La Biennale des antiquaires, au Grand Palais, Paris

Le Musée de l'Ermitage de Saint-Péterbourg participait, au sein de la Biennale des Antiquaires organisée au Grand Palais, du 10 au 18 septembre, à une exposition ayant pour thème : un siècle d'élégance à la française, les trésors de l'Ermitage



Bien sûr, il était question du XVIIIe siècle :












Source : http://www.biennale-paris.com/fr/évènements/un-siècle-délégance-française/


Présentation :

Le Musée de l’Ermitage s’associe à la Biennale des Antiquaires en proposant un accrochage inédit de trente-quatre oeuvres phares de sa collection du XVIIIe siècle.

Pendant des siècles, la France a été un modèle pour toute l’Europe, et jusqu’en Russie, le modèle d’un certain art de vivre. Le XVIIIe siècle a été profondément marqué par cette « élégance française » qui se retrouvait alors aussi bien dans la mode que dans le mobilier.



Les monarques russes faisaient régulièrement venir de Paris des objets en porcelaine, en argent, en bronze passaient des commandes qui venaient compléter d’exceptionnels chefs-d’oeuvre offerts comme cadeaux diplomatiques.


Clock Vase
France, Sevres, 1780s
Material: soft-paste porcelain
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.

Grâce aux liens particuliers entretenus entre la France et la Russie, et plus précisément entre Paris et Saint-Pétersbourg, l’Ermitage a constitué une collection unique d’oeuvres d’arts décoratifs français.

À l’occasion de la Biennale des Antiquaires, c’est donc trente-cinq oeuvres — dont certaines seront présentées pour la première fois hors de Russie — qui permettront de donner à voir l’une des plus belles collections mondiales d’art décoratif français.



The Chesme Inkstand
France, Paris, 1775-1778
Master: Demailly, Barnabé Augustin, circa 1732-circa 1793
Material: bronze, silver, ebony
Technique: cast, gilding, miniature painting over enamel
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Watch on a chatelaine
Paris, mid-18th century
Craftsman: Julien Le Royi
On the mechanism: Ju. Le Roy A Paris
Material: agate, gold, silver, diamonds, enamel, roses,pomegranates, spinel ruby, glass, alloys
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Medal Cabinet
France, Paris, 1723
Material: oak, ebony, beech, bronze, tortoiseshell and copper
Technique: boulle technique, cast, chased and carved
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Items from the Cameo Service
France, Sèvres Manufactory, 1777-1778
Material: soft-paste porcelain; overglaze painting, gilding
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Tapestry ‘The Hunt of Leopold, Duke of Lorraine’
Lorraine, Nancy, Bonsecours; manufactory of Sigisbert Mengin (Mangin), circa 1725
Wool, silk; Tapestry weaving
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Incense-Vase Decorated with an Allegorical Composition 'The Sacrifice of Hearts'
Russia, St Petersburg, 1777
Master: Duc, Jean Jacques
Material: gold, copper, glass, enamel and wood
Technique: chased, polished, guilloched, engraved and painted
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.



Centrepiece
France, Paris,1725
Master: Ballin, Claude I. 1615-1678
Material: silver, wood and crystal glass
Technique: cast, chased and engraved
Photo : © 1998 - 2016 The State Hermitage Museum.


Sources et infos complémentaires ici : https://www.hermitagemuseum.org/wps/portal/hermitage/news/news-item/news/PRESS/news_24/?lng=fr

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Epoustouflifiant !!!  ;;;;;  Merci, cher la nuit, la neige ...    

La nuit, la neige a écrit:
Les monarques russes faisaient régulièrement venir de Paris des objets en porcelaine, en argent, en bronze passaient des commandes qui venaient compléter d’exceptionnels chefs-d’oeuvre offerts comme cadeaux diplomatiques.

En effet, de menus cadeaux entretiennent l'amitié !   : : :

C'est beau quand c'est bien présenté. Merci La nuit la neige.

A quoi sert The Chesme Inkstand ? Inkstand pour porte-plume ?

Olivier, encre sympathique

Olivier a écrit:
A quoi sert The Chesme Inkstand ? Inkstand pour porte-plume ?

Un monumental encrier, oui.  

La Wallace Collection possède des chandeliers, répliques de ceux de l'encrier, également réalisés par le même orfèvre :



These candlesticks are repetitions of the candlesticks of gilt and patinated bronze on the inkstand in the Hermitage known as the Tchesme inkstand, designed for Catherine II, Empress of Russia (1729-96), by the goldsmith and enameller Augustin Barnabé de Mailly (1732-after 1781) to commemorate the Russo-Turkish war of 1768-74.

Catherine ordered it in 1775 and it was delivered three years later.
She gave it to her favourite, Count Alexis Orlov, who was credited with the Russian naval victory at Chesme.
The gilding and probably the chasing of the inkstand was carried out by Nicolas Henry (master 1771).

La suite de la notice est accessible ici : http://wallacelive.wallacecollection.org:8080/eMuseumPlus?service=ExternalInterface&module=collection&objectId=63804&viewType=detailView

La Biennale Paris fêtera cette année son trentième anniversaire...

Grand Palais, Nef  
8 septembre 2018 - 16 septembre 2018

Salon d’art de renommée mondiale, La Biennale Paris rassemble cette année sous la nef du Grand Palais 85 exposants nationaux et internationaux présentant plus de six millénaires d’art.



