Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
5 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
J'avais ouvert très récemment, dans l'ancien Boudoir, un sujet sur le bibliothécaire de Marie-Antoinette, Jacob-Nicolas Moreau .
Je vous propose de le retrouver ici :
Et tout d'abord, zut de zut ( !!! ), pas moyen de dégotter un meilleur portrait de lui que ce timbre poste !!!
Moreau qui a déjà produit quelques légers travaux de plume est distingué par le vieux maréchal de Noailles, alors tout puissant à la Cour de France, et introduit par lui auprès de Louis XV .
Dès 1755, il est chargé par le roi de défendre nos intérêts en Amérique, et de sonner le tocsin en Europe contre la perfidie des Anglais . Désormais attaché au ministère des Affaires étrangères comme chef d'un cabinet de législation, auquel s'adjoint bientôt grâce à lui un dépôt des chartes, il a pour mission d'éclairer les ministres dans les questions spéciales de leur département, et reste leur conseil jusqu'à la Révolution.
Nommé premier conseiller de Monsieur, comte de Provence, à la formation de sa maison, puis successivement conseiller à la Cour des comptes, aides et finances de Provence, député de cette compagnie près le gouvernement, bibliothécaire de la reine Marie-Antoinette, et enfin historiographe de France, il s'acquitte de ses devoirs à la satisfaction générale .
Le premier volume de ses Souvenirs, manuscrit relié en veau, était destiné par Moreau à sa fille, Mme de Clédat . Il a été tracé pour sa fille seule, avec prière d'en disposer comme bon lui semblerait . Cependant, Moreau souhaitait que ses Mémoires fussent publiés . Il le déclare en maints endroits . Il gardait soigneusement tout ce qui pouvait en certifier l'authenticité :
Parce qu'une grande partie de ces pièces servent de preuves aux faits que j'ai avancés dans les mémoires intitulés "Mes Souvenirs", qui, composés avant la mort de Louis XV, entreront quelque jour dans les matériaux de son histoire . Ils serviront également de preuve à la seconde partie de "Mes Souvenirs", dans laquelle, si Dieu me prête vie, je placerai ce qui s'est passé en France jusqu'à la Révolution qui a proscrit la royauté .
Comme je n'ai pas réussi à les trouver en librairie, je me les suis fait entièrement photocopier à la B.N.F.
Jacob-Nicolas Moreau (20 décembre 1717 à Saint-Florentin (Yonne) - 29 juin 1803 à Chambourcy) est un historien français, historiographe de France et grand défenseur de l'Ancien Régime. En tant qu'historien, il rédige un grand nombre de mémoires et d'essais et crée un « dépôt des chartes » destiné à recueillir les textes officiels de l'histoire nationale. Sa doctrine a influencé les rois de la Restauration.
Né d'un père avocat, il devient précepteur dans une famille de la petite noblesse, puis avocat à Aix-en-Provence.
En 1741, il devient conseiller à la Cour des Aides de Provence.
En 1755, il rédige le périodique "L'Observateur hollandais" qui durera jusqu'en 17592.
En 1757, fortement engagé contre les philosophes des Lumières, il publie son "Mémoire pour servir l'histoire des cacouacs"; il tourne alors en ridicule les Encyclopédistes qu'il présente comme une tribu indienne. ( )
En 1760, il dénonce dans sa comédie des Philosophes(?) [Les philosophes, par Charles Palissot de Montenoy] les laudateurs de l'étranger qu'il assimile à des traîtres à la nation, d'autant plus dangereux que leurs ouvrages distillent un poison mortifère pour la religion et l'ordre social.
En 1764, il publie les "Leçons de morale, de politique et de droit public" puisé dans l'histoire de notre monarchie : Moreau défend le roi comme dépositaire de la justice, assurant l'équilibre entre les ordres et le fonctionnement harmonieux des institutions.
En 1765, il occupe à Paris un poste de jurisconsulte et rédacteur politique ("publiciste") au Ministère des affaires étrangères.
En 1768, proche du fils de Louis XV, il devient précepteur du futur Louis XVI.
En 1770, il soutient la réforme Maupeaou, considérant que seule la monarchie absolue peut réformer le royaume.
En 1774, il est nommé historiographe de France. Il est ensuite le bibliothécaire et le confident ( euh, non pas vraiment ! ) de Marie-Antoinette. Il entreprend une œuvre cohérente pour faire triompher l'État de droit contre les coutumes et les inégalités, et entend justifier la légitimité de l'absolutisme attaqué par les parlementaires et les nobles.
