Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
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Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
J’avais entrepris de répondre à l’article posté dans « Art contemporain - du pire au meilleur », mais je me suis dit que je ferais mieux de continuer à agrémenter ce sujet-ci...
Ainsi, je voudrais vous présenter des pièces magnifiques.
Attention les yeux !!
Dans la seconde partie du XVIIIè siècle, le commerce avec les pays « orientaux » (Chine, Inde) s’intensifie.
Les artisans, à la demande des cours ou des grandes compagnies commerciales européennes (et en particulier les Anglais), dévoilent alors des trésors d’ingéniosité et de virtuosité pour séduire cette nouvelle clientèle « d’aristocrates orientaux ».
Cadeaux d’ambassades, ou « tributs » commerciaux pour équilibrer le marché des exportations et des importations, ces pièces d’exception étaient destinés aux notables et grands fonctionnaires orientaux, et notamment à la cour impériale chinoise.
L’empereur Quian Long (1711-1799) collectionna ainsi des dizaines d’exemplaires de ce genre.
Quelques-uns (ceux qui n’ont pas été volés) sont encore exposés dans la Cité interdite, d’autres se trouvent aujourd’hui dans quelques musées, ou chez des collectionneurs chanceux (et fortunés boudoi32 ).
Il ne s’agissait pas seulement de proposer de « simples » pendules luxueuses, mais aussi des objets dotés de mécanismes très complexes répondant aux goûts d’alors pour les automates, les jeux de carillons, et autres prouesses techniques.
L’un des plus illustres représentants de ces artisans d’art était James Cox (1723-1800).
Nous l’avions déjà évoqué dans cet autre sujet, où nous présentions l’une de ses plus célèbres et extraordinaires réalisations, l’horloge au paon de Catherine II : https://marie-antoinette.forumactif.org/t760p15-ouvrez-ouvrez-la-cage-aux-oiseaux
Ou encore, le Cygne d’argent conservé au Bowes Museum.
Cox fit travailler de nombreux artisans à sa suite (anglais, français, allemands), et développa un important commerce avec la Chine, notamment en envoyant sur place, à Canton, l’un de ses fils.
Ces pendules-automates particulières et très recherchées étaient alors appelées : les « Singsongs » .
Mais avant de passer à ces grandes pendules automatisées, et principalement destinées aux marchés orientaux, commençons par quelques exemples de pièces plus « simplounettes » élaborées par Cox : les nécessaires (avec pendules boudoi32).
Je ne décris pas ! Vous imaginez tout ce qu’il y a alors de plus luxueux : bronze doré, or, argent, pierres précieuses et semi-précieuses, nacre, ivoire etc.
Allez...passons à plus extravagant !!
Toujours James Cox, toujours des nécessaires avec pendulettes, et toujours fin XVIIIè.
Ainsi, je voudrais vous présenter des pièces magnifiques.
Attention les yeux !!
Dans la seconde partie du XVIIIè siècle, le commerce avec les pays « orientaux » (Chine, Inde) s’intensifie.
Les artisans, à la demande des cours ou des grandes compagnies commerciales européennes (et en particulier les Anglais), dévoilent alors des trésors d’ingéniosité et de virtuosité pour séduire cette nouvelle clientèle « d’aristocrates orientaux ».
Cadeaux d’ambassades, ou « tributs » commerciaux pour équilibrer le marché des exportations et des importations, ces pièces d’exception étaient destinés aux notables et grands fonctionnaires orientaux, et notamment à la cour impériale chinoise.
L’empereur Quian Long (1711-1799) collectionna ainsi des dizaines d’exemplaires de ce genre.
Quelques-uns (ceux qui n’ont pas été volés) sont encore exposés dans la Cité interdite, d’autres se trouvent aujourd’hui dans quelques musées, ou chez des collectionneurs chanceux (et fortunés boudoi32 ).
Il ne s’agissait pas seulement de proposer de « simples » pendules luxueuses, mais aussi des objets dotés de mécanismes très complexes répondant aux goûts d’alors pour les automates, les jeux de carillons, et autres prouesses techniques.
L’un des plus illustres représentants de ces artisans d’art était James Cox (1723-1800).
Nous l’avions déjà évoqué dans cet autre sujet, où nous présentions l’une de ses plus célèbres et extraordinaires réalisations, l’horloge au paon de Catherine II : https://marie-antoinette.forumactif.org/t760p15-ouvrez-ouvrez-la-cage-aux-oiseaux
Ou encore, le Cygne d’argent conservé au Bowes Museum.
Cox fit travailler de nombreux artisans à sa suite (anglais, français, allemands), et développa un important commerce avec la Chine, notamment en envoyant sur place, à Canton, l’un de ses fils.
Ces pendules-automates particulières et très recherchées étaient alors appelées : les « Singsongs » .
Mais avant de passer à ces grandes pendules automatisées, et principalement destinées aux marchés orientaux, commençons par quelques exemples de pièces plus « simplounettes » élaborées par Cox : les nécessaires (avec pendules boudoi32).
Je ne décris pas ! Vous imaginez tout ce qu’il y a alors de plus luxueux : bronze doré, or, argent, pierres précieuses et semi-précieuses, nacre, ivoire etc.
Allez...passons à plus extravagant !!
Toujours James Cox, toujours des nécessaires avec pendulettes, et toujours fin XVIIIè.
......... A suivre :n,,;::::!!!: ............
Dernière édition par La nuit, la neige le Dim 26 Mar 2023, 11:21, édité 5 fois
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
La nuit, la neige a écrit:
Ainsi, je voudrais vous présenter des pièces magnifiques.
Attention les yeux !!
C'est toujours un bonheur quand tu nous remets les pendules à l'heure !
L'imagination débridée de leur esthétique, le génie de leurs mécanismes, leur richesse enfin ! dépassent toute imagination ...
Encore, encore !!! :n,,;::::!!!: ... avec toi, le temps passe trop vite !
.
Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Les pendules " sing-songs " et James Cox
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 25 Jan 2021, 22:33, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
La nuit, la neige a écrit:
Celle-ci indiquait aussi les cycles lunaires : très importants pour de bonnes boutures... boudoi32
C'est vrai ?!! Où donc puis-je me la procurer ? :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Pendules et automates de James Cox (1723-1788), génie horloger du 18e siècle
Elle mérite bien un petit article ici... :
Présentée à l'occasion de la vente aux enchères Boniface de Castellane & Anna Gould, organisée par la maison Christie's, le 7 mars 2017...
