Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
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Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Ven 06 Jan 2017, 13:56
Je place ici, peut-être plus justifié, que dans le fil "conférences, etc", l'annonce d'une exposition = Joliment intitulée " Dans les armoires de Joséphine" et qui se situe à la Malmaison;
Le château de La Malmaison accueille jusqu’au 6 mars 2017 l’exposition « Dans les armoires de l’impératrice Joséphine ». Cette belle demeure qui fut la dernière résidence de l’impératrice présente ainsi de très belles pièces d’une délicatesse extrême, brodées de fil d’or. En voici un petit aperçu.
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Sam 14 Jan 2017, 17:26
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Sam 14 Jan 2017, 17:28
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Bientôt, la Martinique ne serait plus qu'un point à l'horizon. Loin derrière elle, les manguiers et les frangipaniers parfumés. Loin derrière elle, la canne à sucre et le son de la corne de lambi qui rythme les journées des esclaves de la Petite Guinée, la plantation familiale. Marie-Joseph-Rose Tascher de La Pagerie a 16 ans. A bord de l'« Isle-de-France », elle regarde son île natale s'éloigner sans soupçonner qu'en métropole elle rencontrera, bien des années plus tard, le général qui la rebaptisera Joséphine et fera d'elle une impératrice.
La belle Créole des Trois-Ilets n'est encore connue que sous le surnom de Yéyette,
... une douce jeune fille qui aime à courir le long de la rivière avec ses deux soeurs, ou cueillir le jasmin. C'est la fille aînée des Tascher, une famille qui a fait le pari des Antilles pour réussir.
Mais l'eldorado est un trompe-l'oeil. La plantation, souvent ravagée par les tempêtes tropicales, est longtemps réduite à sa sucrerie où la famille est forcée de vivre des 3 aux 10 ans de la future impératrice. Si Rose-Claire, la mère de Joséphine, se contente volontiers de cette vie chiche, son mari Joseph-Gaspard préfère papillonner dans les salons feutrés de Fort-Royal (Fort-de-France). Son ambition : marier ses filles aux plus grands.
Et si, en cette fin août 1779, Yéyette quitte son île, c'est que l'ancien page à Versailles a réalisé une belle prise.
La jeune fille est promise à Alexandre de Beauharnais, 19 ans.
Ce jeune sous-lieutenant d'infanterie, fils de l'ancien gouverneur des Antilles, est destiné comme son père à embrasser une carrière politique prometteuse. L'avenir de la petite Créole semblait pourtant moins ambitieux : épouser un bon parti de Fort-Royal et reprendre la plantation familiale. « Mais ce n'était pas un milieu pour un caractère comme le sien. Elle n'était pas à compter les sacs de sucre comme sa mère », décrypte l'historien Pierre Branda.
Un premier mariage malheureux
Pourtant, lorsque le mariage est arrangé, c'est sa soeur cadette, Catherine, 13 ans, qui est choisie : Yéyette, elle, est jugée « réellement trop âgée » par Alexandre. Mais le destin s'en mêle et le temps que la lettre du marquis de Beauharnais arrive aux Antilles, la petite Catherine a succombé à la tuberculose. Qu'à cela ne tienne, Joseph-Gaspard ne veut pas passer à côté d'une telle alliance. L'une de ses filles sera marquise ! Le colon propose cette fois... Manette, la petite dernière, 11 ans. Cette fois, Rose-Claire explose. Elle vient de perdre une fille, il n'est pas question de laisser partir la plus jeune, qui n'a de toute façon pas encore la tête au mariage. Sans autre choix, le père reprend sa plume pour cette fois louer les qualités de Yéyette, jugée « d'un caractère fort doux, pinçant un peu de la guitare, avec une jolie voix et d'heureuses dispositions pour la musique ». L'intrigant préfère omettre le tempérament déjà fougueux de sa fille...
Malgré la naissance de deux enfants -- le futur prince Eugène et la reine Hortense -- le mariage de Marie-Joseph avec Alexandre, en décembre 1779, sera tout sauf heureux. Mais Joséphine (Napoléon, qui l'épousera en 1796, la prénommera ainsi pour ne pas avoir à prononcer le même prénom que les nombreux amants qu'elle avait eus avant lui) va continuer à écrire son destin. « C'est quelqu'un qui ne doute jamais », souligne Pierre Branda.