En 1789, il publie la synthèse de ses énormes recherches historiques et juridiques dans ses "Maximes fondamentales du gouvernement français ou Profession de foi nationale" renfermant tous les dogmes essentiels de notre symbole politique. Le sous-titre, par sa tonalité religieuse, est révélateur de l'existence d'une idéologie contre-révolutionnaire avant 1789. Il s'agit de s'appuyer sur l'histoire et la tradition pour glorifier la monarchie française.
Dans son "Exposé historique des administrations populaires", il dresse un tableau, à la veille de la tenue des États généraux, du rôle et des pouvoirs des assemblées locales sous l'Ancien Régime.
En 1790, cet ardent défenseur de la cause royale avant la Révolution française est démis de toutes ses fonctions.
Pendant la Révolution, il est enfermé dans sa maison mais traverse la période sans perdre la vie.
Encore un miraculé !
Merci, WIKI ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Majesté a écrit:
C'est donc bien lui que l'on rencontre dans Les Adieux à la Reine, sous les traits de Michel Robin dans le film tiré de Benoît Jacquot tiré du roman de Chantal Thomas .
Oui, c'est lui, beurré comme un petit Lu ( je n'ai pas dit un petit Lulu, attention ! : ), avachi sur les marches d'un escalier...
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
MOREAU, dans ses souvenirs, évoquait les courriers adressés à son ami BOURGEOIS DE BOYNES (seigneur de mon village) pour lui rendre compte des soucis avec la dauphine - qui un moment avait été très aimable avec lui, et un autre moment l'avait snobé !!!!!
quelle vilaine gamine à cette époque, elle semblait être sous l'influence, pour les lectures et bibliothèques du SIEUR CAMPAN....
MARIE ANTOINETTE :
quelle vilaine gamine à cette époque, elle semblait être sous l'influence, pour les lectures et bibliothèques du SIEUR CAMPAN....
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
marie antoinette a écrit:
quelle vilaine gamine à cette époque, elle semblait être sous l'influence, pour les lectures et bibliothèques du SIEUR CAMPAN....
Oui ! Les prérogatives de l'un empiétant sur celles de l'autre, les relations sont tendues entre les deux hommes .
Moreau évoque ces petites bisbilles avec Campan dans ses Souvenirs !
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
S'il était, à la Cour, considéré comme un censeur sévère, une espèce de Caton, et peu aimé de Louis XVI et de Marie-Antoinette ( Marie-Antoinette surtout ! ), que l'on ne s'y trompe pas pourtant, loin d'être triste, morose, toujours prêt à critiquer ou à moraliser, Moreau était foncièrement bon et gai .
D'ailleurs, il l'écrit lui-même dès la première page de ses Souvenirs :
Ma jeunesse a été gaie; je voudrais que ma vieillesse fût heureuse, et je tiens à la commencer de bonne heure. Je rirai encore, mais ce sera avec ma femme, avec mes enfants, au milieu de mes roses et en voyant planter mes choux . Dieu avait placé nos premiers parents dans un jardin : cette place marquait leur destination .
Suivant la mode du jour, Moreau ne dédaignait pas les chansons légères . Il est même l'auteur de certaines frivoles productions du temps . Ce grave jurisconsulte, au milieu d'amis, chantait des vers lestement troussés .
Bon, il le fut par essence, au point de renoncer parfois à poursuivre de très légitimes revendications, parce que cela nécessiterait, dit-il, une suite d'efforts réitérés, très fatigants pour une âme douce et peut-être un peu molle telle qu'est la mienne .
Voici comment Jacob-Nicolas Moreau était un proche parent ( par alliance ) de Mme de Polignac : son épouse, née Mlle de Coulanges, avait pour mère une demoiselle de Polastron, soeur de celui qui avait été sous-gouverneur de Mgr le Dauphin, le propre grand-père de la duchesse .
Euh, ça va vous me suivez ? :n,,;::::!!!:
La malheureuse mourut au bout de quelques mois de mariage seulement, laissant un veuf véritablement éploré .
Et là, j'aurai à placer une petite anecdote, spécialement pour François ! :
.
D'ailleurs, il l'écrit lui-même dès la première page de ses Souvenirs :
Ma jeunesse a été gaie; je voudrais que ma vieillesse fût heureuse, et je tiens à la commencer de bonne heure. Je rirai encore, mais ce sera avec ma femme, avec mes enfants, au milieu de mes roses et en voyant planter mes choux . Dieu avait placé nos premiers parents dans un jardin : cette place marquait leur destination .