Je cite (extraits) :
PENDULE A MUSIQUE D'EPOQUE GEORGE III
PAR JAMES COX ET THOMAS BEST
LONDRES, TROISIEME QUART DU XVIIIEME SIECLE
En bronze ciselé et doré, plaques d'agate rubanée et cailloux du Rhin : , à décor de feuillages, de fleurs, d'agrafes, de piastres et de mascarons, le cadran émaillé blanc porté par un taureau entouré de deux personnages chinois, reposant sur une boîte centrée d'une rosace supportée par quatre dragons enserrant une sphère, posé sur une caisse contenant un mécanisme musical soutenue par quatre éléphants.
Le mouvement signé "Tho Best / LONDONt / 137" et numéroté P 20 1
La maison de vente propose en annexe un article intéressant au sujet des James Cox.
Nous avions déjà posté quelques-unes de ses créations exceptionnelles...
Source images et textes, ICI
Présentée à l'occasion de la vente aux enchères Boniface de Castellane & Anna Gould, organisée par la maison Christie's, le 7 mars 2017...
Je cite (extraits) :
PENDULE A MUSIQUE D'EPOQUE GEORGE III
PAR JAMES COX ET THOMAS BEST
LONDRES, TROISIEME QUART DU XVIIIEME SIECLE
En bronze ciselé et doré, plaques d'agate rubanée et cailloux du Rhin : , à décor de feuillages, de fleurs, d'agrafes, de piastres et de mascarons, le cadran émaillé blanc porté par un taureau entouré de deux personnages chinois, reposant sur une boîte centrée d'une rosace supportée par quatre dragons enserrant une sphère, posé sur une caisse contenant un mécanisme musical soutenue par quatre éléphants.
Le mouvement signé "Tho Best / LONDONt / 137" et numéroté P 20 1
La maison de vente propose en annexe un article intéressant au sujet des James Cox.
Nous avions déjà posté quelques-unes de ses créations exceptionnelles...
Source images et textes, ICI
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Cox ou la course du temps. De Christopher Ransmayr
Du dépaysement et une très bonne idée de roman historique, avec cette nouveauté de la rentrée littéraire...
Cox ou la course du temps
De Christopher Ransmayr
Traducteur : Bernard Kreiss
Aux éditions Albin Michel (Sept 17)
Présentation de l'éditeur :
« Comme le temps passe, disait, oui, chuchotait l’empereur au fil de son discours dans la pénombre : mais qu’il rampe, s’arrête, s’envole ou nous subjugue par l’une ou l’autre de ses innombrables variations de vitesse – cela dépend de nous, des instants de notre vie reliés les uns aux autres comme les maillons d’une même chaîne… »
Écrivain à la langue somptueuse, Christoph Ransmayr est une voix exceptionnelle de la littérature autrichienne d’aujourd’hui. Après Atlas d’un homme inquiet (prix du Meilleur Livre étranger et prix Jean-Monnet de littérature européenne), il renoue avec le roman et, en grand voyageur, entraîne son lecteur loin de l’Europe et loin dans le temps.
Dans la Chine du XVIIIe siècle, l’empereur Qianlong règne en despote sur une cour résignée à la démesure de son souverain.
Son dernier caprice est une série d’horloges conçues pour mesurer les variations de la course du temps : le temps fuyant, rampant ou suspendu d’une vie humaine, selon qu’il est ressenti par un enfant, un condamné à mort ou des amants.
Venu de Londres à l’invitation du souverain, Alistair Cox, le plus célèbre des horlogers du monde occidental, saura-t-il exaucer les désirs de Qianlong et freiner la course des heures ?
Avec la précision d’un peintre, Christoph Ransmayr construit un récit singulier et virtuose, méditation sur la fugacité du temps et l’illusion d’en triompher par l’art.
Cox ou la course du temps
De Christopher Ransmayr
Traducteur : Bernard Kreiss
Aux éditions Albin Michel (Sept 17)
Présentation de l'éditeur :
« Comme le temps passe, disait, oui, chuchotait l’empereur au fil de son discours dans la pénombre : mais qu’il rampe, s’arrête, s’envole ou nous subjugue par l’une ou l’autre de ses innombrables variations de vitesse – cela dépend de nous, des instants de notre vie reliés les uns aux autres comme les maillons d’une même chaîne… »
Écrivain à la langue somptueuse, Christoph Ransmayr est une voix exceptionnelle de la littérature autrichienne d’aujourd’hui. Après Atlas d’un homme inquiet (prix du Meilleur Livre étranger et prix Jean-Monnet de littérature européenne), il renoue avec le roman et, en grand voyageur, entraîne son lecteur loin de l’Europe et loin dans le temps.
Dans la Chine du XVIIIe siècle, l’empereur Qianlong règne en despote sur une cour résignée à la démesure de son souverain.
Son dernier caprice est une série d’horloges conçues pour mesurer les variations de la course du temps : le temps fuyant, rampant ou suspendu d’une vie humaine, selon qu’il est ressenti par un enfant, un condamné à mort ou des amants.
Venu de Londres à l’invitation du souverain, Alistair Cox, le plus célèbre des horlogers du monde occidental, saura-t-il exaucer les désirs de Qianlong et freiner la course des heures ?
Avec la précision d’un peintre, Christoph Ransmayr construit un récit singulier et virtuose, méditation sur la fugacité du temps et l’illusion d’en triompher par l’art.
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
L'auteur s'est inspiré de James Cox (1723-1788), le célèbre horloger anglais, qui créa en 1760 l'horloge à mouvement perpétuel en collaboration avec John-Joseph Merlin.
Ses horloges automates et ses pendules orientales lui attirèrent une clientèle issue de l'Extrême-Orient, de l'Inde et de la Chine principalement.
Ses articles de luxe, richement ornés, connurent là-bas un franc succès. Aussi, James Cox décida-t-il de se consacrer à ce marché de 1759 à 1766.
Ce commerce lui procura une grande renommée et de gros moyens, tant et si bien qu'en 1770, James Cox possédait une entreprise comptant plusieurs centaines d'ouvriers.
Poursuivre la lecture de sa biographie, ici : http://www.lepoint.fr/montres/Magazine/Grand-horlogers/james-cox-07-12-2012-2018182_2978.php
James Cox livra de nombreuses horloges et automates à l'empereur Quianlong, le plus grand collectionneur au monde à l'époque.
Nous avions déjà eu l'occasion d'évoquer l'extraordinaire collection présentée dans la Cité interdite de Pékin, où les horloges-automates, fabriquées en Europe et en Chine aux XVIIIe et XIXe siècles, sont l'un des joyaux des collections impériales...
* Source des images : http://www.chinadaily.com.cn/ezine/2007-04/28/content_862553_10.htm
Ou encore ma chouchoute (les fleurs oscillent, et les pétales s'ouvrent et se ferment)
Imperial Household Department Clock Manufacture Bureau
Automaton Clock in a Planter with Lotus Pond and Daoist Immortals, Qianlong period.
