Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
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Lucius
MARIE ANTOINETTE
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Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
La consanguinité signifie qu'il y a du sang en commun. Ce n'est pas une notion négative alors.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Les "degrés de consanguinité" sont ici à comprendre comme des "degrés de parenté", mais c'était le terme employé.Mme de Sabran a écrit:
J'ai sursauté en lisant " degrés de consanguinité " . Est-ce que la consanguinité inquiétait déjà beaucoup à l'époque ? Ou bien n'étions-nous pas conscients de ses dangers ?
Tout ce qui concerne la génétique moderne était bien évidemment bien loin d'être appréhendé, voire imaginé ; mais cependant je pense qu'il y avait en effet une certaine "conscience" puisque des mariages jugés trop consanguins devaient en passer par des dispenses de l'Eglise, et jusqu'au pape lui-même pour les cas les plus "tenus".
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:
Les "degrés de consanguinité" sont ici à comprendre comme des "degrés de parenté", mais c'était le terme employé.
Oui, c'est ça : ce terme est resté mais en prenant une connotation néfaste dès le XIXème : la tare héréditaire ou congénitale a trouvé une explication dans la consanguinité considérée comme un facteur de décadence, par exemple dans les familles royales.
( ... me dit Wiki )
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Je pense qu'il faut aller chercher, bien avant le XIXe siècle, pourquoi l'Eglise catholique autorisait, accordait des dispenses, ou refusait des mariages selon divers degrés de consanguinité.
Mais c'est au delà de mes compétences et capacités...
L'arbre de consanguinité
Somme rurale de Jean Boutillier , XVe siècle, France
Paris, BnF, Département des manuscrits, Français 202 f° 15 v°
L'arbre de consanguinité
L’arbre généalogique a également pour antécédent le motif clérical de l’arbre de consanguinité, qui veut représenter concrètement les différents membres de la famille afin de mieux expliquer aux familles les interdictions de mariages entre membres trop rapprochés : la crainte de l’inceste est au cœur des préoccupations des clercs médiévaux.
Au haut Moyen Âge, l’interdiction de mariage valait jusqu’à la septième génération ; à partir de 1215, il ne vaut plus que jusqu’à la quatrième (...)
De nombreux chapitres, ici : http://classes.bnf.fr/arbre/pres/index.htm
Mais c'est au delà de mes compétences et capacités...
L'arbre de consanguinité
Somme rurale de Jean Boutillier , XVe siècle, France
Paris, BnF, Département des manuscrits, Français 202 f° 15 v°
L'arbre de consanguinité
L’arbre généalogique a également pour antécédent le motif clérical de l’arbre de consanguinité, qui veut représenter concrètement les différents membres de la famille afin de mieux expliquer aux familles les interdictions de mariages entre membres trop rapprochés : la crainte de l’inceste est au cœur des préoccupations des clercs médiévaux.
Au haut Moyen Âge, l’interdiction de mariage valait jusqu’à la septième génération ; à partir de 1215, il ne vaut plus que jusqu’à la quatrième (...)
De nombreux chapitres, ici : http://classes.bnf.fr/arbre/pres/index.htm
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Suite à l'interdiction biblique de l'inceste, compris dans un sens très large.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Sceau aux armes de Marie-Antoinette
Présenté à l'occasion d'une prochaine vente aux enchères :
Empreinte en étain du sceau de Marie-Antoinette, aux armes de la reine
Sur un entablement et surmontées d’une couronne royale, dans un cadre en bronze doré inscrit à l’arrière : « Empreinte du moïen sceau (…) de la Reine / (…) Lorthior graveur (…) du Roy »
Signé Lorthior F. pour Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813), sur le rebord du médaillon.
Fin du XVIIIe siècle. D : 13 cm
Photo : Ader
Note au catalogue :
Il s’agit de l’empreinte du sceau de moyenne taille de la reine Marie-Antoinette réalisé par Pierre-Joseph Lorthior qui s’était fait une spécialité des jetons et des cachets, on sait également qu’il gravait sur pierres fines.
Il réalisa en 1774 le grand sceau de Marie-Antoinette (musée Carnavalet).
