Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
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La nuit, la neige
Mme de Sabran
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Pierre-Edouard Brunier ( 1730 . 1811 )
descendait lui-même d'un célèbre médecin de la Faculté de Motpellier, attaché à Henri IV .
Il fut médecin ( par quartier ) ( ) de Monsieur, puis médecin des Enfants de France à Versailles et aux Tuileries.
Il soigna également les enfants au Temple, avant de mourir en 1811 à Versailles .
Bombelles, Mme Campan, Cléry, Madame Royale le mentionnent .
Ecrits de Marie-Antoinette
- sur Brunier
- son épouse,
- Mme de Fréminville leur fille :
Brunier le médecin a ma grande confiance toutes les fois que les enfants sont malades, mais hors de là il faut le tenir à sa place ; il est familier, humoriste et clabaudeur.
Ma fille a à elle deux premières femmes et sept femmes de chambre. Madame Brunier, femme du médecin, est à elle depuis sa naissance, la sert avec zèle ; mais sans avoir rien de personnel à lui reprocher, je ne la chargerois jamais que de son service. Elle tient du caractère de son mari. De plus, elle est avare, et avide de petits gains qu’il y a à faire dans la chambre.
Sa fille, madame Fréminville, est une personne d’un vrai mérite. Quoiqu’âgée seulement de vingt sept ans, elle a toutes les qualités d’un âge mûr. Elle est à ma fille depuis sa naissance, et je ne l’ai pas perdue de vue. Je l’ai mariée, et le temps qu’elle n’est pas avec ma fille, elle l’occupe en entier à l’éducation de ses trois petites filles. Elle a un caractère doux et liant, est fort instruite, et c’est elle que je désire charger de continuer les leçons à la place de l’abbé d’Avaux. Elle en est fort en état, et puis que j’ai le bonheur d’en être sûre, je trouve que c’est préférable à tout. Au reste, ma fille l’aime beaucoup, et y a confiance.
( Marie-Antoinette )
* * *
Le docteur Brunier retrouvera les enfants prisonniers au Temple .
Commune de Paris
séance du 13 janvier 1793
Les commissaires de service au Temple informent le Conseil général que la fille de Marie-Antoinette, étant malade depuis quinze jours, et ses jambes commençant à s'engorger, par l'effet d'une incommodité naturelle à son sexe, demande que le médecin Brunnier vienne la voir .
Le conseil arrête que le docteur Brunier pourra voir et soigner la malade, mais qu'il ne pourra communiquer avec Marie-Antoinette qu'en présence des commissaires de service et que toutes les drogues seront dégustées par l'apothicaire .
( Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815 par P. G. B. Buchez et P. C. Roux )
Jean-Baptiste Mallet
Grasse, 1759 - Paris, 1835
Madame Royale soignée par le médecin Brunier le 24 janvier 1793
La scène qui se déroule sous nos yeux nous fait assister à la captivité de la famille royale au Temple, quelques jours seulement après la mort du roi Louis XVI. Au centre, assise sur une chaise, se tient la reine Marie-Antoinette, avec ses enfants à sa gauche, sa fille ainée Marie-Thérèse de France, dite " Madame Royale ", vêtue de blanc sur un fauteuil, et le jeune Louis XVII qui se tient debout. Entre eux se trouve Madame Elisabeth, sœur du roi, qui partagea leur captivité. A droite de la composition, deux " municipaux " surveillent la scène.
Le seul artiste documenté ayant pu approcher la famille royale au Temple est le portraitiste Alexandre Kucharski.
Cette gouache de Jean-Baptiste Mallet retranscrit néanmoins avec fidélité les souvenirs de captivité de la duchesse d'Angoulême relatés dans un Mémoire publié pour la première fois en 1817. Elle écrit ainsi, quelques jours après l'exécution de son père :
" Le chagrin que j'eus augmenta mon mal de pied ; on fit venir mon médecin, Brunier, et le chirurgien Lacaze, ils me guérirent en un mois ".
( Mémoire écrit par Marie-Thérèse-Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents. Depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère arrivée le 9 juin 1795, publié sur le manuscrit autographe appartenant à Madame la Duchesse de Madrid, Paris, 1892, p. 97)
Selon Lady Mendl, à laquelle ce dessin a appartenu, Mallet se serait rendu au Temple en se faisant passer pour l'assistant de Brunier.
descendait lui-même d'un célèbre médecin de la Faculté de Motpellier, attaché à Henri IV .
Il fut médecin ( par quartier ) ( ) de Monsieur, puis médecin des Enfants de France à Versailles et aux Tuileries.
