La dernière robe de Marie-Antoinette serait-elle à Avignon (?)

Bien sûr, je n'y crois guère...mais puisque l'information circule, je me dois de vous la transmettre :

La dernière robe de Marie-Antoinette est à Avignon


La chasuble violette est conservée dans la sacristie de la métropole des Doms depuis le début du XIXe siècle. Peu de gens le savent, même parmi les Avignonnais, elle a été confectionnée à partir d'une robe de l'épouse de Louis XVI. Une robe "historique" qui dort dans un tiroir et ne sort que dans les grandes occasions.

Il s'agit des vestiges de la dernière tenue qu'a portée Marie-Antoinette, le 16 octobre 1793, quelques heures avant son exécution. L'abbé Bréhier reçoit en moyenne une centaine de sollicitations par an de la part de connaisseurs, pour voir le vêtement : "des groupes souvent passionnés d'histoire. On essaie de les recevoir dans la mesure du possible."


Bien à vous.

Bon. Très bien. C'est noté.
Mais merci quand même Majesté pour l'information.

Je suis comme toi dubitatif. Si c'est Sa dernière robe c'est forcément celle qu'Elle avait pour Son jugement et comme Elle était en noir !!!!!

... oui , cela laisse songeur ...

il serait intéressant d'avoir le cliché de cette relique et non pas l'affreux tableau qui nous la montre en "mégère" sortant du tribunal !!!!
sa dernière robe était blanche, c'était un déshabillé du matin, représentant le deuil des reines de france.

je vais tenter de joindre l'abbé BREHIER car je trouve bizarre qu'une chasuble fut fabriquée avec une robe noire, devenue violette !!!!!!!

MARIE ANTOINETTE

Histoire - Femina Provence
La robe de Marie-Antoinette : un secret conservé à Avignon

Peu de gens le savent, même parmi les Avignonnais : la Métropole des Doms possède une chasuble taillée dans l'étoffe de la dernière tenue portée par la reine avant son exécution


C'est un des secrets les mieux gardés d'Avignon. À deux pas du palais des papes, dans la sacristie de la métropole des Doms, dort depuis des années au fond d'un tiroir un vêtement particulièrement précieux. À proximité de la garde-robe traditionnelle des hommes d'Église, une majestueuse aube est soustraite à la vue des profanes.

Armé d'une grosse clé, l'abbé Bréhier, qui assure les offices, ouvre avec précaution l'armoire contenant la tunique pour nous la montrer, tout en lâchant, énigmatique :"L'histoire de cette aube est méconnue, ça se sait sans se savoir..."

Aix : un trésor de Marie-Antoinette à l'Hôtel d'Olivary

Cette chasuble violette conservée de manière anonyme par la Métropole a été confectionnée à partir d'une authentique robe de... Marie-Antoinette ! C'est même la dernière tenue qu'a portée l'épouse de Louis XVI, le 16 octobre 1793, quelques heures avant son exécution en pleine révolution française.

Une histoire fascinante

Pour comprendre comment ces précieux tissus sont arrivés à Avignon, il faut embarquer dans la machine à remonter le temps.

Retour en 1793. Le roi de France Louis XVI, condamné à mort par les révolutionnaires qui ne lui pardonnent pas sa tentative de départ à l'étranger (la fuite à Varennes), est exécuté le 21 janvier 1793 à Paris sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).

À l'été, Marie-Antoinette, prisonnière au Temple, est transférée à la Conciergerie. La reine déchue est surveillée en permanence. Elle est très affaiblie, et trouve du réconfort auprès d'une servante, Rosalie Lamorlière."Avant son exécution, Marie Antoinette ôte sa robe violette, symbole de deuil et de pénitence, et la confie à sa fidèle servante. Elle se présentera devant son bourreau le 16 octobre 1793 en jupons blancs, la couleur de la royauté", explique l'abbé Bréhier, tout en contemplant l'aube. Rosalie Lamorlière aurait précieusement conservé la robe jusqu'à son départ de la Conciergerie en 1799. La servante aurait ensuite confié le vêtement à l'abbé Véran, prêtre originaire du Comtat qui résidait à Paris.


