Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
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Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
Un explorateur du XVIIIe siècle, que nous avions brièvement évoqué dans nos sujets Outre-mer, les îles à sucre, l'esclavage et Ailleurs dans le monde en 1789 était, hier, le sujet de l'émission de radio Au coeur de l'Histoire :
Pierre Poivre, chasseur d'épices sous Louis XV
Pour en parler, Franck Ferrand recevait Jean-Pierre Grienay, jardinier botaniste au Jardin botanique de la Ville de Lyon.
Si le sujet vous intéresse, c'est ici : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-pierre-poivre-chasseur-depices-sous-louis-xv-071217-3514133
Extraits Wikipédia que j'illustre (sans que je puisse personnellement voir les images, j'espère ne pas me tromper... )
Pierre Poivre, né le 23 août 1719 à Lyon (France) et mort le 6 janvier 1786 au château de la Freta, à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, est un horticulteur, botaniste, agronome, missionnaire et administrateur colonial français du XVIIIe siècle.
Missionnaire en Extrême-Orient
En 1741, à l'âge de 21 ans, après des études en théologie à Paris, il s'embarque pour la Chine pour participer à son évangélisation.
Pendant deux ans, Pierre Poivre séjourne à Guangzhou (Canton) où après un séjour en prison, il devient un protégé du vice-roi qui l'autorise à visiter l'intérieur du pays.
Il passe à Macao avant de s'installer à Fai-Fo en Cochinchine. Rapidement, Pierre Poivre oublie l'objectif de son voyage et se passionne pour le commerce et l'agriculture.
Face à son manque de conviction, ses supérieurs le renvoient en France.
Détention à Batavia et découverte des épices
Cependant son goût de l'aventure est le plus fort. Il rejoint l'Asie à bord d'un navire de la Compagnie française des Indes orientales.
Armoires de la Compagnie des Indes orientales, « Florebo quocumque ferar »(Je fleurirai là où je serai portée)
Le navire est attaqué par les Britanniques et un boulet de canon lui emporte la main droite.
Il est soigné sur le vaisseau britannique mais il doit être amputé du bras.
Il est débarqué à Batavia (de nos jours Djakarta) qui est alors un centre important de l'exploitation des épices notamment les noix de muscade et des clous de girofle qui, par leur rareté, représentent une richesse fabuleuse jalousement gardée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui en a le monopole.
Il se met alors en tête d'acclimater ces espèces à l'Isle de France (aujourd'hui île Maurice).
Après sa libération, en 1746, il se rend à Pondichéry, où il fait la connaissance de La Bourdonnais.
Il rentre alors en France pour défendre son idée auprès de la Compagnie française des Indes orientales.
Après de nombreuses péripéties, il est chargé de s'occuper du développement des épices pour le commerce, mais à la suite d'un naufrage, il embarque sur un navire néerlandais qui est attaqué par un navire malouin.
Celui-ci est lui aussi attaqué par un navire Britannique. Encore !
Poivre est alors enfermé à Guernesey.
Il arrive en France en 1748 pour repartir l'année suivante alors chargé d'une mission par le ministre de la Marine, il aborde à Tourane pour être accueilli par la cour de Hué en 1749, mais ne parvient pas à obtenir l'autorisation de fonder un comptoir.
De retour sur l'Isle de France en 1753, il y trouve le terrain idéal pour la culture des épices.
Il parvient à se procurer clandestinement des plants de muscadiers et de girofliers qu'il confie à Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet (1720-1778), directeur du jardin d'essai de l'Isle de France, puis repart en 1754 vers les îles Moluques mais ne parvient pas à les atteindre et rejoint le Timor où il réussit à se procurer des muscadiers.
Muscadier et Giroflier
À son retour à l'île de France, en 1755, avec 3 000 noix de muscade et des plants d'épices et fruits divers, il découvre ses premières plantations de muscadiers mortes.
Quand les nouveaux plants meurent à leur tour, une enquête révèle que Fusée-Aublet, qui prétendait que le muscadier ne pouvait pas être naturalisé à l'Ile de France, avait lui-même tué volontairement les jeunes plantes en les arrosant à l'eau bouillante. Salaud !
Poivre persuade le botaniste Philibert Commerson d'explorer l'Isle de France.
Philibert Commerson, quelques années plus tard, accompagnera Bougainville dans son voyage autour du monde.
Retour en France et reconnaissance (1757 - 1767)
Poivre décide alors de rentrer en France. En 1755-1756, il revient à Lyon.
Déjà correspondant de l'Académie des sciences auprès d'Antoine de Jussieu, il est reçu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, aux séances desquelles il participe assidument.
Cette institution, ouverte à toutes les idées nouvelles, est alors un intense foyer d’activité intellectuelle.
