L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
+2
Lucius
La nuit, la neige
6 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Histoire et événements en France
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Un livre de référence, que connait peut-être notre amie Clio, spécialiste du sujet (il faut le savoir boudoi32 ), puisqu'il s'agit d'une récente réédition :
Marseille, ville morte : la peste de 1720
De Mrs Rebuffant, Ciourdurié et Carrière
Aux éditions Jeanne Laffitte (Juillet 2016)
Présentation :
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et... la peste.
En acceptant de laisser amarrer ce vaisseau, Marseille ne soupçonnait alors pas qu'elle causait sa perte, et qu'elle allait ainsi se délester de près de 50 000 de ses habitants.
Plus de la moitié de l'armée française est envoyé pour établir un cordon sanitaire autour des régions contaminées, passant par les armes quiconque tente de le franchir.
Charles Carrière, Marcel Courdurié et Ferreol Rébuffat tracent une peinture vivante de l'épidémie, en étudiant les causes et les conséquences.
Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables ayant rendu difficiles les relations de commerce.
Ce tragique et apocalyptique épisode de notre histoire fut tellement incroyable dans ses différents degrés d'horreur, que l'on a l'impression, avec Marseille ville morte, d'être plongé dans une fiction digne des plus grands scénarios de films catastrophe.
De plus, cet ouvrage reste la meilleure source historique se fondant non seulement sur les ouvrages du temps mais aussi sur les témoignages manuscrits de quatre témoins oculaires, avec une bibliographie très complète.
Marseille, ville morte : la peste de 1720
De Mrs Rebuffant, Ciourdurié et Carrière
Aux éditions Jeanne Laffitte (Juillet 2016)
Présentation :
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et... la peste.
En acceptant de laisser amarrer ce vaisseau, Marseille ne soupçonnait alors pas qu'elle causait sa perte, et qu'elle allait ainsi se délester de près de 50 000 de ses habitants.
Plus de la moitié de l'armée française est envoyé pour établir un cordon sanitaire autour des régions contaminées, passant par les armes quiconque tente de le franchir.
Charles Carrière, Marcel Courdurié et Ferreol Rébuffat tracent une peinture vivante de l'épidémie, en étudiant les causes et les conséquences.
Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables ayant rendu difficiles les relations de commerce.
Ce tragique et apocalyptique épisode de notre histoire fut tellement incroyable dans ses différents degrés d'horreur, que l'on a l'impression, avec Marseille ville morte, d'être plongé dans une fiction digne des plus grands scénarios de films catastrophe.
De plus, cet ouvrage reste la meilleure source historique se fondant non seulement sur les ouvrages du temps mais aussi sur les témoignages manuscrits de quatre témoins oculaires, avec une bibliographie très complète.
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 06 Oct 2023, 16:13, édité 3 fois
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter l'article Wikipédia qui relate ce terrible épisode de l'histoire de Marseille.
Ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_de_Marseille_(1720)
Ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_de_Marseille_(1720)
Dernière édition par La nuit, la neige le Sam 06 Mai 2023, 10:35, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
La Peste ? C'est bien, c'est funeste !
(L'Etrange Noël de Monsieur Jacques)
(L'Etrange Noël de Monsieur Jacques)
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Merci, La Nuit . Bien fait de vérifier mes étagères "ployantes " : je l'ai déjà , ce n'est pas un livre récent:1970 mais une édition revue et augmentée .Un excellent ouvrage .
Dernière édition par CLIOXVIII le Lun 18 Juil 2016, 22:51, édité 1 fois
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Tu peux aussi trouver les précédentes éditions sur des sites marchands spécialisés.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Comme tu l'as remarqué, assez riche sur ce sujet ....Plus les vidéos dans la mémoire de Toshiba .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Ah oui ?
Le sujet n'est pas très gai et engageant, mais enfin tu pourras toujours regarder la vidéo de l'émission L'ombre d'un doute, où il est notamment mis en évidence les fautes et crimes des autorités locales qui ont, dans un premier temps, privilégié les intérêts commerciaux à la protection de la population.
Le sujet n'est pas très gai et engageant, mais enfin tu pourras toujours regarder la vidéo de l'émission L'ombre d'un doute, où il est notamment mis en évidence les fautes et crimes des autorités locales qui ont, dans un premier temps, privilégié les intérêts commerciaux à la protection de la population.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Oui, la contorsion des corps est la même .
Pire, dans la Peste : les cadavres de deux petits enfants, au tout premier plan .
Pire, dans la Peste : les cadavres de deux petits enfants, au tout premier plan .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Nicolas Roze, connu sous le nom de chevalier Roze, que l'on voit déblayant la Tourette au plus fort de la peste sur le tableau de Michel Serre posté juste en amont ) est né en 1675 et mort en 1733 à Marseille. Il est un des nobles qui se sont particulièrement distingués en 1720 lors de l'épidémie de peste à Marseille.
