Le comte Alexandre de Bonneval, Humbaraci Ahmed Pacha

Claude Alexandre, comte de Bonneval, est né le 14 juillet 1675 au château de Bonneval, à Coussac-Bonneval (Haute Vienne).


Le château de Bonneval
Depuis plus de 1000 ans, propriété de la famille du marquis de Bonneval, l’une des familles nobles les plus anciennes de France.
Source : http://www.chateaudebonneval.com/


Descendant d’une vieille famille noble du Limousin issue de milites castri de la vicomté de Ségur, Bonneval fut mis au collège des jésuites après la mort de son père.


Blason et devise des Bonneval, "Victorios A Tots Lous Azars"
http://www.chateaudebonneval.com/

Le maréchal de Tourville, son parent, le fit entrer dans la marine à l'âge de dix ans.
Il se distingua aux combats de Dieppe, de La Hogue, et de Cadix, où le maréchal de Tourville commandait la flotte française.
Ce commandant représentait le fléau des armées britanniques et hollandaises durant la Guerre de Grande Alliance (1688-1697), connue également sous le nom de Guerre de Neuf Ans.

Dégoûté de la Marine après une affaire d'honneur, le jeune Bonneval acheta, en 1698, un emploi dans le régiment des gardes, où il demeura jusqu'en 1701.

Il servit en Italie et se distingua sous le maréchal Nicolas de Catinat, sous le maréchal de Villeroi et le duc Louis-Joseph de Vendôme.
Il se conduisit d'une manière assez brillante pour se faire remarquer du prince Eugène de Savoie (contre qui il se bat, sous les ordres du duc de Vendôme) à la bataille de Luzzara (Guerre de Succession d'Espagne), en 1702.
Il obtint de commander un régiment, et donna des preuves de courage et d’une grande capacité militaire.



Cependant, son attitude insolente envers, Michel Chamillart, le ministre de la guerre lui valut un passage en cour martiale en 1704.

Disgracié pour avoir offensé en public Madame de Maintenon, il se sauva en fuyant vers l’Allemagne et passa au service de l’Autriche sous les ordres du prince Eugène.  
En 1706, il combattit la France en Provence, en Dauphiné, à Turin, à Malplaquet.


Portrait du prince Eugène de Savoie-Carignan

L’influence du prince Eugène de Savoie lui permit d’obtenir le grade de général dans l’armée autrichienne, et combattit avec beaucoup de bravoure et de distinction contre la France, puis contre la Turquie.
Membre du conseil aulique en 1715, il contribua à la victoire de Peterwardein sur les Turcs, où il fut grièvement blessé, et à la prise de Temeswar en 1716.



Batailles décisives de la Troisième guerre austro-turque qui vit la victoire des Habsbourg sur l'empire ottoman.

À l’extinction des poursuites engagées contre lui en France, il revint à Paris, où il épousa une fille du maréchal de Biron.


Portrait de Judith-Charlotte, comtesse de Bonneval, née Gontaut Biron
Par Alexandre Roslin
Bonneval épous Judith-Charlotte en 1717 ; elle mourut tristement en 1741.
On dit qu’à cause de sa carrière militaire et de ses indiscrétions politiques, ils n’eurent que 17 jours de vie commune.
Le couple restera sans enfant.

Il revint, cependant, après une courte période, à l’armée autrichienne, et combattit avec distinction à Belgrade.

Malheureusement il fit l’erreur d’écrire des poèmes licencieux à la Comtesse de Bathiany, maîtresse du Prince Eugène, et il eut aussi des problèmes avec l’épouse de l’Ambassadeur de France, ce qui le conduisit à la Cour Martiale.

Disgracié, le prince Eugène l’envoya comme maître d’artillerie aux Pays-Bas, où son caractère l’amena à une querelle avec le vice-gouverneur du prince aux Pays-Bas, le marquis de Prié, qui répondit à son défi en le plaçant à l’isolement.
Une cour martiale l’ayant condamné à mort, l’empereur commua la condamnation à un an d’emprisonnement et à l’exil.