Suivant la mode du jour, Moreau ne dédaignait pas les chansons légères . Il est même l'auteur de certaines frivoles productions du temps . Ce grave jurisconsulte, au milieu d'amis, chantait des vers lestement troussés .
Bon, il le fut par essence, au point de renoncer parfois à poursuivre de très légitimes revendications, parce que cela nécessiterait, dit-il, une suite d'efforts réitérés, très fatigants pour une âme douce et peut-être un peu molle telle qu'est la mienne .
Voici comment Jacob-Nicolas Moreau était un proche parent ( par alliance ) de Mme de Polignac : son épouse, née Mlle de Coulanges, avait pour mère une demoiselle de Polastron, soeur de celui qui avait été sous-gouverneur de Mgr le Dauphin, le propre grand-père de la duchesse .
Euh, ça va vous me suivez ? :n,,;::::!!!:
La malheureuse mourut au bout de quelques mois de mariage seulement, laissant un veuf véritablement éploré .
Et là, j'aurai à placer une petite anecdote, spécialement pour François ! :
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
La voici ! :n,,;::::!!!:
Ce pauvre Moreau, comme frappé par la foudre au décès de sa femme , pense mourir de désespoir .
La comtesse d'Andlau l'envoie chercher par le comte de Hunaut . Il passe deux jours chez elle, toujours pleurant , puis s'en retourne rue de Richelieu s'imprégner du souvenir de la défunte ...
Deux de ses amis, les frères de la Curne de Sainte-Palaye ( Quel nom ! On n'a pas idée !!! : ), viennent l'y rejoindre et à force de persuasion opiniâtre réussissent enfin à convaincre ce veuf inconsolable de venir habiter, rue Vivienne, un appartement d'une maison qu'ils avaient à loyer de Mme de Talaru .
Alors là, je ne sais pas si j'ai affaire à ta maman ou bien ton épouse, cher François ? Tu me diras cela . :n,,;::::!!!:
Mme de Talaru était une demoiselle de Ménars . Elle avait épousé M. de Talaru en août 1749 .
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
César Marie, marquis de Talaru et de Chalmazel, comte de Chamarande (8 juin 1725-1794) appartient à une très vieille famille noble du comté de Forez. En mai 1748, il est fait brigadier des armées du roi, puis devient gouverneur de Strasbourg et Phalsbourg en juillet 1756, avant de participer à l'expédition de Minorque, la première bataille navale de la guerre de Sept Ans. Après la victoire française, il est nommé commandement en second de l'île. Minorque ne sera rendu à la Grande-Bretagne que lors du traité de Paris, en échange de la restitution des Antilles françaises et de Belle-Île.
Après avoir été fait Maréchal de camp en 1761, il devient Premier maître d'hôtel de la reine Marie-Antoinette, dont il administre à ce titre les domaines. Il possède deux hôtels particuliers rue de Richelieu (aujourd'hui le numéro 60), ce qui, par un étrange enchaînement de faits, conduira à son arrestation, puis à son exécution sous la Révolution française.
Il ne reste plus rien de l'Hôtel Talaru (chapeau pointu) c'est une dépendance de la BN je crois.
Et oui que voulez vous on est bien peu de choses !
Après avoir été fait Maréchal de camp en 1761, il devient Premier maître d'hôtel de la reine Marie-Antoinette, dont il administre à ce titre les domaines. Il possède deux hôtels particuliers rue de Richelieu (aujourd'hui le numéro 60), ce qui, par un étrange enchaînement de faits, conduira à son arrestation, puis à son exécution sous la Révolution française.
Il ne reste plus rien de l'Hôtel Talaru (chapeau pointu) c'est une dépendance de la BN je crois.
Et oui que voulez vous on est bien peu de choses !
Dernière édition par Mr de Talaru le Lun 20 Jan 2014, 14:49, édité 1 fois
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Son neveu :
Louis-Justin-Marie, marquis de Talaru (1er septembre 1769 - Paris † 23 mai 1850 - Paris), est un militaire, diplomate et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Talaru était officier des armées du roi au moment de la Révolution française. Tandis que sa mère et sa sœur restaient en France sans être trop inquiétées, il émigra en 1791 et servit quelque temps à l'armée des princes. En juillet 1794, les propriétés des Talaru sont vendues aux enchères, et Chaussins est adjugé pour 44 000 livres à sept habitants d'Abrest.
