Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
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Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Très bien, merci Eléonore. Donc, attendons, tous, ces révélations d'Eve. Comme je l'ai déjà dit, je suis plus qu'impatiente.
Bien à vous, chère amie.
Bien à vous, chère amie.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Madame Alice a écrit:
Je suis d'accord avec vous Madame de Sabran. Le dernier 14 février j'ai écrit un article sur l'histoire d'amour entre la Reine et le comte sur mon blog. Après beaucoup de recherches j'ai compris que, même s'il n'est pas possible d'établir si cela a été un amour charnel ou platonique, leur histoire d'amour a été réelle, profonde et vraie.
Non en effet, ma chère Alice, il n'est pas et ne sera jamais possible d'établir que cet amour fut charnel ou platonique .
Il y a deux courants de pensée dans notre Forum, les uns arguant qu'il ne s'est rien passé, les autres pensant au contraire que cet amour a été consommé.
L'un d'entre nous écrivait, avec beaucoup de bon sens, à ce sujet :
S’il faut revenir sur ce débat, je suis de ceux qui pensent (fantasme commun à 90% des biographes de la reine) qu’elle l’aimait...d’amour !!
Et lui de même, à leurs manières.
Pour ce qui concerne le passage à l’acte, je le suppose aussi. Ou du moins (allez, au pire) des contacts érotiques, affectueux ++.
Leur fréquence ?
Je n’en sais rien, mais après tout : une heure suffit pour changer toute une vie et/ou fixer un sentiment !
Surtout s’il est interdit ou contrarié.
Mais quel élément prouve scientifiquement l’amour hein ! Cela n’a pas de sens.
Une trace adn à la DSK ? Un mot libidineux sur les ébats de la veille ?
Même aujourd’hui, où tout se déballe sans pudeur et avec force moyens de communications, je mets quiconque au défi de prouver les sentiments amoureux d’une personne envers une autre.
Il y a tout de même de l’immatérialité dans les sentiments !
Il est tout à fait sûr et certain, en effet, que nous ne trouverons jamais sous les caviardages un mot libidineux sur les ébats de la veille .
Ceux qui réclament du hard sous les caviardages pour preuve de la consommation de cet amour prennent-ils Marie-Antoinette pour une gourgandine?
Bien sûr que non . Pas du tout.
Et voilà pourquoi ils disent que ceci seulement serait une preuve de ladite consommation .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
;
Le journal de lady Holland commente :
M. de Fersen, the lover of the unhappy Queen, came to see me. He is tall and stately, and has the pretension in his manner of a favourite : au reste, his devoted attachment to the Queen, even more in her prison, makes him interesting. On the 6th of October he disguised himself as a democrate, and cried out with the mob, ' Vive la nation,' merely that he might keep close to her carriage and protect her from any personal violence. He planned their flight from Paris to Varennes and rode postillion to the immense berlin ; had his advice been followed the whole family would have been safe.
The Journal of Elizabeth, Lady Holland 1791 – 1811
Ed. Earl of Ilchester
(London, Longmans, 1908) 2 vols
VOL. 1
p.87
1793 Brussels , 1793.
Ce, " au reste " dans ce petit texte en langue anglaise est curieux !
Voici Lady Holland, en haut à droite .
( Euh ... Valérie est plus accorte, Majesté ! : : : )
Le journal de lady Holland commente :
M. de Fersen, the lover of the unhappy Queen, came to see me. He is tall and stately, and has the pretension in his manner of a favourite : au reste, his devoted attachment to the Queen, even more in her prison, makes him interesting. On the 6th of October he disguised himself as a democrate, and cried out with the mob, ' Vive la nation,' merely that he might keep close to her carriage and protect her from any personal violence. He planned their flight from Paris to Varennes and rode postillion to the immense berlin ; had his advice been followed the whole family would have been safe.
The Journal of Elizabeth, Lady Holland 1791 – 1811
Ed. Earl of Ilchester
(London, Longmans, 1908) 2 vols
VOL. 1
p.87
1793 Brussels , 1793.
Ce, " au reste " dans ce petit texte en langue anglaise est curieux !
Voici Lady Holland, en haut à droite .
( Euh ... Valérie est plus accorte, Majesté ! : : : )
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
pilayrou a écrit:Vous savez; nous n'avons pas connu ces gens et nous saurons jamais qui ils sont tout à fait. Personne ne saura jamais si le Roi n'a pas eu un entretien très privé avec son épouse; durant laquelle il aurait pu lui dire : "Je sais; Madame, que vous avez des relations très fortes avec Monsieur de Fersen. J'en suis bien heureux pour vous".