Presque toutes les grandes questions philosophiques ou sociales qui agitaient le siècle y trouvaient un écho et y éveillaient parfois des controverses passionnées.
Pour sa part, Pierre Poivre intervenait le plus souvent sur les questions relatives au commerce international et, particulièrement maritime, qui « contribue à l’adoucissement des mœurs et à une meilleure connaissance des droits de l’humanité ». Hum...
La France à l’époque disposait de cinq comptoirs dans les Indes : Pondichéry, Karikal, Mazupilam, Chandernagor au Bengale et Mahé sur la côte de Malabar.
Il publie à cette époque le récit de ses trois expéditions aux Moluques et à Timor sous le titre Les Voyages d'un philosophe qui ont du succès.
En 1766 la Compagnie de Indes, en faillite, cède ses colonies à la couronne.
Le 3 octobre 1766, quelques jours après son mariage, le ministre de la Marine le duc de Praslin, nomme Pierre Poivre à l’intendance des îles de France et de Bourbon puis, en décembre 1766, Louis XV voulant lui donner un témoignage encore plus grand de son estime, lui confère des lettres de noblesse.
Poivre a bénéficié toute sa vie de la protection du ministre Henri Bertin, et, plus ponctuellement, de celle du ministre Turgot.
Intendant des Isles de France et de Bourbon (1767 -1772)
Le navire Le Dauphin sur lequel il s'embarque le 8 mars 1767 arrive à Port-Louis, à l'Isle de France le 17 juillet, avec sa toute jeune femme, Françoise. Bernardin de Saint-Pierre, de passage dans l'île en tombe amoureux et pensera à elle en écrivant Paul et Virginie.
À sa nomination, Pierre Poivre est chargé de mettre en place les premières structures de l'administration royale qui dorénavant vont remplacer celles de la Compagnie des Indes.
En six ans, Pierre Poivre impulse un véritable développement économique dans l'archipel des Mascareignes où il organise des plantations. Il crée dans sa propriété de Mon Plaisir, l'un des plus beaux jardins botaniques : le jardin de Pamplemousses où il acclimate des plantes des contrées lointaines.
Il envoie une nouvelle expédition vers les Moluques qui rapporte alors suffisamment de muscadiers et de girofliers pour mener à bien une acclimatation. Une dernière expédition permettra de varier encore les plants.
Poivre ordonne que les plantations ne soient pas limitées à l'île de France.
Elles seront disséminées aux Seychelles, sur l'île Bourbon et même en Guyane française.
Sur l'île Bourbon, il introduit entre autres le giroflier, le letchi, l’anis étoilé, l’avocatier du Brésil.
À l'île de France, il rapporte d'Europe l'imprimerie, et réussit à acclimater le giroflier, la muscade, le poivre, la cannelle...
C'est lui qui brise le monopole du commerce des épices tenu par les Hollandais.
Buste de Pierre Poivre dans le Jardin de l'État de Saint-Denis, à La Réunion.
Photo Thierry Caro
Si Pierre Poivre s'est beaucoup intéressé à la culture des épices, il a également porté son attention sur les arbres fruitiers tels que le manguier, le mangoustan, le cacaoyer...
Enfin, il s'est préoccupé du sort des esclaves, convaincu de l'inutilité économique de l'esclavage.
Il dénonce également l'immoralité de cette condition.
Retour en France et mort
Plaque indiquant que son inhumation a eu lieu dans la Basilique Saint-Martin d'Ainay
Il quitte l'Isle de France en 1772, en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, pour rejoindre sa propriété de la Fréta près de Lyon où il meurt en 1786.
Il est inhumé dans la Basilique Saint-Martin d'Ainay le 8 janvier 1786.
Buste de Pierre Poivre, à l'entrée du Jardin botanique de Pamplemousses à l'Ile Maurice.
Pierre Poivre, chasseur d'épices sous Louis XV
Pour en parler, Franck Ferrand recevait Jean-Pierre Grienay, jardinier botaniste au Jardin botanique de la Ville de Lyon.
Si le sujet vous intéresse, c'est ici : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-pierre-poivre-chasseur-depices-sous-louis-xv-071217-3514133
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Qui était Pierre Poivre ?
Extraits Wikipédia que j'illustre (sans que je puisse personnellement voir les images, j'espère ne pas me tromper... )
Pierre Poivre, né le 23 août 1719 à Lyon (France) et mort le 6 janvier 1786 au château de la Freta, à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, est un horticulteur, botaniste, agronome, missionnaire et administrateur colonial français du XVIIIe siècle.
Missionnaire en Extrême-Orient
En 1741, à l'âge de 21 ans, après des études en théologie à Paris, il s'embarque pour la Chine pour participer à son évangélisation.