Ce fut l'un de ses faits les plus marquants que de dégager cette esplanade de la Tourette de ses cadavres.
Pour accomplir cette tâche, le chevalier Roze fit ouvrir deux anciens bastions dans le quartier de la Tourette pour y jeter les cadavres « qui présentent à peine la forme humaine et dont les vers mettent les membres en mouvement » ( ), avec l'aide d'une compagnie d'environ 150 soldats et forçats : les « corbeaux ».
Durant l'épisode de la peste, il organise aussi le ravitaillement de la ville et crée un hôpital.
Il fut atteint à son tour par la peste, mais en réchappa quasi miraculeusement puisque les chances de survie étaient de 20 à 40%.
Buste du chevalier Roze à Marseille érigé derrière le Vieux-Port sur la place Fontaine Rouvier :
Son nom a été donné :
à une rue du 2e arrondissement de Marseille ;
au virage sud du stade Vélodrome, à Marseille.
Ajoutons enfin que chevalier est cité dans le roman de Victor Hugo Les Misérables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Roze_(chevalier)
Ce fut l'un de ses faits les plus marquants que de dégager cette esplanade de la Tourette de ses cadavres.
Pour accomplir cette tâche, le chevalier Roze fit ouvrir deux anciens bastions dans le quartier de la Tourette pour y jeter les cadavres « qui présentent à peine la forme humaine et dont les vers mettent les membres en mouvement » ( ), avec l'aide d'une compagnie d'environ 150 soldats et forçats : les « corbeaux ».
Durant l'épisode de la peste, il organise aussi le ravitaillement de la ville et crée un hôpital.
Il fut atteint à son tour par la peste, mais en réchappa quasi miraculeusement puisque les chances de survie étaient de 20 à 40%.
Buste du chevalier Roze à Marseille érigé derrière le Vieux-Port sur la place Fontaine Rouvier :
Son nom a été donné :
à une rue du 2e arrondissement de Marseille ;
au virage sud du stade Vélodrome, à Marseille.
Ajoutons enfin que chevalier est cité dans le roman de Victor Hugo Les Misérables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Roze_(chevalier)
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Roze ne descendait pas de son cheval pour commander le ramassage des corps ( ce qui n'enlève rien à son courage ) , certainement ce qui l'a sauvé car les puces n'aiment pas l'odeur chevaline.
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
CLIOXVIII a écrit:
( ce qui n'enlève rien à son courage ) .
J'en suis bien d'accord .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Beaucoup ont utilisé ce traitement , le seul valable d'ailleurs durant ces pandémies : « cito, longe, tarde », (pars) vite, (va) loin, (reviens) tard .
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
CLIOXVIII a écrit:Un autre personnage qui s'est très bien conduit pendant cette terrible période, l'évêque de Marseille , Belsunce
Chateaubriand le cite dans ses Mémoires d'outre-tombe lorsqu'il évoque, avec le talent qu'on lui connait, ce terrible épisode de l'histoire de la cité (qu'il visite alors pratiquement un siècle plus tard).
Je le cite (âmes sensibles s'abstenir de lire) :
Le navire fatal dont parle M. Lemontey, ayant exhibé une patente nette, fut admis un moment à la pratique. Ce moment suffit pour empoisonner l’air ; un orage accrut le mal et la peste se répandit à coups de tonnerre.
Les portes de la ville et les fenêtres des maisons furent fermées. Au milieu du silence général on entendait quelquefois une fenêtre s’ouvrir et un cadavre tomber, les murs ruisselaient de son sang gangrené, et des chiens sans maître l’attendaient en bas pour le dévorer.
Dans un quartier dont tous les habitants avaient péri, on les avait murés à domicile, comme pour empêcher la mort de sortir.
De ces avenues de grands tombeaux de famille on passait à des carrefours dont les pavés étaient couverts de malades et de mourants étendus sur des matelas et abandonnés sans secours. Des carcasses gisaient à demi pourries avec de vieilles hardes mêlées de boue, d’autres corps restaient debout appuyés contre les murailles, dans l’attitude où ils étaient expirés.
Tout avait fui, même les médecins ; l’évêque, M. de Belsunce, écrivait :
On devrait abolir les médecins, ou du moins nous en donner de plus habiles ou de moins peureux. J’ai eu bien de la peine à faire tirer cent cinquante cadavres à demi pourris qui étaient autour de ma maison.
Un jour, des galériens hésitaient à remplir leurs fonctions funèbres : l’apôtre monte sur l’un des tombereaux, s’assied sur un tas de cadavres et ordonne aux forçats de marcher : la mort et la vertu s’en allaient au cimetière conduites par le crime et le vice épouvantés et admirant.
Sur l’esplanade de la Tourette, au bord de la mer, on avait, pendant trois semaines, porté des corps, lesquels, exposés au soleil et fondus par ses rayons ne présentaient plus qu’un lac empesté.
