René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
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René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
Nous parlions de lui dans notre sujet Poésie urbaine ou réflexion sur la toponymie des rues de Paris, René Hérault, ce grand père maternel de Mme de Polignac, mérite bien que nous lui ouvrions un sujet !
René Hérault, seigneur de Fontaine-l'Abbé et de Vaucresson, né à Rouen le 23 avril 1691 et mort à Paris le 2 août 1740, est un magistrat français. Il fut lieutenant général de police (1725-1739) et conseiller d'État.
Début de carrière
D’une ancienne famille de Normandie, fils de Louis Hérault (1645-1724), collecteur d'impôt, et de sa femme, Jeanne Charlotte Guillard de La Vacherie :4869: , René Hérault fut d’abord avocat du roi au Châtelet de Paris (1712), puis procureur général au Grand Conseil (3 février 1718), avant de devenir maître des requêtes et intendant de la généralité de Tours (23 mars 1722).
En 1725, la disette ayant occasionné une émeute dans cette ville, Hérault s’empressa de faire approvisionner les marchés et donna, dans ces circonstances difficiles, des preuves d’une si haute capacité administrative, qu’il fut appelé à Paris et nommé lieutenant général de police (28 août 1725), en remplacement de Nicolas Ravot d'Ombreval, qui le remplaça lui-même comme intendant de Tours.
Lieutenant général de police
Comme lieutenant général de police, René Hérault ordonna que les décharges publiques soient installées en banlieue, à l'extérieur de Paris, et introduisit la pratique d'arroser les rues pendant les vagues de chaleur estivales afin de prévenir les incendies.
En 1728, il ordonna que, pour la première fois, les noms des rues soient inscrits sur des panneaux. Son ordonnance du 30 juillet 1729 généralisa cette pratique et prescrivit que tous les propriétaires de maisons au début et à la fin de chaque rue y apposent des plaques de pierre gravées du nom de la rue. Il tenta également d'introduire un système de numérotation des maisons et des immeubles mais il dut reculer devant l'opposition de la noblesse qui refusait de voir les portails de ses hôtels particuliers défigurés par l'apposition de plaques numérotées, selon une pratique alors jugée égalitaire dans la mesure où elle devait s'appliquer de manière identique aux hôtels aristocratiques et aux logements des classes populaires.
Il usa de sévérité envers les Jansénistes, persécutés à cette époque, ce qui lui valut de ne pas être ménagé dans les Nouvelles Ecclésiastiques, organe du parti janséniste fondé en 1728 et dirigé contre les Jésuites.
Il fit procéder à des perquisitions dans Paris afin de découvrir les auteurs, les imprimeurs et les distributeurs de cette gazette, lacérée et brûlée par la main du bourreau en 1731 et qui, cependant, s’imprimait encore clandestinement. Hérault trouvait souvent dans son hôtel et jusque dans son carrosse des feuilles fraîchement imprimées, que des mains qui restèrent toujours invisibles se plaisaient à y déposer.
Ce magistrat prit des mesures rigoureuses contre les convulsionnaires du cimetière de Saint-Médard (1732).
Il lutta également contre la franc-maçonnerie, qui avait été récemment introduite en France. Il interdisait aux aubergistes et aux restaurateurs d'héberger ou de servir les loges maçonniques sous peine de fermeture pour 6 mois et d'une amende de 3 000 livres. Ayant obtenu d'une prostituée une copie du rituel maçonnique, il le fit publier dans des journaux satiriques en 1737, afin de discréditer la franc-maçonnerie.
Hérault parvint également à établir un vaste réseau d'espions et d'informateurs à Paris et dans les provinces et, comme bien d'autres lieutenants généraux de police du XVIIIe siècle, il était particulièrement détesté pour sa police secrète.
Le 21 décembre 1739, René Hérault quitta la lieutenance générale de police où il fut remplacé par son gendre Claude Henry Feydeau de Marville.
Il fut alors nommé conseiller d'État et intendant de la généralité de Paris. Il mourut en charge le 2 août 1740 à l'âge de 49 ans.
Famille
En 1719, René Hérault avait épousé Marguerite Durey de Vieuxcourt (1700-1729).