Il rentra en France sous le Consulat et vécut retiré jusqu'à la Restauration. Dès son retour d'exil, il avait voulu racheter ses biens, mais l'opération s'avéra impossible. Néanmoins, il reprit possession des domaine et château de Chamarande.
Nommé pair de France le 17 août 1815, il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, fut l'un des membres de la Chambre haute les plus hostiles à la loi de recrutement « par la raison qu'elle était attentatoire aux prérogatives royales ».
Maréchal de camp le 28 mai 1823, il occupa quelque temps l'ambassade de France en Espagne[1], et siégea à la Chambre haute jusqu'à la Révolution de février 1848, ayant prêté serment au gouvernement de Juillet.
Façade est du château de Chalmazel.Le marquis de Talaru mourut en 1850 : sans héritiers, de sa fortune très importante, il léguait 2 millions au comte de Chambord[2] et fit don du château et des bois de Chalmazel à la communauté des Sœurs de Saint-Joseph afin d'y établir un hôpital pour le canton et de soigner les malades
Louis-Justin-Marie, marquis de Talaru (1er septembre 1769 - Paris † 23 mai 1850 - Paris), est un militaire, diplomate et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Talaru était officier des armées du roi au moment de la Révolution française. Tandis que sa mère et sa sœur restaient en France sans être trop inquiétées, il émigra en 1791 et servit quelque temps à l'armée des princes. En juillet 1794, les propriétés des Talaru sont vendues aux enchères, et Chaussins est adjugé pour 44 000 livres à sept habitants d'Abrest.
Il rentra en France sous le Consulat et vécut retiré jusqu'à la Restauration. Dès son retour d'exil, il avait voulu racheter ses biens, mais l'opération s'avéra impossible. Néanmoins, il reprit possession des domaine et château de Chamarande.
Nommé pair de France le 17 août 1815, il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, fut l'un des membres de la Chambre haute les plus hostiles à la loi de recrutement « par la raison qu'elle était attentatoire aux prérogatives royales ».
Maréchal de camp le 28 mai 1823, il occupa quelque temps l'ambassade de France en Espagne[1], et siégea à la Chambre haute jusqu'à la Révolution de février 1848, ayant prêté serment au gouvernement de Juillet.
Façade est du château de Chalmazel.Le marquis de Talaru mourut en 1850 : sans héritiers, de sa fortune très importante, il léguait 2 millions au comte de Chambord[2] et fit don du château et des bois de Chalmazel à la communauté des Sœurs de Saint-Joseph afin d'y établir un hôpital pour le canton et de soigner les malades
Dernière édition par Mr de Talaru le Lun 20 Jan 2014, 14:48, édité 1 fois
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
merci WIKI !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
As-tu épousé une demoiselle de Ménars, en août 1749 ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Finallement les Talaru ont toujours eut la noblesse de coeur, j'espére ne pas déroger à la régle et suis trés fier d'appartenir à ces gens là !
Petite précision César est d'abord nommé maitre d'Hôtel de Martie Lescynska puis de Marie Antoinette lors de Son arrivée comme Dauphine et Reine en 1774
Petite précision César est d'abord nommé maitre d'Hôtel de Martie Lescynska puis de Marie Antoinette lors de Son arrivée comme Dauphine et Reine en 1774
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
D'accord ! Mais qui épouses-tu ?
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
César-Marie de Talaru appartient à une très vieille famille noble du comté de Forez, dont le nom de Talaru provient du château du même nom, qui appartenait à la famille depuis l'an 1084[3].
Fils de Louis de Talaru et de sa seconde épouse[4], Marie-Marthe de Bonneval, il avait un frère cadet, Louis-François (1729-1782), vicomte de Talaru, dont le fils, Louis Justin Marie, dernier marquis de Talaru, fut membre de la Chambre des pairs sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. César-Marie épouse Marie-Justine de Sassanage en 1750, dont il a deux enfants.
Le marquis devient brigadier des armées du roi le 10 mai 1748. Puis, le 25 juillet 1756, il est fait gouverneur de Strasbourg et Phalsbourg[5].