Une fois encore il choisit la fuite plutôt que l’emprisonnement.
De retour à Vienne, dépouillé de son rang et de ses titres et exilé à Venise, Bonneval offrit, peu après sa libération, ses services au gouvernement de l'Empire Ottoman.
En 1730 il s’enfuit en Turquie.



Bonneval se convertit à l’islam, et prit le nom d’Ahmed.



Fait pacha "à trois queues", la plus haute distinction de l'armée turque, il fut affecté à l’organisation et au commandement de l’artillerie turque où il créa le corps d'armée des bombardiers, d'où son titre turc de Kumbaracı qui signifie « bombardier ».




Dessins de Humbaraci Ahmed Pacha
Source : http://www.gzt.com/derin-darih/osmanliya-karsi-savasan-osmanli-2619094

Il a contribué à la défaite autrichienne à Niš et la fin subséquente de la guerre austro-ottomane marquée par le traité de Belgrade de 1739, où l’Autriche a perdu le nord de la Serbie avec Belgrade, la petite Valachie et les territoires du nord de la Bosnie.


Portrait de Alexandre de Bonneval, Ahmed pacha
Source : http://www.chateaudebonneval.com/translate-fr/family-bonneval-then-fr/

À Constantinople, il a rencontré le jeune Giacomo Casanova, alors officier de la marine vénitienne, où il était stationné.
C’était également l’ami proche d’un mollah local très respecté, Ismaïl Pacha.
Il a rendu de précieux services au sultan dans sa guerre contre la Russie et contre Nâdir Châh.


Portrait du sultan Mahmud Ier (1696 – 1754)
Sultan de l'Empire ottoman du 6 octobre 1730 au 13 décembre 1754.

Ayant reçu le gouvernorat de Chios en récompense, il encourut néanmoins bientôt les soupçons de la Porte, et fut un temps banni sur les rives de la Mer Noire.  

Il semble qu’il était prêt à revenir en Occident lorsqu’il mourut d'un accès de goutte à Istanbul en mars 1747. Il avait 72 ans.
Il espéra toujours revenir en France, afin, comme il le disait, « de mêler mes os à ceux de mes ancêtres ».


Portrait de Alexandre de Bonneval, Ahmed pacha
Par Liotard
Source : http://couleurs-d-istanbul.over-blog.com/article-du-limousin-a-stamboul-un-pacha-miraculeux-43611890.html

Cependant après sa mort les autorités ottomanes n’autorisèrent pas que sa famille rapatrie son corps.

La famille Bonneval a essayé à plusieurs reprises de faire revenir sa dépouille en France, les gouvernements turcs successifs ont toujours refusé, alléguant qu’il est toujours vénéré comme un héros chez eux.
Son tombeau est à Istanbul, face à la Mer du Bosphore.


Son tombeau dans le cimetière de la Mevlevihane de Galata, où il est supposé « faire des miracles », aussi l'on vient prier sur sa tombe.





Sources texte (extraits) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Alexandre_de_Bonneval
http://www.chateaudebonneval.com/
http://www.gzt.com/derin-darih/osmanliya-karsi-savasan-osmanli-2619094
http://couleurs-d-istanbul.over-blog.com/article-du-limousin-a-stamboul-un-pacha-miraculeux-43611890.html

Je n'aime pas du tout cet homme !  ...
 que je qualifierais de félon, de fourbe, renégat, vendu ...déloyal, insidieux, judas, parjure, renégat, infidèle ... 

....

Ah oui ?
Au contraire, moi j'aime bien son genre tête brulée, phénix, et "je vous emm.... tous" !

Vous admirez les électrons libres ?   Moi, ils me mettent très mal à l'aise ! 

Disons qu'il est plus aisé de les admirer de manière posthume que de vivre avec

J'adore les électrons libres, comtesse...