122 x 49 cm (dial diameter 17 cm). Palace Museum, Beijing.
Image source: Li Jian et al, Forbidden City: Imperial Treasures from the Palace Museum, Beijing (Richmond: Virginia Museum of Fine Arts, 2014), p. 111
* Source : http://www.journal18.org/issue3/pyrotechnic-profusion-fireworks-spectacles-and-automata-in-time/.
Ses horloges automates et ses pendules orientales lui attirèrent une clientèle issue de l'Extrême-Orient, de l'Inde et de la Chine principalement.
Ses articles de luxe, richement ornés, connurent là-bas un franc succès. Aussi, James Cox décida-t-il de se consacrer à ce marché de 1759 à 1766.
Ce commerce lui procura une grande renommée et de gros moyens, tant et si bien qu'en 1770, James Cox possédait une entreprise comptant plusieurs centaines d'ouvriers.
Poursuivre la lecture de sa biographie, ici : http://www.lepoint.fr/montres/Magazine/Grand-horlogers/james-cox-07-12-2012-2018182_2978.php
James Cox livra de nombreuses horloges et automates à l'empereur Quianlong, le plus grand collectionneur au monde à l'époque.
Nous avions déjà eu l'occasion d'évoquer l'extraordinaire collection présentée dans la Cité interdite de Pékin, où les horloges-automates, fabriquées en Europe et en Chine aux XVIIIe et XIXe siècles, sont l'un des joyaux des collections impériales...
* Source des images : http://www.chinadaily.com.cn/ezine/2007-04/28/content_862553_10.htm
Ou encore ma chouchoute (les fleurs oscillent, et les pétales s'ouvrent et se ferment)
Imperial Household Department Clock Manufacture Bureau
Automaton Clock in a Planter with Lotus Pond and Daoist Immortals, Qianlong period.
122 x 49 cm (dial diameter 17 cm). Palace Museum, Beijing.
Image source: Li Jian et al, Forbidden City: Imperial Treasures from the Palace Museum, Beijing (Richmond: Virginia Museum of Fine Arts, 2014), p. 111
* Source : http://www.journal18.org/issue3/pyrotechnic-profusion-fireworks-spectacles-and-automata-in-time/.
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
La nuit, la neige a écrit:
« Comme le temps passe, disait, oui, chuchotait l’empereur au fil de son discours dans la pénombre : mais qu’il rampe, s’arrête, s’envole ou nous subjugue par l’une ou l’autre de ses innombrables variations de vitesse – cela dépend de nous, des instants de notre vie reliés les uns aux autres comme les maillons d’une même chaîne… »
Oui, cela dépend de nous ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Il est dit que la première commande de l'empereur Quianlong (ou présent qui lui fut offert) était une paire de pendules-automates agrémentées d'un personnage poussant un petit chariot.
Le Met Museum conserve aujourd'hui un bel exemplaire du genre :
Automaton Clock, by James Cox (1766)
Case: gold with diamonds and paste jewels set in silver, and pearls.
Dial: while enamel; Movement: partly gilded brass and steel, wheel balance and cock of silver set with paste jewels
* Source : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/207039
Une autre, moins richement ornée mais tout aussi charmante, se trouve dans les collections de Waddesdon Manor :
Mechanical toy and watch
James Cox, circa 1760
Photo : Waddesdon (National Trust)
Description complète, ici : http://collection.waddesdon.org.uk/docs/2410.pdf
Au sujet de James Cox et de ses extraordinaires créations, vous retrouverez quelques exemplaires de son atelier dans notre sujet dédié : Pendules et horloges de rêve.
Enfin, je rappelle ses deux créations sans doute les plus emblématiques :
Son Cygne d'argent (avalant de petits poissons), conservé au Bowles Museum :
Et bien sûr l'extraordinaire Horloge au Paon, des collections du State Hermitage Museum, de nombreuses fois évoquée ici :
Le Met Museum conserve aujourd'hui un bel exemplaire du genre :
Automaton Clock, by James Cox (1766)
Case: gold with diamonds and paste jewels set in silver, and pearls.
Dial: while enamel; Movement: partly gilded brass and steel, wheel balance and cock of silver set with paste jewels
* Source : http://www.metmuseum.org/art/collection/search/207039
Une autre, moins richement ornée mais tout aussi charmante, se trouve dans les collections de Waddesdon Manor :
Mechanical toy and watch
James Cox, circa 1760
Photo : Waddesdon (National Trust)
Description complète, ici : http://collection.waddesdon.org.uk/docs/2410.pdf
Au sujet de James Cox et de ses extraordinaires créations, vous retrouverez quelques exemplaires de son atelier dans notre sujet dédié : Pendules et horloges de rêve.
Enfin, je rappelle ses deux créations sans doute les plus emblématiques :
Son Cygne d'argent (avalant de petits poissons), conservé au Bowles Museum :
Et bien sûr l'extraordinaire Horloge au Paon, des collections du State Hermitage Museum, de nombreuses fois évoquée ici :
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Ah, tais-toi !
Le miracle opère toujours ...
Dieux, que c'est beau !
Le miracle opère toujours ...
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_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Il fallait bien de telles merveilles pour assouvir la soif de beauté de l'un des plus remarquables empereur chinois ... ce que fut Qianlong, en chinois : 乾隆 , « Prince Bǎo » pour les intimes ( ) , en chinois 宝亲王 / 寶親王
En effet, le règne de l'empereur Qianlong est considéré comme l'âge d'or de la civilisation chinoise, l'apogée de la dynastie Qing. L'empereur, homme d'état ambitieux et conscient de son devoir, élargit les frontières de l'empire chinois en direction de l'Asie centrale. Poète, peintre accompli et maître de la calligraphie, il promut le développement de la culture chinoise dans tout l'empire.
Qianlong en famille
Collectionneur averti, il rassembla une des plus importantes collections d'art au monde. Il fonda la bibliothèque des quatre trésors, Siku Quanshu, afin d'établir la plus grande collection de livres de toute l’Histoire de la Chine. Ce fut pour la Chine une période faste d'expansion territoriale et de stabilité intérieure. Cependant, à la fin de son règne, les premiers signes de faiblesse de la dynastie Qing apparurent.
Message de paix printanier
( ... mais la paix est désirable en toutes saisons )
( merci Wiki )
En effet, le règne de l'empereur Qianlong est considéré comme l'âge d'or de la civilisation chinoise, l'apogée de la dynastie Qing. L'empereur, homme d'état ambitieux et conscient de son devoir, élargit les frontières de l'empire chinois en direction de l'Asie centrale. Poète, peintre accompli et maître de la calligraphie, il promut le développement de la culture chinoise dans tout l'empire.