Sur cette surface de chairs liquéfiées, les vers seuls imprimaient quelque mouvement à des formes pressées, indéfinies, qui pouvaient avoir été des effigies humaines.
Quand la contagion commencera de se ralentir, M. de Belsunce, à la tête de son clergé, se transporta à l’église des Accoules : monté sur une esplanade d’où l’on découvrait Marseille, les campagnes, les ports et la mer, il donna la bénédiction, comme le pape, à Rome, bénit la ville et le monde : quelle main plus courageuse et plus pure pouvait faire descendre sur tant de malheurs les bénédictions du ciel ?
C’est ainsi que la peste dévasta Marseille, et cinq ans après ces calamités, on plaça sur la façade de l’Hôtel de Ville l’inscription suivante, comme ces épitaphes pompeuses qu’on lit sur un sépulcre : Massilia Phocensium filia, Romae soror, Carthaginis terror, Athenarum aemula.
CLIOXVIII a écrit:Beaucoup ont utilisé ce traitement , le seul valable d'ailleurs durant ces pandémies : « cito, longe, tarde », (pars) vite, (va) loin, (reviens) tard .
Ah ! Cela me rappelle le titre du roman policier de Fred Vargas, que j'avais lu il y a quelques années.
Bon ! Ce n'est pas du Chateaubriand, et l'intrigue se déroule au XXè siècle (avec le retour de la peste à Paris), mais enfin cela se lit plaisamment et avec...terreur !
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Maintenant que je sais que les puces n'aiment pas l'odeur du cheval, je n'en aurai plus !
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Pourquoi ? Tu ne sens pas le cheval ! :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Des puces ou des chevaux ?La nuit, la neige a écrit:Maintenant que je sais que les puces n'aiment pas l'odeur du cheval, je n'en aurai plus !
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
CLIOXVIII a écrit:Des puces ou des chevaux ?La nuit, la neige a écrit:Maintenant que je sais que les puces n'aiment pas l'odeur du cheval, je n'en aurai plus !
Je pense que LNLN va s'acheter un pur sang.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
CLIOXVIII a écrit:Des puces ou des chevaux ?La nuit, la neige a écrit:Maintenant que je sais que les puces n'aiment pas l'odeur du cheval, je n'en aurai plus !
Je n'en aurai plus : peur de la peste.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Elle se soigne très bien de nos jours ; une amie ambulancière a transporté
un pestiféré sans de grosses précautions .
un pestiféré sans de grosses précautions .
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Bon ! Très bien...
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'épidémie de peste à Marseille (1720 à 1723)
Comme tu dis ! ... la preuve :
Question :
Pourquoi Dieu nous envoie-t-il des maladies ?
1. C’est pour mortifier notre corps et le rendre obéissant à l’esprit.
2. Pour nous détacher de l’amour des créatures et pour nous convertir à lui.
3. Pour nous préparer à bien mourir.
Question :
Pourquoi Dieu permet-il qu’il nous arrive souvent de grands maux ?
Réponse :
Parce qu’il est expédient pour sa gloire et pour le bien de notre âme. Dieu purifie par là ses élus ; ce n’est pas un juge qui punit, c’est un père qui corrige et qui châtie. Ainsi les maux deviennent de grands biens. »
( 1677 , Claude Joly, évêque d’Agen )
En avons nous de la chance d'être tellement aimés par Dieu ! ;;; boudoi26
Question :
Pourquoi Dieu nous envoie-t-il des maladies ?
1. C’est pour mortifier notre corps et le rendre obéissant à l’esprit.
2. Pour nous détacher de l’amour des créatures et pour nous convertir à lui.
3. Pour nous préparer à bien mourir.
Question :
Pourquoi Dieu permet-il qu’il nous arrive souvent de grands maux ?
Réponse :
Parce qu’il est expédient pour sa gloire et pour le bien de notre âme. Dieu purifie par là ses élus ; ce n’est pas un juge qui punit, c’est un père qui corrige et qui châtie. Ainsi les maux deviennent de grands biens. »
( 1677 , Claude Joly, évêque d’Agen )
En avons nous de la chance d'être tellement aimés par Dieu ! ;;; boudoi26
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Les (bons) mots du XVIIIe siècle qui font mal...
» Les Parlements au XVIIIe siècle
» Bibliographie sur le Régent, Philippe d'Orléans (1674-1723)
» Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu (1720-1788), duc d'Aiguillon
» Le style néoclassique "à la grecque" de l'ébéniste Pierre Garnier (vers 1720-1800)
» Les Parlements au XVIIIe siècle
» Bibliographie sur le Régent, Philippe d'Orléans (1674-1723)
» Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu (1720-1788), duc d'Aiguillon
» Le style néoclassique "à la grecque" de l'ébéniste Pierre Garnier (vers 1720-1800)
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Histoire et événements en France
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|