Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
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Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Marie-François-Henri de Franquetot, Marquis puis Duc de Coigny (1737-1821) est premier écuyer du Roi , plus tard pair et Maréchal de France, il sert pendant la guerre de Sept ans. Il est l'un des plus proches de Marie-Antoinette , tout comme son fils. Il est garde-malade de la Reine, atteinte de la rougeole en 1779, avec le Baron de Besenval, le Comte d'Estherhazy et le Duc de Guines.
On lui prête une liaison avec Madame de Châlons, cousine de madame de Polignac.
Il est député aux Etats-Généraux, émigre, sert dans l'armée des princes puis au Portugal.
Il rentre en France à la Restauration et est membre de la Chambre des pairs et gouverneur des Invalides.
Bien à vous.
On lui prête une liaison avec Madame de Châlons, cousine de madame de Polignac.
Il est député aux Etats-Généraux, émigre, sert dans l'armée des princes puis au Portugal.
Il rentre en France à la Restauration et est membre de la Chambre des pairs et gouverneur des Invalides.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Le duc de Coigny est un personnage sur lequel on en sait assez peu. Il a semble-t-il connu la faveur de Marie-Antoinette, au début du règne.
La rumeur en a même fait l'amoureux ou l'amant de Marie-Antoinette.
Sa faveur est réelle. Le 17 août 1776, le comte de Mercy écrit ainsi à Marie-Thérèse :
Le duc de Coigny, premier écuyer du Roi, qui passe pour être beaucoup trop intimement lié avec la princesse de Guéménée, est maintenant celui des courtisans qui a le plus de crédit auprès de la Reine, et il vient en conséquence d'obtenir une demande contre laquelle je me suis inutilement récrié . Le fils de ce duc avait été très mal de la petite vérole, et il en est guéri sous les yeux plutôt que par les soins d'un médecin nommé Richard . Cet homme a demandé par la voie du duc de Coigny une place de fermier général des postes pour son fils; la Reine a fait créer cette place, n'y en ayant point de vacante, et elle a été donnée au fils du médecin ...........
Vers la fin du règne, le duc de Coigny se montre assez ingrat. Lorsque sa charge est supprimée, juste avant la Révolution, pour des raisons d'économie, il s'en explique vertement avec le roi, avec lequel il a une violente dispute. Cette attitude du duc de Coigny déçoit beaucoup la reine et ce d'autant plus, qu'elle contraste avec celle du duc de Polignac, lorsque sa charge de directeur général des postes aux chevaux du royaume est supprimée.
Extrait des mémoires du baron de Besenval :
La rumeur en a même fait l'amoureux ou l'amant de Marie-Antoinette.
Sa faveur est réelle. Le 17 août 1776, le comte de Mercy écrit ainsi à Marie-Thérèse :
Le duc de Coigny, premier écuyer du Roi, qui passe pour être beaucoup trop intimement lié avec la princesse de Guéménée, est maintenant celui des courtisans qui a le plus de crédit auprès de la Reine, et il vient en conséquence d'obtenir une demande contre laquelle je me suis inutilement récrié . Le fils de ce duc avait été très mal de la petite vérole, et il en est guéri sous les yeux plutôt que par les soins d'un médecin nommé Richard . Cet homme a demandé par la voie du duc de Coigny une place de fermier général des postes pour son fils; la Reine a fait créer cette place, n'y en ayant point de vacante, et elle a été donnée au fils du médecin ...........
Vers la fin du règne, le duc de Coigny se montre assez ingrat. Lorsque sa charge est supprimée, juste avant la Révolution, pour des raisons d'économie, il s'en explique vertement avec le roi, avec lequel il a une violente dispute. Cette attitude du duc de Coigny déçoit beaucoup la reine et ce d'autant plus, qu'elle contraste avec celle du duc de Polignac, lorsque sa charge de directeur général des postes aux chevaux du royaume est supprimée.
Extrait des mémoires du baron de Besenval :
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Majesté a écrit:
On lui prête une liaison avec Madame de Châlons, cousine de madame de Polignac.
Plus qu'une simple liaison, le duc de Coigny épousera la comtesse devenue veuve de M. de Châlons.
Kiki a écrit:
le Sam 16 Mai 2009 - 11:39
Je lis à l'instant dans "le petit Trianon" de Desjardins, que Marie-Antoinette, lors de son tout premier séjour à Trianon, n'était accompagnée que de Mme de Polignac, de "Guichette", et de la comtesse de Châlons, sa cousine.
J'avoue que mes connaissances sont TRES limitées : je ne connais point cette dame...