Qianlong en famille
Collectionneur averti, il rassembla une des plus importantes collections d'art au monde. Il fonda la bibliothèque des quatre trésors, Siku Quanshu, afin d'établir la plus grande collection de livres de toute l’Histoire de la Chine. Ce fut pour la Chine une période faste d'expansion territoriale et de stabilité intérieure. Cependant, à la fin de son règne, les premiers signes de faiblesse de la dynastie Qing apparurent.
Message de paix printanier
( ... mais la paix est désirable en toutes saisons )
( merci Wiki )
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Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
j'ai eu la chance d'aller voir ces horloges in situ et cela est extraordinaire. la Cité devait retentir de moultes clochettes aux heures et demi heures.
Il me semble que la terrible Cixi (un destin plus qu'extraordinaire) en raffolait également.
Il me semble que la terrible Cixi (un destin plus qu'extraordinaire) en raffolait également.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Il fallait avoir les moyens, tu m'étonnes ! ...
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Ah ! Super ! Quelle chance !Mr de Talaru a écrit:j'ai eu la chance d'aller voir ces horloges in situ et cela est extraordinaire. la Cité devait retentir de moultes clochettes aux heures et demi heures.
Puisque tu en parles, je signale la récente parution en format proche (petit prix) de la biographie que nous présentions dans ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2151-l-imperatrice-cixi-biographie-de-jung-chang?highlight=cixiMr de Talaru a écrit:Il me semble que la terrible Cixi (un destin plus qu'extraordinaire) en raffolait également.
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
L'horloge du paon de Saint-Pétersbourg
Source : Pinterest.com
Cette merveille a été effleurée dans un autre sujet, je vous propose d'y revenir plus longuement ici.
(Je laisse la Modération déplacer le sujet si elle l'estime nécessaire)
L'horloge du paon, nommée également l'horloge de Cox, du nom de son inventeur anglais, est visible au musée de l'Hermitage, à Saint-Pétersbourg.
Construit au début des années 1770, il fallût neuf ans à notre horloger pour réaliser cet ensemble : un coq, un paon et un hibou en cuivre, bronze et étain doré. Les trois volatiles symbolisent le matin, le midi et le soir et sont en taille réelle, enchâssés dans un décor à la forte symbolique également, le tout dans une cage de cristal et d'or.
Les trois volatiles sont installés sur un vieux chêne (on peut y voir un écureuil mangeant une noisette, un petit lézard, des glands...). Sur le socle, un cadran rotatif situé à l'intérieur d'un champignon marque les heures et les minutes. Les chiffres sont en version romaine et arabe tandis qu'une libellule rythme les secondes.
Il ne s'agit donc pas d'un objet décoratif, mais bien d'une véritable horloge : à l'heure prévue, les trois animaux s'animent.
Le hibou tourne sa tête et bouge ses pattes pour accompagner le son des cloches qui ornent sa cage.
Le paon tourne sur lui-même et déploie sa queue, faisant la roue.
Le coq achève la scène en chantant.
Cet ensemble fût offert à Catherine II, impératrice de toutes les Russies, en 1781 par Potemkine, le grand amour de sa vie. Le chef-d'oeuvre fût expédié en pièces détachées, en plusieurs caisses, et assemblé en grand secret sur les bases d'une ancienne horloge, ornée elle, de serpents. On imagine la stupeur et l'émerveillement des courtisans lorsque l'horloge fût dévoilée devant toute la cour...
Vidéo assez complète, en anglais
Video by : The State Hermitage Museum
Vidéo en russe mais à 01:00, on voit l'horloge s'animer, sans musique soulante derrière...
Video by : remyposees
Votre avis Calonne ?
Il est vraiment impressionnant.
Vu de mes yeux et d'abord, il est plus grand que je ne le pensais (en fait, c'est sa cage qui est plutôt vaste mais la sculpture en elle-même reste de belle taille, trois mètres de haut). Deuxièmement, il est dans une salle qui lui est réservée, vaste et lumineuse avec ses grands lustres, ses blancs et ors.
Par contre, n'espérez pas le voir s'animer… Il se mettait en branle à 19h00 tous les mercredis autrefois, mais il semble qu'il ne soit plus en mouvement qu'à certaines occasions spécifiques désormais, ne serait-ce que pour préserver le mécanisme, fragile (en 2016, l'ensemble a subi une restauration de deux mois). En fait, il est mis principalement en mouvement en juin, lors des fameuses Nuits blanches de Saint-Pétersbourg. De toute façon, les rares fois où il s'anime, vue la foule qui se presse autour dans une forêt de bras levés terminés par des téléphones et des perches à selfie… Amis photographes, abandonnez toute tentative de faire un cliché tranquille... Vous pourrez vous consoler avec l'écran vidéo positionné à côté de la cage et qui le montre en mouvement.
Vu de près, les détails du feuillage de l'arbre sont assez impressionnants, d'une minutie et d'une finesse incroyable.
Dans un musée déjà magnifique en tant que bâtiment et qui regorge de chefs-d'oeuvres et de merveilles, c'est un must.
De manière plus générale, si vous visitez l'Hermitage un jour, je vous recommande vraiment de sélectionner à l'avance ce qui vous intéresse et de prendre vos billets également à l'avance par le net : trop de merveilles et… trop de monde ! Rarement vu une telle foule depuis la Galerie des Offices de Florence.
Attention également quand vous prenez vos billets : certaines collections sont à part et nécessitent une autre entrée, ce qui se révèle rageant et frustrant quand on se retrouve coincé devant la porte par un employé intraitable (il fait son job) et mis devant le fait accompli. Personnel prévenant mais pas toujours très anglophone, loin de là. Attention aussi aux horaires, plutôt réduits : ouverture à 10h30 le matin et fermeture à 18h00, pas génial pour un musée qui demande des jours entiers.
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Ce mécanisme d'horlogerie est véritablement admirable !
Merci, cher Calonne .
Merci, cher Calonne .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55275
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
C'est tellement plus original qu'une banale montre comme cadeau…
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Merci Calonne !
Nous avions bien sûr évoqué cette merveille dans notre sujet :
Horloges et pendules de rêve du XVIIIe siècle
Nous présentions également de jolis modèles "aux oiseaux", bien plus modestes mais charmants, dans ce sujet :
Les pendules cages et oiseaux automates
Nous avions bien sûr évoqué cette merveille dans notre sujet :
Horloges et pendules de rêve du XVIIIe siècle
Nous présentions également de jolis modèles "aux oiseaux", bien plus modestes mais charmants, dans ce sujet :
Les pendules cages et oiseaux automates
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Oui, c'est pour ça que j'avais hésité à ouvrir un sujet dédié.