Je viens de présenter un livre dans notre rubrique biblio.
L'auteur en parle ici, et évoque plus particulièrement le destin du comte de Bonneval



Notre sujet biblio, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3377-bibliographie-le-comte-de-bonneval-futur-ahmed-pacha#100785

Gouverneur Morris a écrit:Disons qu'il est plus aisé de les admirer de manière posthume que de vivre avec

Assurément !

pilayrou a écrit:Parent du général-marquis Armand Alexandre de Bonneval: du Roi perdu d'Octave Aubry. Ils sont nés au château familial de Coussac-Bonneval.

Je préfère vous répondre ici, plutôt que dans le sujet "Bibliographie" où vous avez posté ce message...
Je vous laisse nous faire une présentation détaillée du marquis...

Sur internet, nous retrouvons une fiche Wiki concernant la famille de Bonneval, que je cite :

La famille de Bonneval est une famille subsistante de la noblesse française.
Géraud de Bonneval est cité en 1055 mais la filiation prouvée et suivie de cette famille débute au XIVe siècle.

Histoire
Le château de Coussac-Bonneval (la commune de Coussac-Bonneval (87)) (Limousin) constitue l'un des principaux fiefs de cette famille. Coussac étant dérivé de l'expression "domaine de Coccius", dignitaire gallo-romain ayant eu sa villa à l'emplacement du château.
Je cite : "Ce lien avec la première occupation de la Gaule par les Romains est confirmé par la célèbre abréviation S.P.Q.R.[1], que l’on trouve gravée sur les armoiries du XVIe siècle de la famille Bonneval sur la tour de l’entrée.
On la retrouve sur la tombe de Bernard de Bonneval dans la cathédrale de Limoges. Il fut évêque de Limoges de 1390 jusqu’à sa mort en 1403".

Noblesse
La famille de Bonneval est une famille noble d'extraction chevaleresque sur preuves de 1365[2].
Elle fut admise aux honneurs de la Cour en 1770.
Un proverbe disait : « Richesse des Cars, noblesse de Bonneval ».

Personnalités
Bernard de Bonneval, évêque de Limoges en 1391.

Antoine de Bonneval, premier chambellan (en 1470) de Gaston de Foix, roi de Navarre, conseiller et chambellan de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, sénéchal et gouverneur du Bas Limousin.
Antoine de Bonneval qui épousa Marguerite de Foix en 1471.

Germain de Bonneval qui se distingua à la bataille de Fornoue en 1495.

Claude Alexandre, comte de Bonneval (14 juillet 1675 - 23 mars 1747, Constantinople), officier militaire français qui se mettra au service de l'Empire ottoman, se convertissant à l'Islam et devenant connu sous le nom Humbaraci Ahmed Pacha, se réfugia en Turquie, prit le turban (1730), fut fait pacha.

Gabriel André de Bonneval, marquis de Chastaing dit le marquis de Bonneval (vivait au moment de la Révolution française).

Philippe Armand de Bonneval ( 1773 1852), baron pair de France (1827 et majorat en 1829), exclu de la pairie en 1830, maire de Bourges et conseiller général du Cher.

Gaston de Bonneval (1911 1998), aide de camp du général de Gaulle.

Armes, titres
Le blason est surmonté de la couronne de marquis et entouré de la devise de la famille, qui porte pour armoiries D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules et pour devise Victorious a tots lous hazards (Victorieux à tous les hasards), ou (Victorieux contre tous les dangers) selon Gérault de Bonneval.



Titres : marquis de Chastaing (titre de courtoisie), marquis de Bonneval (titre de courtoisie), baron (1827/1829)

* Source : https://fr.geneawiki.com/index.php/Famille_de_Bonneval

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Le site internet du château de Bonneval (que j'encourage à visiter), propose également une note sur quelques personnalités de la famille.



C'est ici : http://www.chateaudebonneval.com/translate-fr/family-bonneval-then-fr/

Nous en connaissons une de ces personnalités !

Quel parcours extraordinaire !

