Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
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vivelareine
MARIE ANTOINETTE
La nuit, la neige
Mme de Sabran
Olivier
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Marie-Antoinette dans la culture moderne :: Cinéma, fictions et documentaires, émissions TV et radio
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Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
J'ai vu ce film il y a 25 ans environ. Un navet.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
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Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
Je ne vous le fais pas dire.
Le scénario n'a rien d'historique. Les personnages ne sont que des caricatures.
Mais je pense avoir déjà évoqué cela ici :
Bien à vous.
Le scénario n'a rien d'historique. Les personnages ne sont que des caricatures.
Mais je pense avoir déjà évoqué cela ici :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
La photo de la charrette donne l'ambiance de l'action. ce film n'est pas un "navet" il y a eu un gros travail de reconstitution, décor, mobilier, costumes et aussi le choix des artistes.... on a cherché que chaque personnage ressemble aux vrais !!!!
Le scénario avait fait d'après le livre de ZWEIG, et il fallait du romantisme ( FERSEN et la Reine)
le maquillage d'ORLEANS , mais le Roi était bien, surtout dans la dernière scène du Temple avec le dauphin , comme je l'ai déjà écrit si en réalité, FERSEN avait été dans le cachot de MARIE ANTOINETTE quelques instants avant son départ , je suis certaine qu'Elle en aurait été heureuse.
J'ai pu acquérir il y a des années la robe de l'opéra , en mauvais état étant donné l'âge du tissu, mais depuis cet achat lorsqu'on voit l'augmentation du prix de vente des autres restées encore en circulation, je trouve que je ne l'ai pas trop cher payée.
Je préfère le film de 1938 à LADY OSCAR voire même au COPPOLA.
MARIE ANTOINETTE :
Le scénario avait fait d'après le livre de ZWEIG, et il fallait du romantisme ( FERSEN et la Reine)
le maquillage d'ORLEANS , mais le Roi était bien, surtout dans la dernière scène du Temple avec le dauphin , comme je l'ai déjà écrit si en réalité, FERSEN avait été dans le cachot de MARIE ANTOINETTE quelques instants avant son départ , je suis certaine qu'Elle en aurait été heureuse.
J'ai pu acquérir il y a des années la robe de l'opéra , en mauvais état étant donné l'âge du tissu, mais depuis cet achat lorsqu'on voit l'augmentation du prix de vente des autres restées encore en circulation, je trouve que je ne l'ai pas trop cher payée.
Je préfère le film de 1938 à LADY OSCAR voire même au COPPOLA.
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
Le terme navet est sans doute trop sévère, mais le scénario de la révolution résumée en trop peu de scènes est décevant . Quant à l'anachronie de certains costumes, cela révèle le peu de scrupules pour être fidèle à la réalité ... on a affaire à l'Histoire de France vue par Hollywood... tout est dit !MARIE ANTOINETTE a écrit:La photo de la charrette donne l'ambiance de l'action. ce film n'est pas un "navet" il y a eu un gros travail de reconstitution, décor, mobilier, costumes et aussi le choix des artistes.... on a cherché que chaque personnage ressemble aux vrais !!!!
J'espère surtout que si tel avait été le cas ou la Reine aurait été sauvée ou Fersen se serait laissé capturé pour ne pas Lui survivre.MARIE ANTOINETTE a écrit:
comme je l'ai déjà écrit si en réalité, FERSEN avait été dans le cachot de MARIE ANTOINETTE quelques instants avant son départ , je suis certaine qu'Elle en aurait été heureuse.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
MARIE ANTOINETTE a écrit:
Le scénario avait fait d'après le livre de ZWEIG, et il fallait du romantisme ( FERSEN et la Reine)
le maquillage d'ORLEANS , mais le Roi était bien, surtout dans la dernière scène du Temple avec le dauphin , comme je l'ai déjà écrit si en réalité, FERSEN avait été dans le cachot de MARIE ANTOINETTE quelques instants avant son départ , je suis certaine qu'Elle en aurait été heureuse.
... happy end à l'américaine ! Mais vous avez tout à fait raison .
Du moins était-il dans ses pensées .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
La production de la Marie-Antoinette de Van Dyke a suscité beaucoup de critiques de la part des chefs de studio de la MGM, principalement au sujet des coûts du film. Gilbert Adrian, en charge des costumes, recevait de lettres de plus en plus furieuses.
image : (L) une robe portée par Norma Shearer dans le film/(R) détail d'un portrait de Marie-Antoinette
( L'énigme de notre Jeu, hier ... )
Adrian s'était envolé pour l'Europe en 1937 pour voir de véritables portraits de Marie-Antoinette et de ses contemporains, les étudiant même à l'aide de loupes pour voir des détails peu visibles à l'œil nu. Les tissus, les perles et les garnitures ont été fabriqués sur mesure pour presque toutes les robes du film, une attention particulière étant portée aux 34 costumes conçus pour Norma Shearer.