Franchement, pour vraiment l'admirer, il faut y aller très tôt, surtout si l'on veut voir les détails, à la base de l'œuvre. Je suis repassé devant dans l'après-midi et là, c'était infernal : une foule agglutinée devant (malgré les grandes proportions de la salle), on ne voyait que le paon, de loin.
De James Cox, n'oublions pas non plus le cygne d'argent :
Video by : KnP MEDIA
Actuellement au Bowes Museum, en Angleterre, il s'agit d'un automate doublé d'une boîte à musique. Il fût réalisé en 1773 par Cox donc, en collaboration avec l'horloger John Joseph Merlin. John Bowes, fils illégitime d'un noble anglais l'acheta à un joaillier parisien en 1872. Le cygne avait auparavant été exposé à l'Exposition Universelle de 1867. Il suscita également l'admiration de Mark Twain qui le décrit dans son œuvre The innocents abroad.
Le cygne, de taille réelle, est un mécanisme qui comporte une boîte à musique. Il est posé sur un ruisseau fait de tiges en verre, le tout entouré de feuilles d'argent. Un petit poisson d'argent est observable dans ce socle.
Quand le mécanisme est enclenché, la boite à musique joue et les tiges en verre se mettent en rotation, afin de donner l'illusion de l'eau qui coule. Le cygne tourne la tête d'un côté et de l'autre, et se lisse les plumes. Puis il regarde le poisson et son cou s'abaisse pour le saisir et le manger. Enfin, la tête du cygne se replace dans la position initiale, pour terminer la boucle, après 32 secondes d'activation. Pour préserver le mécanisme, le cygne n’est actionné qu'une fois par jour, à deux heures de l'après-midi.
(Wikipédia)
Franchement, pour vraiment l'admirer, il faut y aller très tôt, surtout si l'on veut voir les détails, à la base de l'œuvre. Je suis repassé devant dans l'après-midi et là, c'était infernal : une foule agglutinée devant (malgré les grandes proportions de la salle), on ne voyait que le paon, de loin.
De James Cox, n'oublions pas non plus le cygne d'argent :
Video by : KnP MEDIA
Actuellement au Bowes Museum, en Angleterre, il s'agit d'un automate doublé d'une boîte à musique. Il fût réalisé en 1773 par Cox donc, en collaboration avec l'horloger John Joseph Merlin. John Bowes, fils illégitime d'un noble anglais l'acheta à un joaillier parisien en 1872. Le cygne avait auparavant été exposé à l'Exposition Universelle de 1867. Il suscita également l'admiration de Mark Twain qui le décrit dans son œuvre The innocents abroad.
Le cygne, de taille réelle, est un mécanisme qui comporte une boîte à musique. Il est posé sur un ruisseau fait de tiges en verre, le tout entouré de feuilles d'argent. Un petit poisson d'argent est observable dans ce socle.
Quand le mécanisme est enclenché, la boite à musique joue et les tiges en verre se mettent en rotation, afin de donner l'illusion de l'eau qui coule. Le cygne tourne la tête d'un côté et de l'autre, et se lisse les plumes. Puis il regarde le poisson et son cou s'abaisse pour le saisir et le manger. Enfin, la tête du cygne se replace dans la position initiale, pour terminer la boucle, après 32 secondes d'activation. Pour préserver le mécanisme, le cygne n’est actionné qu'une fois par jour, à deux heures de l'après-midi.
(Wikipédia)
Calonne- Messages : 1098
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Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 30 Sep 2022, 19:21, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18054
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Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
C'est noté ! Grand merci pour ce sujet qui m'avait échappé.
Pour boucler la boucle, signalons que John Bowes, acquéreur du cygne qui trône désormais dans son musée, s'installa à Paris et offrît à sa femme, l’actrice lyrique Benoîte Joséphine Coffin-Chevallier, le château de… Louveciennes.
Pour boucler la boucle, signalons que John Bowes, acquéreur du cygne qui trône désormais dans son musée, s'installa à Paris et offrît à sa femme, l’actrice lyrique Benoîte Joséphine Coffin-Chevallier, le château de… Louveciennes.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
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Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Présenté aux enchères à l'occasion de la vente Christie's NY - The Ann & Gordon Getty Collection (Oct. 2022) :
A George III paste-set and silver-mounted ormolu dressing table mirror with automaton and musical movement
Attributed to James Cox
London, circa 1775
Case : the oval adjustable double-sided dressing mirror within a molded frame mounted with silver foliage, the interior of the case engraved with an arrow and an upside-down 5, both mirror plates replaced (...)
Automaton : the base with automaton panels on each side, the six-tune pin barrel musical movement with fifteen hammers striking eight bells, driven by a fusee movement
19 1/2 in. (49.5 cm.) high, 11 1/2 in. (29.2 cm.) wide, 7 in. (17.8 cm.) deep
Lot Essay
James Cox and his lottery of 1775
James Cox (1723 - 1800) operated as a jeweler and goldsmith from his London premises at Shoe Lane, off Fleet Street. He was perhaps more in the style of a Continental marchand mercier as he also acted as agent for a number of Swiss watchmakers. His entrepreneurial nature led him to purchase the Chelsea Porcelain Factory from Nicholas Sprimont in 1769, only to sell it the following year to William Duesbury's Derby concern.
The St. James's Chronicle of 27-29 August 1772 reported that a shipment of 'English Toys' had been refused entry to China and had returned to London. This appears to have been the impetus behind Cox's opening of a ‘Museum’ at Spring Gardens, Charing Cross, where the paying public could view his stock in trade. It was in the kunstkammer tradition and such private museums of curiosities were much in evidence at this period; such as Sir Ashton Lever's 'Leverian' (opened 1775) and later William Bullock's 'Egyptian Hall' (opened 1811). Cox's Museum ceased in 1775 when the contents were sold via a Public Lottery.
This unusual toilet-mirror seems to correspond exactly with the description of one included in James Cox's lottery, 'The Several Exquisite and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewelry' from his Museum in Spring Gardens.
The description reads:
'Piece The Fifth A Musical Chime, with mechanical movements It is contained within a richly ornamented pedestal, which stands on feet of jeweler's work; on every side, within frames of jeweler, are figures, animals, and other pleasing objects in progressive motion: the pedestal supports an elegant toilet dressing glass, and on the back of the glass is a concave magnifying mirror; the glass turns on a swivel so that either side may be used at pleasure, and is calculated to adorn the commode of the greatest personage'.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's - The Ann & Gordon Getty Collection (Volume IV)
A George III paste-set and silver-mounted ormolu dressing table mirror with automaton and musical movement
Attributed to James Cox
London, circa 1775
Case : the oval adjustable double-sided dressing mirror within a molded frame mounted with silver foliage, the interior of the case engraved with an arrow and an upside-down 5, both mirror plates replaced (...)