Un peu plus loin, en note, je trouve à son propos :
"Jeanne Françoise Aglaé d'Andlau, épouse de Hardouin de Châlons, seigneur d'Hédouville et de Nesle, mort à Lisbonne le 19 juillet 1794. On dit, en 1779, que Mme de Châlons était l'objet des attentions du roi, mais Mercy vérifia que ces bruits n'avaient aucun fondement".
Qui peut nous en parler ? Faisait-elle partie des entours de la reine ?
J'ai répondu :
Oui, la jolie comtesse Hardouin de Chalons fait très nécessairement partie des intimes du cercle de la Reine parce qu'elle est la cousine préférée, presque une sœur, pour Mme de Polignac. Elles ont grandi ensemble. Yolande de Polastron ayant perdu sa mère, Anne-Charlotte Hérault, à quatre ans, a été confiée par son père à la comtesse d'Andlau née Polastron (sa sœur) mère de la future Mme de Chalons ..... Ce fut pour Yolande un second foyer. Seule la Révolution et l'émigration sépareront les deux cousines.
Les rumeurs essayant de compromettre Mme de Chalons et Louis XVI étaient tellement sans fondement qu'elles n'ont fait aucune impression sur personne, excepté Mercy aux aguets comme toujours, mais vite rassuré lui aussi. Il avait fait part de son inquiétude à Marie-Thérèse. A cette époque du reste, Madame de Chalons débutait une idylle avec le duc de Coigny (que l'on donnait, lui, à Marie-Antoinette !!!!! il s'éloignait de cœur de Mme de Guéménée ), qu'elle a épousé après la mort de M. de Chalons.
Majesté a écrit :
La Comtesse de Châlons, d'Andlau par son père, de Polastron par sa mère (voilà le lien de parenté avec notre Duchesse ),épouse de Jacques Hardouin, Comte de Châlons, était idolâtrée par MM. de Vaudreuil de de Coigny qui se disputaient ses sourires.
C'est , semble-t-il , le duc de Coigny qui remporta le cœur de la belle tandis que Vaudreuil avait celui de sa superbe cousine...
Bien à vous.
Je m'insurge ( ):
Là, je vous arrête, Majesté ! :n,,;::::!!!: Vaudreuil a toujours aimé Yolande , et n'a jamais eu de velléités de disputer au duc de Coigny le coeur d'Aglaé de Chalons: never !!!!!!!
Majesté a écrit :
Je suis d'accord avec vous : je n'ai fait là que citer Catriona Seth qui évoque la Comtesse de Châlons dans son Anthologie sur Marie-Antoinette...et je l'ai arrangé selon mes connaissances quant à l'attrait mutuel de Vaudreuil et Yolande
Bien à vous.
Invité a écrit :
Cette comtesse reste,il me semble ,très peu évoquée en général dans les biographies de Marie-Antoinette, elle était certainement dans l'ombre de sa cousine Yolande, non?
Je réponds :
Aglaé de Chalons n'a pas lieu de paraître comme quelqu'un de premier plan dans les biographies de Marie-Antoinette, en effet. Mais pour peu que l'auteur nomme les membres de la société particulière de la Reine, elle doit y figurer. Cette dame fait partie des rares intimes de Trianon.
Notez en passant, invité, que Mme de Polignac a tellement de tendresse pour sa cousine qu'elle donne son prénom, Aglaé, à sa propre fille .
On loue la grâce et le charme de Mme de Chalons. En revanche sa belle-soeur, Mme d'Andlau est surnommée "la brillante comtesse" parce qu'elle se distingue par son esprit, en digne fille de ses parents: le philosophe Helvétius et Mme Helvétius " Notre dame d'Auteuil ".
On rencontre beaucoup cette Mme d'Andlau, chez les mémorialistes, dans le cercle de Mme de Polignac.
Je faisais au début la confusion avec sa belle-mère, la comtesse d'Andlau née Polastron, qui passe pour avoir été chassée de la Cour par Louis XV , pour avoir laissé à portée de main de Madame Adélaïde un livre olé olé, Le portier des Chartreux .
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Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Un événement fort simple en lui-même attira des soupçons fâcheux sur la conduite de la reine . Elle partit un soir avec la duchesse de Luynes, dame du Palais : sa voiture cassa à l'entrée de Paris; il fallut en descendre; la duchesse la fit entrer dans une boutique, tandis qu'un valet de pied fit avancer un fiacre . On était masqué et, en sachant garder le silence, l'événement n'aurait même pas été connu, mais aller en fiacre est pour une reine une aventure si bizarre qu'à peine entrée dans la salle d'opéra, elle ne put s'empêcher de dire : " C'est moi en fiacre, n'est-ce pas bien plaisant ? "
De ce moment tout Paris fut instruit de l'aventure du fiacre : on dit que tout avait été un mystère dans cette aventure de nuit, que la reine avait donné un rendez-vous, dans une maison particulière, à un seigneur honoré de ses bontés, ; on nommait hautement le duc de Coigny.
