ensemble est une invitation à prolonger sa visite au château de Malmaison où se développe le second volet de l’exposition, consacré à Joséphine, la Suède et la Russie. Celui-ci évoque simultanément les descendances princières de Joséphine avec la dynastie Romanov et la famille régnante de Suède, à travers souvenirs de familles et œuvres des collections de l’impératrice Joséphine, dont l’exceptionnel service de dessert créé par la manufacture
Dihl et Guerhard pour Joséphine et son fils Eugène. Le surtout sera vu pour la première fois en France.
http://www.grandpalais.fr/fr/system/files/field_press_file/dp_destins_souverains.pdf
Service de dessert créé par la manufacture Dihl et Guerhard pour Joséphine et son fils Eugène.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Merci pour cette introduction...
Ainsi donc, après la défaite de Napoléon en 1815, lorsque les troupes russes investissent Paris, le Tsar Alexandre se porte acquéreur d'une partie des collections de Joséphine à la Malmaison (dont certaines pièces, mais pas toutes, étaient composés de "butins" saisis durant les campagnes napoléoniennes ).
Portrait de Joséphine, par François Gérard (1801), conservé au Musée de l'Hermitage
Alexandre négocia directement avec les enfants de Joséphine : Hortense et Eugène, à qui il rachète donc une quarantaine de toiles, ainsi que des statues.
Et, notamment :
Nicolaes Berchem, L'Annonciation aux bergers (vers 1649)
Ces deux Descentes de croix, par Rembrandt (1634) et Rubens (vers 1617)
Gabriel Metsu, Le petit déjeuner (vers 1660) et Gerard Terborch La collation (vers 1660)
Simone Cantarini, Madonne à l'enfant et Saint François d'Assise (17e siècle), et Bernardino Luini, Sainte Catherine (vers 1530)
Andrea del Sarto Vierge à l'enfant (vers 1510) et Gérard Dou Le marchand de harengs (vers 1670)
Je vous renvoie à notre sujet Les portraits à la fenêtre :, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2479-portraits-a-la-fenetre?highlight=fenêtre
Gerard Terborch Le violoniste (vers 1615) Adriaen Van der Werff L'Expulsion (vers 1700)
Claude Gellée dit le Lorrain, Tobie et l'Archange Gabriel (la soirée), vers 1663
Etc.
Bon...un peu plus de sensualité et de légèreté chez Josephine ne peut pas faire de mal ! :
Et donc aussi, les quatre statues d'Antonio Canova (1757-1822) : Hébé, Psyché et Cupidon, Erato et enfin Paris
Ainsi donc, après la défaite de Napoléon en 1815, lorsque les troupes russes investissent Paris, le Tsar Alexandre se porte acquéreur d'une partie des collections de Joséphine à la Malmaison (dont certaines pièces, mais pas toutes, étaient composés de "butins" saisis durant les campagnes napoléoniennes ).
Portrait de Joséphine, par François Gérard (1801), conservé au Musée de l'Hermitage
Alexandre négocia directement avec les enfants de Joséphine : Hortense et Eugène, à qui il rachète donc une quarantaine de toiles, ainsi que des statues.
Et, notamment :
Nicolaes Berchem, L'Annonciation aux bergers (vers 1649)
Ces deux Descentes de croix, par Rembrandt (1634) et Rubens (vers 1617)
Gabriel Metsu, Le petit déjeuner (vers 1660) et Gerard Terborch La collation (vers 1660)
Simone Cantarini, Madonne à l'enfant et Saint François d'Assise (17e siècle), et Bernardino Luini, Sainte Catherine (vers 1530)
Andrea del Sarto Vierge à l'enfant (vers 1510) et Gérard Dou Le marchand de harengs (vers 1670)
Je vous renvoie à notre sujet Les portraits à la fenêtre :, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2479-portraits-a-la-fenetre?highlight=fenêtre
Gerard Terborch Le violoniste (vers 1615) Adriaen Van der Werff L'Expulsion (vers 1700)
Claude Gellée dit le Lorrain, Tobie et l'Archange Gabriel (la soirée), vers 1663
Etc.
Bon...un peu plus de sensualité et de légèreté chez Josephine ne peut pas faire de mal ! :
Et donc aussi, les quatre statues d'Antonio Canova (1757-1822) : Hébé, Psyché et Cupidon, Erato et enfin Paris
Dernière édition par La nuit, la neige le Sam 02 Avr 2016, 23:33, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18130
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Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
La nuit, la neige a écrit:
Et donc aussi, les quatre statues d'Antonio Canova (1757-1822) : Hébé, Psyché et Cupidon, Erato et enfin Paris
Hébé, l'éternelle jeunesse, est merveilleuse !
Nous avions pu admirer Psyché et Cupidon à l'exposition Joséphine du Musée du Luxembourg .
Il me chagrine toujours que Cupidon soit plus petit que Psyché .
Il semble être son enfant . Tant pis !
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La nuit, la neige- Messages : 18130
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Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
C'est ma préférée, et de loin ! boudoi30
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
Je dois à cette version une des plus grandes émotions artistiques de ma première année de fac...boudoi30
Invité- Invité
Re: Le musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg
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