Source et infos complémentaires : http://www.ader-paris.fr/html/index.jsp?id=93079&lng=&npp=150
Je n'ai pas retrouvé l'image du grand sceau de 1774, conservé à Carnavalet.
Mais nous avions déjà présenté ici ce grand médaillon, signé du même Pierre-Joseph Lorthior, daté 1781 :
Photo : Christie's
Note (extraits) :
Le médaillon en étain, de forme circulaire représentant la Reine trônant se faisant présenter les armes de France et de Navarre par un Génie accompagné d'un amour, inscrit MARIE-ANTOINETTE D’AUTRICHE REINE DE FRANCE 1774, et signé LORTHIOR IN. ET SC
Le cadre en bronze ciselé, doré et émaillé bleu et or dans le goût de Joseph Coteau, de forme circulaire surmonté d'un noeud de ruban et guirlandes de fleurs, inscrit au revers Grand sceau de la Chancellerie de la Reine / Gravé / par Lorthior graveur des médailles du Roy / 1781
Photo : Christie's
Le musée Le Secq des Tournelles (Rouen) conserve la :
Matrice mâle ou modèle pour une médaille célébrant l’union de Louis XVI et de Marie-Antoinette
Datée 1779
Photo : Musée Le Secq des Tournelles
Pierre-Joseph Lorthior (Lille, 1733 – Paris, 1813), médailleur devenu « graveur du roi » en 1776, a été l’auteur du grand sceau de Marie-Antoinette.
Ici il montre, à la suite de la naissance de Madame Royale le 19 décembre 1778, Marie-Antoinette trônant, à qui une figure drapée et un putto présentent un bouclier ovale sur lequel sont accolés deux écus aux armes de France et d’Autriche - Lorraine, surmontées de la couronne royale de France.
Empreinte en étain du sceau de Marie-Antoinette, aux armes de la reine
Sur un entablement et surmontées d’une couronne royale, dans un cadre en bronze doré inscrit à l’arrière : « Empreinte du moïen sceau (…) de la Reine / (…) Lorthior graveur (…) du Roy »
Signé Lorthior F. pour Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813), sur le rebord du médaillon.
Fin du XVIIIe siècle. D : 13 cm
Photo : Ader
Note au catalogue :
Il s’agit de l’empreinte du sceau de moyenne taille de la reine Marie-Antoinette réalisé par Pierre-Joseph Lorthior qui s’était fait une spécialité des jetons et des cachets, on sait également qu’il gravait sur pierres fines.
Il réalisa en 1774 le grand sceau de Marie-Antoinette (musée Carnavalet).
Source et infos complémentaires : http://www.ader-paris.fr/html/index.jsp?id=93079&lng=&npp=150
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Je n'ai pas retrouvé l'image du grand sceau de 1774, conservé à Carnavalet.
Mais nous avions déjà présenté ici ce grand médaillon, signé du même Pierre-Joseph Lorthior, daté 1781 :
Photo : Christie's
Note (extraits) :
Le médaillon en étain, de forme circulaire représentant la Reine trônant se faisant présenter les armes de France et de Navarre par un Génie accompagné d'un amour, inscrit MARIE-ANTOINETTE D’AUTRICHE REINE DE FRANCE 1774, et signé LORTHIOR IN. ET SC
Le cadre en bronze ciselé, doré et émaillé bleu et or dans le goût de Joseph Coteau, de forme circulaire surmonté d'un noeud de ruban et guirlandes de fleurs, inscrit au revers Grand sceau de la Chancellerie de la Reine / Gravé / par Lorthior graveur des médailles du Roy / 1781
Photo : Christie's
Le musée Le Secq des Tournelles (Rouen) conserve la :
Matrice mâle ou modèle pour une médaille célébrant l’union de Louis XVI et de Marie-Antoinette
Datée 1779
Photo : Musée Le Secq des Tournelles
Pierre-Joseph Lorthior (Lille, 1733 – Paris, 1813), médailleur devenu « graveur du roi » en 1776, a été l’auteur du grand sceau de Marie-Antoinette.