Il soigna également les enfants au Temple, avant de mourir en 1811 à Versailles .
Bombelles, Mme Campan, Cléry, Madame Royale le mentionnent .
Ecrits de Marie-Antoinette
- sur Brunier
- son épouse,
- Mme de Fréminville leur fille :
Brunier le médecin a ma grande confiance toutes les fois que les enfants sont malades, mais hors de là il faut le tenir à sa place ; il est familier, humoriste et clabaudeur.
Ma fille a à elle deux premières femmes et sept femmes de chambre. Madame Brunier, femme du médecin, est à elle depuis sa naissance, la sert avec zèle ; mais sans avoir rien de personnel à lui reprocher, je ne la chargerois jamais que de son service. Elle tient du caractère de son mari. De plus, elle est avare, et avide de petits gains qu’il y a à faire dans la chambre.
Sa fille, madame Fréminville, est une personne d’un vrai mérite. Quoiqu’âgée seulement de vingt sept ans, elle a toutes les qualités d’un âge mûr. Elle est à ma fille depuis sa naissance, et je ne l’ai pas perdue de vue. Je l’ai mariée, et le temps qu’elle n’est pas avec ma fille, elle l’occupe en entier à l’éducation de ses trois petites filles. Elle a un caractère doux et liant, est fort instruite, et c’est elle que je désire charger de continuer les leçons à la place de l’abbé d’Avaux. Elle en est fort en état, et puis que j’ai le bonheur d’en être sûre, je trouve que c’est préférable à tout. Au reste, ma fille l’aime beaucoup, et y a confiance.
( Marie-Antoinette )
* * *
Le docteur Brunier retrouvera les enfants prisonniers au Temple .
Commune de Paris
séance du 13 janvier 1793
Les commissaires de service au Temple informent le Conseil général que la fille de Marie-Antoinette, étant malade depuis quinze jours, et ses jambes commençant à s'engorger, par l'effet d'une incommodité naturelle à son sexe, demande que le médecin Brunnier vienne la voir .
Le conseil arrête que le docteur Brunier pourra voir et soigner la malade, mais qu'il ne pourra communiquer avec Marie-Antoinette qu'en présence des commissaires de service et que toutes les drogues seront dégustées par l'apothicaire .
( Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815 par P. G. B. Buchez et P. C. Roux )
Jean-Baptiste Mallet
Grasse, 1759 - Paris, 1835
Madame Royale soignée par le médecin Brunier le 24 janvier 1793
La scène qui se déroule sous nos yeux nous fait assister à la captivité de la famille royale au Temple, quelques jours seulement après la mort du roi Louis XVI. Au centre, assise sur une chaise, se tient la reine Marie-Antoinette, avec ses enfants à sa gauche, sa fille ainée Marie-Thérèse de France, dite " Madame Royale ", vêtue de blanc sur un fauteuil, et le jeune Louis XVII qui se tient debout. Entre eux se trouve Madame Elisabeth, sœur du roi, qui partagea leur captivité. A droite de la composition, deux " municipaux " surveillent la scène.
Le seul artiste documenté ayant pu approcher la famille royale au Temple est le portraitiste Alexandre Kucharski.
Cette gouache de Jean-Baptiste Mallet retranscrit néanmoins avec fidélité les souvenirs de captivité de la duchesse d'Angoulême relatés dans un Mémoire publié pour la première fois en 1817. Elle écrit ainsi, quelques jours après l'exécution de son père :
" Le chagrin que j'eus augmenta mon mal de pied ; on fit venir mon médecin, Brunier, et le chirurgien Lacaze, ils me guérirent en un mois ".
( Mémoire écrit par Marie-Thérèse-Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents. Depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère arrivée le 9 juin 1795, publié sur le manuscrit autographe appartenant à Madame la Duchesse de Madrid, Paris, 1892, p. 97)
Selon Lady Mendl, à laquelle ce dessin a appartenu, Mallet se serait rendu au Temple en se faisant passer pour l'assistant de Brunier.
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Ah merci ! Je pensais poster ce tableau ce soir... :
Rappelons donc qu'il sera présenté à l'occasion d'une vente aux enchères organisée le 23 mars 2017, par l'étude Artcurial Paris.
Et que le texte en commentaire provient de la maison de vente...
* Source et infos complémentaires, ici : http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=3034++++++46+&refno=10586583
Rappelons donc qu'il sera présenté à l'occasion d'une vente aux enchères organisée le 23 mars 2017, par l'étude Artcurial Paris.
Et que le texte en commentaire provient de la maison de vente...