Personne ne le saura jamais.
Je suis toujours intrigué par ces mots dans le testament de Louis XVI : Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
On aurait tendance à croire en effet que Louis XVI était au courant et qu'il en a peut-être parlé à sa femme à huis clos un jour ou l'autre.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Dans le même sens, la mention des "amis" que l'on regrette dans la dernière lettre de la Reine me semble bien être une mention qui lui est destinée...
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Indubitablement ... mais dans ce pluriel, je ne peux qu'y voir aussi une mention pour "la plus tendre des amies" qu'était Madame de Polignac !
Lors du départ de Yolande, toutes deux n'ont pas dû penser , jusque 1791 du moins, que leur séparation serait définitive...
Bien à vous.
Lors du départ de Yolande, toutes deux n'ont pas dû penser , jusque 1791 du moins, que leur séparation serait définitive...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Majesté a écrit:
Dans le Télérama de cette semaine : Son comte est bon :
Majesté a écrit:Gouverneur Morris a écrit:Dans le même sens, la mention des "amis" que l'on regrette dans la dernière lettre de la Reine me semble bien être une mention qui lui est destinée...
Indubitablement ... mais dans ce pluriel, je ne peux qu'y voir aussi une mention pour "la plus tendre des amies"
;
;
Je suis tout à fait d'accord avec vous deux, Momo et Majesté .
Ce pluriel "des amis" pourrait être un euphémisme pudique pour ne désigner que Fersen, comme on voit maintes fois Vaudreuil dans sa correspondance avec Artois user du pluriel "mes amis" ( pour les Polignac ) quand il ne s'agit d'évidence que de la duchesse .
Un exemple flagrant : Je " les " suivrais au Monomotapa ! ( Tu parles, Charles ! )
Mais Marie-Antoinette pense très certainement aussi à Yolande et la bonne princesse de Lamballe .
Et puis, n'oublions pas qu'elle écrit à Madame Élisabeth : sa belle-sœur n'était sans doute pas dans la confidence de sa liaison avec Fersen .
Ce qui donne à cette lettre comme une résonance de confession ... Ou bien peut-être Marie-Antoinette, à deux doigts de mourir, écrit-t-elle ce que l'on a appelé son Testament en espérant que Fersen en aurait un jour connaissance ?
... en réponse à Félix et Pilayrou :
Comte d'Hézècques a écrit:pilayrou a écrit:Vous savez; nous n'avons pas connu ces gens et nous saurons jamais qui ils sont tout à fait. Personne ne saura jamais si le Roi n'a pas eu un entretien très privé avec son épouse; durant laquelle il aurait pu lui dire : "Je sais; Madame, que vous avez des relations très fortes avec Monsieur de Fersen. J'en suis bien heureux pour vous".
Personne ne le saura jamais.
Je suis toujours intrigué par ces mots dans le testament de Louis XVI : Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
On aurait tendance à croire en effet que Louis XVI était au courant et qu'il en a peut-être parlé à sa femme à huis clos un jour ou l'autre.
Je citais ici Mme Bertière : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2441-ecrits-de-la-duchesse-de-sudermanie-relatifs-a-varennes-et-la-separation-a-bondy?highlight=varennes
Peu importe la nature exacte des liens qui l'ont unie au beau Suédois, ni l'étendue des privautés qu'ils s'autorisèrent. Il éclate aux yeux qu'elle a violé une des règles fondamentales de la condition de reine en France. Elle ne s'est pas contentée de rejeter, d'emblée, la convention de façade qui voulait que l'épouse du roi parût toujours amoureuse de son mari. Elle a imposé la présence à ses côtés d'un homme élu par elle, affirmant ainsi ses droits à la liberté d'aimer à sa guise. Elle l'a fait sur le tard et avec une relative discrétion, mais sans le moindre sentiment de culpabilité . Et elle a réussi à faire admettre la chose par Louis XVI et par une partie de la cour.
Une fois de plus, contre la tradition, contre la pression du milieu, elle a fait prévaloir sa volonté . A ses risques et périls .
( Simone Bertière : Marie-Antoinette, l'insoumise )
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Mme de Sabran a écrit:Mais Marie-Antoinette pense très certainement aussi à Yolande et la bonne princesse de Lamballe .
Je ne suis pas sans penser à Marie-Thérèse de Lamballe , mais puisque Marie-Antoinette pense dans Sa lettre aux amis dont Elle sera séparée pour jamais et à leurs peines de La voir mourir, la Princesse ne fait pas partie de ceux-là... La Reine s'apprête à la retrouver
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
.
C'est vrai !
C'est vrai !