Automaton : the base with automaton panels on each side, the six-tune pin barrel musical movement with fifteen hammers striking eight bells, driven by a fusee movement
19 1/2 in. (49.5 cm.) high, 11 1/2 in. (29.2 cm.) wide, 7 in. (17.8 cm.) deep
Lot Essay
James Cox and his lottery of 1775
James Cox (1723 - 1800) operated as a jeweler and goldsmith from his London premises at Shoe Lane, off Fleet Street. He was perhaps more in the style of a Continental marchand mercier as he also acted as agent for a number of Swiss watchmakers. His entrepreneurial nature led him to purchase the Chelsea Porcelain Factory from Nicholas Sprimont in 1769, only to sell it the following year to William Duesbury's Derby concern.
The St. James's Chronicle of 27-29 August 1772 reported that a shipment of 'English Toys' had been refused entry to China and had returned to London. This appears to have been the impetus behind Cox's opening of a ‘Museum’ at Spring Gardens, Charing Cross, where the paying public could view his stock in trade. It was in the kunstkammer tradition and such private museums of curiosities were much in evidence at this period; such as Sir Ashton Lever's 'Leverian' (opened 1775) and later William Bullock's 'Egyptian Hall' (opened 1811). Cox's Museum ceased in 1775 when the contents were sold via a Public Lottery.
This unusual toilet-mirror seems to correspond exactly with the description of one included in James Cox's lottery, 'The Several Exquisite and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewelry' from his Museum in Spring Gardens.
The description reads:
'Piece The Fifth A Musical Chime, with mechanical movements It is contained within a richly ornamented pedestal, which stands on feet of jeweler's work; on every side, within frames of jeweler, are figures, animals, and other pleasing objects in progressive motion: the pedestal supports an elegant toilet dressing glass, and on the back of the glass is a concave magnifying mirror; the glass turns on a swivel so that either side may be used at pleasure, and is calculated to adorn the commode of the greatest personage'.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's - The Ann & Gordon Getty Collection (Volume IV)
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Re: Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
Les créations extravagantes et baroques de James Cox sont reconnaissables entres toutes. En voici une, prochainement présentées en vente aux enchères...
A George III Jewelled Gold and Silver-Mounted Hardstone Necessaire with Watch
By James Cox, London, circa 1770
Rectangular casket on four jewelled winged dolphin feet, formed of agate panels in gold cage-work chased with foliate scrolls and set with coloured pastes musical trophies and flower sprays, the hinged cover with hinged handle formed of two dolphins and applied on the back with a hinged easel support ; the first lid set with a mirror in frame chased with stylised shells on trelliswork and opening to reveal five compartments with rock crystal boxes and gold lids set with paste, and underneath a small tray fitted with gilt-steel manicure tools and later spoon; the upper concealed lid opening to reveal a watch with white enamel dial surrounded by rotating jewelled roundels within a silver plaque chased with scale-work, the tapering rims chased with scrolls, foliage and flowers, with two train spring barrel movement, the going train with verge and balance wheel escapement and regulation on the dial mask, the second train for the automata, with start/stop lever to bezel frame, the inside of the lid with later mirror, the watch signed Ja.s Cox / London, the plate underneath the watch scratched No 2 II, the frame of the watch scratched No 2, the sides scratched Front No 2, one front foot stamped I and the other I2, with two keys both later replacements, in later wood box
3 ¾ in. (9,6 cm.) long; 3 in. (7,5 cm.) wide and 4 ¼ in. (10,8 cm.) high over handle
gross weight 29 oz. 12 dwt. (921 gr.)
Voir l'objet en vidéo : ICI
Lot Essay
NUMBER 2, THE PAIR TO THE ROYAL COLLECTION TRUST NECESSAIRE
This necessaire epitomise the wondrous objects known in the eighteenth century as toys, and described by the Chinese as ‘sing-songs’ who purchased them in pairs. The pair to this necessaire is in the Royal Collection Trust (RCIN 6538) scratched with number 1 (ours being number 2) and was given by George V to Queen Mary for Christmas 1925.
Technically and stylistically, this necessaire is typical of Cox’s work, incorporating standardised elements; the gold cage-work is constructed from bands produced in strips and cut to measure. The watch hidden in the double lid is surrounded by an outer circle set with ten jewelled roundels that spin individually around the watch face as the outer circle rotates. This appears to have been a favoured device, probably made by a specialist workshop, and is found on other watches and clocks by Cox, including examples known to have been sent to China where paste and real stones was a popular feature.
This style of necessaire that doubles as a vanity case with its small cosmetic jars, bottles and implements was very fashionable in the 18th century and is part of a very small group of surviving examples including a version in moss agate with simpler jewelled ornaments but similar watch and automaton, and perfume bottles and implements (Acc. No. 57.128a-o) in the Metropolitan Museum of Art, New York whose probable pair is in the Louvre Museum, Paris (OA 8022).
The complicated nature of these necessaires would have require the skills of different craftsmen, watchmakers, jewellers, goldsmiths, toy-men and lapidaries who were known to be working in London in the middle of the 18th century. However most remained anonymous as the only visible signature on such mounted wares are on those that incorporate a watch; indeed the name of a maker was required by law to be visible on a watch with an enamelled dial made in London for export. Cox certainly depended upon these skilled craftsmen whose contribution allowed him to produce and deliver from the mid-1760s lavishly ornamented articles for trade with the Far East, first with India and then with China, where they were a success.
THE CHINESE EXPORT MARKET
The present necessaire is an exceptional example of the wares created by English craftsmen in the eighteenth century for export to China. These highly elaborate objects were presented to Chinese officials – including the Emperors, who developed strong fascinations for Western clocks – to facilitate Britain’s trade with China. The insatiable Chinese demand for similar objects, coupled with the immensely lucrative trade which they helped to enable for Britain, led to a burgeoning market for such works in England, and saw the collaboration between highly skilled craftsmen in the realisation of some of the most extraordinary and unusual objects of the eighteenth century.
Clocks have been used since the 16th century as a mean to open trade relations with China. Indeed it was Matteo Ricci (1552-1610) – the first Jesuit missionary given entry to China – who presented Western clocks and works of art as tribute to the Chinese Imperial Court. Ricci quickly realised the Chinese fascination for these European timepieces and objects and how they could be used to gain favour with the Imperial court and open trade relations.