* Source et infos complémentaires, ici : http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=3034++++++46+&refno=10586583
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
La nuit, la neige a écrit:Ah merci ! Je pensais poster ce tableau ce soir... :
Comme cela se trouve !
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Madame Royale ;;
Ma mère montait tous les jours sur la tour pour nous faire prendre l'air. Depuis quelques temps mon frère se plaignait d'un point de côté; le 6 mai à sept heures du soir, la fièvre le prit assez fortement, avec mal à la tête, et toujours le point de côté. Dans les premiers instants, il ne pouvait rester couché parce qu'il étouffait. Ma mère s'inquiéta et demanda un médecin aux municipaux. Ils l'assurèrent que cette maladie n'était rien et que sa tendresse maternelle s'effrayait mal à propos, cependant ils en parlèrent au conseil et demandèrent de la part de ma mère le médecin Brunier . Le conseil se moqua de la maladie de mon frère, parce que Hébert l'avait vu à cinq heures sans fièvre; on refusa absolument Brunier que Tison avait dénoncé peu de temps avant. Cependant la fièvre devint très forte. Ma tante eut la bonté de venir prendre ma place dans la chambre de ma mère, pour que je ne couchasse pas dans l'air de la fièvre, et aussi pour l'aider à soigner mon frère . Elle prit mon lit et moi j'allai coucher dans sa chambre. La fièvre continua plusieurs jours, les accès étaient plus forts le soir.
Quoique ma mère demanda un médecin, on fut plusieurs jours sans l'accorder. Enfin, un dimanche, arriva Thierry, médecin des prisons, nommé par la Commune pour soigner mon frère. Comme il vint le matin, il uli trouva peu de fièvre; mais ma mère lui ayant dit de revenir après le dîner, il la trouva très forte et il désabusa les municipaux de l'idée qu'ils avaient que ma mère s'inquiétait pour rien. Il leur dit au contraire que c'était plus sérieux qu'elle ne le pensait. Il eut l'honnêteté d'aller consulter Brunier sur la maladie de mon frère et sur les remèdes qu'il fallait lui donner, parce que Brunier connaissait son tempérament ( il était notre médecin dès l'enfance ) . Il lui donna quelques médicaments qui lui firent du bien ...
Ma mère montait tous les jours sur la tour pour nous faire prendre l'air. Depuis quelques temps mon frère se plaignait d'un point de côté; le 6 mai à sept heures du soir, la fièvre le prit assez fortement, avec mal à la tête, et toujours le point de côté. Dans les premiers instants, il ne pouvait rester couché parce qu'il étouffait. Ma mère s'inquiéta et demanda un médecin aux municipaux. Ils l'assurèrent que cette maladie n'était rien et que sa tendresse maternelle s'effrayait mal à propos, cependant ils en parlèrent au conseil et demandèrent de la part de ma mère le médecin Brunier . Le conseil se moqua de la maladie de mon frère, parce que Hébert l'avait vu à cinq heures sans fièvre; on refusa absolument Brunier que Tison avait dénoncé peu de temps avant. Cependant la fièvre devint très forte. Ma tante eut la bonté de venir prendre ma place dans la chambre de ma mère, pour que je ne couchasse pas dans l'air de la fièvre, et aussi pour l'aider à soigner mon frère . Elle prit mon lit et moi j'allai coucher dans sa chambre. La fièvre continua plusieurs jours, les accès étaient plus forts le soir.
Quoique ma mère demanda un médecin, on fut plusieurs jours sans l'accorder. Enfin, un dimanche, arriva Thierry, médecin des prisons, nommé par la Commune pour soigner mon frère. Comme il vint le matin, il uli trouva peu de fièvre; mais ma mère lui ayant dit de revenir après le dîner, il la trouva très forte et il désabusa les municipaux de l'idée qu'ils avaient que ma mère s'inquiétait pour rien. Il leur dit au contraire que c'était plus sérieux qu'elle ne le pensait. Il eut l'honnêteté d'aller consulter Brunier sur la maladie de mon frère et sur les remèdes qu'il fallait lui donner, parce que Brunier connaissait son tempérament ( il était notre médecin dès l'enfance ) . Il lui donna quelques médicaments qui lui firent du bien ...
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
;
Marc de Bombelles
relate, dans son journal, comment Madame Royale, petite fille, se divertissait à traiter de haut leur médecin Brunier.