En Martinique, la légende veut qu'enfant, elle aurait croisé la route d'une vieille esclave qui lui aurait prédit : « Vous vous marierez bientôt, cette union ne sera point heureuse ; vous deviendrez veuve (NDLR : Alexandre est guillotiné en juillet 1794), et alors... vous serez reine de France... » Mieux : impératrice.
Dans les armoires de Joséphine
676 robes, 496 châles, 1 132 paires de gants... 785 de chaussures !
Le contenu de la garde-robe de l'impératrice Joséphine donne le tournis. Et l'exposition que lui consacre le château de Malmaison, sa dernière demeure, tout autant. Pas pour la profusion des pièces — peu nombreuses à avoir traversé les siècles —, mais pour leur intérêt historique et leur bel état de conservation. Une robe de cour en tulle brodé a ainsi nécessité... 500 heures de restauration. Un exemple époustouflant de la montée en puissance de son style.
Car, lorsqu'elle rencontre Bonaparte en 1795, la jeune veuve est connue pour son élégance. Mais après le sacre, en 1804, c'est tout autre chose. « Les habitudes de cour se sont transmises de Marie-Antoinette à Joséphine, explique Céline Meunier, conservatrice en chef du patrimoine et commissaire de l'exposition. Elle pouvait changer de tenue trois fois par jour. » Manteaux de velours brodé, chaussures en satin de soie... Mais le vêtement auquel Joséphine sera éternellement associée est la fameuse robe Empire, serrée sous la poitrine, souvent en mousseline blanche, caractéristique du retour à l'Antique voulu par l'époque.
« Napoléon aimait les silhouettes blanches », précise Amaury Lefébure, conservateur général du patrimoine et directeur du musée. L'impératrice savait néanmoins aussi jouer avec la couleur. « Joséphine, confie le conservateur, a surtout gardé jusqu'à la fin de sa vie, en 1814, des madras (NDLR : ces foulards colorés créoles), à nouer dans ses cheveux au réveil, avant la coiffure. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-enfance-creole-d-une-imperatrice-18-12-2016-6468849.php
Bientôt, la Martinique ne serait plus qu'un point à l'horizon. Loin derrière elle, les manguiers et les frangipaniers parfumés. Loin derrière elle, la canne à sucre et le son de la corne de lambi qui rythme les journées des esclaves de la Petite Guinée, la plantation familiale. Marie-Joseph-Rose Tascher de La Pagerie a 16 ans. A bord de l'« Isle-de-France », elle regarde son île natale s'éloigner sans soupçonner qu'en métropole elle rencontrera, bien des années plus tard, le général qui la rebaptisera Joséphine et fera d'elle une impératrice.
La belle Créole des Trois-Ilets n'est encore connue que sous le surnom de Yéyette,
... une douce jeune fille qui aime à courir le long de la rivière avec ses deux soeurs, ou cueillir le jasmin. C'est la fille aînée des Tascher, une famille qui a fait le pari des Antilles pour réussir.
Mais l'eldorado est un trompe-l'oeil. La plantation, souvent ravagée par les tempêtes tropicales, est longtemps réduite à sa sucrerie où la famille est forcée de vivre des 3 aux 10 ans de la future impératrice. Si Rose-Claire, la mère de Joséphine, se contente volontiers de cette vie chiche, son mari Joseph-Gaspard préfère papillonner dans les salons feutrés de Fort-Royal (Fort-de-France). Son ambition : marier ses filles aux plus grands.
Et si, en cette fin août 1779, Yéyette quitte son île, c'est que l'ancien page à Versailles a réalisé une belle prise.
La jeune fille est promise à Alexandre de Beauharnais, 19 ans.
Ce jeune sous-lieutenant d'infanterie, fils de l'ancien gouverneur des Antilles, est destiné comme son père à embrasser une carrière politique prometteuse. L'avenir de la petite Créole semblait pourtant moins ambitieux : épouser un bon parti de Fort-Royal et reprendre la plantation familiale. « Mais ce n'était pas un milieu pour un caractère comme le sien. Elle n'était pas à compter les sacs de sucre comme sa mère », décrypte l'historien Pierre Branda.