* Source et infos complémentaires : https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/la-biennale-paris-2018


L'année passée, la manifestation rendait hommage aux collections du musée de l'Ermitage, de Saint-Pétersbourg.

Cette année, il sera question de la collection de Pierre-Jean Chalençon qui est à Napoléon ce que notre chère Michèle Lorin est à Marie-Antoinette...  


Photo : https://www.pinterest.fr/pin/454441418636045502/

Napoléon, l'empereur sous la verrière

Pour fêter sa 30e édition, La Biennale Paris accueillera en son cœur une sélection de pièces iconiques provenant de l’exceptionnelle collection impériale réunie par Pierre-Jean Chalençon.



Pierre-Jean Chalençon : un passionné flamboyant

Celui qui a gagné à Drouot comme chez Christie’s son surnom d’« Empereur » ne passe pas inaperçu et s’en amuse.
Cultivant soigneusement une apparence décalée, il n’hésite pas à exhiber à son doigt l’anneau du sacre et à son cou le cachet du roi Jérôme, plus jeune frère de Napoléon.

Une collection hors norme

Fasciné  par Napoléon depuis sa plus tendre enfance, c’est dès son adolescence que Pierre-Jean Chalençon fit l’acquisition de la toute première pièce de sa collection,une lettre autographe de l'Empereur. Bien vite, d’autres suivront.
Aujourd’hui riche d’environ 1.200 objets, cet ensemble patiemment réuni constitue l’une des plus importantes collections napoléoniennes au monde.

Riche de pièces de qualité muséale intimement connectées à la figure de Napoléon, à l’image de son portrait en Premier Consul par le baron Gros ou encore de l’un des deux chapeaux portés en 1809 lors de la bataille d'Essling, cette collection hors-norme s’attache également à évoquer les proches de l’Empereur : de Joséphine à Marie-Louise, de la famille Bonaparte aux illustres maréchaux, c’est toute l’élite impériale que célèbre la passion de Pierre-Jean Chalençon.



Des trésors voyageurs

Exposés dans le monde entier, de l’Australie à la Chine en passant par les États-Unis, les trésors de la collection Chalençon ont déjà été admirés par près de 4 millions de curieux.
Depuis 2015, ils se déploient sous les ors du Palais Vivienne (Paris 2e), fastueux hôtel particulier qui au XVIIIe siècle, de Voltaire à Mozart, et au XIXe, de Flaubert à Victor Hugo, accueillit le Tout-Paris intellectuel et artistique.

 Source texte et images, le dossier de presse de la Biennale Paris : https://www.biennale-paris.com/media/45486/dp_labiennaleparis_2018_fr.pdf


Si vous voulez découvrir cette collection et le célèbre collectionneur, voici une vidéo de l'émission Visites privées.
Je vous la recommande...

Il est bath, ce Pierre-Jean Chalençon, et super sympa . Quel parcours sidérant !!! Il part de rien de rien et accumule la plus belle collection du monde sur Napoléon .
Chapeau !
Oui, oui, quelque chose comme un faux air de Polnareff, de loin dans le brouillard, les cheveux mais pas les lunettes.

La nuit, la neige a écrit:

Cette année, il sera question de la collection de Pierre-Jean Chalençon qui est à Napoléon ce que notre chère Michèle Lorin est à Marie-Antoinette...  

Mais oui !
Qu'en dites-vous, chère Marie-Antoinette ?!

Oui il est marrant, je l'ai déjà aperçu à un cocktail chez Christies, c'est un sacré personnage.
Ce doit être difficile de vendre sa collection.
Il dit avoir perdu près d'un million d'euros à cause d'un projet avorté d'exposition sur Napoléon : http://www.programme.tv/news/actu/201486-affaire-conclue-1-million-deuros-perdus-par-pierre-jean-chalencon-a-cause-de-tf1-video/

J'aime bien les "originaux" de ce genre...

A noter que notre chère Michele Lorin, dans un genre différent, a aussi une personnalité assez rock'n roll...

C'est bien vrai ! ... chère Michèle !

Voici quelques photos de la biennale.

Paire d'encoignures du même modèle que celles réalisées par Riesener pour la garde-robe des petits appartements de Marie-Antoinette au château des Tuileries (galerie Steinitz) :






Chaise provenant des petits appartements de Louis XVI au château de Compiègne (Galerie Charles Hooreman) :










Pendule au serpent à cercles tournants (la Pendulerie) :









Pendule à la pagode chinoise (la Pendulerie) :









Pendule en biscuit de porcelaine de la manufacture du duc d'Angoulême (la Pendulerie) :





Portrait de Madame Adélaïde par Hensius (galerie Alexis Borde) :







François Boucher (galerie Alexis Borde) :







Quelques oeuvres de la collection de Jean-Pierre Chalençon :

Buste de Napoléon Ier par Antonio Canova :







Portrait de Marie-Louise :




Portrait de Napoléon Ier, par le baron Gérard et son atelier :

Ouh ! La pendule "pagode" me plaît.

Merci pour le reportage !
Le forum est sur tous les fronts de l'actualité du XVIIIe siècle...

La nuit, la neige a écrit:Ouh ! La pendule "pagode" me plaît.

Je sais, j'ai pris des photos de cette pendule exprès pour toi. Il y a un stand chinois absolument délirant, je te laisse le découvrir lorsque tu iras faire un tour à la biennale (stand Marc Maison).