Marie-Antoinette et le complot de l'oeillet

Nous avons discuté longuement et confronté à plusieurs reprises nos documents avec Michelle Sapori concernant l'affaire de l'œillet. Aussi me garderai-je d'entrer dans les détails afin de ne pas trop en dire avant la conférence de notre amie. Tout ce que je puis vous dire c'est que Rougeville est un personnage plein de surprises et que bon nombre de choses qu'il dit, aussi incroyables qu'elles puissent paraître, s'avèrent véridiques car confirmées par d'autres documents. Vous verrez entre autres choses que, bien avant l'affaire de l'œillet, notre "comploteur" avait même ses entrées à Versailles. Mais chut...

Nous vous verrons le 27, j'espère, cher d'Eon ?!! :n,,;::::!!!:

Mme de Sabran a écrit:Cela oui, je le sais bien puisque Fersen le note dans son journal : il va voir Rougeville quand celui-ci quitte précipitamment la France après sa tentative manquée d'évasion de la reine.  

C'est bien ce dont nous étions déjà au courant, en effet


Bien à vous.

Hélas non.
Des problèmes de santé m'obligent à rester en normandie à cette date

Majesté a écrit:

Mme de Sabran a écrit:Cela oui, je le sais bien puisque Fersen le note dans son journal : il va voir Rougeville quand celui-ci quitte précipitamment la France après sa tentative manquée d'évasion de la reine.  

C'est bien ce dont nous étions déjà au courant, en effet

...   mais pas du tout que Rougeville possédait l'adresse de Fersen !  

Il neige à gros flocons ouateux comme j'aime !!!   Chouette !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

D'éon a écrit:Hélas non.
Des problèmes de santé m'obligent à rester en normandie à cette date

Oh quel dommage !!!  
Ce sera pour une autre fois .
Je vous souhaite une meilleure santé !  

Quelques lignes pour éclairer certains points de la discussion avant le 27.

Contrairement à ce que certains "historiens" de l'ancien temps écrivaient nous avons bien compris de BATZ et ROUGEVILLE n'étaient pas la même personne !!!!!!!!!!!!!!

Que BATZ et ROUGEVILLE ne travaillaient pas ensemble et même s'ils avaient connaissance de leur activité, ils ne se connaissaient pas.........

BATZ a eu une vie confortable dans son château de CHADIEU, fortune, rentes et surtout il pouvait se déplacer sur le territoire sans problèmes....


ROUGEVILLE , bien que confortablement établi près de REIMS, était en permanence surveillé par la Police, interdiction de sortir, encore moins de permission de venir sur PARIS etc.......

La différence est visible à l'œil nu -   ROUGEVILLE est un vrai chevalier, fidèle à son Roi jusqu'à la mort, alors que BATZ  "mangeait à tous les râteliers !!!!"

amicalement
MARIE ANTOINETTE àè-è\':

MARIE ANTOINETTE a écrit:

que BATZ et ROUGEVILLE ne travaillaient pas ensemble et même si ils avaient connaissance de leur activité, ils ne se connaissaient pas.........

Fichtre, ce n'est pas clair .  
D'après les deux biographies que j'ai lues de Hérault de Séchelles, il y avait un monde fou qui gravitait dans cette tentative d'exfiltration de Marie-Antoinette ...  même Hébert, comme le raconte Marina Grey .

Or,  Gosselin Lenôtre dit bien lui aussi que Marie-Antoinette libérée, par Rougeville et Michonis, devait être menée au château de Livry, c'est à dire chez la mère de Hérault. Hérault était donc bien dans le coup .
Proly était le secrétaire particulier de Hérault, il était aussi l'un des agents de Batz  ( et, accessoirement, un fils caché de Kaunitz ) .
C'est Proly, selon Arnold de Contades, qui aurait recruté Hérault de Séchelles pour Batz .

En parlant de Batz ...  

