Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
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Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
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Venise et la Révolution française
Les 470 dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
Alessandro Fontana , Georges Saro et Francesco Furlan ( auteurs ) .
Ces messieurs de Venise avaient l'oreille à tout. Incomparables informateurs du doge sur les événements qui agitent la France entre 1786 et 1795, Antonio Capello et Almoro Pisani ne se contentent pas de rapporter ce qu'ils voient et entendent, ils commentent et ils jugent.
Ces messieurs de Venise avaient l'oreille à tout. Incomparables informateurs du doge sur les événements qui agitent la France entre 1786 et 1795, Antonio Capello et Almoro Pisani ne se contentent pas de rapporter ce qu'ils voient et entendent, ils commentent et ils jugent. A l'affût de la rumeur et de l'anecdote, ils n'omettent rien, du faux pas de Louis XVI qui, visitant ce 6 avril 1789 des travaux à Versailles, manque de se rompre le cou au rétablissement temporaire des facultés mentales de George III d'Angleterre. Mais, bien sûr, c'est la révolution qui se prépare à Paris, qui enfle et emporte tout sur son passage, qui occupe nos deux ambassadeurs. Ils ne montrent aucune compassion pour «ce peuple de philosophes» épris d'une liberté qu'ils ne comprennent pas et qui s'est entiché d' «un monstre de Constitution» en tête de laquelle s'inscrit une Déclaration des droits de l'homme «pour enseigner les droits à qui elle aurait dû enseigner les devoirs». Les indignations des deux Vénitiens ne sont pas seulement à la mesure de leur parti pris, elles attestent, vécu de l'intérieur, le séisme politique qui est en train de renverser le vieil ordre en Europe. La Sérénissime elle-même sera contrainte en 1797 de se livrer à Bonaparte qui s'en servira de monnaie d'échange avec l'Autriche. Venise perdait, il y a deux siècles, une très ancienne indépendance.
Venise et la Révolution française
Les 470 dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
Alessandro Fontana , Georges Saro et Francesco Furlan ( auteurs ) .
Ces messieurs de Venise avaient l'oreille à tout. Incomparables informateurs du doge sur les événements qui agitent la France entre 1786 et 1795, Antonio Capello et Almoro Pisani ne se contentent pas de rapporter ce qu'ils voient et entendent, ils commentent et ils jugent.
Ces messieurs de Venise avaient l'oreille à tout. Incomparables informateurs du doge sur les événements qui agitent la France entre 1786 et 1795, Antonio Capello et Almoro Pisani ne se contentent pas de rapporter ce qu'ils voient et entendent, ils commentent et ils jugent. A l'affût de la rumeur et de l'anecdote, ils n'omettent rien, du faux pas de Louis XVI qui, visitant ce 6 avril 1789 des travaux à Versailles, manque de se rompre le cou au rétablissement temporaire des facultés mentales de George III d'Angleterre. Mais, bien sûr, c'est la révolution qui se prépare à Paris, qui enfle et emporte tout sur son passage, qui occupe nos deux ambassadeurs. Ils ne montrent aucune compassion pour «ce peuple de philosophes» épris d'une liberté qu'ils ne comprennent pas et qui s'est entiché d' «un monstre de Constitution» en tête de laquelle s'inscrit une Déclaration des droits de l'homme «pour enseigner les droits à qui elle aurait dû enseigner les devoirs». Les indignations des deux Vénitiens ne sont pas seulement à la mesure de leur parti pris, elles attestent, vécu de l'intérieur, le séisme politique qui est en train de renverser le vieil ordre en Europe. La Sérénissime elle-même sera contrainte en 1797 de se livrer à Bonaparte qui s'en servira de monnaie d'échange avec l'Autriche. Venise perdait, il y a deux siècles, une très ancienne indépendance.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
... et puis aussi sur le même sujet
mais sous un autre angle :
La Révolution Française vue de Venise
par un ami de Casanova
Gérard Luciani
Il écrit, à propos de Marie-Antoinette : « Povera Regina che amo »
Résumé
Cette évocation de la Révolution française telle qu’elle pouvait être observée depuis Venise durant les premières années (1790-1796) se fonde sur l’utilisation d’une correspondance dont ne subsiste qu’un volet, celui des lettres de Pietro Zaguri à son vieil ami Casanova. Elle obéit à l’intention de montrer quelles images pouvaient circuler de la Révolution dans les milieux conservateurs, parfois assez exactement informés, quand ils ne prenaient pas leurs désirs pour des réalités.