De retour dans le Sud, le curé fait transformer la robe violette en aube pour célébrer la messe. Au début du XIXe siècle, l'évêque d'Avignon, Jean-François Périer, rachète le fameux vêtement pour reconstituer un patrimoine à la Métropole des Doms après la révolution. Depuis, cette aube n'est que très rarement exposée. Mais, lors de grandes occasions, les prêtres n'hésitent pas à la porter pour célébrer l'office. "La dernière fois que l'aube a été revêtue, c'est à l'occasion de la mort de Jean-Paul II en 2005. On essaie de la préserver", prévient l'abbé Bréhier.

Des doutes sur l'origine de la robe ?

"Il faut faire attention à l'origine des reliques de Marie-Antoinette, tempère Ludovic Miserole, auteur d'un roman sur Rosalie Lamorlière. Des souliers, des morceaux de vêtements, voire même des cheveux, beaucoup de pseudo-reliques circulent." Malgré certaines zones d'ombre concernant quelques dates de cette histoire, l'Abbé Bréhier l'assure : le tissu est authentique. "Les laies de soie correspondent à l'époque. L'ornement a été contrôlé par un conservateur du musée des tissus de Lyon."

Alors, pourquoi ne pas l'exposer à la vue de tous ? "Ce n'est pas sa vocation. La sacristie n'est pas un musée", conclut l'abbé.
Rosalie a soutenu la reine en prison

Elle a été le dernier soutien de la reine. Rosalie Lamorlière, servante à la Conciergerie de 1792 à 1799, a largement contribué à adoucir le séjour en geôle de Marie-Antoinette. " Elle lui rapportait des fleurs, du linge chaud. Elle faisait même exprès de finir son service plus tard, pour que la reine bénéficie de la lumière de la cellule", explique Ludovic Miserole, auteur de Rosalie Lamorlière, la dernière servante de Marie-Antoinette.

Rosalie Lamorlière, la dernière servante de Marie-Antoinette, un roman de Ludovic Miserole, toujours disponible aux éditions l'atelier Mosesu.
Une visite réservée aux initiés
À l'intérieur de l'église, aucun panneau ni fléchage n'indique la présence du précieux vêtement. Seuls les connaisseurs demandent à visiter la sacristie. "On reçoit au moins une centaine de sollicitations par an pour voir le vêtement", calcule l'Abbé Bréhier. "Des groupes passionnés d'Histoire principalement. On essaie de les recevoir tout au long de l'année dans la mesure du possible".

Encore un énigme à résoudre,  LUDO au secours,  je n'ai jamais entendu évoquer que la Reine pendant son procès portait une robe violette !!!!
Surtout une couleur aussi franche si on regarde la chasuble .....
Le tissu violet au dessus avec un tissu noir en dessous je suis d'accord, mais en totalité violette...........je doute  !!!!!!!!!!!!!!!!

MARIE ANTOINETTE

Heureux que vous doutiez aussi, chère amie... car pour ma part, ce n'est pas seulement en partie mais entièrement que je doute !
Notamment parce que le tissu est assez impeccable, or on sait que Madame Larivière avait mainte et mainte fois dû rapiécer la pauvre robe de la Reine...


Bien à vous.

Surtout qu'il s'agit d'une moire. Un textile précieux donc.
En soit, cela est très classique pour une doublure de paramentique.

Signalons au passage que l'article cité n'arrive pas à se décider quant au nom à donner : chasuble, aube. L'aube est un vêtement blanc, la chasuble a une forme violonée.

Or, ce que montre la photo est une chape.

Nous présentions des fragments de robe, et réemployés comme tel, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t228-fragments-des-robes-de-marie-antoinette

Pourquoi ne pas avoir posté ce sujet ici ?
https://marie-antoinette.forumactif.org/f21-bijoux-et-atours-de-marie-antoinette

Voici !

La nuit, la neige a écrit: Pourquoi ne pas avoir posté ce sujet ici ?
https://marie-antoinette.forumactif.org/f21-bijoux-et-atours-de-marie-antoinette

Parce qu'à mon humble avis la robe utilisée n'a pas été portée par Marie-Antoinette dont on a ici utilisé l'image et le nom !