Pendant deux ans, Pierre Poivre séjourne à Guangzhou (Canton) où après un séjour en prison, il devient un protégé du vice-roi qui l'autorise à visiter l'intérieur du pays.
Il passe à Macao avant de s'installer à Fai-Fo en Cochinchine. Rapidement, Pierre Poivre oublie l'objectif de son voyage et se passionne pour le commerce et l'agriculture.
Face à son manque de conviction, ses supérieurs le renvoient en France.
Détention à Batavia et découverte des épices
Cependant son goût de l'aventure est le plus fort. Il rejoint l'Asie à bord d'un navire de la Compagnie française des Indes orientales.
Armoires de la Compagnie des Indes orientales, « Florebo quocumque ferar »(Je fleurirai là où je serai portée)
Le navire est attaqué par les Britanniques et un boulet de canon lui emporte la main droite.
Il est soigné sur le vaisseau britannique mais il doit être amputé du bras.
Il est débarqué à Batavia (de nos jours Djakarta) qui est alors un centre important de l'exploitation des épices notamment les noix de muscade et des clous de girofle qui, par leur rareté, représentent une richesse fabuleuse jalousement gardée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui en a le monopole.
Il se met alors en tête d'acclimater ces espèces à l'Isle de France (aujourd'hui île Maurice).
Après sa libération, en 1746, il se rend à Pondichéry, où il fait la connaissance de La Bourdonnais.
Il rentre alors en France pour défendre son idée auprès de la Compagnie française des Indes orientales.
Après de nombreuses péripéties, il est chargé de s'occuper du développement des épices pour le commerce, mais à la suite d'un naufrage, il embarque sur un navire néerlandais qui est attaqué par un navire malouin.
Celui-ci est lui aussi attaqué par un navire Britannique. Encore !
Poivre est alors enfermé à Guernesey.
Il arrive en France en 1748 pour repartir l'année suivante alors chargé d'une mission par le ministre de la Marine, il aborde à Tourane pour être accueilli par la cour de Hué en 1749, mais ne parvient pas à obtenir l'autorisation de fonder un comptoir.
De retour sur l'Isle de France en 1753, il y trouve le terrain idéal pour la culture des épices.
Il parvient à se procurer clandestinement des plants de muscadiers et de girofliers qu'il confie à Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet (1720-1778), directeur du jardin d'essai de l'Isle de France, puis repart en 1754 vers les îles Moluques mais ne parvient pas à les atteindre et rejoint le Timor où il réussit à se procurer des muscadiers.
Muscadier et Giroflier
À son retour à l'île de France, en 1755, avec 3 000 noix de muscade et des plants d'épices et fruits divers, il découvre ses premières plantations de muscadiers mortes.
Quand les nouveaux plants meurent à leur tour, une enquête révèle que Fusée-Aublet, qui prétendait que le muscadier ne pouvait pas être naturalisé à l'Ile de France, avait lui-même tué volontairement les jeunes plantes en les arrosant à l'eau bouillante. Salaud !
Poivre persuade le botaniste Philibert Commerson d'explorer l'Isle de France.
Philibert Commerson, quelques années plus tard, accompagnera Bougainville dans son voyage autour du monde.
Retour en France et reconnaissance (1757 - 1767)
Poivre décide alors de rentrer en France. En 1755-1756, il revient à Lyon.
Déjà correspondant de l'Académie des sciences auprès d'Antoine de Jussieu, il est reçu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, aux séances desquelles il participe assidument.
Cette institution, ouverte à toutes les idées nouvelles, est alors un intense foyer d’activité intellectuelle.
Presque toutes les grandes questions philosophiques ou sociales qui agitaient le siècle y trouvaient un écho et y éveillaient parfois des controverses passionnées.
Pour sa part, Pierre Poivre intervenait le plus souvent sur les questions relatives au commerce international et, particulièrement maritime, qui « contribue à l’adoucissement des mœurs et à une meilleure connaissance des droits de l’humanité ». Hum...
La France à l’époque disposait de cinq comptoirs dans les Indes : Pondichéry, Karikal, Mazupilam, Chandernagor au Bengale et Mahé sur la côte de Malabar.
Il publie à cette époque le récit de ses trois expéditions aux Moluques et à Timor sous le titre Les Voyages d'un philosophe qui ont du succès.
En 1766 la Compagnie de Indes, en faillite, cède ses colonies à la couronne.
Le 3 octobre 1766, quelques jours après son mariage, le ministre de la Marine le duc de Praslin, nomme Pierre Poivre à l’intendance des îles de France et de Bourbon puis, en décembre 1766, Louis XV voulant lui donner un témoignage encore plus grand de son estime, lui confère des lettres de noblesse.