The British East India Company was a major supplier – often via intermediaries – of Western clocks and elaborate works of art to the Chinese Imperial Court. As Britain sought to expand its influence and trade with China, clocks became one of its most important exports to the Far East from the late seventeenth century. The accession of the Emperor Qianlong, who reigned from 1735 to 1795 – during which period the present necessaire was created – marked a zenith in Imperial fascination for such curiosities. London entrepreneur jewellers and clockmakers such as James Cox and Timothy Williamson were responsible for considerable numbers of wildly eccentric and highly entertaining clocks and automata being exported to the Royal Court of China. This growing interest also encouraged the establishment of private merchants in China including John Henry Cox, son of James, who established a firm at Canton in the 1780s. Towards the end of the eighteenth century the trade in clocks declined, but there was a rise in popularity of watches for the same clientele in China. However, the manufacturers of these watches sent out to China were mostly based not in London but in Switzerland.
JAMES COX (CIRCA 1723-1800), ENTREPRENEURIAL GENIUS
James Cox remains the most famous of these toy-makers. Born circa 1723, he was apprenticed in the Haberdashers Company to Humphrey Pugh, goldsmith of Fleet Street who appears to have been himself a ‘toyman’. Cox, nonetheless subsequently registered as a goldsmith and later on specialised as a jeweller.
In 1745 he set up shop in Racquet Court, Fleet Street until 1756. His elaborate trade card bearing the London address At the Sign of the Golden Urn, written in French, English and German, claimed that he is a goldsmith who “Makes Great Variety of Curious Wares in Gold, Silver and other METALS. Also, Amber, Pearl, Tortoiseshell and Curious Stones.” Sadly little is known of that early period.
In 1756, he entered into partnership with Edward Grace and moved to 103 Shoe Lane where they appear to have been already in the export trade. However by 1758, the business was bankrupt. After being discharged from bankruptcy in 1763 he fully resumed his activities at Shoe Lane with financial backing. His output consisted by then of musical clocks, miniatures cabinets or bureaux made of agate with gold cage-work decorated with animals, birds, pagodas, and Chinese figures, snuff-boxes, watch-cases and automata. To produce these he relied on a large group of craftsmen and suppliers which he claimed in 1773 amounted to " eight hundred to one thousand workmen”.
A great entrepreneur, if not a businessman, James Cox was exporting £750,000 worth of goods between 1766 and 1772 which must have been the majority of his production, to adorn the palaces of the Chinese Emperor and Indian Maharajas as well as the Tsar of Russia and the Ottoman Kings.
In 1772, the St. James's Chronicle reported that “a large collection of his work nicknamed ‘sing-songs’ struck the Chinese with so much Astonishment, that the whole was purchased for the Emperor, and no other was then admired”.
However by then Cox was already in financial difficulties, largely caused by oversupplying and over exporting, and by a ban on the shipment of his luxury goods to China imposed by the East India company in the late 1772.
To create cash flow he had some of his stock auctioned at Christie's in 1772. Furthermore to dispose of the larger pieces, he organised a paying exhibition held at the Great Room in Spring Garden opened in February 1772 accompanied by the publication of two editions of A Descriptive Catalogue of the Several Superb and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewellery, Exhibited in Mr. Cox’s Museum. It was a huge success and attracted a thousand visitor a week who marvelled “at sumptuous gilded musical cabinets and clocks with elaborate chiming mechanisms… Three times a day, the musical automata sprang into brilliant sound, a mechanical gala concert…” (Romanticism and Music Culture in Britain, 1770-1840: Virtue and Virtuosity). A year after the opening, Cox petitioned the House of Commons for permission to hold a lottery and published in 1773 and 1774 two enlarged editions, A Descriptive Inventory of the Several Exquisite and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewellery. However, the tickets having failed to sell well, the lottery was postponed to June 1775 and the museum finally closed in December 1775.
Although he claimed to have cleared some of his debts, the loss of reliable trade with China, the failure in Russia, together with the fact that Cox never achieved royal patronage and suffered from the ill effects of the American Revolution on British foreign trade, precipitated his second bankruptcy in 1778. A second stock sale was organised at Christie’s on 3 March 1779. The remaining stock from Canton, China, was sold in London at Christie’s on February 16, 1792. In the meantime Cox and his sons, one in Canton and the other in London, resumed business and again began sending watches to China, this time mostly made by the Swiss firms such as Jaquet-Droz & Leschot. James Cox continued working at 103 Shoe Lane until 1795, he died in 1800.
*Source et infos complémentaires : Christie's - Londres, vente du 2 juillet 2024
A George III Jewelled Gold and Silver-Mounted Hardstone Necessaire with Watch
By James Cox, London, circa 1770
Rectangular casket on four jewelled winged dolphin feet, formed of agate panels in gold cage-work chased with foliate scrolls and set with coloured pastes musical trophies and flower sprays, the hinged cover with hinged handle formed of two dolphins and applied on the back with a hinged easel support ; the first lid set with a mirror in frame chased with stylised shells on trelliswork and opening to reveal five compartments with rock crystal boxes and gold lids set with paste, and underneath a small tray fitted with gilt-steel manicure tools and later spoon; the upper concealed lid opening to reveal a watch with white enamel dial surrounded by rotating jewelled roundels within a silver plaque chased with scale-work, the tapering rims chased with scrolls, foliage and flowers, with two train spring barrel movement, the going train with verge and balance wheel escapement and regulation on the dial mask, the second train for the automata, with start/stop lever to bezel frame, the inside of the lid with later mirror, the watch signed Ja.s Cox / London, the plate underneath the watch scratched No 2 II, the frame of the watch scratched No 2, the sides scratched Front No 2, one front foot stamped I and the other I2, with two keys both later replacements, in later wood box
3 ¾ in. (9,6 cm.) long; 3 in. (7,5 cm.) wide and 4 ¼ in. (10,8 cm.) high over handle
gross weight 29 oz. 12 dwt. (921 gr.)
Voir l'objet en vidéo : ICI
Lot Essay
NUMBER 2, THE PAIR TO THE ROYAL COLLECTION TRUST NECESSAIRE
This necessaire epitomise the wondrous objects known in the eighteenth century as toys, and described by the Chinese as ‘sing-songs’ who purchased them in pairs. The pair to this necessaire is in the Royal Collection Trust (RCIN 6538) scratched with number 1 (ours being number 2) and was given by George V to Queen Mary for Christmas 1925.
Technically and stylistically, this necessaire is typical of Cox’s work, incorporating standardised elements; the gold cage-work is constructed from bands produced in strips and cut to measure. The watch hidden in the double lid is surrounded by an outer circle set with ten jewelled roundels that spin individually around the watch face as the outer circle rotates. This appears to have been a favoured device, probably made by a specialist workshop, and is found on other watches and clocks by Cox, including examples known to have been sent to China where paste and real stones was a popular feature.