Bien à vous.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Majesté !

Mr de Talaru a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec toi Majesté !

Contrairement à Éléonore qui a choisi de transférer ce sujet dans les atours de Marie-Antoinette , en prêtant donc foi à cette arnaque...


Bien à vous.

Oui, elle a bien fait il fallait bien mettre ce sujet quelque part, d'où le point d'interrogation à la fin du sujet. Quand, on en saura un peu plus sur le sujet il suffira de rajouter un élément au titre. Exemple la fausse dernière robe de etc etc etc

Majesté a écrit:

Mr de Talaru a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec toi Majesté !

, en prêtant donc foi à cette arnaque...
.

Je prête foi à cette arnaque, moi  !     Mais qu'est-ce que tu vas chercher ?
J'ai simplement obtempéré à ce que  proposait la nuit, la neige, comme je le fais toujours.

Il est mon Père Joseph !      

Il a le droit d'avoir tort en pensant que d'autres se sont trompés d'endroit pour poster un sujet
J'avais à cœur de ne pas faire croire à la crédulité du forum quant à ce miracle...
Mais puisque vous êtes d'un avis autre... qu'on sache que je ne suis pas ce leurre aveuglément, moi


Bien à vous.

Majesté a écrit:Mais puisque vous êtes d'un avis autre...

Nous ne cautionnons absolument pas pour autant cette information .  

Comme Mr de Talaru, on n'aura qu'à dire : la FAUSSE dernière robe de Marie-Antoinette. Bien trouvé. Et tout le monde sera content.

Ah, ah, ah !!!   Ce serait drôle !  

En tous cas, voici notre Marie-Antoinette partie sur cette nouvelle piste,  truffe au sol !  
Nous en aurons bientôt des nouvelles !  
Je n'ai jamais lu nulle part que Marie-Antoinette ait porté une robe violette à la Conciergerie ...  
Du reste, la majorité des reliques  (  de rois, saints etc )   sont des légendes tout simplement .

Tenez ! Je vais déjà remplacer " est " par " serait " !

Mme de Sabran a écrit:Ah, ah, ah !!!   Ce serait drôle !  

Vous savez que j'ai un humour de troisième ou quatrième degré, chère amie. Surtout qu'en ce moment, il y a une telle grisaille chez moi..... Alors, comme disent les anglais : let's have fun.

Mme de Sabran a écrit:Tenez ! Je vais déjà remplacer " est " par " serait " !

Ce qu'il y a d'extraordinaire avec vous Eléonore, c'est que vous comprenez très vite. C'est pour cela que vous êtes indispensable dans le Forum, et vous le savez, j'en suis sûre. Il n'y a plus d'humour là, mais une constatation.

... c'est gentil    

Bonjour à tous, j'ai été contacté par la journaliste à propos de cet article la semaine dernière.
J'avais déjà entendu parlé de cette robe, il y a plusieurs années. Pour ma part cette relique n'en est pas une. Je m'explique:
La reine n'était pas habillée en violet pour son procès, on le sait et elle quitte la Conciergerie en blanc.
Lors de l'entretien téléphonique, la journaliste m'annonce que, lors d'un voyage en Angleterre, l'abbé rencontre Rosalie et que lors de cette visite, Rosalie lui donne la robe. OR, ROSALIE N'A JAMAIS MIS LES PIEDS EN ANGLETERRE. On me dit ensuite qu'elle serait morte à Avignon et que la robe aurait été confiée tandis que Rosalie rendait son dernier souffle. ROSALIE EST MORTE SEULE A PARIS EN 1848 DANS UN HOSPICE.
Qu'on laisse cette pauvre fille reposer en paix! Elle n'est pas la gardienne désignée de pseudo reliques qui ne cessent de fleurir au fil des années.
Les zones d'ombre autour des origines de cette robe sont d'une opacité sans nom. A chaque argument avancé, on change d'histoire.
Si le tissu semble être du 18ème, absolument rien n'indique qu'il ait appartenu à la Reine tout comme absolument rien ne va en ce sens.