Ici il montre, à la suite de la naissance de Madame Royale le 19 décembre 1778, Marie-Antoinette trônant, à qui une figure drapée et un putto présentent un bouclier ovale sur lequel sont accolés deux écus aux armes de France et d’Autriche - Lorraine, surmontées de la couronne royale de France.
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Voici, pour compléter cette iconographie, les armes de Marie-Antoinette, Reine de France. Ce sont des « armes d’alliance », je crois que c’est le terme, qu’il faut lire de la façon suivante :
- À gauche, les armes de France, blason du Roi, son mari.
- À droite, les armes de la maison de Habsbourg-Lorraine, celles de sa famille (vous reconnaîtrez La Croix de Lorraine)
- Au dessus: la couronne fermée, qui est la couronne royale, et qui indique donc que Marie-Antoinette est Reine-Consort.
L’une des images est tirée d’un ouvrage ayant appartenu à la Reine.. Ce sont des « fers » à son « chiffre » qui ont été utilisés.
L’autre, plus anecdotique, c’est un bloc décoratif édité dans le commerce ( le diffuseur ignorant tout de la signification de ces signes cabalistiques...)
- À gauche, les armes de France, blason du Roi, son mari.
- À droite, les armes de la maison de Habsbourg-Lorraine, celles de sa famille (vous reconnaîtrez La Croix de Lorraine)
- Au dessus: la couronne fermée, qui est la couronne royale, et qui indique donc que Marie-Antoinette est Reine-Consort.
L’une des images est tirée d’un ouvrage ayant appartenu à la Reine.. Ce sont des « fers » à son « chiffre » qui ont été utilisés.
L’autre, plus anecdotique, c’est un bloc décoratif édité dans le commerce ( le diffuseur ignorant tout de la signification de ces signes cabalistiques...)
Dernière édition par Vicq d Azir le Ven 14 Sep 2018, 18:12, édité 1 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Vous trouverez une explication de tout cela dans la page précédente.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Excusez-moi, cher Lucius, si c’est une redite...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
je donne une nouvelle fois la décomposition des armoiries de la Reine
dextre...............les armes de France
senestre............1ere partie de HONGRIE et de JERUSALEM
2...............HABSBOURG
3...............BOURGOGNE MODERNE
4...............TOSCANE
5............... ARPAD ANCIEN
6...............MEDICIS
7...............LORRAINE/AUTRICHE
sur le tout D'AUTRICHE parti de LORRAINE
MARIE ANTOINETTE
dextre...............les armes de France
senestre............1ere partie de HONGRIE et de JERUSALEM
2...............HABSBOURG
3...............BOURGOGNE MODERNE
4...............TOSCANE
5............... ARPAD ANCIEN
6...............MEDICIS
7...............LORRAINE/AUTRICHE
sur le tout D'AUTRICHE parti de LORRAINE
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3725
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
J'ai fait un long message à partir de la phrase de Louis XV en 1745 à Bruges, (devant les tombeaux de Charles le Téméraire et de sa fille Marie de Bourgogne), devant celui de Marie :
Voilà le berceau de toutes nos guerres.
C'est vrai et c'est injuste. Le coupable c'est le grand roi Louis XI. Un membre du forum a trouvé une lettre extraordinaire, d'une grande dame, disant "Ah Louis XI, Louis XI, qu'avez vous fait !"
Ben oui. Je vous citerai le livre de Lecat à ce propos : "Quand flamboyait la Toison d'or".
MAIS LE MESSAGE S'EST ÉVAPORÉ !
Voilà le berceau de toutes nos guerres.
C'est vrai et c'est injuste. Le coupable c'est le grand roi Louis XI. Un membre du forum a trouvé une lettre extraordinaire, d'une grande dame, disant "Ah Louis XI, Louis XI, qu'avez vous fait !"
Ben oui. Je vous citerai le livre de Lecat à ce propos : "Quand flamboyait la Toison d'or".
MAIS LE MESSAGE S'EST ÉVAPORÉ !
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Ah ! zut alors : vous avez fait une fausse manip ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Comment faites-vous pour être ainsi sur le brèche ?