De ce premier mariage, il eut deux filles :
Jeanne Charlotte (1726-1753 ou 1756), qui épousa Jean François Gabriel († 1794), comte de Polastron, dont elle eut une fille Gabrielle de Polastron, par son mariage duchesse de Polignac, l'amie intime de Marie-Antoinette
Louise Adélaïde (1722-1754), qui épousa Claude Henry Feydeau de Marville (1705-1787).
En 1732, René Hérault se remaria avec Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), fille de Jean Moreau de Séchelles (1690-1760), alors intendant du Hainaut et qui devait devenir ultérieurement contrôleur général des finances.
Hélène Moreau de Séchelles eut un fils, Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles (1737-1759), reconnu par René Hérault, mais dont le père biologique était Louis Georges Érasme de Contades (1704-1793), maréchal de camp et futur maréchal de France, dont Hélène Hérault était alors la maîtresse.
Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles épousa Marguerite-Marie Magon de La Lande, petite-fille de l'armateur malouin François-Auguste Magon de La Lande. Elle lui donna un fils, le conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_H%C3%A9rault
René Hérault, seigneur de Fontaine-l'Abbé et de Vaucresson, né à Rouen le 23 avril 1691 et mort à Paris le 2 août 1740, est un magistrat français. Il fut lieutenant général de police (1725-1739) et conseiller d'État.
Début de carrière
D’une ancienne famille de Normandie, fils de Louis Hérault (1645-1724), collecteur d'impôt, et de sa femme, Jeanne Charlotte Guillard de La Vacherie :4869: , René Hérault fut d’abord avocat du roi au Châtelet de Paris (1712), puis procureur général au Grand Conseil (3 février 1718), avant de devenir maître des requêtes et intendant de la généralité de Tours (23 mars 1722).
En 1725, la disette ayant occasionné une émeute dans cette ville, Hérault s’empressa de faire approvisionner les marchés et donna, dans ces circonstances difficiles, des preuves d’une si haute capacité administrative, qu’il fut appelé à Paris et nommé lieutenant général de police (28 août 1725), en remplacement de Nicolas Ravot d'Ombreval, qui le remplaça lui-même comme intendant de Tours.
Lieutenant général de police
Comme lieutenant général de police, René Hérault ordonna que les décharges publiques soient installées en banlieue, à l'extérieur de Paris, et introduisit la pratique d'arroser les rues pendant les vagues de chaleur estivales afin de prévenir les incendies.
En 1728, il ordonna que, pour la première fois, les noms des rues soient inscrits sur des panneaux. Son ordonnance du 30 juillet 1729 généralisa cette pratique et prescrivit que tous les propriétaires de maisons au début et à la fin de chaque rue y apposent des plaques de pierre gravées du nom de la rue. Il tenta également d'introduire un système de numérotation des maisons et des immeubles mais il dut reculer devant l'opposition de la noblesse qui refusait de voir les portails de ses hôtels particuliers défigurés par l'apposition de plaques numérotées, selon une pratique alors jugée égalitaire dans la mesure où elle devait s'appliquer de manière identique aux hôtels aristocratiques et aux logements des classes populaires.
Il usa de sévérité envers les Jansénistes, persécutés à cette époque, ce qui lui valut de ne pas être ménagé dans les Nouvelles Ecclésiastiques, organe du parti janséniste fondé en 1728 et dirigé contre les Jésuites.
Il fit procéder à des perquisitions dans Paris afin de découvrir les auteurs, les imprimeurs et les distributeurs de cette gazette, lacérée et brûlée par la main du bourreau en 1731 et qui, cependant, s’imprimait encore clandestinement. Hérault trouvait souvent dans son hôtel et jusque dans son carrosse des feuilles fraîchement imprimées, que des mains qui restèrent toujours invisibles se plaisaient à y déposer.
Ce magistrat prit des mesures rigoureuses contre les convulsionnaires du cimetière de Saint-Médard (1732).
Il lutta également contre la franc-maçonnerie, qui avait été récemment introduite en France. Il interdisait aux aubergistes et aux restaurateurs d'héberger ou de servir les loges maçonniques sous peine de fermeture pour 6 mois et d'une amende de 3 000 livres. Ayant obtenu d'une prostituée une copie du rituel maçonnique, il le fit publier dans des journaux satiriques en 1737, afin de discréditer la franc-maçonnerie.
Hérault parvint également à établir un vaste réseau d'espions et d'informateurs à Paris et dans les provinces et, comme bien d'autres lieutenants généraux de police du XVIIIe siècle, il était particulièrement détesté pour sa police secrète.
Le 21 décembre 1739, René Hérault quitta la lieutenance générale de police où il fut remplacé par son gendre Claude Henry Feydeau de Marville.
Il fut alors nommé conseiller d'État et intendant de la généralité de Paris. Il mourut en charge le 2 août 1740 à l'âge de 49 ans.
Famille
En 1719, René Hérault avait épousé Marguerite Durey de Vieuxcourt (1700-1729).
De ce premier mariage, il eut deux filles :
Jeanne Charlotte (1726-1753 ou 1756), qui épousa Jean François Gabriel († 1794), comte de Polastron, dont elle eut une fille Gabrielle de Polastron, par son mariage duchesse de Polignac, l'amie intime de Marie-Antoinette
Louise Adélaïde (1722-1754), qui épousa Claude Henry Feydeau de Marville (1705-1787).
En 1732, René Hérault se remaria avec Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), fille de Jean Moreau de Séchelles (1690-1760), alors intendant du Hainaut et qui devait devenir ultérieurement contrôleur général des finances.
Hélène Moreau de Séchelles eut un fils, Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles (1737-1759), reconnu par René Hérault, mais dont le père biologique était Louis Georges Érasme de Contades (1704-1793), maréchal de camp et futur maréchal de France, dont Hélène Hérault était alors la maîtresse.
Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles épousa Marguerite-Marie Magon de La Lande, petite-fille de l'armateur malouin François-Auguste Magon de La Lande. Elle lui donna un fils, le conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_H%C3%A9rault
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
Merci pour cette biographie.
Eh bien, somme toute, il n'a pas chômé ce brave homme...
Eh bien, somme toute, il n'a pas chômé ce brave homme...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
Non, n'est ce pas ! Il débordait d'idées, cet homme .
Nous ne pouvons que le louer d'avoir lutté contre le mouvement convulsionnaire, ce ramassis de fous à lier et fous furieux !
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2751-le-mouvement-convulsionnaire#79170
Nous ne pouvons que le louer d'avoir lutté contre le mouvement convulsionnaire, ce ramassis de fous à lier et fous furieux !
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2751-le-mouvement-convulsionnaire#79170
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
Mme de Sabran a écrit:
En 1732, René Hérault se remaria avec Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), fille de Jean Moreau de Séchelles (1690-1760), alors intendant du Hainaut et qui devait devenir ultérieurement contrôleur général des finances.
Hélène Moreau de Séchelles eut un fils, Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles (1737-1759), reconnu par René Hérault, mais dont le père biologique était Louis Georges Érasme de Contades (1704-1793), maréchal de camp et futur maréchal de France, dont Hélène Hérault était alors la maîtresse.
Ernest Daudet, dans la Revue des Deux Mondes, trouve à Hélène quelques circonstances atténuantes pour expliquer sinon excuser son infidélité conjugale. Outre qu'il était un homme très occupé et très préoccupé, René Hérault était affligé d'un caractère ombrageux qui n’était pas pour lui faciliter la vie...
Dans ses rapports avec elle comme dans l’exercice de ses fonctions, il apportait plus de sévérité que de bonne grâce. S’absorbant dans les obligations de sa charge jusqu’à compromettre sa santé, condamné par les divisions religieuses qui existaient alors à prendre parti contre les jansénistes et à user de rigueur envers eux, entraîné par ses convictions à exagérer, en les exécutant, les ordres qu’il recevait, prodiguant les perquisitions, les lettres de cachet, sanctionnant les refus de sacrement et de sépulture, consacrant de longues heures à interroger les gens détenus à la Bastille, tourmenté enfin par des scrupules de conscience, qui le livraient incessamment à la crainte de n’en pas faire assez pour la défense de l’Eglise, de compromettre à la fois sa carrière et le salut de son âme, il n’apparaissait dans sa maison que pour y montrer un visage morose, préoccupé, assombri par les deuils, dévasté par la maladie, et où se trahissaient souvent les colères que déchaînaient en lui les attaques de ses ennemis.
Ils ne lui épargnaient ni les railleries, ni les insinuations calomnieuses. Il avait beau faire saisir les écrits qu’il jugeait séditieux, témoigner de son horreur pour la liberté d’écrire, mettre l’embargo sur les Nouvelles ecclésiastiques, organe de la faction janséniste, jeter en prison tout ce qui lui semblait suspect, ses sévérités n’intimidaient pas les malveillans. Ils ne reculaient même pas devant les procédés les plus odieux, tel celui de mentionner dans leurs philippiques et leurs épigrammes, sous des formes injurieuses, le nom de Mme Hérault, — la Hérault, comme ils disaient, — dont la conduite, cependant, avait été longtemps au-dessus du soupçon.
Il n’apparaît pas que, pendant les premières années de leur mariage, son mari en ait douté. Mais sa confiance ne dura pas. Bientôt, il prit ombrage des relations que sa femme entretenait avec des hommes de cour, et sa jalousie acheva de la détacher de lui. Ses soupçons étaient-ils justifiés ? Rien ne le prouve. Les rumeurs du temps, d’après lesquelles elle aurait eu des bontés pour le duc de Boufflers et le duc de Durfort, ne constituent pas une preuve, à moins qu’on ne veuille considérer comme parole d’évangile le dicton qui prétend qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Ce qui semble plus vrai, c’est qu’après n’avoir goûté qu’un bonheur rapide et intermittent, le ménage s’était complètement désuni. Il ne serait donc pas étonnant qu’avide de compensations et de dédommagements, la jeune femme, contaminée par la démoralisation générale qui caractérise son temps, les ait cherchés hors de chez elle.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: René Hérault, lientenant de police de Louis XV et grand père de Mme de Polignac
En somme, René Hérault était un grand tourmenté. L’hydropisie dont il souffrait s’aggravait encore de son état moral.
Ses derniers jours furent troublés par des remords. Il se demandait si, dans sa conduite envers les jansénistes, il s’était toujours inspiré d’une saine justice, s’il n’avait pas abusé de son autorité. Il semblait parfois accablé par les reproches de sa conscience. Ces scrupules témoignaient de son exaltation maladive, car il avait toujours agi sous l’empire de convictions sincères autant qu’inébranlables.
Il croyait la religion chrétienne menacée, et qu’il était tenu de la défendre.
— Quoi que vous écriviez, avait-il dit un jour à Voltaire, son camarade de collège, vous ne viendrez pas à bout de la détruire.
— C’est ce que nous verrons, avait répliqué Voltaire.
C’était donc entre René Hérault et l’esprit philosophique destructeur de sa foi une lutte sans merci. C’est parce qu’il voulait assurer la victoire à l’Eglise que ses coups avaient manqué trop souvent de mesure et d’équité. Le traitement auquel le soumit un empirique qui s’était fait fort de le guérir précipita sa fin. Il rendit l’âme le 2 août 1740, à l’âge de quarante-neuf ans, léguant à sa femme leur unique fils encore au berceau.
Tout indiquera dans les années à venir que cet enfant, le futur conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles, était celui du maréchal de Contades ...
Ses derniers jours furent troublés par des remords. Il se demandait si, dans sa conduite envers les jansénistes, il s’était toujours inspiré d’une saine justice, s’il n’avait pas abusé de son autorité. Il semblait parfois accablé par les reproches de sa conscience. Ces scrupules témoignaient de son exaltation maladive, car il avait toujours agi sous l’empire de convictions sincères autant qu’inébranlables.
Il croyait la religion chrétienne menacée, et qu’il était tenu de la défendre.
— Quoi que vous écriviez, avait-il dit un jour à Voltaire, son camarade de collège, vous ne viendrez pas à bout de la détruire.
— C’est ce que nous verrons, avait répliqué Voltaire.
C’était donc entre René Hérault et l’esprit philosophique destructeur de sa foi une lutte sans merci. C’est parce qu’il voulait assurer la victoire à l’Eglise que ses coups avaient manqué trop souvent de mesure et d’équité. Le traitement auquel le soumit un empirique qui s’était fait fort de le guérir précipita sa fin. Il rendit l’âme le 2 août 1740, à l’âge de quarante-neuf ans, léguant à sa femme leur unique fils encore au berceau.
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Tout indiquera dans les années à venir que cet enfant, le futur conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles, était celui du maréchal de Contades ...
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