Ce justicier de l’ombre allait se poser en vengeur impitoyable de la famille royale. Utilisant les mêmes armes que ses ennemis, cet homme invisible va mener un combat acharné, cruel et sans faille contre Robespierre et la Convention. On se demande encore aujourd’hui comment un personnage investi d’un tel pouvoir de nuisance a pu demeurer une ombre dans l’histoire de la Terreur. Il fut l’impresario occulte de la Révolution. Sous les coups de butoir qu’il assénera indirectement et par personnes interposées, en un an, tous les “géants de la Révolution” vont disparaître.
Détenteur de sommes d’argent considérables, le baron de Batz va monter une étonnante organisation antirévolutionnaire où collaboreront des nobles, des ecclésiastiques et surtout des hommes du peuple.
Deux de ses affidés exécuteront ses plans. L’un est un grand seigneur de nationalité suédoise, le comte Hans Axel de Fersen, amoureux de la Reine depuis toujours ; l’autre, vraisemblablement tout autant amoureux d’elle, le chevalier Alexandre de Rougeville. Le premier sera trop loin pour être efficace, mais le deuxième, doté d’un courage physique hors du commun, mènera au sein même de ce Paris de la Terreur une action qui le fera entrer dans la légende et dont Alexandre Dumas s’inspirera pour en faire un héros de roman.
Le baron de Batz, toujours insaisissable, dresse alors un projet machiavélique : n’ayant pu sauver le Roi Louis XVI sur le chemin de l’échafaud, il sait désormais qu’il ne peut combattre les révolutionnaires de front. Grâce à ses millions il deviendra le pivot de la Révolution en achetant à prix d’or les principaux responsables des factions de l’Assemblée. Il va déstabiliser l’ensemble de la Convention. En attendant, il ordonne à Rougeville de sortir la Reine de la Conciergerie. L’entreprise paraît utopique. Qu’à cela ne tienne, on les achètera tous : administrateurs de police, membres du Comité de sûreté générale et du Comité de salut public, gardiens, concierges, gendarmes même. Rougeville ne sera aidé dans son entreprise, “ni par des comtes, ni par des ducs, ni par des généraux, mais par quatre perruquiers, deux épiciers, deux charcutiers, deux convoyeurs, deux serruriers, trois pâtissiers, deux marchands de vin, deux maçons, un limonadier, un fripier, un peintre en bâtiment, un jardinier et un râpeur de tabac…”

Les Soixante-Seize jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie...
https://books.google.fr/books?isbn=2330003404
Paul Belaiche-Daninos - 2012 -

Je suis à nouveau complètement perdu dans ce sujet... :

N'est-ce pas que c'est un fichu casse-tête !!!

Je ne sais même pas si nous sommes toujours dans l'affaire de l'Oeillet.
Depuis la page 4, je ne comprends plus grand chose ; et j'ai pourtant déjà scindé le sujet. :

;

Je sors du fabuleux Z de Costa Gavras, mais avant quoi j'étais dans mes Lenôtre ( Rougeville et Batz ) et puis les deux biographies de Hérault : on n'est pas sortis de l'auberge . Mais ce serait trop long tout de suite . Demain itou-également . :n,,;::::!!!:

.

G. Lenotre écrivait  dans son livre Le vrai chevalier de Maison-Rouge :

 Rougeville fut l'instigateur et l'âme de ce complot : lui seul, de tous ceux qui avaient approché Marie-Antoinette au temps de sa puissance, tenta quelque chose pour l'arracher aux bourreaux .

...   cependant par la suite, dans son ouvrage Un conspirateur royaliste pendant la Terreur, le baron de Batz, il poursuit :

Tout en combinant son œuvre de destruction, le baron de Batz ne perdait pas de vue son but immédiat, le salut de la reine.  Nous avons étudié ailleurs la tentative de l'aventureux Rougeville qui parvint à pénétrer dans le cachot de Marie-Antoinette et à lui remettre un billet o était exposé un projet de fuite.  Tous les détails que nous avons donnés de cette extraordinaire " Affaire de l'Œillet " restent vrais; mais nous avons à présent la certitude que Rougeville ne fut là qu'un instrument et que le baron de Batz était l'âme du complot .