Je reprendrai le message de façon complète, comme dans celui qui s'est évaporé. Car ce simple mariage à décidé de toute la géopolitique de l'Europe pendant 300 ans. Et le mariage avec Marie Antoinette, on peut dire, à mis le feu au poudres, non ? Pour une fois, FÉLIX AUSTRIA, MARIE-TOI, ça n'a pas bien marché. Dommage pour tout le monde.
Je reprendrai le message de façon complète, comme dans celui qui s'est évaporé. Car ce simple mariage à décidé de toute la géopolitique de l'Europe pendant 300 ans. Et le mariage avec Marie Antoinette, on peut dire, à mis le feu au poudres, non ? Pour une fois, FÉLIX AUSTRIA, MARIE-TOI, ça n'a pas bien marché. Dommage pour tout le monde.
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Correze a écrit:Comment faites-vous pour être ainsi sur la brèche ?
Eh bien, il suffit d'être là, ce qui n'est pas toujours le cas, en fait .
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Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Sceau aux Armes de Marie-Antoinette
En vente prochainement, et l'image est de bonne qualité...
- Empreinte en étain sceau de Marie-Antoinette, aux armes de la reine sur un entablement et surmonté d’une couronne fermée
Signé Lorthior F pour Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813).
Fin du XVIIIe siècle.
D : 8 cm / Dans un écrin en cuir bouilli
Note au catalogue :
Il s’agit de l’empreinte du sceau de moyenne taille de la reine Marie-Antoinette réalisé par Pierre-Joseph Lorthior qui s’était fait une spécialité des jetons et des cachets, on sait également qu’il gravait sur pierres fines. Il réalisa en 1774 le grand sceau de Marie-Antoinette (musée Carnavalet).
* Source : Ader MDV - Vente du 19 juin 2019
- Empreinte en étain sceau de Marie-Antoinette, aux armes de la reine sur un entablement et surmonté d’une couronne fermée
Signé Lorthior F pour Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813).
Fin du XVIIIe siècle.
D : 8 cm / Dans un écrin en cuir bouilli
Note au catalogue :
Il s’agit de l’empreinte du sceau de moyenne taille de la reine Marie-Antoinette réalisé par Pierre-Joseph Lorthior qui s’était fait une spécialité des jetons et des cachets, on sait également qu’il gravait sur pierres fines. Il réalisa en 1774 le grand sceau de Marie-Antoinette (musée Carnavalet).
* Source : Ader MDV - Vente du 19 juin 2019
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Armes de Marie-Antoinette
Les armes de Marie-Antoinette, ici illustrée sur la couverture d'un livre grâce à un assortiment de minuscules perles...
Book Cover
Beadwork, sablé cover on book of verses, royal arms, France and Austria as used by Marie Antoinette, on front and back cover.
France, late 18th century
Overall: 10 x 6 x 1 cm
The Elizabeth day McCormick Collection.
Image : Museum of Fine Arts Boston
Vous découvrirez notamment, dans cet autre sujet, une bourse aux armes de Marie-Antoinette décorée selon cette même technique :
Accessoires du XVIIIe siècle réalisés en "sablé de perles"
Book Cover
Beadwork, sablé cover on book of verses, royal arms, France and Austria as used by Marie Antoinette, on front and back cover.
France, late 18th century
Overall: 10 x 6 x 1 cm
The Elizabeth day McCormick Collection.
