Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
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Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Vient de paraître, ce roman historique :
Le bouffon de la Montagne
De Christophe Bigot
Aux éditions de La Martinière (Mars 16)
Présentation :
Le citoyen Laurent Lecointre a-t-il perdu la tête ? Le voilà prêt, en tout cas, à bien des revirements et lâchetés pour qu’elle lui reste accrochée aux épaules !
À quarante-sept ans, ce père de famille et négociant prospère de Versailles a tout pour être heureux. Mais, alors que les fiançailles de sa fille se dessinent, la Révolution française éclate. Et le bonhomme décide, sans crier gare, de se jeter dans la gueule du volcan.
Patriote exalté jusqu’à la furie, animé par la foi des nouveaux convertis, il se transforme en tyran domestique et en accusateur public. Jouant avec la guillotine comme d’autres avec le feu, il déploie son tempérament excessif des terribles journées versaillaises d’octobre 1789 à la chute de Robespierre, cinq ans plus tard, en passant par le procès de Marie-Antoinette dont il est le premier témoin à charge.
C’est l’itinéraire véridique de ce personnage violent mais paradoxalement attachant que Le Bouffon de la Montagne retrace, dévoilant le revers comique d’une des plus tragiques périodes de notre Histoire.
Qui est l'auteur ?
Christophe Bigot est né en 1976. Normalien, agrégé de lettres, il vit et enseigne à Paris.
Passionné depuis toujours par la Révolution, il lui a consacré un premier roman, L’Archange et le Procureur (Gallimard, 2008). Son précédent roman, Les Premiers de leur siècle, a été publié aux éditions de la Martinière (2015).
Qui est Laurent Lecointre (1742-1805) ?
Contrairement à la quasi-totalité de ses collègues de la Convention nationale, Laurent Lecointre n’était pas un juriste de formation. C’était un simple marchand de toiles à Versailles.
Élu commandant d’un bataillon de la garde nationale de cette ville, il dénonce au comité militaire de l’Assemblée nationale constituante l’attitude des officiers qui ont porté la cocarde noire (signe distinctif des ariscocrates anti-révolutionnaires) et piétiné la cocarde tricolore lors du banquet donné en leur honneur le 1er octobre 1789.
Lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, il est le commandant de la garde nationale chargée de contrôler la foule qui avait envahi le palais de Versailles.
Il fut élu président de l’administration de Seine-et-Oise en juin 1791.
Il est élu député à l’Assemblée législative la même année puis député à la Convention nationale par le département de Seine-et-Oise en 1792.
Laurent Lecointre s’occupe de la dénonciation ; il dénonce l’ancienne administration de Versailles ainsi que les ministres Louis Le Bègue Duportail, Louis Marie Narbonne Lara et Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais.
Le 15 septembre 1792, il propose que le dauphin et sa sœur soient séparés de leurs parents.
Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort du roi. Il est ensuite chargé de mission à Rouen et dans le département de la Manche.
Le jour de la cérémonie de la Fête de l’Être suprême le 8 juin 1794, il qualifie Maximilien de Robespierre de tyran.
Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), il se réjouit de la chute de Maximilien de Robespierre et par la suite devient le dénonciateur le plus acharné des « terroristes » vaincus.
Changeant encore d’opinions, Laurent Lecointre participe à l’Insurrection du 12 germinal an III (1er avril 1795).
Il est décrété d’arrestation le 16 germinal an III et d’accusation le 2 prairial an III (21 mai 1795).
Il bénéficie de l’amnistie générale votée lors de la séparation de la Convention nationale le 26 octobre 1795.
Laurent Lecointre adhère ensuite aux idées de Gracchus Babeuf puis dément tout lien avec lui.
Laurent Lecointre est le seul Versaillais à avoir voté contre la Constitution de l’an VIII qui met en place le Consulat à vie. Il est exilé à Guignes où il possède une propriété, il y finit ses jours.
Source : Wikipedia
Le bouffon de la Montagne
De Christophe Bigot
Aux éditions de La Martinière (Mars 16)
Présentation :
Le citoyen Laurent Lecointre a-t-il perdu la tête ? Le voilà prêt, en tout cas, à bien des revirements et lâchetés pour qu’elle lui reste accrochée aux épaules !
À quarante-sept ans, ce père de famille et négociant prospère de Versailles a tout pour être heureux. Mais, alors que les fiançailles de sa fille se dessinent, la Révolution française éclate. Et le bonhomme décide, sans crier gare, de se jeter dans la gueule du volcan.