Voila ce que dis WIKI
Fils de Louis de Talaru et de sa seconde épouse[4], Marie-Marthe de Bonneval, il avait un frère cadet, Louis-François (1729-1782), vicomte de Talaru, dont le fils, Louis Justin Marie, dernier marquis de Talaru, fut membre de la Chambre des pairs sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. César-Marie épouse Marie-Justine de Sassanage en 1750, dont il a deux enfants.
Le marquis devient brigadier des armées du roi le 10 mai 1748. Puis, le 25 juillet 1756, il est fait gouverneur de Strasbourg et Phalsbourg[5].
Voila ce que dis WIKI
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Mr de Talaru a écrit: Néanmoins, il reprit possession des domaine et château de Chamarande.
... magnifique demeure !
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Rechercher
•Né le 9 avril 1682
•Décédé le 31 mars 1763 - Versailles, 78000, Yvelines, Île-de-France, France , à l’âge de 80 ans
•Hérite du Chât.de.Carmarande, Qu'il.embellit.
Parents
◦Charles (Marquis.De.Chalmazel) de TALARU
•Anne-Marie d'ORNAISON
Union(s) et enfant(s)
◦Marié le 4 septembre 1717 avec Catherine-Angélique d'HARCOURT †1718
◦Marié le 29 avril 1720 avec Marie-Marthe.Françoise de BONNEVAL 1701-1770 dont
◦ Marie-Louise de TALARU 1721-
■ César-Marie (Marquis.De.Chalmazel)1Er.Maît.Hôt.Reine de TALARU 1725-1794
■ Louis-François (Vicomte.De.Talaru)Ministre.D'Etat de TALARU 1729-1782
Arbre d'ascendance Arbre de descendance Aperçu de l'arbre
Clair-Gilbert (Comte.De.Chamarande)1Er.Valet.De.Chambre.Du.Roi d'ORNAISON 1621-1699 Marie de TRÉLON
| |
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
|
Charles (Marquis.De.Chalmazel) de TALARU Anne-Marie d'ORNAISON
| |
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
|
Louis (Marquis.De.Chalmazel)Maît.d'Hôt.Reine.Marie.Lesczynzka de TALARU 1682-1763
•Né le 9 avril 1682
•Décédé le 31 mars 1763 - Versailles, 78000, Yvelines, Île-de-France, France , à l’âge de 80 ans
•Hérite du Chât.de.Carmarande, Qu'il.embellit.
Parents
◦Charles (Marquis.De.Chalmazel) de TALARU
•Anne-Marie d'ORNAISON
Union(s) et enfant(s)
◦Marié le 4 septembre 1717 avec Catherine-Angélique d'HARCOURT †1718
◦Marié le 29 avril 1720 avec Marie-Marthe.Françoise de BONNEVAL 1701-1770 dont
◦ Marie-Louise de TALARU 1721-
■ César-Marie (Marquis.De.Chalmazel)1Er.Maît.Hôt.Reine de TALARU 1725-1794
■ Louis-François (Vicomte.De.Talaru)Ministre.D'Etat de TALARU 1729-1782
Arbre d'ascendance Arbre de descendance Aperçu de l'arbre
Clair-Gilbert (Comte.De.Chamarande)1Er.Valet.De.Chambre.Du.Roi d'ORNAISON 1621-1699 Marie de TRÉLON
| |
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
|
Charles (Marquis.De.Chalmazel) de TALARU Anne-Marie d'ORNAISON
| |
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------
|
Louis (Marquis.De.Chalmazel)Maît.d'Hôt.Reine.Marie.Lesczynzka de TALARU 1682-1763
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Je ne trouve pas trace dans les arbres généalogiques de cette demoiselle de Ménars.
Cependant je ne trouve pas le nom de la maman du dernier marquis : c'est peut-être elle, belle soeur du ci-devant maitre d'hôtel !
Cependant je ne trouve pas le nom de la maman du dernier marquis : c'est peut-être elle, belle soeur du ci-devant maitre d'hôtel !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
C'est singulier ça , une généalogie sans les femmes ! boudoi16
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
On a dû les cacher certainement !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Pourtant sans elles, pas de descendance !
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
C'est Lucius qui saurait nous dire cela !
Mais, si tu le veux bien, revenons à nos moutons qui paissent paisiblement sans se poser autant de questions existentielles.
Sur ces entrefaites, voici que se prépare le mariage du dauphin de France avec l'archiduchesse d'Autriche, Marie-Antoinette .
Grand branle-bas de combat à la Cour !
Quinze jour avant les noces, la comtesse de Noailles mande Moreau de venir la trouver à Versailles . Il se précipite .