Dans les lettres de Pietro Zaguri à Casanova, la Révolution Française nous apparaît telle qu’elle est observée depuis Venise par un Patricien qui glane ses informations de seconde (ou troisième) main tant à travers la ville que dans les couloirs du Palais des Doges, au sein des magistratures auxquelles il participe. Rien de comparable donc avec les rapports des ambassadeurs vénitiens à Paris2, fruits de l’observation directe d’un phénomène par des professionnels qui en font part à leur gouvernement.
Très tôt Zaguri s’intéresse aux répercussions de la Révolution à l’Étranger, et d’abord aux Pays-Bas et en Belgique alors dominés par l’Autriche où se manifeste d’emblée une vive agitation, favorisée par la mésentente entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. En un second temps – qui ne sera pas abordé ici – l’orage se tournera vers l’Italie, et Zaguri observera alors, dans l’espoir toujours déçu de voir l’Antéchrist terrassé, la marche des idées et des armées de la Révolution vers Venise.
La période évoquée commence en avril 1790, alors que Zaguri se prépare à revenir dans sa patrie depuis Constantinople où il avait suivi à titre privé l’ambassadeur vénitien. Elle prend fin en 1796, quand la tempête touche désormais l’Italie. Toutefois, plusieurs années durant, la Révolution ne constitue pas le seul objet d’une correspondance qui reprend par ailleurs l’allure des conversations de jadis. En prose, en vers, sous forme d’épigrammes ou de sonnets, avec les délais qu’imposent les postes du temps, Zaguri consulte l’exilé, qu’il pense mis au fait de l’actualité politique par ses relations haut placées (son protecteur le comte de Waldstein et son ami le prince de Ligne). Et en même temps il le tient informé des bavardages, de la chronique des faits, petits ou grands, qui scandent la vie de Venise assoupie dans sa sécurité illusoire.
mais sous un autre angle :
La Révolution Française vue de Venise
par un ami de Casanova
Gérard Luciani
Il écrit, à propos de Marie-Antoinette : « Povera Regina che amo »
Résumé
Cette évocation de la Révolution française telle qu’elle pouvait être observée depuis Venise durant les premières années (1790-1796) se fonde sur l’utilisation d’une correspondance dont ne subsiste qu’un volet, celui des lettres de Pietro Zaguri à son vieil ami Casanova. Elle obéit à l’intention de montrer quelles images pouvaient circuler de la Révolution dans les milieux conservateurs, parfois assez exactement informés, quand ils ne prenaient pas leurs désirs pour des réalités.
Dans les lettres de Pietro Zaguri à Casanova, la Révolution Française nous apparaît telle qu’elle est observée depuis Venise par un Patricien qui glane ses informations de seconde (ou troisième) main tant à travers la ville que dans les couloirs du Palais des Doges, au sein des magistratures auxquelles il participe. Rien de comparable donc avec les rapports des ambassadeurs vénitiens à Paris2, fruits de l’observation directe d’un phénomène par des professionnels qui en font part à leur gouvernement.
Très tôt Zaguri s’intéresse aux répercussions de la Révolution à l’Étranger, et d’abord aux Pays-Bas et en Belgique alors dominés par l’Autriche où se manifeste d’emblée une vive agitation, favorisée par la mésentente entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. En un second temps – qui ne sera pas abordé ici – l’orage se tournera vers l’Italie, et Zaguri observera alors, dans l’espoir toujours déçu de voir l’Antéchrist terrassé, la marche des idées et des armées de la Révolution vers Venise.
La période évoquée commence en avril 1790, alors que Zaguri se prépare à revenir dans sa patrie depuis Constantinople où il avait suivi à titre privé l’ambassadeur vénitien. Elle prend fin en 1796, quand la tempête touche désormais l’Italie. Toutefois, plusieurs années durant, la Révolution ne constitue pas le seul objet d’une correspondance qui reprend par ailleurs l’allure des conversations de jadis. En prose, en vers, sous forme d’épigrammes ou de sonnets, avec les délais qu’imposent les postes du temps, Zaguri consulte l’exilé, qu’il pense mis au fait de l’actualité politique par ses relations haut placées (son protecteur le comte de Waldstein et son ami le prince de Ligne). Et en même temps il le tient informé des bavardages, de la chronique des faits, petits ou grands, qui scandent la vie de Venise assoupie dans sa sécurité illusoire.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
Merci !