Gosselin Lenôtre a écrit: nous avons à présent la certitude que Rougeville ne fut là qu'un instrument et que le baron de Batz était l'âme du complot .

Reste à voir ce que nous en dira Michelle Sapori !


Bien à vous.

Hein, crois-tu ! Quel binz !

C'est ce que j'ai lu aussi dans le livre de Paul Belaiche-Daninos déjà cité.

La nuit, la neige a écrit:

C'est ce que j'ai lu aussi dans le livre de Paul Belaiche-Daninos déjà cité.

Eh oui àè-è\': , c'est aussi ce qu'écrit Arnold de Contades ,  
dans son Hérault de Séchelles, ou la Révolution fraternelle .
Vois donc :

 Après la tentative d'évasion manquée du 21 au 22 juin 1793  ...

" Batz se rend compte que toute nouvelle tentative de libérer à la fois les quatre prisonniers de cette forteresse ( le Temple ) serait vaine .  Si seulement la reine acceptait de partir seule l'entreprise vaudrait la peine d'être tentée. Elle refuse.  Le seul moyen de la persuader est de la séparer des siens . Isolée, elle consentirait à s'évader.  C'est ce projet que le baron va mettre au point.
Pons , Proly, d'autres agents de Batz ont pour mission de s'assurer de nouveaux concours.  Celui d'Hébert, le terrible " Père Duchesne ", leur coûtera fort cher; dans le cas de Hérault de Séchelles, il sera bénévole .

Accaparé par les problèmes diplomatiques de plus en plus embrouillés qui se posent au responsable des Affaires étrangères du Comité de Salut public, Marie-Jean apprend que Batz prépare une nouvelle entreprise, que Hébert est désormais son complice .  ( raison pour laquelle j'ai commandé cette biographie d'Hébert par Marina Grey : je cherche à comprendre l'incompréhensible ). L'auteur de cette heureuse conversion est la comtesse Jules de Rochechouart, amie intime de la marquise de Champcenetz que l'on dit être la maîtresse de Batz.

Après la mort d'Hébert, " Le Moniteur "  insèrera dans ses pages, le 18 germinal, An III, une "lettre de Bâle" :
" Il a existé un projet d'enlever la Reine.  Le complot était entre la ci-devant comtesse de Rochechouart et le fameux Hébert dit "le père Duchesne". La coalition avait payé . Hébert avait exigé deux millions; il en avait touché un, et il devait recevoir l'autre après l'exécution du projet . "

Aussi fantaisistes qu'aient pu paraître ces accusations posthumes, elles ont été corroborées par d'innombrables documents, des rapports de police, les aveux de Chabot ... Le plan de l'enlèvement de Marie-Antoinette, oeuvre de Batz et non d'Hébert, son complice, est le suivant : séparer la reine de sa famille, la faire transférer à la Conciergerie. Le baron se fait fort de la faire évader de là.

Mis au courant, Hérault songe à un autre aspect du plan, diplomatique celui-ci : le transfert de la reine dans cette autre prison qui passe, à juste titre, pour l'antichambre du Tribunal révolutionnaire, et la plupart du temps de la guillotine, peut effrayer l'Autriche, hâter ainsi la conclusion des interminables négociations ( de paix,  qu'ils souhaitent, Danton et lui )
Ce transfert, toutefois, ne peut être justifié que par un décret déférant Marie-Antoinette au Tribunal révolutionnaire.   Il faut donc obtenir ce décret . Marie-Jean décide que Barère, son collègue aux Affaires étrangères, certes pas un ami de coeur mais d'intérêt, est plus apte que lui-même, ne serait-ce que par son ancienneté dans la carrière à convaincre l'Assemblée .