Le 12 avril 1783 :
Brunier le médecin, brouillon et mauvais esprit qui ne devrait pas être dans le poste qu'il occupe ( ) , fut chargé il y a quinze jours par la reine de ne faire donner à Madame, fille du roi, qu'un seul mets à son souper, parce qu'on avait remarqué qu'elle ne mangeait pas des premiers servis, dans l'attente des autres qui flatteraient davantage sa friandise. Elle demanda pourquoi on ne lui servait qu'un seul plat. Brunier répondit que c'était par ordre de la reine . " A-t-elle ordonné que je me couchasse après mon souper ? " " Oui, Madame. " " Est-ce tout ? " " Oui, Madame . " " Monsieur, vous vous trompez; elle a ordonné sans doute que je fisse, avant, mes prières du soir. "
Cette dernière phrase fut accompagnée du rire moqueur qu'une personne de trente ans aurait pu faire. Sur le compte qui en fut rendu à la reine, elle en parla à sa fille qui répondit sans s'excuser qu'elle s'était amusée à voir la mine que ses répliques faisaient faire à ses entours .
Marc de Bombelles
relate, dans son journal, comment Madame Royale, petite fille, se divertissait à traiter de haut leur médecin Brunier.
Le 12 avril 1783 :
Brunier le médecin, brouillon et mauvais esprit qui ne devrait pas être dans le poste qu'il occupe ( ) , fut chargé il y a quinze jours par la reine de ne faire donner à Madame, fille du roi, qu'un seul mets à son souper, parce qu'on avait remarqué qu'elle ne mangeait pas des premiers servis, dans l'attente des autres qui flatteraient davantage sa friandise. Elle demanda pourquoi on ne lui servait qu'un seul plat. Brunier répondit que c'était par ordre de la reine . " A-t-elle ordonné que je me couchasse après mon souper ? " " Oui, Madame. " " Est-ce tout ? " " Oui, Madame . " " Monsieur, vous vous trompez; elle a ordonné sans doute que je fisse, avant, mes prières du soir. "
Cette dernière phrase fut accompagnée du rire moqueur qu'une personne de trente ans aurait pu faire. Sur le compte qui en fut rendu à la reine, elle en parla à sa fille qui répondit sans s'excuser qu'elle s'était amusée à voir la mine que ses répliques faisaient faire à ses entours .
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Ma fille a à elle deux premières femmes et sept femmes de chambre. Madame Brunier, femme du médecin, est à elle depuis sa naissance, la sert avec zèle ; mais sans avoir rien de personnel à lui reprocher, je ne la chargerois jamais que de son service. Elle tient du caractère de son mari. De plus, elle est avare, et avide de petits gains qu’il y a à faire dans la chambre.
( Marie-Antoinette )
Les prérogatives de Mme Brunier, auprès de Mousseline, et son autorité dans le service dévolu à la princesse étaient très étendues à en croire Bombelles qui en profite au passage pour égratigner son médecin de mari en l'appelant un intrigant de profession .
Je vais recopier le passage dans le sujet de Madame Royale .
Ce ménage Brunier, tellement méconnu, était donc pourtant très implanté à la Cour .
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Mme de Sabran a écrit:Ce ménage Brunier, tellement méconnu, était donc pourtant très implanté à la Cour .
Vous faites bien de nous présenter ce couple Brunier chère Éléonore. Presque personne parmi les contemporains de la Reine n'en parle alors qu'ils avaient un rôle ma foi assez important à en juger par ces quelques notes exhaustives.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Bonjour,
Je vous remercie pour tous ces éléments concernant mon ancêtre Pierre-Edouard Brunier (branche cadette, le couple n'aura pas de descendants). Il aura servi le roi Louis XVI et Louis XVII et refusera jusqu'à sa mort en 1811 de servir l'empereur.
G. de BRUNIER
Je vous remercie pour tous ces éléments concernant mon ancêtre Pierre-Edouard Brunier (branche cadette, le couple n'aura pas de descendants). Il aura servi le roi Louis XVI et Louis XVII et refusera jusqu'à sa mort en 1811 de servir l'empereur.
G. de BRUNIER
G de BRUNIER- Messages : 2
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Bonjour G. de Brunier, c'est un plaisir de vous recevoir parmi nous.
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette.
Peut-être avez-vous des archives de famille dans lesquelles vous vous plongez avec délectation ? Il est vrai que le médecin Brunier est l'une des rares dernières figures sympathiques qui aient approché Marie-Antoinette et la famille royale jusqu'à la Conciergerie.
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette.
Peut-être avez-vous des archives de famille dans lesquelles vous vous plongez avec délectation ? Il est vrai que le médecin Brunier est l'une des rares dernières figures sympathiques qui aient approché Marie-Antoinette et la famille royale jusqu'à la Conciergerie.