( Mémoires de Mme Campan )
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Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Dans un article de Françoise Kermina, paru à la Revue des Deux Mondes il y a quelques années, et que je viens de découvrir à l'instant, André Castelot (qui préface l'article) indique que Marcel Thiébaut, un critique littéraire qui dirigeait la Revue de Paris, lui avait dit un jour qu'il avait pu lire "toute une correspondance amoureuse de Marie-Antoinette au duc de Coigny", mais que son propriétaire actuel ne voulait pas publier ces lettres "par respect pour la mémoire de la reine".
Cela rejoindrait ce que Mme Campan aurait (selon Lord Holland) dit à Talleyrand et Napoléon !
Cela rejoindrait ce que Mme Campan aurait (selon Lord Holland) dit à Talleyrand et Napoléon !
Dernière édition par Cosmo le Sam 08 Nov 2014, 20:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Ne pas les publier pour ne pas les montrer...peut-être ce propriétaire redoute-t-il que l'on puisse en détecter le caractère apocryphe :
J'imagine que si Evelyne Lever avait eu vent de ce genre de lettres, elle n'aurait pas manqué de les publier ou du moins d'en parler
Bien à vous.
J'imagine que si Evelyne Lever avait eu vent de ce genre de lettres, elle n'aurait pas manqué de les publier ou du moins d'en parler
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Ce recueil d'Evelyne Lever me semble être fondé sur des lettres publiées, pas des inédites. J'ai vu des lettres assez intéressantes aux archives qu'on ne trouve pas dans son recueil, et elles sont toutes 100% authentiques.
Il est donc bien possible qu'une telle correspondance avec le duc de Coigny ait pu exister.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Pour rappel, si c'est à la période de rougeole de la Reine que cela fait allusion , des hommes en tant que garde-malades étaient alors indispensables puisque la rougeole pouvait entraîner de graves conséquences sur les dames potentiellement enceintes. Les moyens de contraception n'existaient pas encore et donc toutes ses dames du palais en âge de procréer pouvaient être enceintes.
De plus, dans ces situations de maladies contagieuses à risque pour les femmes, Marie Leszczynska agissait de même et personne ne trouvait rien à redire...
Bien à vous.
De plus, dans ces situations de maladies contagieuses à risque pour les femmes, Marie Leszczynska agissait de même et personne ne trouvait rien à redire...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Notre MARIE ANTOINETTE m'a parlé de ces lettres de la reine au duc de Coigny .
André Castelot lui avait dit les avoir lues .
André Castelot lui avait dit les avoir lues .
Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
La famille détentrice de ces lettres en aurait fait rétention dans le souci de préserver l'honneur de la reine.
Voilà ce que je tiens de notre amie .
Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
C'est possible, et honorable de leur part...mais ma supposition ne l'est pas moins... àè-è\':
Et puis ce ne sont peut-être que des lettres XVIIIème qui paraissent équivoques à des yeux d'aujourd'hui alors qu'elles sont une façon habituelle de s'exprimer tendrement...
Il faudrait lire ces lettres adressées à Coigny car du coup cela briserait net la légende de l'histoire d'amour unique dans la vie de Marie-Antoinette. Elle aimait bien flirter, séduire les hommes, leur dire les mots qu'ils désiraient et qui pouvaient leur faire croire que... Mais non.
Elle restait la Reine.
Bien à vous.
Et puis ce ne sont peut-être que des lettres XVIIIème qui paraissent équivoques à des yeux d'aujourd'hui alors qu'elles sont une façon habituelle de s'exprimer tendrement...
Il faudrait lire ces lettres adressées à Coigny car du coup cela briserait net la légende de l'histoire d'amour unique dans la vie de Marie-Antoinette. Elle aimait bien flirter, séduire les hommes, leur dire les mots qu'ils désiraient et qui pouvaient leur faire croire que... Mais non.
Elle restait la Reine.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Je ne suis pas tes raisonnements, Majesté. Tu dis que si Marie-Antoinette avait écrit des lettres d'amour au duc de Coigny, elle aurait flirté (et si, je la crois une coquette), mais en même temps que cela n'aurait rien de probable et que cela exclut la possibilité d'une liaison quelconque. A mon avis, une correspondance avec Coigny n'aurait que rendu plus probable un amour avec Fersen. Une fois le pas franchi, la réserve et la crainte n'auraient plus été là, et au retour d'Amérique de Fersen, elle aurait été plus active à le retenir en France (qu'elle était, en effet), car elle l'aimait véritablement. Un petit flirt avec Coigny nous montre qu'elle avait le besoin d'aimer et d'être aimée comme femme, pas adorée de loin en reine.