( Je ne comprends pas ta blagounette, Momo ... )

LNLN a écrit:Titres : marquis de Chastaing (titre de courtoisie)

C'est Jessica Chastain

Ne sors pas, j'avais bien compris , moi


Bien à toi

Armand-Alexandre de Bonneval (1786-1873). Au service de Madame Mère et de Louis Bonaparte, il sert également dans la Grande Armée et finit général. Descendant d'Hugues Capet, il entre au service de Louis XVIII. Il est garde du corps. II raconte dans ses mémoires que le duc de Berry le taquina un jour et lui envoya un coup de chapeau sur le derrière. Il est également attaché à Charles X; qu'il accompagne jusqu'à Cherbourg pour son embarquement vers l'exil en 1830.
Il se retire à Coussac-Bonneval ensuite où il s'occupe de sa fabrique de porcelaine. Le duc De Cazes lui rendra visite.

Dans l'ouvrage-mystère "Le roi perdu - Louis XVII" d'Octave Aubry, il est le "comte de Vaisons"; chargé par Louis XVIII de connaitre le sort de son neveu.

Merci Pilayrou...

Il n'est pas mentionné dans la présentation des personnages "connus" de la famille, sur le site du château.
Envoyez-leur un petit email !

Ah d'accord ! Je ne connaissais pas cette dame .

Je suis presque sûr que si...
Elle joue notamment un personnage attachant dans le si joli film La couleur des sentiments.

Je ne le manquerai pas si j'ai l'occasion de le voir.

Sera prochainement présenté en vente aux enchères...

Portrait du comte Claude Alexandre de Bonneval
Violante Beatrice SIRIES Florence, 1709 - 1783
Huile sur toile (toile d'origine)
Annotée 'Violante Siries ne Cerroti Fece in Firenze an:o 1750' et 'Portrait du C.te de Bonneval Puis Bacha Ibrahim' au verso
h: 97 w: 77 cm

Bibliographie : Fabio Sottili, "Il 'Ritratto del conte di Bonneval' di Violante Siries e le turqueries dei Sansedoni", in 'Prospettiva', n° 147-148, juillet- octobre 2012, p. 192-197, repr. fig. 2 et 4
Linda Falcone (dir.), 'La signora pittrice : Violante Siriès Cerroti (1710-1783)', Pise, 2016, mentionné p. 46



Commentaire de la maison de vente :

Il y a environ 10 ans fut redécouvert le portrait, fascinant à plus d'un titre, que nous présentons aujourd'hui (1). Portrait d'un aristocrate limousin converti à l'islam et rentré au service des Ottomans, portrait exécuté par une femme peintre, portrait titré, signé, daté et resté dans un merveilleux état de conservation : cette huile sur toile a tout pour émerveiller l'amateur de peinture et d'histoire.

Claude Alexandre, comte de Bonneval (1675-1747), originaire du Limousin et militaire de carrière, participa à la plupart des campagnes militaires qui se déroulèrent en Italie au début du XVIIIe siècle. Abandonnant le service de la couronne de France pour commander sous les ordres impériaux du prince Eugène de Savoie, il quitte à nouveau l'armée impériale, se convertit à l'islam (allant jusqu'à la circoncision !), et se place au service du sultan Ahmed III sous le nom de Humbaracht Ahmed pasha, devenant, dans la dernière partie de sa vie, gouverneur de l'île de Chio.

Individu fougueux et aventureux, son ardeur au combat traverse les frontières et sa personnalité originale le rend célèbre dans une Europe qui développait alors un goût affirmé pour " l'exotisme " et les " turqueries ".


La peintre Violante Siries évolue dans l'univers raffiné des manufactures grand-ducales de Florence. Son père Louis Siries y occupe un poste de directeur et son époux Giuseppe Cerroti y dirige des ateliers de sculpture.
Comme la majorité des femmes peintres de son temps, Violante Siries réalisait principalement des portraits, des copies d'après les maîtres ou des petits tableaux à caractère sacré, souvent au pastel. Nombreuses sont les œuvres signées d'elle qui témoignent de la nature de son activité au service de grandes familles comme les Bardou, Capponi, Cerretani, Del Borgo, Gondi et ... les Sansedoni.