Poivre a bénéficié toute sa vie de la protection du ministre Henri Bertin, et, plus ponctuellement, de celle du ministre Turgot.
Intendant des Isles de France et de Bourbon (1767 -1772)
Le navire Le Dauphin sur lequel il s'embarque le 8 mars 1767 arrive à Port-Louis, à l'Isle de France le 17 juillet, avec sa toute jeune femme, Françoise. Bernardin de Saint-Pierre, de passage dans l'île en tombe amoureux et pensera à elle en écrivant Paul et Virginie.
À sa nomination, Pierre Poivre est chargé de mettre en place les premières structures de l'administration royale qui dorénavant vont remplacer celles de la Compagnie des Indes.
En six ans, Pierre Poivre impulse un véritable développement économique dans l'archipel des Mascareignes où il organise des plantations. Il crée dans sa propriété de Mon Plaisir, l'un des plus beaux jardins botaniques : le jardin de Pamplemousses où il acclimate des plantes des contrées lointaines.
Il envoie une nouvelle expédition vers les Moluques qui rapporte alors suffisamment de muscadiers et de girofliers pour mener à bien une acclimatation. Une dernière expédition permettra de varier encore les plants.
Poivre ordonne que les plantations ne soient pas limitées à l'île de France.
Elles seront disséminées aux Seychelles, sur l'île Bourbon et même en Guyane française.
Sur l'île Bourbon, il introduit entre autres le giroflier, le letchi, l’anis étoilé, l’avocatier du Brésil.
À l'île de France, il rapporte d'Europe l'imprimerie, et réussit à acclimater le giroflier, la muscade, le poivre, la cannelle...
C'est lui qui brise le monopole du commerce des épices tenu par les Hollandais.
Buste de Pierre Poivre dans le Jardin de l'État de Saint-Denis, à La Réunion.
Photo Thierry Caro
Si Pierre Poivre s'est beaucoup intéressé à la culture des épices, il a également porté son attention sur les arbres fruitiers tels que le manguier, le mangoustan, le cacaoyer...
Enfin, il s'est préoccupé du sort des esclaves, convaincu de l'inutilité économique de l'esclavage.
Il dénonce également l'immoralité de cette condition.
Retour en France et mort
Plaque indiquant que son inhumation a eu lieu dans la Basilique Saint-Martin d'Ainay
Il quitte l'Isle de France en 1772, en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, pour rejoindre sa propriété de la Fréta près de Lyon où il meurt en 1786.
Il est inhumé dans la Basilique Saint-Martin d'Ainay le 8 janvier 1786.
Buste de Pierre Poivre, à l'entrée du Jardin botanique de Pamplemousses à l'Ile Maurice.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
Extraits Wikipédia que j'illustre (sans que je puisse personnellement voir les images, j'espère ne pas me tromper... )
Merveilleux sujet, cher ami, et tes illustrations sont parfaites, ne t'inquiète pas !
Que nous sommes redevables à ces explorateurs botanistes, " chasseurs " ( comme tu dis ) de ces épices qui ensoleillent nos mets !!!
la nuit, la neige a écrit:
Il crée dans sa propriété de Mon Plaisir, l'un des plus beaux jardins botaniques
Ces photos me font rêver ... J'adore les jardins exotiques ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
Superbe sujet ! merci La Nuit .
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
N'est-ce pas cocasse, pour un " chasseur d'épices " de s'appeler " Poivre " ?
Je trouve ça génial !
Quel est le nom de cet arbre au tronc monstrueux ( ta dernière photo du jardin ) , le sais-tu ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
Eleonore a écrit:N'est-ce pas cocasse, pour un " chasseur d'épices " de s'appeler " Poivre " ?
Mais justement c'est grâce a lui que la baie porte son nom.
Trouve une plante et on l'appellera la Sabranette.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Pierre Poivre : horticulteur, botaniste, agronome français du XVIIIe siècle
Mais non justement . Cela m'est tout de suite venu à l'esprit et je suis allée titiller Google :
Histoire et origine. Son nom vient du sanskrit pippali, devenu en grec πέπερι (peperi), puis en latin piper. ... C'est la découverte du Nouveau Monde et des poivres du Chili qui a fait disparaître l'utilisation du poivrier long. Les fruits du poivrier du Chili, une fois secs, ressemblent à ceux du poivrier long.
I will !
Histoire et origine. Son nom vient du sanskrit pippali, devenu en grec πέπερι (peperi), puis en latin piper. ... C'est la découverte du Nouveau Monde et des poivres du Chili qui a fait disparaître l'utilisation du poivrier long. Les fruits du poivrier du Chili, une fois secs, ressemblent à ceux du poivrier long.
François a écrit:Trouve une plante et on l'appellera la Sabranette.
I will !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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