Et il est certain que Fersen était jaloux de Marie-Antoinette et toujours un peu soucieux qu'elle l'oublie, qu'elle trouve un autre. Je citerai des lettres dans mon livre pour expliquer tout cela.
Une autre piste serait de lire les lettres de Marie-Antoinette à Esterhazy - toujours très amicales, mais absolument dénuées de tout sentiment amoureux. Si les lettres à Coigny étaient dans ce style, pas d'amour, mais si elles se rapprochaient du ton qu'elle employait avec Fersen, c'est un indice plus sûr d'un amour plutôt que d'une amitié chaleureuse.
Et il est certain que Fersen était jaloux de Marie-Antoinette et toujours un peu soucieux qu'elle l'oublie, qu'elle trouve un autre. Je citerai des lettres dans mon livre pour expliquer tout cela.
Une autre piste serait de lire les lettres de Marie-Antoinette à Esterhazy - toujours très amicales, mais absolument dénuées de tout sentiment amoureux. Si les lettres à Coigny étaient dans ce style, pas d'amour, mais si elles se rapprochaient du ton qu'elle employait avec Fersen, c'est un indice plus sûr d'un amour plutôt que d'une amitié chaleureuse.
Dernière édition par outremanche le Sam 08 Nov 2014, 23:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Mon raisonnement concerne l'unicité de cet amour qui ne devient donc plus aussi extraordinaire...
Et là , peut-être évolue-ton vraiment dans un éventail de sentiments amicaux-amoureux que la langue française, d'aujourd'hui du moins, ne sait pas nommer exactement. Pas du tout noir, ni du tout blanc...mais un camaïeu de gris
Bien à vous.
Et là , peut-être évolue-ton vraiment dans un éventail de sentiments amicaux-amoureux que la langue française, d'aujourd'hui du moins, ne sait pas nommer exactement. Pas du tout noir, ni du tout blanc...mais un camaïeu de gris
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
outremanche a écrit:Si les lettres à Coigny étaient dans ce style, pas d'amour, mais si elles se rapprochaient du ton qu'elle employait avec Fersen, c'est un indice plus sûr d'un amour plutôt que d'une amitié chaleureuse.
Tu m'étonnes !
La correspondance entre Fersen et Marie-Antoinette ne laisse aucun doute sur la nature de leurs sentiments.
Pour ma part, je suis d'accord pour dire que Marie-Antoinette était, consciemment ou inconsciemment, une séductrice. Besenval, Lauzun, Ligne, pour ne citer qu'eux, tombent comme des mouches. Elle retourne les commissaires municipaux du Temple comme des crêpes. Fersen lui-même fait allusion, dans une lettre, à son pouvoir de séduction (il lui demande d'user de son charme ou quelque chose de ce genre pour amadouer je ne sais plus qui).
Ajoutons à cela son goût pour la parure, les fêtes etc... C'est une hédoniste. Et une sentimentale : il n'y a qu'à voir le nombre de romans à l'eau de rose qui peuplent sa bibliothèque du château de Trianon. Ne cherchez plus, c'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t95-les-livres-de-la-bibliotheque-du-petit-trianon
Jusque là, nous sommes tous d'accord.
De là à dire qu'elle n'aurait jamais osé passer le pas, parce-qu'elle était reine : je ne le crois pas. En tout cas, contrairement à la légende, Marie-Antoinette avait les moyens de sauter le pas. On sait ainsi qu'elle n'était pas toujours entourée et qu'il lui arrivait de s'enfermer seule avec des hommes (cf. Simolin, Besenval).
Et que peut-il bien se passer lorsque deux amoureux s'enferment dans la même pièce ? ...
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Cosmo a écrit:
Et que peut-il bien se passer lorsque deux amoureux s'enferment dans la même pièce ? ...
... devinette pour le jeu de l'automne ?!! :
Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Bien sûr, cher Cosmo, il n'y a pas de doute sur la nature de la relation de Marie-Antoinette avec Fersen. C'est l'amour de leurs vies à tous les deux.
Cela n'exclut pas un flirt ou un 'fling' avec Coigny avant la grande passion pour Fersen. Et même pour un flirt, on aurait employé un ton amoureux plutôt qu'amical. Les sens sont engagés, même si le coeur n'est pas touché.
Notons que Coigny était beau. Fersen lui aussi était beau. Il me semble que Marie-Antoinette n'avait pas de problème à résister à des hommes plus laids!
Cela n'exclut pas un flirt ou un 'fling' avec Coigny avant la grande passion pour Fersen. Et même pour un flirt, on aurait employé un ton amoureux plutôt qu'amical. Les sens sont engagés, même si le coeur n'est pas touché.
Notons que Coigny était beau. Fersen lui aussi était beau. Il me semble que Marie-Antoinette n'avait pas de problème à résister à des hommes plus laids!
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Au point où vous en êtes pourquoi ne pas suggérer à Hugues de Bourbon Naundorff de vérifier non pas ses liens d'ADN avec les Bourbons mais avec les Fersen pour s'assurer que Naundorff était bien l'Enfant du Temple?
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Majesté a écrit:Au point où vous en êtes pourquoi ne pas suggérer à Hugues de Bourbon Naundorff de vérifier non pas ses liens d'ADN avec les Bourbons mais avec les Fersen pour s'assurer que Naundorff était bien l'Enfant du Temple?
Je te conseille de ne jamais lire mes livres, Majesté!
Quant à Naundorff, c'est un escroc, et jamais je ne croirai qu'il était Louis-Charles. Pour le reste, j'ai eu une conversation très intéressante à Stockholm cet été avec une descendante de la sœur de Fersen, mais je n'en dirai rien ici parce que je ne voudrais pas faire éclater un 'furorum'.
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Bravo pour le jeu de mots, ma chère Outremanche.
Amitiés. Roi cavalerie
Amitiés. Roi cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
outremanche a écrit: Il me semble que Marie-Antoinette n'avait pas de problème à résister à des hommes plus laids!
Tout à fait ! ce vieux barbon de Besenval en a été pour ses frais. boudoi32
Invité- Invité
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Majesté a écrit:Ne pas les publier pour ne pas les montrer...peut-être ce propriétaire redoute-t-il que l'on puisse en détecter le caractère apocryphe :
J'imagine que si Evelyne Lever avait eu vent de ce genre de lettres, elle n'aurait pas manqué de les publier ou du moins d'en parler
.
Ah tiens ! Françoise Kermina mentionne ces lettres ( ??? ) de Marie-Antoinette au duc de Coigny, dans un article consacré à la princesse de Guéménée qui fut un temps la bonne amie de Coigny, en citant André Castelot lui-même .
Voici :
Le si regretté Marcel Thiébaut, qui dirigeait " la Revue de Paris ", me dit un jour qu'il avait pu lire toute une correspondance amoureuse de Marie-Antoinette au duc de Coigny, mais que son propriétaire actuel ne voulait pas voir publier ces lettres « par respect pour la mémoire de la reine ».
André Castelot
A propos de quelques lettres inédites
de Marie-Antoinette
André Castelot n'aurait donc pas vu ces lettres lui-même !
Il ne serait que l'homme, qui a vu l'homme, qui a vu l'ours ...
.
Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Mais je suppose que Marcel Thiébaut est digne de confiance !
Mme de Sabran- Messages : 55286
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le duc Marie-François de Coigny, ami de la reine
Mme de Sabran a écrit:Majesté a écrit:Ne pas les publier pour ne pas les montrer...peut-être ce propriétaire redoute-t-il que l'on puisse en détecter le caractère apocryphe :
J'imagine que si Evelyne Lever avait eu vent de ce genre de lettres, elle n'aurait pas manqué de les publier ou du moins d'en parler
.
Ah tiens ! Françoise Kermina mentionne ces lettres ( ??? ) de Marie-Antoinette au duc de Coigny, dans un article consacré à la princesse de Guéménée qui fut un temps la bonne amie de Coigny, en citant André Castelot lui-même .
Voici :
Le si regretté Marcel Thiébaut, qui dirigeait " la Revue de Paris ", me dit un jour qu'il avait pu lire toute une correspondance amoureuse de Marie-Antoinette au duc de Coigny, mais que son propriétaire actuel ne voulait pas voir publier ces lettres « par respect pour la mémoire de la reine ».
André Castelot
A propos de quelques lettres inédites
de Marie-Antoinette
André Castelot n'aurait donc pas vu ces lettres lui-même !
Il ne serait que l'homme, qui a vu l'homme, qui a vu l'ours ...
.
Comme tu dis ! Peut-être un jour. Ce propriétaire cité par Castelot ne doit plus être de première jeunesse. Ou même a-t-il déjà rejoint ses ancêtres? Espérons un héritier moins scrupuleux...
Invité- Invité
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