Image : Museum of Fine Arts Boston
Vous découvrirez notamment, dans cet autre sujet, une bourse aux armes de Marie-Antoinette décorée selon cette même technique :
Accessoires du XVIIIe siècle réalisés en "sablé de perles"
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Curieuse inversion des émaux.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
voici le même objet que sur la page 1 de cette conversation, mais alors que les flacons sont absents, il y a ;l'entonnoir ce qui est plus rare -
ils datent de 1780 et ont le même titre "PENSEE CHRETIENNE" - dimensions 9.6 x 5.5 cms -
la couleur bleue sur les armes seraient pour les cacher pendant la révolution - à vérifier -
c'est une folie mais le prix est encore dans mes modestes moyens , je vais faire des économies sérieuses pendant 3 mois.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3725
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
voici le petit trésor - dimensions 10 cms sur 5 de large
je vais le porter chez mon relieur pour qu'il puisse retirer la couleur bleue sur les armoiries qui semblent être un camouflage datant de la révolution, le petit entonnoir est en place et je cherche sur EBAY deux flacons de voyage pour compléter l'objet.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3725
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Nous évoquions récemment les : Livres de Marie-Antoinette, sa bibliothèque des Tuileries
Et je rappelle aussi notre sujet : Les livres de la bibliothèque de la reine au Petit Trianon
J'en profite pour illustrer ce sujet-ci avec quelques autres exemplaires, aux reliures moins "communes", et citer la description de la Bibliothèque nationale de France qui les conserve, et s'attache plus précisément à présenter ici les reliures.
Je cite :
Reliures de la Bibliothèque nationale de France : Marie-Antoinette
Reine de France (1774-1792) et à ce titre destinataire de nombreux ouvrages de dédicace ou de présentation, à ses armes ou emblèmes, dans des reliures de maroquin le plus souvent richement reliées (reliures mosaïquées ou à décor à la dentelle).
Les livres des différentes bibliothèques personnelles de Marie-Antoinette étaient dans de modestes reliures de veau ou de basane, voire des demi-reliures ou demi-reliures à coins de mêmes cuirs.
La bibliothèque de Marie-Antoinette réunie à Versailles fut versée vers 1800 à la Bibliothèque nationale
Armoiries (dauphine) : "Deux écus accolés : I, écartelé de France et de Dauphiné ; II, écartelé : au I, de Hongrie ; au 2, de Habsbourg ; au 3, de Bourgogne ancien ; au 4, de Toscane ; sur le tout, parti d'Autriche et de Lorraine" (OHR 2529, qui répertorie neuf blocs armoriaux différents).
Armoiries (reine) : "Deux écus accolés : I. De France ; II, écartelé : au I, parti a) de gueules à quatre fasces d'argent ; b) de gueules à la croix patriarcale d'argent, issant d'une couronne d'or, posée sur une colline de sinople (Hongrie) ; au 2, de gueules au lion d'or, couronné du même, armé et lampassé d'azur (Habsbourg); au 3, bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules (Bourgogne ancien) ; au 4, à cinq tourteaux de gueules, deux, deux et un, accompagnés en chef d'un tourteau d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or (Toscane) ; sur le tout : parti : au I, de gueules à la fasce d'argent (Autriche) ; au 2, d'or à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent (Lorraine)(qui est d'Autriche)" (OHR 2508, qui répertorie treize blocs armoriaux différents, à quoi s'ajoutent deux chiffres et le chiffre C.T. surmonté d'une couronne royale)
Reliure en maroquin rouge à décor floral mosaïqué aux armes de Marie-Antoinette, reine de France.
Paris, atelier non identifié, 1770
Livre d'Eglise, suivant le Bréviaire et le Missel de Soissons, à l'usage de la Cour, pendant le séjour du roi à Compiègne.
Louis Bertrand, 1769. In-8.
Image : Bibliothèque nationale de France.
Présentation :
Reliure exécutée à Paris en 1770 par un atelier non identifié pour Marie-Antoinette, dauphine de France. Le volume lui fut, d'après L.-M. Michon (Michon 1956, n° 82 (290)), offert à l’occasion de son mariage et remis lors de son arrivée à Compiègne, le 14 mai 1770.
Les armes de Marie-Antoinette dauphine ont été remplacées, après 1774, par les armes pleines, modification dont on aperçoit les traces : blason de France sur une nouvelle pièce de maroquin rouge, ton sur ton et couronne fermée de France ajoutée en sus (Michon 1956, p. 120-121, n° 82 (290)).
Reliure mosaïquée à décor à la dentelle doublée en maroquin rouge aux armes de Marie-Antoinette, reine de France
Paris, atelier d'Antoine-Michel Padeloup, vers 1745-1750
Le Tasse. La Gerusalemme liberata.