Patriote exalté jusqu’à la furie, animé par la foi des nouveaux convertis, il se transforme en tyran domestique et en accusateur public. Jouant avec la guillotine comme d’autres avec le feu, il déploie son tempérament excessif des terribles journées versaillaises d’octobre 1789 à la chute de Robespierre, cinq ans plus tard, en passant par le procès de Marie-Antoinette dont il est le premier témoin à charge.
C’est l’itinéraire véridique de ce personnage violent mais paradoxalement attachant que Le Bouffon de la Montagne retrace, dévoilant le revers comique d’une des plus tragiques périodes de notre Histoire.
Qui est l'auteur ?
Christophe Bigot est né en 1976. Normalien, agrégé de lettres, il vit et enseigne à Paris.
Passionné depuis toujours par la Révolution, il lui a consacré un premier roman, L’Archange et le Procureur (Gallimard, 2008). Son précédent roman, Les Premiers de leur siècle, a été publié aux éditions de la Martinière (2015).
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Qui est Laurent Lecointre (1742-1805) ?
Contrairement à la quasi-totalité de ses collègues de la Convention nationale, Laurent Lecointre n’était pas un juriste de formation. C’était un simple marchand de toiles à Versailles.
Élu commandant d’un bataillon de la garde nationale de cette ville, il dénonce au comité militaire de l’Assemblée nationale constituante l’attitude des officiers qui ont porté la cocarde noire (signe distinctif des ariscocrates anti-révolutionnaires) et piétiné la cocarde tricolore lors du banquet donné en leur honneur le 1er octobre 1789.
Lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, il est le commandant de la garde nationale chargée de contrôler la foule qui avait envahi le palais de Versailles.
Il fut élu président de l’administration de Seine-et-Oise en juin 1791.
Il est élu député à l’Assemblée législative la même année puis député à la Convention nationale par le département de Seine-et-Oise en 1792.
Laurent Lecointre s’occupe de la dénonciation ; il dénonce l’ancienne administration de Versailles ainsi que les ministres Louis Le Bègue Duportail, Louis Marie Narbonne Lara et Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais.
Le 15 septembre 1792, il propose que le dauphin et sa sœur soient séparés de leurs parents.
Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort du roi. Il est ensuite chargé de mission à Rouen et dans le département de la Manche.
Le jour de la cérémonie de la Fête de l’Être suprême le 8 juin 1794, il qualifie Maximilien de Robespierre de tyran.
Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), il se réjouit de la chute de Maximilien de Robespierre et par la suite devient le dénonciateur le plus acharné des « terroristes » vaincus.
Changeant encore d’opinions, Laurent Lecointre participe à l’Insurrection du 12 germinal an III (1er avril 1795).
Il est décrété d’arrestation le 16 germinal an III et d’accusation le 2 prairial an III (21 mai 1795).
Il bénéficie de l’amnistie générale votée lors de la séparation de la Convention nationale le 26 octobre 1795.
Laurent Lecointre adhère ensuite aux idées de Gracchus Babeuf puis dément tout lien avec lui.
Laurent Lecointre est le seul Versaillais à avoir voté contre la Constitution de l’an VIII qui met en place le Consulat à vie. Il est exilé à Guignes où il possède une propriété, il y finit ses jours.
Source : Wikipedia
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Je savais que c'était une abjection de bonhomme, mais pas encore à ce point ! àè-è\':
Il se retrouve, à plusieurs reprises, à l'avant-garde de l'ignominie ...
Sa dénonciation de Robespierre comme tyran ne manque pas de culot : c'est çui qui dit qui y'est ! boudoi32
Il se retrouve, à plusieurs reprises, à l'avant-garde de l'ignominie ...
Sa dénonciation de Robespierre comme tyran ne manque pas de culot : c'est çui qui dit qui y'est ! boudoi32
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Du même auteur, j'avais lu L'archange et le procureur.
Belle écriture, si je me souviens bien.
Belle écriture, si je me souviens bien.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Etait-ce encore un roman historique ?
Qui étaient l'archange et le procureur ?
Qui étaient l'archange et le procureur ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Oui.
Voici la présentation de cet autre roman (qui avait reçu de nombreux prix littéraires) :
Présentation :
Avril 1794. Camille Desmoulins, «vainqueur de la Bastille» et journaliste éloquent, est guillotiné à l'âge de trente-quatre ans pour avoir critiqué dans ses articles la Terreur de Robespierre.
Sa femme Lucile le suit dans la mort quelques jours plus tard. Les deux époux deviennent ainsi les héros idéalisés du plus beau et du plus tragique roman d'amour de la Révolution.
Camille et Lucile laissent un fils en bas âge, Horace. Un fois adulte, Horace fuit jusqu'en Haïti les fantômes de la Révolution qui le hantent.
En 1825, accablé par la maladie et la mélancolie, il demande à la grand-mère qui l'a élevé, Anne Duplessis, demeurée à Paris dans une obscure indigence, de raconter par écrit l'histoire vraie de ce couple, afin de mettre un terme aux rumeurs sur l'infidélité des amants et sur l'impureté de leurs mœurs.
À travers les personnages de Camille, Lucile ou Robespierre (témoin de mariage et ancien camarade de collège de Desmoulins), c'est toute l'histoire de la Révolution française qui ressurgit, avec ses convulsions sanglantes, ses trouées lumineuses et ses contradictions.
Voici la présentation de cet autre roman (qui avait reçu de nombreux prix littéraires) :
Présentation :
Avril 1794. Camille Desmoulins, «vainqueur de la Bastille» et journaliste éloquent, est guillotiné à l'âge de trente-quatre ans pour avoir critiqué dans ses articles la Terreur de Robespierre.
Sa femme Lucile le suit dans la mort quelques jours plus tard. Les deux époux deviennent ainsi les héros idéalisés du plus beau et du plus tragique roman d'amour de la Révolution.
Camille et Lucile laissent un fils en bas âge, Horace. Un fois adulte, Horace fuit jusqu'en Haïti les fantômes de la Révolution qui le hantent.
En 1825, accablé par la maladie et la mélancolie, il demande à la grand-mère qui l'a élevé, Anne Duplessis, demeurée à Paris dans une obscure indigence, de raconter par écrit l'histoire vraie de ce couple, afin de mettre un terme aux rumeurs sur l'infidélité des amants et sur l'impureté de leurs mœurs.
À travers les personnages de Camille, Lucile ou Robespierre (témoin de mariage et ancien camarade de collège de Desmoulins), c'est toute l'histoire de la Révolution française qui ressurgit, avec ses convulsions sanglantes, ses trouées lumineuses et ses contradictions.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Est-ce que Robespierre n'était pas aussi le parrain du petit Horace ? Cela me rappelle vaguement quelque chose ...
Bombelles écrivait M. des Moulins . :
Bombelles écrivait M. des Moulins . :
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Le père de Laurent Lecointre, Gilles; était parrain chez les Louvel.
Laurent Lecointre était un déséquilibré léger.
Laurent Lecointre était un déséquilibré léger.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Mme de Sabran a écrit:Est-ce que Robespierre n'était pas aussi le parrain du petit Horace ? Cela me rappelle vaguement quelque chose ...
Bombelles écrivait M. des Moulins . :
Il était le témoin du mariage à Saint Sulpice. Il avait fallu menacer le prêtre pour qu'il accepte de marier un athée virulent.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Mme de Sabran a écrit:Bombelles écrivait M. des Moulins . :
Même dans le bas peuple où ça ne pouvait pas être confondu avec une particule, les prêtres écrivent sur les registres d'Achy pour Dachy, du Hamel pour Duhamel ..... ce qui parfois rend délicat la recherche généalogique !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Laurent Lecointre. Le bouffon de la Montagne, de Christophe Bigot
Danton lui-même a eu des velléités d'orthographier son nom d'Anton . boudoi29
Jeune avocat, il s'octroie allègrement une particule, se fait appeler et signe d’Anton, ça pose son homme ! Sans doute juge-t-il que cela vaut mieux pour attirer le client. Devenu président du Club des Cordeliers, il signera encore jusqu'en décembre 1789 d’Anton des arrêtés du Club. Et puis, bizarrement ( ) cette lubie lui passe . C'est que les signes de noblesse n'ont plus bonne presse . Il vaut mieux éviter de s'en prévaloir.
Jeune avocat, il s'octroie allègrement une particule, se fait appeler et signe d’Anton, ça pose son homme ! Sans doute juge-t-il que cela vaut mieux pour attirer le client. Devenu président du Club des Cordeliers, il signera encore jusqu'en décembre 1789 d’Anton des arrêtés du Club. Et puis, bizarrement ( ) cette lubie lui passe . C'est que les signes de noblesse n'ont plus bonne presse . Il vaut mieux éviter de s'en prévaloir.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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