Un premier mariage malheureux
Pourtant, lorsque le mariage est arrangé, c'est sa soeur cadette, Catherine, 13 ans, qui est choisie : Yéyette, elle, est jugée « réellement trop âgée » par Alexandre. Mais le destin s'en mêle et le temps que la lettre du marquis de Beauharnais arrive aux Antilles, la petite Catherine a succombé à la tuberculose. Qu'à cela ne tienne, Joseph-Gaspard ne veut pas passer à côté d'une telle alliance. L'une de ses filles sera marquise ! Le colon propose cette fois... Manette, la petite dernière, 11 ans. Cette fois, Rose-Claire explose. Elle vient de perdre une fille, il n'est pas question de laisser partir la plus jeune, qui n'a de toute façon pas encore la tête au mariage. Sans autre choix, le père reprend sa plume pour cette fois louer les qualités de Yéyette, jugée « d'un caractère fort doux, pinçant un peu de la guitare, avec une jolie voix et d'heureuses dispositions pour la musique ». L'intrigant préfère omettre le tempérament déjà fougueux de sa fille...
Malgré la naissance de deux enfants -- le futur prince Eugène et la reine Hortense -- le mariage de Marie-Joseph avec Alexandre, en décembre 1779, sera tout sauf heureux. Mais Joséphine (Napoléon, qui l'épousera en 1796, la prénommera ainsi pour ne pas avoir à prononcer le même prénom que les nombreux amants qu'elle avait eus avant lui) va continuer à écrire son destin. « C'est quelqu'un qui ne doute jamais », souligne Pierre Branda.
En Martinique, la légende veut qu'enfant, elle aurait croisé la route d'une vieille esclave qui lui aurait prédit : « Vous vous marierez bientôt, cette union ne sera point heureuse ; vous deviendrez veuve (NDLR : Alexandre est guillotiné en juillet 1794), et alors... vous serez reine de France... » Mieux : impératrice.
Dans les armoires de Joséphine
676 robes, 496 châles, 1 132 paires de gants... 785 de chaussures !
Le contenu de la garde-robe de l'impératrice Joséphine donne le tournis. Et l'exposition que lui consacre le château de Malmaison, sa dernière demeure, tout autant. Pas pour la profusion des pièces — peu nombreuses à avoir traversé les siècles —, mais pour leur intérêt historique et leur bel état de conservation. Une robe de cour en tulle brodé a ainsi nécessité... 500 heures de restauration. Un exemple époustouflant de la montée en puissance de son style.
Car, lorsqu'elle rencontre Bonaparte en 1795, la jeune veuve est connue pour son élégance. Mais après le sacre, en 1804, c'est tout autre chose. « Les habitudes de cour se sont transmises de Marie-Antoinette à Joséphine, explique Céline Meunier, conservatrice en chef du patrimoine et commissaire de l'exposition. Elle pouvait changer de tenue trois fois par jour. » Manteaux de velours brodé, chaussures en satin de soie... Mais le vêtement auquel Joséphine sera éternellement associée est la fameuse robe Empire, serrée sous la poitrine, souvent en mousseline blanche, caractéristique du retour à l'Antique voulu par l'époque.
« Napoléon aimait les silhouettes blanches », précise Amaury Lefébure, conservateur général du patrimoine et directeur du musée. L'impératrice savait néanmoins aussi jouer avec la couleur. « Joséphine, confie le conservateur, a surtout gardé jusqu'à la fin de sa vie, en 1814, des madras (NDLR : ces foulards colorés créoles), à nouer dans ses cheveux au réveil, avant la coiffure. »
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Exposition à la Malmaison : " Dans les armoires de Joséphine "
par Nikko de Chissay Sam 14 Jan 2017, 19:42
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir ces jolies petites bottines
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Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Sam 14 Jan 2017, 19:45
... trop trop trop mignonnes !!! boudoi30
Tu t'es précipitée à cette exposition, forcément, toi qui habites juste à côté !
Raconte ! :n,,;::::!!!:
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Sam 14 Jan 2017, 19:47
Elles sont délicieuses ! boudoi30
Elles ont un côté poupée mais un côté moderne aussi... J'ai du mal à les imaginer aux pieds de Joséphine... :
Bien à vous.
Elles ont un côté poupée mais un côté moderne aussi... J'ai du mal à les imaginer aux pieds de Joséphine... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Dim 15 Jan 2017, 07:35
;
Pour rêver un peu ...
( Ce n'est pas la même exposition, mais bien la même Joséphine, la seule, la vraie : )
Pour rêver un peu ...
( Ce n'est pas la même exposition, mais bien la même Joséphine, la seule, la vraie :
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Exposition à la Malmaison : " Dans les armoires de Joséphine "
par Nikko de Chissay Dim 15 Jan 2017, 11:17
En tant, qu'Amis du château nous fûment invités au vernissage de l'exposition. Si mêlent les atours de l'Impératrice et de la reine de Hollande. Voici un petit pêle-mêle.