Voilà qui doit être intéressant.
Voilà qui doit être intéressant.
La nuit, la neige- Messages : 18153
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
... Le 31 ( mars 1791 )
Venise est en fête à cause de l'Empereur, et bien que Mme de Bombelles, sa maison fermée, ne donne plus un verre d'eau, elle n'a cessé d'avoir du monde. Malgré ses tristesses, le naturel reprend le dessus et elle suit le mouvement.
« On va donner une régate, c'est à ce qu'on m'assure la plus belle chose possible, dont je suis ravie d'être témoin avant de quitter Venise; ce sont des courses sur l'eau de barques toutes plus légères et plus jolies les unes que les autres. Il y a cinq prix accordés; le portique qui doit servir de but est superbement décoré ; tous les gondoliers sont vêtus avec la plus grande recherche; enfin c'est une fête toute vénitienne et qui ne peut être imitée dans aucun lieu du monde.
Nous allons au palais Mocenigo, où seront aussi tous les souverains, et qui se trouve vis-à-vis le beau portique.
Il y aura ce soir, à la place Saint-Marc, une magnifique illumination qui coûte, à ce qu'on m'a assuré, cent mille francs. L'assemblée vénitienne appelée Filarmonici, où on se rassemble tous les soirs, est d'une magnificence parfaite aussi, les salles superbement décorées : bal dans la salle du milieu, jeux et concerts dans les autres, rafraîchissements distribués avec profusion, c'est réellement de la féerie.
Aussi l'Empereur se divertit-il comme un bienheureux ainsi que ses trois fils, qui sont d'une politesse et d'une grâce parfaites; Sa Majesté danse jusqu'à quatre heures du matin ainsi que ses enfants. Le Roi de Naples n'a pas le même goût pour le bal ; il se couche de bonne heure; la Reine de Naples est d'une amabilité charmante, enchanteresse. L'archiduchesse de Milan ( 1 ) est un autre genre ; elle est un peu plus sérieuse, mais elle a de l'esprit, de la noblesse dans la conversation, dans son maintien et plaît généralement; son mari est un bon bomme. »
Malgré elle, Mme de Bombelles se souvient qu'elle a fait partie d'une cour brillante. Si nuageux que soit son horizon présent, elle prend encore goût à ces l'êtes merveilleuses éclairées des présences souveraines, mais aussitôtelle souligne un triste rapprochement :
« Quand je vois, mon enfant, tous ces Souverains être heureux, faire le bonheur et l'admiration de toute la nation vénitienne, je ne cesse de faire un retour douloureux sur l'affreuse situation de nos malheureux souverains. Cette idée empoisonne tout le plaisir que je pourrais prendre, et me suffoque dans certains moments. Se peut-il que ce soient les Français, ceux qui avaient jusqu'ici de l'idolâtrie pour leurs maîtres, qui, à présent, les retiennent dans une captivité aussi dure qu'humiliante pour les mieux découronner. Oh ! mon Dieu !... »
( 1 ) Marie-Béatrix d'Autriche-Este, mariée à l'archiduc Ferdi-
nand, frère de l'Empereur et gouverneur de la Lombardie.
« L'Empereur est ici depuis hier; il annonce un dégoût pour les Français en tout genre qui n'est point flatteur pour ceux qui sont ici : il a déclaré ne vouloir en recevoir aucun, et j'ai déjà recueilli hier, à une assemblée vénitienne des propos qu'on lui prête sur notre malheureux prince ( le comte d'Artois ) et ses amis, extrêmement affligeants pour eux, mais auxquels je ne puis prêter foi. Il est toujours fâcheux que cela s'établisse, et je crains que cela ne donne un grand refroidissement aux Vénitiens envers eux. Je verrai tous ces souverains ce soir à cette même assemblée, et je m'attends avec résignation à partager la disgrâce de nos compatriotes. Les malheureux ont peu d'amis, il y a longtemps que je suis convaincue de cette constante vérité, et tout ceci ne m'en prouve que trop toute la réalité. »
Venise est en fête à cause de l'Empereur, et bien que Mme de Bombelles, sa maison fermée, ne donne plus un verre d'eau, elle n'a cessé d'avoir du monde. Malgré ses tristesses, le naturel reprend le dessus et elle suit le mouvement.