Barère se rend aux arguments diplomatiques de Hérault ( qui tait, bien sûr, les intentions de Batz ) et lui promet d'agir à la première occasion favorable. Elle se présente le 1er août 1793.  La chute de Valenciennes est annoncée. Barère bondit à la tribune de la Convention :
" - Est-ce l'oubli des crimes de l'Autrichienne, est-ce notre indifférence pour la famille Capet qui a abusé ainsi nos ennemis ? Eh bien, il est temps d'extirper tous les rejetons de la royauté! "
Et il réclame que la reine soit déférée sans plus attendre devant le Tribunal révolurtionnaire.  Les députés, encore bouleversés par la nouvelle de la défaite militaire, votent le décret sans protester.

De son côté, Hébert, depuis trois jours exigeait le procès de Marie-Antoinette, tant dans son " Père Duchesne " qu'aux Jacobins.   Quelques heures plus tard, en pleine nuit, Michonis _encore lui_ entouré de quatre commissaires, lit à la reine l'ordre qui la transfère à la Conciergerie .

Au même moment, un parent de Hérault de Séchelles, qui ne nous est connu que sous la dénomination de " jeune Hérault " , part pour Rocroy et Bruxelles, chargé par Marie-Jean de fonds considérables.  Les efforts de divers intermédiaires bien payés et la menace du procès imminent de la reine vont contraindre l'Autriche à traiter au plus vite !
Ces illusions ne tarderont pas à être dissipées; dès le 13 août, le ministre Desforgues rappelle le jeune Hérault, " le Conseil se voyant obligé de suspendre votre mission " . Soit que l'empereur persiste dans son indifférence pour sa tante, soit qu'il refuse de croire à la menace qui pèse sur sa tête, il ne veut pas envisager la cessation des hostilités.

Hérault ne perd pas, pour autant, tout espoir d'aboutir; il sait que le jour J _ ou plutôt la nuit N _  de l'évasion est désormais fixée au 2 septembre. Batz, toujours téméraire mais trop suspect et trop surveillé pour oser se montrer à la Conciergerie, continue à tirer les ficelles du complot en chargeant  un agent tardivement recruté de son exécution elle-même.  . Cet agent, tout dévoué qu'il soit à Marie-Antoinette, est un aventurier obscur;  chevalier de Saint-Louis, il est vrai, Rougeville, comme il se fait appeler, a donné le 10 août 1792,  des preuves de son courage, mais son habileté n'est pas encore certaine.

Si l'évasion venait à échouer, Hérault se fait fort de reprendre les négociations une fois de plus, à condition qu'il y eût "un élément nouveau": l'ouverture du procès, présageant le verdict de mort.  Jean de Batz acquiesce à cette solution de rechange, mais elle ne doit pas intervenir prématurément. Hérault, secondé par Hébert, ne jouera donc sa carte que dans la fameuse nuit du 2 au 3 septembre; l'évasion réussie, cette carte ne servira de rien; en cas d'échec, elle permettra de mettre l'empereur au pied du mur .

Hébert prépare le terrain dès le 29 août. Dans son " Père Duchesne " usant de son style habituel, il réclame la tête d'Antoinette : " Si elle n'est pas jugée et raccourcie dans les vingt-quatre heures, je dirais,  foutre, que nous ne sommes pas libres, que nous ne sommes pas dignes de l'être !"
Le 2 septembre il fait voter aux Jacobins une pétition exigeant du pain, protestant contre les riches et les accapareurs.   Il convoque pour le lendemeian, de nombreux "délégués" chargés de présenter cette pétition à la Convention.
Cette manifestation qu'il avait prévue fort houleuse, il la décommandera le 3 de bon matin;  il sait alors que le projet de Batz a échoué; la manoeuvre de diversion, le désordre sciemment provoqué pour favoriser la fuite de la reine n'a plus de raison d'être .

Hou, les amis, j'en ai ras-le-bol de taper ...     Permettez que je passe le relai à Tiburce :

Emile Dard va dans le même sens  
dans son livre Hérault de Séchelles, un épicurien sous la Terreur .  Il relate très exactement les mêmes faits,   mais ne mentionne pas le baron de Batz .