Elle lui dit :
Notre affaire est à peu près manquée : il y a un lecteur et ce n'est pas moi qui l'ai fait : c'est l'Impératrice . M. l'abbé de Vermond est nommé; je ne suis pourtant pas sans espérance; laissez-moi agir . Il ne vous faut qu'un titre d'homme de lettres qui vous mette à portée de vous faire connaître un jour .
J'ai créé une bibliothèque; l'abbé Radonvilliers en a choisi tous les livres : vous serez bibliothécaire; vous aurez les entrées de la chambre et, tôt ou tard, on saura ce que vous valez .
Quatre jours après le mariage, Mme de Noailles informe Moreau qu'elle a le bon du roi pour le faire bibliothécaire de Mme la Dauphine et que le brevet lui en est expédié chez M. le duc de la Vrillère .
Moreau est présenté à Marie-Antoinette .
La Vauguyon, médiocrement content de la protection que Moreau avait reçue de Mme de Noailles, lui fit son compliment en ricanant.
Moreau recevant un titre méritant d'être regardé comme le pendant à celui de lecteur, on s'imagina facilement ( Marie-Antoinette en tête ) que la Vauguyon le mettait là pour doubler l'abbé de Vermond ( dont il avait essayé en vain d'obtenir le renvoi ... ) .
Autant dire que cela commençait plutôt mal entre lui et la dauphine ! àè-è\':
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
La nuit, la neige a écrit :
Toutes ces mouches autour du même bout de gâteau... boudoi29
Mme de Sabran :
Ah, tais-toi ! ... boudoi29
Suit un imbroglio inimaginable entre les différentes factions, au coeur desquelles Moreau est brinquebalé comme un bouchon de liège dans la tempête .
Du reste, lui-même renonce à y piger quoi que ce soit . Il subit .
Reinette :
Super intéressant !
En fait, il devait être du parti anti-autrichien, représenté en quelque sorte par Vermond.
D'où la protection du dauphin puis de Mesdames...
Radonvilliers qui fut chargé de fournir la bibliothèque avant l'arrivée de Marie-Antoinette est un membre de l'équipe éducative du futur Louis XVI et ses frères, spécialement chargé des langues. Il avait une méthode bien à lui mais qui a porté ses fruits : Louis XVI maîtrisait en plus du latin l'anglais, l'espagnol, l'allemand et l'italien ; le comte de Provence fut un anglophone remarquable. Pour le comte d'Artois, je n'en sais rien.
Moreau ne fut jamais, contrairement à ce qui est dit plus haut, précepteur du futur Louis XVI. Il fut juste chargé en tant que spécialiste de rédiger des textes législatifs et historiques pour les études de l'héritier du trône. Je ne crois même pas qu'il les passait directement au jeune garçon mais devait les remettre à La Vauguyon.
Le vrai précepteur était Coëstloquet, évêque de Limoges. Il y avait ensuite des sous-précepteurs dont Radonvilliers pour les langues, Le Blond pour les maths et le dessin, etc.
On fera de nouveau appel à lui pour le fils aîné de Louis XVI mais évidemment, cet emploi fut tout à fait éphémère.
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Mme de SABRAN
Voici comment Jacob-Nicolas Moreau était un proche parent ( par alliance ) de Mme de Polignac : son épouse, née Mlle de Coulanges, avait pour mère une demoiselle de Polastron, soeur de celui qui avait été sous-gouverneur de Mgr le Dauphin, le propre grand-père de la duchesse .
Euh, ça va vous me suivez ? :n,,;::::!!!:
... Encore la famille ? :::!!!ùùù^^^^:
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Son bibliothécaire : Jacob-Nicolas Moreau.
Comtesse Diane a écrit:
... Encore la famille ? :::!!!ùùù^^^^:
Oui, mais du côté Polastron .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Jean-Michel Moreau le jeune, dessinateur des Menus Plaisirs du roi
» Marie-Antoinette par Jean-Michel Moreau le Jeune
» Voltaire, de François Jacob
» Georges Jacob (1739-1814), menuisier en sièges
» Le château de Bagatelle, pavillon de plaisance ou "folie" du comte d'Artois
» Marie-Antoinette par Jean-Michel Moreau le Jeune
» Voltaire, de François Jacob
» Georges Jacob (1739-1814), menuisier en sièges
» Le château de Bagatelle, pavillon de plaisance ou "folie" du comte d'Artois
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum