La campagne de 1792
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La campagne de 1792
Les Prussiens en marche sur Paris !
Le plan d'action du duc de Brunswick et l'avance des coalisés
Le feld-maréchal souhaitait avant tout faire accepter son plan d'action. Il voulait passer la frontière en son point le plus vulnérable (sur la Moselle), pénétrer dans le bassin de la Meuse, franchir l'Argonne et de là marcher sur Paris par l'Aisne, l'Oise ou la Marne. Il négligerait les places fortes de Mézières et Sedan, neutraliserait Montmédy et Thionville par des attaques de diversion puis tomberait avec le gros de ses forces sur Longwy. Pendant ce temps la colonne autrichienne de Clerfayt et celle de Hohenlohe s'avancerait vers la Lorraine pour faire jonction avec les Prussiens, gagner Chalons puis la route de Paris. Le 19 août 1792 les Prussiens et les émigrés passent la frontière et un premier engagement a lieu à Fontoy. Les difficultés commencent pour eux, l'accueil de la population est hostile contrairement aux affirmations des émigrés, une pluie incessante accentue la fatigue des coalisés et de plus la dysenterie sévit dans les rangs prussiens.
Côté français, suite à la défection de La Fayette passé aux Autrichiens à cause des journées du 10 août, Dumouriez avait été mis à la tête de l'armée du Nord et petit à petit refaisait ses troupes insufflant une énergie nouvelle à ses bataillons. Il avait juré de défendre l'Argonne ces "Thermopyles de la France". Kellermann était mis à la tête de l'armée du Rhin le 27 août à la place de Luckner écarté pour incapacité.
Le 20 août 1792 l'armée des coalisés est devant Longwy qui, assiégé puis bombardé capitule le 23 août 1792. Malgré les pressions de Frédéric-Guillaume qui souhaitait précipiter la marche sur Paris, Brunswick ne veut pas avancer en laissant des places fortes sur ses arrières et souhaite avant tout s'assurer une ligne de retraite sur la Meuse en prenant Verdun. Le 29 août 1792, Brunswick débute le siège devant Verdun, son bombardement commence le 31 août et le 2 septembre 1792 la ville capitule. La route de Paris est maintenant ouverte, il ne reste plus aux coalisés qu'à prendre les défilés de l'Argonne qui commande l'entrée dans le bassin de la Seine.
Sur la nouvelle de la prise de Verdun par les Prussiens, les Parisiens croyant déjà le roi de Prusse à leurs portes, forment un camp depuis Clichy jusqu'à Montmartre. On y voit les dames manier la pelle et la brouette comme les hommes !
http://revolution.1789.free.fr/campagne/Campagnes_1792.htm
Le plan d'action du duc de Brunswick et l'avance des coalisés
Le feld-maréchal souhaitait avant tout faire accepter son plan d'action. Il voulait passer la frontière en son point le plus vulnérable (sur la Moselle), pénétrer dans le bassin de la Meuse, franchir l'Argonne et de là marcher sur Paris par l'Aisne, l'Oise ou la Marne. Il négligerait les places fortes de Mézières et Sedan, neutraliserait Montmédy et Thionville par des attaques de diversion puis tomberait avec le gros de ses forces sur Longwy. Pendant ce temps la colonne autrichienne de Clerfayt et celle de Hohenlohe s'avancerait vers la Lorraine pour faire jonction avec les Prussiens, gagner Chalons puis la route de Paris. Le 19 août 1792 les Prussiens et les émigrés passent la frontière et un premier engagement a lieu à Fontoy. Les difficultés commencent pour eux, l'accueil de la population est hostile contrairement aux affirmations des émigrés, une pluie incessante accentue la fatigue des coalisés et de plus la dysenterie sévit dans les rangs prussiens.
Côté français, suite à la défection de La Fayette passé aux Autrichiens à cause des journées du 10 août, Dumouriez avait été mis à la tête de l'armée du Nord et petit à petit refaisait ses troupes insufflant une énergie nouvelle à ses bataillons. Il avait juré de défendre l'Argonne ces "Thermopyles de la France". Kellermann était mis à la tête de l'armée du Rhin le 27 août à la place de Luckner écarté pour incapacité.
Le 20 août 1792 l'armée des coalisés est devant Longwy qui, assiégé puis bombardé capitule le 23 août 1792. Malgré les pressions de Frédéric-Guillaume qui souhaitait précipiter la marche sur Paris, Brunswick ne veut pas avancer en laissant des places fortes sur ses arrières et souhaite avant tout s'assurer une ligne de retraite sur la Meuse en prenant Verdun. Le 29 août 1792, Brunswick débute le siège devant Verdun, son bombardement commence le 31 août et le 2 septembre 1792 la ville capitule. La route de Paris est maintenant ouverte, il ne reste plus aux coalisés qu'à prendre les défilés de l'Argonne qui commande l'entrée dans le bassin de la Seine.
Sur la nouvelle de la prise de Verdun par les Prussiens, les Parisiens croyant déjà le roi de Prusse à leurs portes, forment un camp depuis Clichy jusqu'à Montmartre. On y voit les dames manier la pelle et la brouette comme les hommes !
http://revolution.1789.free.fr/campagne/Campagnes_1792.htm
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
François-Christophe Kellermann
Mme de Sabran a écrit:Les Prussiens en marche sur Paris !
Le plan d'action du duc de Brunswick et l'avance des coalisés
(...)
Côté français, suite à la défection de La Fayette passé aux Autrichiens à cause des journées du 10 août, Dumouriez avait été mis à la tête de l'armée du Nord et petit à petit refaisait ses troupes insufflant une énergie nouvelle à ses bataillons. Il avait juré de défendre l'Argonne ces "Thermopyles de la France". Kellermann était mis à la tête de l'armée du Rhin le 27 août à la place de Luckner écarté pour incapacité.
Présenté prochainement en vente aux enchères....
- Portrait du maréchal Kellermann
Robert Faust LEFEVRE (Bayeux 1755 - Paris 1830)
Toile signée et datée à gauche Robert Lefevre / Fecit 1818.
73 x 60 cm. Accidents au cadre
Note au catalogue :
Envoyé commander les troupes en Alsace en 1791, François-Christophe Kellermann est l’un des vainqueurs de la bataille de Valmy en 1792 et prend le commandement des armées des Alpes et d'Italie.
Après la Terreur, au cours de laquelle il est emprisonné treize mois, le général Kellermann lègue l'armée d'Italie à Bonaparte, ce dernier précisant dans une lettre adressée au Directoire : " le général Kellermann a plus d'expérience et fera mieux la guerre que moi ; mais tous deux ensemble, nous la ferons mal ".
Kellermann reçoit successivement le cordon de grand officier de la Légion d'honneur (1802), la dignité de maréchal de l'Empire (1804) et le titre de duc de Valmy.
Dès 1814, il laisse de côté ses activités militaires pour se consacrer à la défense des libertés publiques.
Il vote au Sénat la déchéance de Napoléon et fait acte d'adhésion à Louis XVIII qui le nomme grand-croix de l'ordre de Saint-Louis et pair de France.
Robert-Lefevre peint le portrait du duc de Valmy, maréchal et pair de France, deux ans avant sa mort, en 1820.
* Source et infos complémentaires : Pousse Cornet - Valoir SVV - Vente du 5 octobre 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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