Venise : Almoró Albrizzi, 1745. In-fol.
Image : Bibliothèque nationale de France
Présentation :
Reliure exécutée à Paris vers 1745-1750 par l'atelier d'Antoine-Michel Padeloup, relieur du roi pour la marquise de Pompadour.
La datation est proposée d'après la date de parution du volume et l'attribution repose sur la présence dans le matériel de dorure de fers caractéristiques de la production de l'atelier d'Antoine-Michel Padeloup.
Lors de la vente de la bibliothèque de Madame de Pompadour, en 1765, ce volume très richement relié décrit sous le n° 1314 est adjugé 480 l. (soit l'un des plus prix les plus élevés de la vente). Le caractère exceptionnel de cette pièce est souligné en termes dithyrambiques dans la notice rédigée dix ans plus tard pour le catalogue de la vente de la bibliothèque du notaire Guillaume Claude Delaleu, en 1775 (n° 757) : « cet exemplaire est d'autant plus précieux que chacune de ces estampes a été colorée avec tant de soin, qu'elle peut passer pour un superbe tableau en miniature : quant à la relieure, il est impossible de rien voir de plus beau en ce genre ».
Il est acheté lors de cette vente par le financier et conseiller au Parlement Pâris de Meyzieu, comme l'indique la notice du catalogue de vente de ce dernier, en 1779, sous le n° 1485 : « G. P. mar. à comp., avec figures colorées en miniature. Cet exemplaire a été acheté à la vente de Madame la Marquise de Pompadour » (adjudication à 501 l.).
Il entre alors en possession de Marie-Antoinette ; le volume est inscrit dans la bibliothèque de cette dernière en 1781, dans la Distribution de la Bibliothèque de la reine, avec la mention « Gierusaleme liberata, Estampes enluminées de la Bibliothèque de Mad. la M.ise de Pompadour ».
C'est à cette date que l'ovale central de maroquin brun a été ajoutée sur les deux plats pour substituer aux armes de la marquise de Pompadour (OHR 2399), celles de Marie-Antoinette (1755-1793)(OHR 2508, pl. 4), de même qu'ont été ajoutées au dos les pièces d'armes de la maison d'Autriche (alérion, lion et croix de Lorraine).
Le choix de faire entrer ce volume dans les collections de Marie-Antoinette est très probablement à mettre en relation avec la présence en tête du volume du grand portrait d'après Giambattista Piazetta, gravé et enluminé, de l'impératrice Marie-Thérèse, mère de la reine, à qui l'édition est dédiée.
Reliure en veau crème à décor mosaïqué aux armes peintes de Marie-Antoinette, reine de France
Paris, atelier de Jean Delorme, 1775.
Almanach royal, année bissextile M. DCC. LXXVI.
Paris : A.-F. Le Breton, [1775]. In-8.
Image : Bibliothèque nationale de France
Présentation :
Reliure exécutée à Paris en 1775 par Jean Delorme, offerte à Marie-Antoinette, reine de France (1774-1792), à l'occasion du nouvel an 1776.
La reliure est signée sous la forme « delorme f », dorée en queue des deux plats. Il s'agit de l'un des trois seules reliures mosaïquées connues ayant appartenu à Marie-Antoinette. Ce type de reliures mosaïquées d'un style un peu particulier, où le paillon se joint aux pièces de cuir, apparut vers 1755 et se rencontre jusque vers 1780 sur des pièces de luxe, avant d'être plutôt ensuite réservé à des pièces plus courantes, de facture parfois très médiocre.
Et je rappelle aussi notre sujet : Les livres de la bibliothèque de la reine au Petit Trianon
J'en profite pour illustrer ce sujet-ci avec quelques autres exemplaires, aux reliures moins "communes", et citer la description de la Bibliothèque nationale de France qui les conserve, et s'attache plus précisément à présenter ici les reliures.
Je cite :
Reliures de la Bibliothèque nationale de France : Marie-Antoinette
Reine de France (1774-1792) et à ce titre destinataire de nombreux ouvrages de dédicace ou de présentation, à ses armes ou emblèmes, dans des reliures de maroquin le plus souvent richement reliées (reliures mosaïquées ou à décor à la dentelle).