Paire de bas de la reine Hortense (jersey de lin ou de coton)
Manteau de cour (velours, soie, cannetille dorée, filé argenté, paillettes dorées
Châle de la reine Hortense (crêpe de soie brodé de fils de soie polychrome)
Paire de chaussures (satin de soie, rubans de satin et taffetas noir, doublure cuir et toile de coton blanc)
Echarpe (mousseline brodée de lame métallique dorée)
Paire de chaussures (cuir marron, décor et doublure en taffetas de soie bleue, broderie)
Robe (tissus façonné fond satin, blanc écru, trois tons verts)
Voile de la reine Hortense (lin, dentelle). Cette pièce pourrait avoir été conçue comme dessus de table de toilette, usage attesté également dans l’inventaire de Joséphine qui répertorie deux « dessus de toilette d’Angleterre semé d’abeilles, à dents, guirlandes de roses » d’une très grande valeur.
Il est 19h15 et je quitte l’Incomparable.
Paire de bas de la reine Hortense (jersey de lin ou de coton)
Manteau de cour (velours, soie, cannetille dorée, filé argenté, paillettes dorées
Châle de la reine Hortense (crêpe de soie brodé de fils de soie polychrome)
Paire de chaussures (satin de soie, rubans de satin et taffetas noir, doublure cuir et toile de coton blanc)
Echarpe (mousseline brodée de lame métallique dorée)
Paire de chaussures (cuir marron, décor et doublure en taffetas de soie bleue, broderie)
Robe (tissus façonné fond satin, blanc écru, trois tons verts)
Voile de la reine Hortense (lin, dentelle). Cette pièce pourrait avoir été conçue comme dessus de table de toilette, usage attesté également dans l’inventaire de Joséphine qui répertorie deux « dessus de toilette d’Angleterre semé d’abeilles, à dents, guirlandes de roses » d’une très grande valeur.
Il est 19h15 et je quitte l’Incomparable.
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Dim 15 Jan 2017, 11:23
Un grand merci Nikko ! ces photos sont splendides......J'ai adoré les bottines, et ( par les temps de froid que nous connaissons) je suis désormais rassurée; ces dames pouvaient se tenir bien au chaud; impression réconfortante confirmée par les bas; je me demandais toujours comment on pouvait vivre avec ces légères tenues si décolletées......
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par La nuit, la neige Dim 15 Jan 2017, 15:20
Merci Nikko pour ces photos, en avant-première...
De jolis accessoires, très raffinés !
Tu as dû passer une excellente soirée !
De jolis accessoires, très raffinés !
Tu as dû passer une excellente soirée !
La nuit, la neige- Messages : 18138
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Dim 15 Jan 2017, 15:32
Je découvre un mot nouveau !Nikko de Chissay a écrit: cannetille dorée, filé argenté, paillettes dorées
Merci, chère Nikko, notre envoyée spéciale à la Malmaison !
Nous y voyons que l'on ne différencie toujours pas encore souliers du pied gauche et du pied droit !!!
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par CLIOXVIII Dim 15 Jan 2017, 18:14
Dans l'une des paires exposées on lit G et D .Mme de Sabran a écrit:Nous y voyons que l'on ne différencie toujours pas encore souliers du pied gauche et du pied droit !!!
Bonne exposition en effet .
Admirative devant le travail des restauratrices....on voit une photo "avant " et le résultat ! des fées.
Quand ces dames ne voulaient /ne pouvaient pas se faire coiffer : une bande de tissu sur laquelle sont attachées de mèches de cheveux coiffées en accroche coeur....ingénieux .Effacé la photo...grrr.
Trouvé cet exemple :
Présenté aussi: une paire de mules à talons, très XVIII; Fontainebleau possède celle très semblable de l'épouse de Jérôme.
Dernière édition par CLIOXVIII le Dim 15 Jan 2017, 18:42, édité 1 fois
CLIOXVIII- Messages : 2849
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Dim 15 Jan 2017, 18:37
Merci, Clio, pour cette photo; là encore, je me demande comment ces femmes pouvaient marcher de façon aisée = il n'y a que très peu de cambrure à la semelle, et celle ci semble très mince; de plus, il fallait compter sur l'entrave faite par la longueur des robes et leur ampleur......Cela doit être une question d'habitude, sans doute;
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par CLIOXVIII Dim 15 Jan 2017, 18:44
La plupart des chaussures sont totalement à plat, genre chaussons de danse.
