Notre jeu de l'Eté !

Mme de Sabran a écrit:Serait-ce Rétif de la Bretonne ?  

Oui! J'ai personnellement découvert cet olibrius   Bien zinzin, bien comme il faut ! 


Nicolas Edmée Restif de la Bretonne, alias le Hibou ( :bravo:Majesté)
Cet homme, qu'on appela souvent le Voltaire des femmes de chambre ou le Rousseau du ruisseau, fut, dans sa prolixité (il a écrit plus de deux cents ouvrages), le plus original de son époque, le plus sympathiquement fou (obsédé par l'inceste, il était aussi fétichiste du pied féminin)

J'ai fait tilt parce que vous avez précisé " imprimeur " .   Vous donniez d'emblée le plus gros indice !  
Mais vous m'en apprenez : fétichiste du pied féminin

J'ai bien une nouvelle petite devinette sous le coude, mais je dois m'absenter aujourd'hui .  
A ce soir, les amis !  

Kiki prend la main ?!!  

Je me dévoue car j'en ai une sous le coude, prise exprès pour ce topic vendredi dernier !



Où suis-je ?

Dans un magasin ? Parce que vous faites les soldes ? 

Un lieu austère, genre hôtel des impôts ?

Non et non même si l'usage du lieu aujourd'hui peut-être considéré comme austère d'un certain point de vue (genre l'indice qui veut rien dire )

Ça appartient à l'état ou c'est privé ?

C'est privé mais accueille du public

Un musée ?
Une bibliothèque ?
Un lieu d'archives nationales ?
Un lupanar pour la haute ?

Non, non, non, et non

Même si comme tous les lieux de ce type, il doit bien comporter une bibliothèque

Comtesse Diane a écrit:
Un lupanar pour la haute ?

Vous êtes très "lupanar" en ce moment, hum ?

Sommes nous dans le Marais ?

Oui

LNLN, tu n'as aucune excuse si tu ne trouves pas !

Est-ce un vieil hôtel particulier ?

La nuit, la neige a écrit:

Comtesse Diane a écrit:
Un lupanar pour la haute ?

Vous êtes très "lupanar" en ce moment, hum ?

 Oui, cher LNLN   ... je ne sais pas du tout ce que j'ai en ce moment ...   :

Une roturière a écrit:Est-ce un vieil hôtel particulier ?

Oui

L'h^tel de Coulanges ? 

Non mais cela y ressemble effectivement ! Et les hôtels sont presque voisins .

Gouverneur Morris a écrit:

LNLN, tu n'as aucune excuse si tu ne trouves pas !

Oui ! J'ai honte !
Cela me dit vaguement quelque chose, en effet, mais impossible de me rappeler du lieu...

Allez un indice photographique :

l'hôtel d'Elboeuf, actuelle école primaire.

Cet hôtel a t-il été détruit puis reconstruit ?

L'hôtel Mayenne ?

Oui enfin Lucius avec vous c'est pas du jeu !

Bravo quand même

Juste un petit détail car si on est bien dans la Maison de Lorraine (d'où la croix spécifique sur les garde-corps), il s'agit de l'hôtel de Mayenne et non d'Elboeuf

Donc la main va à notre nouvelle venue Roturière !  

Le lien wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_Mayenne

L'hôtel se trouve à l'emplacement de l'hôtel du Petit-Muc, acheté par Charles VI en 1378, et donné à son frère Louis d'Orléans.

Il devient en 1562, la propriété du marquis de Boissy et se nomma « hôtel de Boissy ».

Henri III fit arrêter la circulation dans la rue et répandre de la paille devant l'hôtel, car l'un de ses « mignons » mourut ici, des suites d'un duel.

Le corps de logis principal et les ailes sur cours sont reconstruites de 1567 à 1569. En 1570, l'hôtel appartient aux évêques de Langres puis, en 1605, Charles de Lorraine, duc de Mayenne, l'achète.
Armoiries des ducs de Mayenne.

De 1613 à 1617, il fait transformer l'hôtel, sans doute sur les plans de l'architecte Jean Androuet du Cerceau (1585-1649), en particulier le grand escalier en aile sur le jardin et la façade sur la rue Saint-Antoine. Une fois achevé, il prend le nom d’« hôtel de Mayenne » ou « du Maine ». En profondeur, il allait aussi loin que le couvent des Visitandines et, à l'ouest, longeait sur une grande partie la rue du Petit-Musc, jusqu'à hauteur du no 30.

En 1621, après la mort de Charles de Lorraine, son fils Henri fait achever les travaux. De 1645 à 1650 sont ajoutés des balcons sur rue, ornés de croix de Lorraine.

De 1707 à 1709, Charles Henri de Lorraine, comte de Vaudémont, fait modifier l'hôtel par l'architecte Germain Boffrand.

En 1759, le château passe dans la Maison des Lefèvre d'Ormesson, jusqu'en 1812.

En 1870, L'hôtel devient une maison d'éducation des frères des écoles chrétiennes [austère, accueillant du public et devant abriter une bibliothèque, quoi ]. Un corps de bâtiment est construit entre les pavillons sur rue à la place du mur de clôture et du portail, tel que l'on pouvait encore le voir jusqu'en 2010.

Une restauration de la façade a été entreprise sur le no 21 rue Saint-Antoine en 1998, et la suppression de la partie centrale est visible depuis août 2012. Des piliers toscans et ioniques ornent la partie la plus ancienne. Une belle porte d'entrée est composée de vantaux, heurtoir et ferrures. À droite dans la cour se trouve une tourelle à trompe du tout début du XVIIe siècle ; sur la gauche, c'est l’ancienne galerie, formée de quatre arcades autrefois à jour, qui amenait à l'escalier d'honneur. Ce dernier était à deux volées droites dans le style Henri II. La porte est ornée d'un tympan sculpté du motif de Pallas assise au milieu des trophées. Les riches tentures et tapisseries qui recouvraient les murs ont disparu. Les deux escaliers dans la cour sont du XIXe siècle.

Aujourd'hui ce bâtiment est occupé par le groupe scolaire des Francs Bourgeois-Lasalle qui accueille une école primaire, un collège et un lycée général et technologique. L'hôtel de Mayenne étant principalement réservé aux élèves du lycée. Une restauration a été entreprise à partir de juillet 2010 afin de rendre à l'hôtel son aspect originel en détruisant la partie centrale-haute de la façade. L'hôtel de Mayenne restauré a été inauguré par l'établissement le 26 septembre 2012.

Voici quelques clichés complémentaires :


On voit bien la mezzanine restituée avec ses consoles de soutènement pour partie reconstitués.

Avant :



Après :



Le débat sur la destruction des ajouts XIXème lancé par la Commission du Vieux Paris :

http://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2009/11/la-commission-du-vieux-paris-soppose-%C3%A0-la-restauration-de-lh%C3%B4tel-de-mayenne-ecole-des-francsbourgeoi.html

Chouette question bien posée ! Merci !   et des explications qui vont avec !

Youhouuu !

J'ai une énigme à la Père Fouras en tête, mais j'ai un peu honte, à côté des vôtres elle ne fait pas le poids...

Je me lance quand même. Je vous préviens, la réponse est simple mais la devinette est farfelue.

La marseillaise montra ses seins, de la Viennoise eût la même fin.

Cette phrase résume la vie d'une personne. Qui est-elle ?

(J'ai même fait l'effort de la rime, héhé !)