Les livres des différentes bibliothèques personnelles de Marie-Antoinette étaient dans de modestes reliures de veau ou de basane, voire des demi-reliures ou demi-reliures à coins de mêmes cuirs.
La bibliothèque de Marie-Antoinette réunie à Versailles fut versée vers 1800 à la Bibliothèque nationale
Armoiries (dauphine) : "Deux écus accolés : I, écartelé de France et de Dauphiné ; II, écartelé : au I, de Hongrie ; au 2, de Habsbourg ; au 3, de Bourgogne ancien ; au 4, de Toscane ; sur le tout, parti d'Autriche et de Lorraine" (OHR 2529, qui répertorie neuf blocs armoriaux différents).
Armoiries (reine) : "Deux écus accolés : I. De France ; II, écartelé : au I, parti a) de gueules à quatre fasces d'argent ; b) de gueules à la croix patriarcale d'argent, issant d'une couronne d'or, posée sur une colline de sinople (Hongrie) ; au 2, de gueules au lion d'or, couronné du même, armé et lampassé d'azur (Habsbourg); au 3, bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules (Bourgogne ancien) ; au 4, à cinq tourteaux de gueules, deux, deux et un, accompagnés en chef d'un tourteau d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or (Toscane) ; sur le tout : parti : au I, de gueules à la fasce d'argent (Autriche) ; au 2, d'or à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent (Lorraine)(qui est d'Autriche)" (OHR 2508, qui répertorie treize blocs armoriaux différents, à quoi s'ajoutent deux chiffres et le chiffre C.T. surmonté d'une couronne royale)
Reliure en maroquin rouge à décor floral mosaïqué aux armes de Marie-Antoinette, reine de France.
Paris, atelier non identifié, 1770
Livre d'Eglise, suivant le Bréviaire et le Missel de Soissons, à l'usage de la Cour, pendant le séjour du roi à Compiègne.
Louis Bertrand, 1769. In-8.
Image : Bibliothèque nationale de France.
Présentation :
Reliure exécutée à Paris en 1770 par un atelier non identifié pour Marie-Antoinette, dauphine de France. Le volume lui fut, d'après L.-M. Michon (Michon 1956, n° 82 (290)), offert à l’occasion de son mariage et remis lors de son arrivée à Compiègne, le 14 mai 1770.
Les armes de Marie-Antoinette dauphine ont été remplacées, après 1774, par les armes pleines, modification dont on aperçoit les traces : blason de France sur une nouvelle pièce de maroquin rouge, ton sur ton et couronne fermée de France ajoutée en sus (Michon 1956, p. 120-121, n° 82 (290)).
Reliure mosaïquée à décor à la dentelle doublée en maroquin rouge aux armes de Marie-Antoinette, reine de France
Paris, atelier d'Antoine-Michel Padeloup, vers 1745-1750
Le Tasse. La Gerusalemme liberata.
Venise : Almoró Albrizzi, 1745. In-fol.
Image : Bibliothèque nationale de France
Présentation :
Reliure exécutée à Paris vers 1745-1750 par l'atelier d'Antoine-Michel Padeloup, relieur du roi pour la marquise de Pompadour.
La datation est proposée d'après la date de parution du volume et l'attribution repose sur la présence dans le matériel de dorure de fers caractéristiques de la production de l'atelier d'Antoine-Michel Padeloup.
Lors de la vente de la bibliothèque de Madame de Pompadour, en 1765, ce volume très richement relié décrit sous le n° 1314 est adjugé 480 l. (soit l'un des plus prix les plus élevés de la vente). Le caractère exceptionnel de cette pièce est souligné en termes dithyrambiques dans la notice rédigée dix ans plus tard pour le catalogue de la vente de la bibliothèque du notaire Guillaume Claude Delaleu, en 1775 (n° 757) : « cet exemplaire est d'autant plus précieux que chacune de ces estampes a été colorée avec tant de soin, qu'elle peut passer pour un superbe tableau en miniature : quant à la relieure, il est impossible de rien voir de plus beau en ce genre ».
Il est acheté lors de cette vente par le financier et conseiller au Parlement Pâris de Meyzieu, comme l'indique la notice du catalogue de vente de ce dernier, en 1779, sous le n° 1485 : « G. P. mar. à comp., avec figures colorées en miniature. Cet exemplaire a été acheté à la vente de Madame la Marquise de Pompadour » (adjudication à 501 l.).
Il entre alors en possession de Marie-Antoinette ; le volume est inscrit dans la bibliothèque de cette dernière en 1781, dans la Distribution de la Bibliothèque de la reine, avec la mention « Gierusaleme liberata, Estampes enluminées de la Bibliothèque de Mad. la M.ise de Pompadour ».
C'est à cette date que l'ovale central de maroquin brun a été ajoutée sur les deux plats pour substituer aux armes de la marquise de Pompadour (OHR 2399), celles de Marie-Antoinette (1755-1793)(OHR 2508, pl. 4), de même qu'ont été ajoutées au dos les pièces d'armes de la maison d'Autriche (alérion, lion et croix de Lorraine).
Le choix de faire entrer ce volume dans les collections de Marie-Antoinette est très probablement à mettre en relation avec la présence en tête du volume du grand portrait d'après Giambattista Piazetta, gravé et enluminé, de l'impératrice Marie-Thérèse, mère de la reine, à qui l'édition est dédiée.
Reliure en veau crème à décor mosaïqué aux armes peintes de Marie-Antoinette, reine de France
Paris, atelier de Jean Delorme, 1775.
Almanach royal, année bissextile M. DCC. LXXVI.
Paris : A.-F. Le Breton, [1775]. In-8.
Image : Bibliothèque nationale de France
Présentation :
Reliure exécutée à Paris en 1775 par Jean Delorme, offerte à Marie-Antoinette, reine de France (1774-1792), à l'occasion du nouvel an 1776.
La reliure est signée sous la forme « delorme f », dorée en queue des deux plats. Il s'agit de l'un des trois seules reliures mosaïquées connues ayant appartenu à Marie-Antoinette. Ce type de reliures mosaïquées d'un style un peu particulier, où le paillon se joint aux pièces de cuir, apparut vers 1755 et se rencontre jusque vers 1780 sur des pièces de luxe, avant d'être plutôt ensuite réservé à des pièces plus courantes, de facture parfois très médiocre.
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Ces reliures sont une splendeur !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55387
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Généalogie, Héraldique : armoiries (armes) et blasons de Marie-Antoinette
Nous annonçons cette vente aux enchères prochaine dans notre rubrique dédiée : ICI
A cette occasion, sera présentée cette illustration des armes de Marie-Antoinette du temps où elle était dauphine du royaume.
Je cite :
Dessin héraldique - Marie-Antoinette d'Autriche
S.l.n.d, (v.1770), planche ovale de 23 x 30 cm
Dessin à l'encre sur fond rosé, en feuille.
Présentation :
Beau dessin qui représente les deux écus accolés de Marie-Antoinette comme dauphine de France (Armes du dauphin - Armes des Habsbourg), sous une couronne fermée de dauphins, comme il est d'usage ; ce qui correspond à la période du 16 mai 1770 au 16 mai 1774.
* Source et infos complémentaires : Osenat MDV- Vente du 24 mai 2020, Versailles
A cette occasion, sera présentée cette illustration des armes de Marie-Antoinette du temps où elle était dauphine du royaume.
Je cite :
Dessin héraldique - Marie-Antoinette d'Autriche
S.l.n.d, (v.1770), planche ovale de 23 x 30 cm
Dessin à l'encre sur fond rosé, en feuille.
Présentation :
Beau dessin qui représente les deux écus accolés de Marie-Antoinette comme dauphine de France (Armes du dauphin - Armes des Habsbourg), sous une couronne fermée de dauphins, comme il est d'usage ; ce qui correspond à la période du 16 mai 1770 au 16 mai 1774.
* Source et infos complémentaires : Osenat MDV- Vente du 24 mai 2020, Versailles
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
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