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Je reposte l'article de Télérama que je vous avais scanné et posté plus haut :
Quand Marie-Antoinette fait le buzz
La reine aurait-elle une agence de com ? Non contente d'inspirer les cinéastes ou les romanciers, de susciter les commentaires qui en font l'éloge ou la dénigrent, celle dont la sanctification fut même un temps envisagée investit les rubriques scientifiques : on y déchiffre sa correspondance avec un comte suédois, transi d'amour.
Oh oui !
On croyait les chaussettes de l'ex-archiduchesse d'Autriche bien sèches, mais voici donc que celle qui fut décapitée le 16 octobre 1793 revient dans l'actualité people à l'occasion d'une correspondance avec le comte Axel de Fersen. La science se penche activement sur les ratures effectuées par un censeur pudibond sur une lettre du 4 janvier 1792. La question ressurgit des profondeurs de l'histoire : Fersen, confident, ami ou amant ? Eut-elle, avec celui qu'elle « aim[ait] à la folie », une simple relation platonique -- question que Frédéric Dard, dans l'inoubliable Histoire de France vue par San-Antonio, eût formulée autrement, lui qui la désigna « Marie-la-Toilette » ? Le mystère demeure.
Reine à fanfreluches telle que l'a peinte Elisabeth Vigée Le Brun, elle ne cesse d'inspirer les cinéastes. Laissant les querelles idéologiques, Sofia Coppola (2006) l'a filmée « fille moderne » frivole et kitsch, bousculant les protocoles, prenant son plaisir sans retenue et, bien qu'affublée d'un mari peu empressé, portant dans ses parures, vantées par les frères Goncourt, le standing de la monarchie.
Dans Les Adieux à la reine (2002), la romancière Chantal Thomas pondère elle aussi l'image négative, en la montrant à travers les yeux d'une lectrice, éblouie par la souveraine. On parierait un collier que la reine a encore de beaux jours littéraires et médiatiques devant elle. Qui reste, à n'en pas douter, la première dame de France la plus célèbre, avec peut-être Yvonne de Gaulle, les comparaisons devant s'arrêter là.
Oh non !
En ces temps de premier tiers provisionnel, de restriction budgétaire et de baisse du pouvoir d'achat, les dépenses excessives de Marie-Antoinette, la « Madame Déficit », ne peuvent que choquer le citoyen contribuable.
Elle reste surtout l'otage des pro et des anti. Les premiers, aristocrates, n'ont cessé tout au long du xixe siècle d'en faire le symbole de la royauté cruellement anéantie ; les seconds, démocrates, stigmatisent une gamine irréfléchie devenue reine méprisante envers le peuple. « Est-ce donc mal que de s'abandonner au plaisir et à la joie de vivre ? » s'interrogeait Stefan Zweig. Mais le sourire de la reine qui hantera Chateaubriand suffit-il à évacuer sa réputation d'espionne des Habsbourg ? « Coupable », tranchera Michelet.
Très digne dans ses derniers jours, cette victime de la Terreur a tendance à occuper le terrain médiatique de la Révolution française. Historiennes et historiens (Evelyne Lever ou Cécile Berly) montrent les multiples aspects de la reine, alors que d'autres (Mona Ozouf, Patrice Gueniffey, Jean-Clément Martin) scrutent la référence indépassable à l'époque charnière. On aimerait presque qu'elle ait réussi sa fuite à Varennes, histoire de se faire oublier. Et qu'enfin, avec Fersen, elle fasse... Mais comme dirait Sacha Guitry, jamais personne ne saura la vérité.
Bien à vous.
Quand Marie-Antoinette fait le buzz
Gilles Heuré
La reine aurait-elle une agence de com ? Non contente d'inspirer les cinéastes ou les romanciers, de susciter les commentaires qui en font l'éloge ou la dénigrent, celle dont la sanctification fut même un temps envisagée investit les rubriques scientifiques : on y déchiffre sa correspondance avec un comte suédois, transi d'amour.
Oh oui !
On croyait les chaussettes de l'ex-archiduchesse d'Autriche bien sèches, mais voici donc que celle qui fut décapitée le 16 octobre 1793 revient dans l'actualité people à l'occasion d'une correspondance avec le comte Axel de Fersen. La science se penche activement sur les ratures effectuées par un censeur pudibond sur une lettre du 4 janvier 1792. La question ressurgit des profondeurs de l'histoire : Fersen, confident, ami ou amant ? Eut-elle, avec celui qu'elle « aim[ait] à la folie », une simple relation platonique -- question que Frédéric Dard, dans l'inoubliable Histoire de France vue par San-Antonio, eût formulée autrement, lui qui la désigna « Marie-la-Toilette » ? Le mystère demeure.