« On va donner une régate, c'est à ce qu'on m'assure la plus belle chose possible, dont je suis ravie d'être témoin avant de quitter Venise; ce sont des courses sur l'eau de barques toutes plus légères et plus jolies les unes que les autres. Il y a cinq prix accordés; le portique qui doit servir de but est superbement décoré ; tous les gondoliers sont vêtus avec la plus grande recherche; enfin c'est une fête toute vénitienne et qui ne peut être imitée dans aucun lieu du monde.
Nous allons au palais Mocenigo, où seront aussi tous les souverains, et qui se trouve vis-à-vis le beau portique.
Il y aura ce soir, à la place Saint-Marc, une magnifique illumination qui coûte, à ce qu'on m'a assuré, cent mille francs. L'assemblée vénitienne appelée Filarmonici, où on se rassemble tous les soirs, est d'une magnificence parfaite aussi, les salles superbement décorées : bal dans la salle du milieu, jeux et concerts dans les autres, rafraîchissements distribués avec profusion, c'est réellement de la féerie.
Aussi l'Empereur se divertit-il comme un bienheureux ainsi que ses trois fils, qui sont d'une politesse et d'une grâce parfaites; Sa Majesté danse jusqu'à quatre heures du matin ainsi que ses enfants. Le Roi de Naples n'a pas le même goût pour le bal ; il se couche de bonne heure; la Reine de Naples est d'une amabilité charmante, enchanteresse. L'archiduchesse de Milan ( 1 ) est un autre genre ; elle est un peu plus sérieuse, mais elle a de l'esprit, de la noblesse dans la conversation, dans son maintien et plaît généralement; son mari est un bon bomme. »
Malgré elle, Mme de Bombelles se souvient qu'elle a fait partie d'une cour brillante. Si nuageux que soit son horizon présent, elle prend encore goût à ces l'êtes merveilleuses éclairées des présences souveraines, mais aussitôtelle souligne un triste rapprochement :
« Quand je vois, mon enfant, tous ces Souverains être heureux, faire le bonheur et l'admiration de toute la nation vénitienne, je ne cesse de faire un retour douloureux sur l'affreuse situation de nos malheureux souverains. Cette idée empoisonne tout le plaisir que je pourrais prendre, et me suffoque dans certains moments. Se peut-il que ce soient les Français, ceux qui avaient jusqu'ici de l'idolâtrie pour leurs maîtres, qui, à présent, les retiennent dans une captivité aussi dure qu'humiliante pour les mieux découronner. Oh ! mon Dieu !... »
( 1 ) Marie-Béatrix d'Autriche-Este, mariée à l'archiduc Ferdi-
nand, frère de l'Empereur et gouverneur de la Lombardie.
« L'Empereur est ici depuis hier; il annonce un dégoût pour les Français en tout genre qui n'est point flatteur pour ceux qui sont ici : il a déclaré ne vouloir en recevoir aucun, et j'ai déjà recueilli hier, à une assemblée vénitienne des propos qu'on lui prête sur notre malheureux prince ( le comte d'Artois ) et ses amis, extrêmement affligeants pour eux, mais auxquels je ne puis prêter foi. Il est toujours fâcheux que cela s'établisse, et je crains que cela ne donne un grand refroidissement aux Vénitiens envers eux. Je verrai tous ces souverains ce soir à cette même assemblée, et je m'attends avec résignation à partager la disgrâce de nos compatriotes. Les malheureux ont peu d'amis, il y a longtemps que je suis convaincue de cette constante vérité, et tout ceci ne m'en prouve que trop toute la réalité. »
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Venise et la Révolution française. Dépêches diplomatiques des ambassadeurs de Venise au Doge (1786-1795)
Mme de Bombelles parle de "captivité humiliante", le poids de ces 2 mots reflète la triste et si cruelle réalité de ce qu'on pu vivre le Roi et la Reine. C'était la force première des révolutionnaires les plus déterminés, avant même leurs cruautés de régicide. Au fond, tout cela s'est passé il y a plus de 2 siècles, mais j'essaie souvent d'avoir une certaine empathie pour revivre tout cela, je m'excuse de dire que l'ignominie, la bassesse, le mensonge sont des fléaux qui doivent absolument être proscrits, même aujourd'hui au 21ème siècle chez nous et ailleurs. Et loin de moi de faire de la politique ..... Peut-être suis-je un peu trop lucide ou ai-je trop lu sur la Révolution pour que je n'ai pas de craintes qu'un jour cela ne se reproduise pas différemment quand on essaie d'effrayer une population.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
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