This style of necessaire that doubles as a vanity case with its small cosmetic jars, bottles and implements was very fashionable in the 18th century and is part of a very small group of surviving examples including a version in moss agate with simpler jewelled ornaments but similar watch and automaton, and perfume bottles and implements (Acc. No. 57.128a-o) in the Metropolitan Museum of Art, New York whose probable pair is in the Louvre Museum, Paris (OA 8022).
The complicated nature of these necessaires would have require the skills of different craftsmen, watchmakers, jewellers, goldsmiths, toy-men and lapidaries who were known to be working in London in the middle of the 18th century. However most remained anonymous as the only visible signature on such mounted wares are on those that incorporate a watch; indeed the name of a maker was required by law to be visible on a watch with an enamelled dial made in London for export. Cox certainly depended upon these skilled craftsmen whose contribution allowed him to produce and deliver from the mid-1760s lavishly ornamented articles for trade with the Far East, first with India and then with China, where they were a success.
THE CHINESE EXPORT MARKET
The present necessaire is an exceptional example of the wares created by English craftsmen in the eighteenth century for export to China. These highly elaborate objects were presented to Chinese officials – including the Emperors, who developed strong fascinations for Western clocks – to facilitate Britain’s trade with China. The insatiable Chinese demand for similar objects, coupled with the immensely lucrative trade which they helped to enable for Britain, led to a burgeoning market for such works in England, and saw the collaboration between highly skilled craftsmen in the realisation of some of the most extraordinary and unusual objects of the eighteenth century.
Clocks have been used since the 16th century as a mean to open trade relations with China. Indeed it was Matteo Ricci (1552-1610) – the first Jesuit missionary given entry to China – who presented Western clocks and works of art as tribute to the Chinese Imperial Court. Ricci quickly realised the Chinese fascination for these European timepieces and objects and how they could be used to gain favour with the Imperial court and open trade relations.
The British East India Company was a major supplier – often via intermediaries – of Western clocks and elaborate works of art to the Chinese Imperial Court. As Britain sought to expand its influence and trade with China, clocks became one of its most important exports to the Far East from the late seventeenth century. The accession of the Emperor Qianlong, who reigned from 1735 to 1795 – during which period the present necessaire was created – marked a zenith in Imperial fascination for such curiosities. London entrepreneur jewellers and clockmakers such as James Cox and Timothy Williamson were responsible for considerable numbers of wildly eccentric and highly entertaining clocks and automata being exported to the Royal Court of China. This growing interest also encouraged the establishment of private merchants in China including John Henry Cox, son of James, who established a firm at Canton in the 1780s. Towards the end of the eighteenth century the trade in clocks declined, but there was a rise in popularity of watches for the same clientele in China. However, the manufacturers of these watches sent out to China were mostly based not in London but in Switzerland.
JAMES COX (CIRCA 1723-1800), ENTREPRENEURIAL GENIUS
James Cox remains the most famous of these toy-makers. Born circa 1723, he was apprenticed in the Haberdashers Company to Humphrey Pugh, goldsmith of Fleet Street who appears to have been himself a ‘toyman’. Cox, nonetheless subsequently registered as a goldsmith and later on specialised as a jeweller.
In 1745 he set up shop in Racquet Court, Fleet Street until 1756. His elaborate trade card bearing the London address At the Sign of the Golden Urn, written in French, English and German, claimed that he is a goldsmith who “Makes Great Variety of Curious Wares in Gold, Silver and other METALS. Also, Amber, Pearl, Tortoiseshell and Curious Stones.” Sadly little is known of that early period.
In 1756, he entered into partnership with Edward Grace and moved to 103 Shoe Lane where they appear to have been already in the export trade. However by 1758, the business was bankrupt. After being discharged from bankruptcy in 1763 he fully resumed his activities at Shoe Lane with financial backing. His output consisted by then of musical clocks, miniatures cabinets or bureaux made of agate with gold cage-work decorated with animals, birds, pagodas, and Chinese figures, snuff-boxes, watch-cases and automata. To produce these he relied on a large group of craftsmen and suppliers which he claimed in 1773 amounted to " eight hundred to one thousand workmen”.
A great entrepreneur, if not a businessman, James Cox was exporting £750,000 worth of goods between 1766 and 1772 which must have been the majority of his production, to adorn the palaces of the Chinese Emperor and Indian Maharajas as well as the Tsar of Russia and the Ottoman Kings.
In 1772, the St. James's Chronicle reported that “a large collection of his work nicknamed ‘sing-songs’ struck the Chinese with so much Astonishment, that the whole was purchased for the Emperor, and no other was then admired”.
However by then Cox was already in financial difficulties, largely caused by oversupplying and over exporting, and by a ban on the shipment of his luxury goods to China imposed by the East India company in the late 1772.
To create cash flow he had some of his stock auctioned at Christie's in 1772. Furthermore to dispose of the larger pieces, he organised a paying exhibition held at the Great Room in Spring Garden opened in February 1772 accompanied by the publication of two editions of A Descriptive Catalogue of the Several Superb and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewellery, Exhibited in Mr. Cox’s Museum. It was a huge success and attracted a thousand visitor a week who marvelled “at sumptuous gilded musical cabinets and clocks with elaborate chiming mechanisms… Three times a day, the musical automata sprang into brilliant sound, a mechanical gala concert…” (Romanticism and Music Culture in Britain, 1770-1840: Virtue and Virtuosity). A year after the opening, Cox petitioned the House of Commons for permission to hold a lottery and published in 1773 and 1774 two enlarged editions, A Descriptive Inventory of the Several Exquisite and Magnificent Pieces of Mechanism and Jewellery. However, the tickets having failed to sell well, the lottery was postponed to June 1775 and the museum finally closed in December 1775.
Although he claimed to have cleared some of his debts, the loss of reliable trade with China, the failure in Russia, together with the fact that Cox never achieved royal patronage and suffered from the ill effects of the American Revolution on British foreign trade, precipitated his second bankruptcy in 1778. A second stock sale was organised at Christie’s on 3 March 1779. The remaining stock from Canton, China, was sold in London at Christie’s on February 16, 1792. In the meantime Cox and his sons, one in Canton and the other in London, resumed business and again began sending watches to China, this time mostly made by the Swiss firms such as Jaquet-Droz & Leschot. James Cox continued working at 103 Shoe Lane until 1795, he died in 1800.
*Source et infos complémentaires : Christie's - Londres, vente du 2 juillet 2024
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