Divers documents datés entre 1738 et 1751 nous renseignent sur des paiements effectués par Orazio Sansedoni à Violante Siries pour des portraits à placer dans des résidences familiales (2). Comme dans de nombreuses familles italiennes, les attaches avec Malte et le monde ottoman sont fortes, tant pour des raisons commerciales, stratégiques que militaires.
Les archives familiales nous renseignent sur la commande au peintre Giovanni Domenico Ferreti par Francesco Sansedoni d'un portrait du comte de Bonneval qui aurait dû être livré en 1751, livraison qui ne fut jamais effectuée pour une raison inconnue.
Nous savons en revanche que les dimensions de notre portrait par Violante Siries correspondent exactement à cette commande et ne savons pas dans quelle mesure elle remplaça Ferreti pour l'exécution de ce projet qui avait pour objectif d'installer à la villa della Selva un pendant au portrait de pacha Mustafa - pacha de Rhodes et chef du complot manqué visant à la prise de Malte en 1749 - exécuté entre janvier et mars 1750 par le même Giovanni Domenico Ferreti.

Notre portrait peint est à comparer avec le portrait dessiné que Liotard fit de Bonneval vers 1741, Paris, musée du Louvre, cabinet des Arts graphiques, inv. RF1387).


Portrait du comte de Bonneval, dit Ahmet Pacha
Jean-Étienne Liotard
Pierre noire, sanguine, 1741
Image : RMN

Sur les deux œuvres, le modèle porte le turban entourant un chef de velours matelassé et un grand kaftan bordé de fourrure. Liotard fréquenta Bonneval à Istanbul entre 1737 et 1742 et le dessin du Louvre nous touche par la véracité qui se dégage d'un portrait réalisé devant le modèle prenant la pose.
À l'inverse, notre toile est exécutée après la mort du modèle et illustre ce dernier dans une posture idéalisée d'homme puissant et sûr de sa condition, au regard altier et à la posture dynamique légèrement de trois-quarts avec la main gauche posée avec assurance sur son ceinturon décoré à l'excès de pierres précieuses. Si le portrait de Liotard suscite l'admiration par sa sincérité et sa justesse, la toile de Violante Siries traduit une vision fantasmée d'un Orient terrible qui fait trembler la chrétienté en la défiant du regard.

1. Voir F. Scotti, 'op. cit.'
2. L. Bonelli, " L'inventario del 1773 e la collerions d'arts di Ottavio Sansedoni ", in F. Gabrielli (dir.), 'Palazzo Sansedoni', Sienne, 2004, p. 479-486.


* Source et infos complémentaires : Artcurial, Paris - Vente du 23 mars 2022

La nuit, la neige a écrit:
Claude Alexandre, comte de Bonneval, est né le 14 juillet 1675 au château de Bonneval, à Coussac-Bonneval (Haute Vienne).


Le château de Bonneval
Depuis plus de 1000 ans, propriété de la famille du marquis de Bonneval, l’une des familles nobles les plus anciennes de France.
Source : http://www.chateaudebonneval.com/

La visite du château de Bonneval (durant laquelle vous croiserez, bien évidemment, le personnage de notre sujet) vient d'être mise en ligne sur l'excellente chaine Youtube So châteaux à la ligne éditoriale simple : Des châteaux remarquables, présentés par leurs propriétaires.

Si vous avez un peu de temps devant vous (le tour du propriétaire est généralement assez long ), je vous recommande ces visites très privées, toujours intéressantes.




Ainsi donc le château de Bonneval, propriété de la même famille depuis mille ans (c'est rare ), présenté par Géraud de Bonneval, le propriétaire (durée 34 mn) :




Capture d'écran du portrait de Claude-Alexandre de Bonneval
Château de Bonneval

C'est peut-etre l'occasion de montrer, de Gallica,

La comtesse de Bonneval : histoire du temps de Louis XIV / par Lady Georgina Fullarton ; précédée d'une introduction par P. Douhaire
Fullerton, Georgiana (1812-1885). Auteur du texte

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55354993/f14.item