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
La nuit, la neige a écrit:Rappelons donc qu'il sera présenté à l'occasion d'une vente aux enchères organisée le 23 mars 2017, par l'étude Artcurial Paris.
Et que le texte en commentaire provient de la maison de vente...
* Source et infos complémentaires, ici : http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=3034++++++46+&refno=10586583
... et qu'il semble avoir été acquis par le Met :
https://www.metmuseum.org/art/collection/search/771457
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Ah bravo Gouv' ! Et bienvenue ici à G de Brunier...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Bonjour,
Merci pour votre accueil et pour la localisation de ce tableau. Peut-être un jour à New-York pour le voir.
Beaucoup d'archives familiales ont été détruites par l'incendie de notre propriété par les allemands en 1915 en Picardie.
En revanche, je dispose des documents édités par Danielle Gallet de la direction des Archives de France en 2003 Le journal de Madame Brunyer 1783-1792.
Le manuscrit anonyme était conservé sous le titre Journal des dépenses d'une dame de la Cour avec des réflexions personnelles qui ont permis d'identifier qu'il s'agit là d'Antoinette Chappuis née en 1734. Elle s'est mariée trois fois: avec Zacharie Rabut de Varenne, puis veuve, avec Louis Dufour de Montlouis puis veuve encore avec Pierre Edouard Brunier (Brunyer).
La modification du nom de famille a eu lieu pour les trois frères de la branche Brunier nés en 1799; 1800 et 1802 de "Brunyer" en "de Brunier", famille noble depuis 1340 et confirmée en 1665 justifiant dans ce cas présent d'ajouter la particule.
Merci pour votre accueil et pour la localisation de ce tableau. Peut-être un jour à New-York pour le voir.
Beaucoup d'archives familiales ont été détruites par l'incendie de notre propriété par les allemands en 1915 en Picardie.
En revanche, je dispose des documents édités par Danielle Gallet de la direction des Archives de France en 2003 Le journal de Madame Brunyer 1783-1792.
Le manuscrit anonyme était conservé sous le titre Journal des dépenses d'une dame de la Cour avec des réflexions personnelles qui ont permis d'identifier qu'il s'agit là d'Antoinette Chappuis née en 1734. Elle s'est mariée trois fois: avec Zacharie Rabut de Varenne, puis veuve, avec Louis Dufour de Montlouis puis veuve encore avec Pierre Edouard Brunier (Brunyer).
La modification du nom de famille a eu lieu pour les trois frères de la branche Brunier nés en 1799; 1800 et 1802 de "Brunyer" en "de Brunier", famille noble depuis 1340 et confirmée en 1665 justifiant dans ce cas présent d'ajouter la particule.
G de BRUNIER- Messages : 2
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Damned !!! Quelle catastrophe !G de BRUNIER a écrit:
Beaucoup d'archives familiales ont été détruites par l'incendie de notre propriété par les allemands en 1915 en Picardie.
Philologue et historienne, Danielle Gallet a consacré des travaux à l'humanisme à la Cour de Bourgogne, au passé du protestantisme et aux institutions monarchiques de l'Ancien Régime.G de BRUNIER a écrit:
En revanche, je dispose des documents édités par Danielle Gallet de la direction des Archives de France en 2003 Le journal de Madame Brunyer 1783-1792.
Le manuscrit anonyme était conservé sous le titre Journal des dépenses d'une dame de la Cour avec des réflexions personnelles qui ont permis d'identifier qu'il s'agit là d'Antoinette Chappuis née en 1734.
Il est facile de se procurer l'ouvrage de Danielle Gallet, Dans L'ombre De Marie-Antoinette - Le Journal De Madame Brunyer (1783-1792) - :
https://www.google.com/search?q=Madame+Brunyer+1783-1792+dani%C3%A8le+gallet&oq=Madame+Brunyer+1783-1792+dani%C3%A8le+gallet&aqs=chrome..69i57.2686j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Je lis dans la présentation ci-dessous que Mme Brunyer faisait partie de la malheureuse équipée de Varennes !
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le docteur Brunier , médecin des Enfants de France
Merci G de Brunier pour ces informations.
Nous évoquons très brièvement l'édition du journal de Mme Brunyer, ici :
Le journal de Madame Brunyer, dans l'ombre de Marie-Antoinette
Nous évoquons très brièvement l'édition du journal de Mme Brunyer, ici :
Le journal de Madame Brunyer, dans l'ombre de Marie-Antoinette
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
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