Reine à fanfreluches telle que l'a peinte Elisabeth Vigée Le Brun, elle ne cesse d'inspirer les cinéastes. Laissant les querelles idéologiques, Sofia Coppola (2006) l'a filmée « fille moderne » frivole et kitsch, bousculant les protocoles, prenant son plaisir sans retenue et, bien qu'affublée d'un mari peu empressé, portant dans ses parures, vantées par les frères Goncourt, le standing de la monarchie.
Dans Les Adieux à la reine (2002), la romancière Chantal Thomas pondère elle aussi l'image négative, en la montrant à travers les yeux d'une lectrice, éblouie par la souveraine. On parierait un collier que la reine a encore de beaux jours littéraires et médiatiques devant elle. Qui reste, à n'en pas douter, la première dame de France la plus célèbre, avec peut-être Yvonne de Gaulle, les comparaisons devant s'arrêter là.
Oh non !
En ces temps de premier tiers provisionnel, de restriction budgétaire et de baisse du pouvoir d'achat, les dépenses excessives de Marie-Antoinette, la « Madame Déficit », ne peuvent que choquer le citoyen contribuable.
Elle reste surtout l'otage des pro et des anti. Les premiers, aristocrates, n'ont cessé tout au long du xixe siècle d'en faire le symbole de la royauté cruellement anéantie ; les seconds, démocrates, stigmatisent une gamine irréfléchie devenue reine méprisante envers le peuple. « Est-ce donc mal que de s'abandonner au plaisir et à la joie de vivre ? » s'interrogeait Stefan Zweig. Mais le sourire de la reine qui hantera Chateaubriand suffit-il à évacuer sa réputation d'espionne des Habsbourg ? « Coupable », tranchera Michelet.
Très digne dans ses derniers jours, cette victime de la Terreur a tendance à occuper le terrain médiatique de la Révolution française. Historiennes et historiens (Evelyne Lever ou Cécile Berly) montrent les multiples aspects de la reine, alors que d'autres (Mona Ozouf, Patrice Gueniffey, Jean-Clément Martin) scrutent la référence indépassable à l'époque charnière. On aimerait presque qu'elle ait réussi sa fuite à Varennes, histoire de se faire oublier. Et qu'enfin, avec Fersen, elle fasse... Mais comme dirait Sacha Guitry, jamais personne ne saura la vérité.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
.
Ne cherchons plus : Marie-Antoinette se trouve pile-poêle à mi-chemin entre le "Oh oui !" et le "Oh non !!!"
...
Ne cherchons plus : Marie-Antoinette se trouve pile-poêle à mi-chemin entre le "Oh oui !" et le "Oh non !!!"
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
;
Le Point, de demain .
«Je vous aimerai toute ma vie à la folie !»
Secrets d’Etat.
Codée puis caviardée, la correspondance entre Marie-Antoinette et Fersen a été soumise aux rayons X.
PAR FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN
S’ils avaient su ! Que, plus de deux siècles après leur mort, chercheurs, historiens s’useraient les yeux sur leurs lettres pour les déchiffrer, mettraient en branle les appareils les plus modernes pour rétablir le texte initial… Décryptés, décaviardés, déshabillés, Marie-Antoinette et son amant de cœur suédois Fersen !
L’étau se resserre autour de la reine martyre, dont les irréductibles défenseurs voudraient qu’elle fût aussi irréprochable. Une trouvaille nous vient du CRCC (Centre de recherche sur la conservation des collections), une autre de l’historienne britannique Evelyn Farr, qui publiera fin mars (éd. de l’Archipel) un ouvrage sur leur correspondance secrète.
Ces deux découvertes en rappellent une troisième, lorsque, en 2009, deux mathématiciens cryptographes français, Valérie Nachef et Jacques Patarin, avaient décrypté cinq lettres de cette correspondance.
L’enjeu ? Préciser la nature exacte de leurs relations, alors que Stefan Zweig, dans sa biographie, ou Sofia Coppola, dans son film, avaient affirmé, sans preuves, qu’ils étaient amants de corps. Décidément, Marie-Antoinette affole encore.
Pour bien comprendre le contexte, il faut rappeler la césure de la fuite à Varennes, le 21 juin 1791, organisée par Fersen, dont la reine était très proche depuis 1783.
Après son échec, Marie-Antoinette, enfermée aux Tuileries avec sa famille, continue de correspondre avec le Suédois via des missives désormais codées. « Fersen était diplomate, il était d’usage dans la diplomatie de chiffrer les messages, les Suédois étant experts », rappelle Valérie Nachef, maître de conférences à Cergy-Pontoise.
Initiée par Fersen,la reine apprend le chiffrement :
« Adieu, je suis fatiguée à force d’écritures ; jamais je n’ai fait tel métier, et je crains toujours d’oublier, ou de mettre quelques bêtises», lui écrit-elle le 4 novembre 1791.
Ils se sont mis d’accord au préalable sur une table de chiffrement fixe que chacun possède de son côté, laquelle fonctionne avec un mot-clé – « depuis » ou « courage »,
«Je vous aimerai toute ma vie à la folie !» par exemple – répété sous les lettres en clair et qui change selon les missives (voir encadré p. 61). « Comment se mettaient-ils d’accord sur le mot-clé ? On n’a pas de certitude. On sait qu’en haut à gauche de leurs lettres est inscrit un chiffre qui peut renvoyer au premier mot d’une page d’un livre dont ils étaient convenus, en l’occurrence “Paul et Virginie”, le classique de Bernardin de Saint-Pierre. » Ce système de chiffrement, dit polyalphabétique, était réputé difficile à l’époque, mais la reine l’affaiblit en ne cryptant qu’une lettre sur deux.
Comme le précise Evelyne Lever dans son édition de la correspondance de Marie-Antoinette (Tallandier, 2005), les lettres de la reine étaient données à sa première femme de chambre, Mme de Jarjayes, ainsi qu’à son mari, en qui elle avait toute confiance. Le couple les remettait à des intermédiaires qui les dissimulaient dans la doublure de vêtements, sous des rubans de chapeau ou dans des boîtes de chocolats. Les lettres de Fersen lui parvenaient par la même voie. Toutes n’étaient pas chiffrées, certaines demeurant en clair ou écrites à l’encre sympathique.
Ce sont en tout une soixantaine de lettres qui vont faire la navette entre Paris et Bruxelles ou Düsseldorf, où se trouvait Fersen, qui décryptait lui-même les missives de la reine et gardait des doubles des siennes. Il détenait donc l’ensemble des lettres. Voilà pourquoi l’édition en 1877 de sa correspondance par son petit-neveu, le baron de Klinckowström, fut un événement. Pour Evelyne Lever, l’enseignement essentiel en était politique : « On découvrait le double jeu incessant de Marie-Antoinette et du roi à l’égard des révolutionnaires et de la Constituante. »
Gardien du temple.
Entre Fersen et la reine, on eut aussi la révélation d’étroites relations. Mais on était frustré : plusieurs passages avaient été censurés, remplacés par des points de suspension. De plus, le baron, qui avait recopié les lettres, refusait de montrer les originaux.
Que ces lignes raturées soient souvent situées en début ou en fin de lettre laissait supposer qu’il s’agissait de formules tendres compromettantes. Mais la reine martyre devait demeurer la reine vertueuse, exempte d’adultère. Notre baron, farouche gardien du temple, ayant prétendu avoir brûlé les originaux, on pensait en rester là.
Rebondissement en 1982.
Ses héritiers mettent en vente la correspondance de Fersen, qui n’a donc pas été détruite. Les Archives nationales s’en portent acquéreur :
« On y trouve 23 lettres de Marie-Antoinette à Fersen, dont 4 autographes, et 17 lettres copiées par Fersen, Leur système de chiffrement, dit polyalphabétique, était réputé difficile à l’époque.
Entre les lignes.
Les deux amants utilisaient une table de chiffrement. Ici, une lettre adressée par la reine le 8 juillet 1791.
Solution p. 61…
Le Point 2266 | 11 février 2016 |
Le Point, de demain .
«Je vous aimerai toute ma vie à la folie !»
Secrets d’Etat.
Codée puis caviardée, la correspondance entre Marie-Antoinette et Fersen a été soumise aux rayons X.
PAR FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN
S’ils avaient su ! Que, plus de deux siècles après leur mort, chercheurs, historiens s’useraient les yeux sur leurs lettres pour les déchiffrer, mettraient en branle les appareils les plus modernes pour rétablir le texte initial… Décryptés, décaviardés, déshabillés, Marie-Antoinette et son amant de cœur suédois Fersen !
L’étau se resserre autour de la reine martyre, dont les irréductibles défenseurs voudraient qu’elle fût aussi irréprochable. Une trouvaille nous vient du CRCC (Centre de recherche sur la conservation des collections), une autre de l’historienne britannique Evelyn Farr, qui publiera fin mars (éd. de l’Archipel) un ouvrage sur leur correspondance secrète.
Ces deux découvertes en rappellent une troisième, lorsque, en 2009, deux mathématiciens cryptographes français, Valérie Nachef et Jacques Patarin, avaient décrypté cinq lettres de cette correspondance.
L’enjeu ? Préciser la nature exacte de leurs relations, alors que Stefan Zweig, dans sa biographie, ou Sofia Coppola, dans son film, avaient affirmé, sans preuves, qu’ils étaient amants de corps. Décidément, Marie-Antoinette affole encore.
Pour bien comprendre le contexte, il faut rappeler la césure de la fuite à Varennes, le 21 juin 1791, organisée par Fersen, dont la reine était très proche depuis 1783.
Après son échec, Marie-Antoinette, enfermée aux Tuileries avec sa famille, continue de correspondre avec le Suédois via des missives désormais codées. « Fersen était diplomate, il était d’usage dans la diplomatie de chiffrer les messages, les Suédois étant experts », rappelle Valérie Nachef, maître de conférences à Cergy-Pontoise.
Initiée par Fersen,la reine apprend le chiffrement :
« Adieu, je suis fatiguée à force d’écritures ; jamais je n’ai fait tel métier, et je crains toujours d’oublier, ou de mettre quelques bêtises», lui écrit-elle le 4 novembre 1791.
Ils se sont mis d’accord au préalable sur une table de chiffrement fixe que chacun possède de son côté, laquelle fonctionne avec un mot-clé – « depuis » ou « courage »,
«Je vous aimerai toute ma vie à la folie !» par exemple – répété sous les lettres en clair et qui change selon les missives (voir encadré p. 61). « Comment se mettaient-ils d’accord sur le mot-clé ? On n’a pas de certitude. On sait qu’en haut à gauche de leurs lettres est inscrit un chiffre qui peut renvoyer au premier mot d’une page d’un livre dont ils étaient convenus, en l’occurrence “Paul et Virginie”, le classique de Bernardin de Saint-Pierre. » Ce système de chiffrement, dit polyalphabétique, était réputé difficile à l’époque, mais la reine l’affaiblit en ne cryptant qu’une lettre sur deux.
Comme le précise Evelyne Lever dans son édition de la correspondance de Marie-Antoinette (Tallandier, 2005), les lettres de la reine étaient données à sa première femme de chambre, Mme de Jarjayes, ainsi qu’à son mari, en qui elle avait toute confiance. Le couple les remettait à des intermédiaires qui les dissimulaient dans la doublure de vêtements, sous des rubans de chapeau ou dans des boîtes de chocolats. Les lettres de Fersen lui parvenaient par la même voie. Toutes n’étaient pas chiffrées, certaines demeurant en clair ou écrites à l’encre sympathique.
Ce sont en tout une soixantaine de lettres qui vont faire la navette entre Paris et Bruxelles ou Düsseldorf, où se trouvait Fersen, qui décryptait lui-même les missives de la reine et gardait des doubles des siennes. Il détenait donc l’ensemble des lettres. Voilà pourquoi l’édition en 1877 de sa correspondance par son petit-neveu, le baron de Klinckowström, fut un événement. Pour Evelyne Lever, l’enseignement essentiel en était politique : « On découvrait le double jeu incessant de Marie-Antoinette et du roi à l’égard des révolutionnaires et de la Constituante. »
Gardien du temple.
Entre Fersen et la reine, on eut aussi la révélation d’étroites relations. Mais on était frustré : plusieurs passages avaient été censurés, remplacés par des points de suspension. De plus, le baron, qui avait recopié les lettres, refusait de montrer les originaux.
Que ces lignes raturées soient souvent situées en début ou en fin de lettre laissait supposer qu’il s’agissait de formules tendres compromettantes. Mais la reine martyre devait demeurer la reine vertueuse, exempte d’adultère. Notre baron, farouche gardien du temple, ayant prétendu avoir brûlé les originaux, on pensait en rester là.
Rebondissement en 1982.
Ses héritiers mettent en vente la correspondance de Fersen, qui n’a donc pas été détruite. Les Archives nationales s’en portent acquéreur :
« On y trouve 23 lettres de Marie-Antoinette à Fersen, dont 4 autographes, et 17 lettres copiées par Fersen, Leur système de chiffrement, dit polyalphabétique, était réputé difficile à l’époque.
Entre les lignes.
Les deux amants utilisaient une table de chiffrement. Ici, une lettre adressée par la reine le 8 juillet 1791.
Solution p. 61…
Le Point 2266 | 11 février 2016 |
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Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Cet article du Point est significatif.
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Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
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SUR RADIO CANADA , hier :
Les lettres d'amour codées de Marie-Antoinette
dimanche 14 février 2016
La reine Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI, est auréolée de légendes et de rumeurs persistantes dont celles sur sa relation avec le comte suédois Axel de Fersen. Amour platonique? Le mystère a persisté plus de 200 ans. Les détails avec notre historienne Évelyne Ferron, à la lumière des travaux récents de chercheurs qui ont enfin réussi à décoder les lettres de Marie-Antoinette à son amant.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2015-2016/chronique.asp?idChronique=397764
Références :
- Marie-Antoinette, par E. Lever, Paris, Fayard, 1991.
- Hans-Axel de Fersen, par F. Kermina, Paris, Perrin, 2001
- La Révolution française, par A. Soboul, Paris, PUF, c2010
Tout y est, tout est dit, en l'espace de quelques trop rapides minutes .
Mais comme Evelyne Ferron manque de temps, elle est obligée de parler très très vite .
Décidément Marie-Antoinette est vouée aux Evelyne ( s ) !!!
SUR RADIO CANADA , hier :
Les lettres d'amour codées de Marie-Antoinette
dimanche 14 février 2016
La reine Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI, est auréolée de légendes et de rumeurs persistantes dont celles sur sa relation avec le comte suédois Axel de Fersen. Amour platonique? Le mystère a persisté plus de 200 ans. Les détails avec notre historienne Évelyne Ferron, à la lumière des travaux récents de chercheurs qui ont enfin réussi à décoder les lettres de Marie-Antoinette à son amant.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2015-2016/chronique.asp?idChronique=397764
Références :
- Marie-Antoinette, par E. Lever, Paris, Fayard, 1991.
- Hans-Axel de Fersen, par F. Kermina, Paris, Perrin, 2001
- La Révolution française, par A. Soboul, Paris, PUF, c2010
Tout y est, tout est dit, en l'espace de quelques trop rapides minutes .
Mais comme Evelyne Ferron manque de temps, elle est obligée de parler très très vite .
Décidément Marie-Antoinette est vouée aux Evelyne ( s ) !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Recherche de Dr Warner-Ringdahl
Bonjour, j'aimerais bien lire cette recherche de Dr Warner-Ringdahl. Je l'ai cherché sur l'internet mais en vain. Pourrez-vous me donner la référence de ce magazine académique? Et l'Institut d’état technologique de Stockholm, s'agit-il de l'institut royal de technologie? Je vous remercie d'avance!
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
.
Bonjour, Fleur de le Reine, soyez la bienvenue parmi nous !
Une expertise réalisée en 1950 par M. Warner-Ringdahl de l'Institut d'Etat technique de Stockholm a permis d'établir, grâce à une "infra-photographie", que le célèbre passage raturé du Journal de Fersen du 13 février 1792 contenait bien les mots "resté là" après "pas vu le Roi" :
Alma Söderhjelm avait donc vu juste : Fersen a passé la nuit avec la reine.
Bonjour, Fleur de le Reine, soyez la bienvenue parmi nous !
Une expertise réalisée en 1950 par M. Warner-Ringdahl de l'Institut d'Etat technique de Stockholm a permis d'établir, grâce à une "infra-photographie", que le célèbre passage raturé du Journal de Fersen du 13 février 1792 contenait bien les mots "resté là" après "pas vu le Roi" :
Alma Söderhjelm avait donc vu juste : Fersen a passé la nuit avec la reine.
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Merci Madame de Sabran, je suis ravie d’être parmi vous. Merci également de cette réponse bien précise. Y a-t-il plusieurs pages ou juste ces deux pages? J'aimerais bien lire mais je n'arrive point à le trouver ni en ligne ni dans des bibliothèques etc... La référence de ce magazine ou de ce livre manque...
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
fleur de la reine a écrit: Y a-t-il plusieurs pages ou juste ces deux pages? J'aimerais bien lire mais je n'arrive point a le trouver ni en ligne ni dans des bibliotheques etc... La reference de ce magazine ou de ce livre manque...
Je vais tâcher de vous trouver ça !
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Rappel ! :n,,;::::!!!:
SUR RADIO CANADA , hier :
Les lettres d'amour codées de Marie-Antoinette
dimanche 14 février 2016
La reine Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI, est auréolée de légendes et de rumeurs persistantes dont celles sur sa relation avec le comte suédois Axel de Fersen. Amour platonique? Le mystère a persisté plus de 200 ans. Les détails avec notre historienne Évelyne Ferron, à la lumière des travaux récents de chercheurs qui ont enfin réussi à décoder les lettres de Marie-Antoinette à son amant.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2015-2016/chronique.asp?idChronique=397764
Références :
- Marie-Antoinette, par E. Lever, Paris, Fayard, 1991.
- Hans-Axel de Fersen, par F. Kermina, Paris, Perrin, 2001
- La Révolution française, par A. Soboul, Paris, PUF, c2010
Tout y est, tout est dit, en l'espace de quelques trop rapides minutes .
Mais comme Evelyne Ferron manque de temps, elle est obligée de parler très très vite .
Décidément Marie-Antoinette est vouée aux Evelyne ( s ) !!!
***
Et sur le contact entre Rougeville et Fersen ...
... c'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t308p60-l-affaire-de-l-oeillet
SUR RADIO CANADA , hier :
Les lettres d'amour codées de Marie-Antoinette
dimanche 14 février 2016
La reine Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI, est auréolée de légendes et de rumeurs persistantes dont celles sur sa relation avec le comte suédois Axel de Fersen. Amour platonique? Le mystère a persisté plus de 200 ans. Les détails avec notre historienne Évelyne Ferron, à la lumière des travaux récents de chercheurs qui ont enfin réussi à décoder les lettres de Marie-Antoinette à son amant.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2015-2016/chronique.asp?idChronique=397764
Références :
- Marie-Antoinette, par E. Lever, Paris, Fayard, 1991.
- Hans-Axel de Fersen, par F. Kermina, Paris, Perrin, 2001
- La Révolution française, par A. Soboul, Paris, PUF, c2010
Tout y est, tout est dit, en l'espace de quelques trop rapides minutes .
Mais comme Evelyne Ferron manque de temps, elle est obligée de parler très très vite .
Décidément Marie-Antoinette est vouée aux Evelyne ( s ) !!!
***
Et sur le contact entre Rougeville et Fersen ...
... c'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t308p60-l-affaire-de-l-oeillet
Mme de Sabran a écrit:Pour me préparer à la conférence du 27, de Michelle Sapori, sur Rougeville, je potasse mon Lenôtre .
Et voici que je lis, page 184 :
" ... sa vie, qui n'était que bizarre, devint mystérieuse, taciturne et sombre; il sa confina si bien dans son isolement que les paysans de Saint-Laurent même en arrivaient à se demander si le château était habité, ou si leur seigneur était retourné à Paris .
Les papiers saisis chez lui nous font pénétrer, en partie, dans le secret de sa retraite : il y a là quelques brouillons de lettres, certaines notes qui ne laissent aucuns doutes sur ses occupations : il continuait à conspirer : on ne saura jamais avec quels complices, ni au profit de quel prétendant. Les pièces que nous possédons ne fournissent qu'une indication bien vague et bien incomplète : c'est par exemple le billet suivant ( ... ) portant l'adresse de Mme la baronne de Hofflünger ( ... ) . Voici, griffonnée sur un chiffon, l'adresse du comte de Fersen, l'un des plus dévoués et des derniers amis de la reine Marie-Antoinette . "
Gonze de Rougeville et Fersen étaient en contact ?!! boudoi16
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
fleur de la reine a écrit:
Y a-t-il plusieurs pages ou juste ces deux pages? J'aimerais bien lire mais je n'arrive point à le trouver ni en ligne ni dans des bibliothèques etc... La référence de ce magazine ou de ce livre manque...
Ces deux pages sont tirées du livre de Henri Valloton, Marie-Antoinette et Fersen ( Genève, La Palatine, 1952. )
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Merci infiniment pour votre gentillesse, madame de Sabran! Cela m'aidera beaucoup.
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Des lettres ont été récemment décodées, et certains affirment que nous avons la preuve, dans cette correspondance, que les deux derniers enfants de Marie-Antoinette avaient pour père... Fersen.
J'ai du mal à y croire. A-t-on des informations plus précises ? Est-il possible de voir ces lettres ???
Tout ceci me laisse perplexe
J'ai du mal à y croire. A-t-on des informations plus précises ? Est-il possible de voir ces lettres ???
Tout ceci me laisse perplexe
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Plume d'histoire a écrit:Des lettres ont été récemment décodées, et certains affirment que nous avons la preuve, dans cette correspondance, que les deux derniers enfants de Marie-Antoinette avaient pour père... Fersen.
Ce sont là des interprétations peu scrupuleuses ...
Je ne vois pas en quoi ces lettres sont des preuves.
Par contre Louis-Charles meurt de la même maladie que Louis-Joseph, la tuberculose osseuse... qui n'est pas un virus!
Faisons taire ces personnes qui affirment un peu trop vite sans aucune preuve historique ou scientifique .
Bien à vous.
Invité- Invité
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