... enfin il est certain que l'Autriche ne se serait montrée que très peu disposée à l'examiner . François II avait "des entrailles d'Etat" et ne voulait de sa tante que par-dessus le marché .

Voici à nouveau, mais avec une image de meilleure qualité, le fameux bout de papier sur lequel Marie-Antoinette perce avec une aiguille les mots : je suis gardé (a?) vue - je ne parle (a?) personne - je me fie a vous - je viendrai.

Il est publié en illustration du livre : Marie-Antoinette, la légèreté et la constance. De Hélène Delalex

Source : Books Google

J'ignore si, dans ce même livre, une seconde image illustre le papier rétro-éclairé tel qu'énoncé dans la légende du document ? Car enfin quelles lettres Marie-Antoinette est-elle parvenue à perforer précisément ?

Reproduction du message de Marie-Antoinette archivé aux Archives nationales
Source : Daniel Tant / Arcsi

Ou bien...

Source : Page 1 de ce sujet


Ce bout de papier, découpé d'une page d'un livre, sur lequel Marie-Antoinette répond au message du chevalier Alexandre Gonsse de Rougeville est aujourd'hui précieusement conservé dans " L'Armoire de fer " des Archives nationales.
Bien évidemment, je ne suis pas parvenu à retrouver une image de ce document sur le site internet des Archives nationales !  


Alexandre Gonsse de Rougeville (1761-1814)
Anonyme, 18e siècle
Image : Commons Wikimedia

La nuit, la neige a écrit:

Il est publié en illustration du livre : Marie-Antoinette, la légèreté et la constance. De Hélène Delalex

J'ignore si, dans ce même livre, une seconde image illustre le papier rétro-éclairé tel qu'énoncé dans la légende du document ?

Non, il ne figure aucune autre image.
Voici le petit paragraphe explicatif quant aux circonstances:

J’ai retrouvé un cliché du fameux billet conservé aux Archives Nationales. Ce billet est accompagné d’un texte en clair supposé être le texte qu’a voulu écrire la Reine avec une épingle.
Le voici (à droite) :



A comparer au cliché du même document rétro éclairé, déjà donné ci-dessus :



Et pour être très complet, une reproduction photographique qu’on peut dater des années 1920, et qui met peut-être mieux en évidence les coups d’épingle :
Notez l’erreur dans la légende : il ne s’agit évidemment pas du Temple, mais de la Conciergerie…

Merci les amis.

La photo d'archive montrant la transcription du message est celle de l'image du document rétroéclairé que j'ai présentée ci-dessus.

Merci cher LNLN
Ces clichés du billet de l’œillet, pris à différentes époques, montrent en tout cas qu’il est bien difficile de déchiffrer ce qu’a voulu écrire la Reine.
Je crois me rappeler que, pour brouiller les pistes, quelqu’un aurait rajouté des trous d’épingles aux précédents, rendant le texte illisible…
Le décodage proposé n’est donc pas forcément le bon. On se demande d’ailleurs pourquoi la Reine aurait éprouvé le besoin de préciser à son visiteur qu’elle était « gardée à vue », car c’était évident …

Permettez-moi de revenir sur la question du déchiffrage du fameux billet conservé aux AN, billet qui mesure environ 12,5 X 3,6 cm.
Son état actuel ne permet pas d’y distinguer les traces d’épingle portées par la Reine.
Je me suis donc référé à la photo faite au début du XXe siècle, diffusée alors en carte-postale. Au dessous du billet, figure le texte en clair supposé être celui rédigé par la Reine : « je suis gardé à vue », etc.
J’ai relevé les traces d’épingle ( il y en a 391…) et me suis aperçu que le début du texte supposé pouvait correspondre aux traces apparaissant sur le billet, mais retourné… En revanche, pas de correspondance avec la fin du texte.
Je vous propose donc de voir vous même si ce déchiffrage vous inspire, un peu, toute proportion gardée, comme pour le decaviardage de la correspondance…

( Suite )