CLIOXVIII- Messages : 2849
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Lun 16 Jan 2017, 09:41
Pour porter le plus souvent des ballerines ou mocassins, enfin des "talons plats" je peux dire qu'il faut avoir une jolie démarche sinon, marche " en canard " garantie; je suppose que les robes longues masquent ce défaut; de plus, j'observe qu'il y a une mode pour chaque siècle, puisqu'au XVIIIème il y avait des talons ? c'est fascinant à observer.........
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Lun 16 Jan 2017, 10:22
La pauvre Madame Royale marchait en canard à sa sortie du Temple à la toute fin de 1795... et je ne l'imagine pas porter autre chose que de longues robes. Tout n'était donc pas dissimulé...Louise-Adélaïde a écrit:Il faut avoir une jolie démarche sinon, marche " en canard " garantie; je suppose que les robes longues masquent ce défaut.....
àè-è\': Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Invité Lun 16 Jan 2017, 14:27
C'est vrai, donc, je l'ignorais......Pauvre jeune fille;
Invité- Invité
Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Mar 17 Jan 2017, 08:58
CLIOXVIII a écrit:
Admirative devant le travail des restauratrices....on voit une photo "avant " et le résultat ! des fées.
Quand ces dames ne voulaient /ne pouvaient pas se faire coiffer : une bande de tissu sur laquelle sont attachées de mèches de cheveux coiffées en accroche cœur....ingénieux .
Fascinant !
On voit bien sur tous les portraits de cette époque ces accroches cœur ou petites mèches follettes . C'est un truc à retenir .Est-ce qu'il ne sera pas repris par la mode Charleston ?
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Mar 17 Jan 2017, 21:36
CLIOXVIII a écrit:La plupart des chaussures sont totalement à plat, genre chaussons de danse.
Oui, mais elles ont été portées, ces chaussures . Or elles ne semblent pas s'être faites aux pieds gauche et droit .
Elles paraissent rigoureusement semblables . Je comprends mal ...
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par La nuit, la neige Mar 17 Jan 2017, 21:47
Elles ont été portées quelques heures, tout au plus.
Mais peut-être soigneusement conservées avec des formes pendant des années... boudoi32
Mais peut-être soigneusement conservées avec des formes pendant des années... boudoi32
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 17 Jan 2017, 22:21, édité 1 fois
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par CLIOXVIII Mar 17 Jan 2017, 21:52
Etant donné leur fragilité, elles étaient très peu portées ...."Je vois ce que c'est; madame a marché" Coppe, fournisseur de Joséphine lol.
En effet, on ne voit pas de différence gauche et droite . Un cartel expliquait les marques g et d dans une paire.
Chaussons d'intérieur :
En effet, on ne voit pas de différence gauche et droite . Un cartel expliquait les marques g et d dans une paire.
Chaussons d'intérieur :
CLIOXVIII- Messages : 2849
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Mar 17 Jan 2017, 22:05
Tous ces accessoires de toilettes ( robes comprises ) paraissent tellement inconfortables ! ... 
Et pourtant, à l'exposition Fêtes et Divertissements, nous voyons très bien ( aux petites vidéos chorégraphiques ) qu'au contraire nos ancêtres évoluaient avec une grâce quasi aérienne . C'est comme si leurs gestes étaient les plus déliés du monde .
Et pourtant, à l'exposition Fêtes et Divertissements, nous voyons très bien ( aux petites vidéos chorégraphiques ) qu'au contraire nos ancêtres évoluaient avec une grâce quasi aérienne . C'est comme si leurs gestes étaient les plus déliés du monde .
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par CLIOXVIII Mar 17 Jan 2017, 22:18
Habitués dès le plus jeune âge....
On se sent à l'aise dans les robes premier empire : pas de corps à baleines, elles sont légères .
Les vidéos des danses à l'expo....pas toujours bien choisies.
On se sent à l'aise dans les robes premier empire : pas de corps à baleines, elles sont légères .
Les vidéos des danses à l'expo....pas toujours bien choisies.
CLIOXVIII- Messages : 2849
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Mme de Sabran Mar 17 Jan 2017, 22:23
Les trois meilleurs danseurs de la Cour étaient censés être Artois, Vaudreuil et Chartres . 006410
Mais, je m'éloigne de Joséphine ...
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Re: Exposition à la Malmaison : "Dans les armoires de Joséphine"
par Comtesse Diane Mar 17 Jan 2017, 22:34
Mme de Sabran a écrit:
Mais, je m'éloigne de Joséphine ...
A petipa, comme Marius .
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