Le souci du détail d'Adrian ne connaissait pas de limites : il ordonna à des équipes spécialistes des perles professionnelles d'être transportées par avion dans l'atelier de costumes pour travailler sur les robes. Il fit même fait teindre certains tissus et fourrures pour correspondre aux yeux de Norma Shearer. Le département des costumes a été contraint de commander des cintres sur mesure pour de nombreux costumes, qui étaient si lourds (la robe de mariée pesait environ 108 livres, presque autant que Norma Shearer elle-même !) qu'ils cassaient les cintres standard utilisé à L'atelier de la MGM.
Malheureusement, les superbes robes conçues par Adrian n'étaient pas destinées au technicolor, bien qu'il en fut question à un moment donné de la pré-production. L'idée en fut abandonnée en raison du coût. La décision était financière : avec un budget déjà gonflé, la MGM ne devait certainement pas ajouter à la liste des tournages réservés en technicolor. Le producteur Hunt Stromberg écrivit au réalisateur de l'époque, Sidney Franklin : "La couleur ajouterait un coût énorme."
Les robes, à l'écran, contrastent donc parfois fortement avec les robes telles qu'en réalité.
Prenons comme exemple cette robe portée par Anita Louise en princesse de Lamballe, lors d'une scène où elle raconte à Marie-Antoinette la maladie et la mort de Louis XV. Sur le film en noir et blanc, la robe apparaît noire - une couleur raisonnable, compte tenu de la nature de la conversation de Lamballe. Mais une récente vente aux enchères de la robe a révélé qu'il s'agissait en fait d'un violet vif et éclatant. Adrian avait-il l'intention de vêtir Lamballe en noir sombre ? Ou avait-il l'intention de nous montrer Lamballe dans un pourpre triomphant ? Marie-Antoinette vient en effet d'être humiliée devant la Cour par l'impudente Du Barry.
Qu'elles soient destinés à être vues en couleur ou en noir et blanc, les créations brillantes d'Adrian s'harmonisent avec l'évolution de Marie-Antoinette, allant des robes ludiques et légères de la dauphine "innocente", aux robes de plus en plus farfelues et extravagantes quand elle côtoie le duc d'Orléans, puis aux robes sobres et élégantes que porte la reine devenue mère. Nous ne pourrons peut-être pas nous émerveiller de la façon dont sa robe dorée aurait brillé en couleur, mais nous pouvons apprécier le scintillement des paillettes et des perles alors qu'elle monte l'escalier, Fersen dans son sillage.
MGM, ne voulant pas gaspiller les costumes visés, a autorisé leur réutilisation dans plusieurs films (notamment Scaramouche et Ice Follies de 1939 . Ils y apparaissent en couleur. Aujourd'hui, certaines robes défiant les budgets d'Adrian sont toujours présentes dans les collections de musées et de collectionneurs privés.
Le New York Times a décrit le luxe du film comme dépassant celui de Versailles – il n'était peut- être pas trop loin de la vérité.
Sa critique est cinglante :
"As a whole, though, the script must be blamed for what, with the history of an era to draw from, is a surprising ineptitude of characterization. By whose authority do the authors treat a Barrymore (not to mention a Bourbon) like a nonentity? Dare to show us du Barry, the most amusing woman in France, as a middle-aged bore? Paint Louis XVI even blacker than history does as a neurotic imbecile, and force the conniving Duke of Orleans to appear as a roughed caricature of Joseph Schildkraut?"
https://www.invitinghistory.com/2015/08/its-easy-to-be-good-to-those-we-love.html
image : (L) une robe portée par Norma Shearer dans le film/(R) détail d'un portrait de Marie-Antoinette
( L'énigme de notre Jeu, hier ... )
Adrian s'était envolé pour l'Europe en 1937 pour voir de véritables portraits de Marie-Antoinette et de ses contemporains, les étudiant même à l'aide de loupes pour voir des détails peu visibles à l'œil nu. Les tissus, les perles et les garnitures ont été fabriqués sur mesure pour presque toutes les robes du film, une attention particulière étant portée aux 34 costumes conçus pour Norma Shearer.
Le souci du détail d'Adrian ne connaissait pas de limites : il ordonna à des équipes spécialistes des perles professionnelles d'être transportées par avion dans l'atelier de costumes pour travailler sur les robes. Il fit même fait teindre certains tissus et fourrures pour correspondre aux yeux de Norma Shearer. Le département des costumes a été contraint de commander des cintres sur mesure pour de nombreux costumes, qui étaient si lourds (la robe de mariée pesait environ 108 livres, presque autant que Norma Shearer elle-même !) qu'ils cassaient les cintres standard utilisé à L'atelier de la MGM.
Malheureusement, les superbes robes conçues par Adrian n'étaient pas destinées au technicolor, bien qu'il en fut question à un moment donné de la pré-production. L'idée en fut abandonnée en raison du coût. La décision était financière : avec un budget déjà gonflé, la MGM ne devait certainement pas ajouter à la liste des tournages réservés en technicolor. Le producteur Hunt Stromberg écrivit au réalisateur de l'époque, Sidney Franklin : "La couleur ajouterait un coût énorme."
Les robes, à l'écran, contrastent donc parfois fortement avec les robes telles qu'en réalité.
Prenons comme exemple cette robe portée par Anita Louise en princesse de Lamballe, lors d'une scène où elle raconte à Marie-Antoinette la maladie et la mort de Louis XV. Sur le film en noir et blanc, la robe apparaît noire - une couleur raisonnable, compte tenu de la nature de la conversation de Lamballe. Mais une récente vente aux enchères de la robe a révélé qu'il s'agissait en fait d'un violet vif et éclatant. Adrian avait-il l'intention de vêtir Lamballe en noir sombre ? Ou avait-il l'intention de nous montrer Lamballe dans un pourpre triomphant ? Marie-Antoinette vient en effet d'être humiliée devant la Cour par l'impudente Du Barry.
Qu'elles soient destinés à être vues en couleur ou en noir et blanc, les créations brillantes d'Adrian s'harmonisent avec l'évolution de Marie-Antoinette, allant des robes ludiques et légères de la dauphine "innocente", aux robes de plus en plus farfelues et extravagantes quand elle côtoie le duc d'Orléans, puis aux robes sobres et élégantes que porte la reine devenue mère. Nous ne pourrons peut-être pas nous émerveiller de la façon dont sa robe dorée aurait brillé en couleur, mais nous pouvons apprécier le scintillement des paillettes et des perles alors qu'elle monte l'escalier, Fersen dans son sillage.
MGM, ne voulant pas gaspiller les costumes visés, a autorisé leur réutilisation dans plusieurs films (notamment Scaramouche et Ice Follies de 1939 . Ils y apparaissent en couleur. Aujourd'hui, certaines robes défiant les budgets d'Adrian sont toujours présentes dans les collections de musées et de collectionneurs privés.
Le New York Times a décrit le luxe du film comme dépassant celui de Versailles – il n'était peut- être pas trop loin de la vérité.
Sa critique est cinglante :
"As a whole, though, the script must be blamed for what, with the history of an era to draw from, is a surprising ineptitude of characterization. By whose authority do the authors treat a Barrymore (not to mention a Bourbon) like a nonentity? Dare to show us du Barry, the most amusing woman in France, as a middle-aged bore? Paint Louis XVI even blacker than history does as a neurotic imbecile, and force the conniving Duke of Orleans to appear as a roughed caricature of Joseph Schildkraut?"
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
Mme de Sabran a écrit: Le département des costumes a été contraint de commander des cintres sur mesure pour de nombreux costumes, qui étaient si lourds (la robe de mariée pesait environ 108 livres, presque autant que Norma Shearer elle-même !) qu'ils cassaient les cintres standard utilisé à L'atelier de la MGM.
Comment est-ce possible ?
Ce n'est pourtant pas la robe la plus " spectaculaire " du film, mais enfin, il me semble qu'elle peine à marcher tout de même...
.
Images : Treasures for your pleasure
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
Il y aurait bien là un poil d'exagération ?!
Et d'ailleurs, au fait, combien font 108 livres ?
Et d'ailleurs, au fait, combien font 108 livres ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
Environ 50 kgs.
L'actrice et les quelques femmes qui portaient ce genre de robes au 18e siècle devaient être crevées à la fin de la journée !
L'actrice et les quelques femmes qui portaient ce genre de robes au 18e siècle devaient être crevées à la fin de la journée !
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 02 Sep 2022, 12:50, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke
La nuit, la neige a écrit:Environ 50 kgs.
L'actrice et les quelques femmes qui portaient ce genre de robes au 18e siècle devaient être crevées à la fin de la journée !
Je pense qu'elles ne portaient ces toilettes parées et larges paniers qu'en représentation, jamais toute la journée. Comme tu dis, il y aurait de quoi mourir ... Ces dames changeaient de tenues plusieurs fois par jour ( 3 - 4 ? ) selon l'occupation du moment et quand la toilette changeait, la coiffure nécessairement devait changer aussi . Vrai, quel binz !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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