Notre Jeu de l'Hiver

Oui Comtesse Diane !    

Le duc d'Angoulême a dit un jour "Nous avons été élevés comme des cochons" en incluant son frère cadet, le duc de Berry, sous la Restauration.

Né en 1775, il reçut une éducation de prince, un peu surannée et en dehors des réalités de son temps, sous la férule de son gouverneur, le duc de Serent, au château de Beauregard.
Il fut surtout instruit militairement, discipline ou le fils aîné du comte d'Artois avait quelques capacités.
Mais il manquait de connaissances en sciences humaines, et n'avait pas une formation de terrain. Le duc d'Angoulême s'en rendit compte, lors de la Restauration des Bourbons, son exil de vingt-cinq ans n'ayant rien arrangé. D'où en partie, son rôle effacé entre 1814 et 1830, ou malgré sa position de Dauphin de France, à partir de 1824, il ne joua jamais un rôle majeur en politique.

Le duc de Berry était encore plus médiocre. Chateaubriand dans ses "Mémoires sur le duc de Berry" raconte ceci :
"On lut un jour au petit prince quelques scènes du Misanthrope ; le lendemain un des maîtres composa une fable ; la morale de cette histoire était que Mgr le duc de Berry n'apprenait rien et ne se souvenait point de ses lectures. Le maître, ayant fini, demanda à Son Altesse Royale ce qu'elle pensait de ce morceau. L'enfant repartit brusquement : "Franchement, il est bon à mettre au cabinet" !!!!.      

Selon Pascale Mormiche dans son ouvrage "Devenir Prince, l'école du pouvoir en France, XVIIe-XVIIIe siècles", "Le plan des études d'Angoulême est extrêmement précis sur les savoirs historiques, littéraires et scientifiques à acquérir année par année, mais ne signale nullement un enseignement scientifique et expérimental. L'esprit de collection domine plus que la démarche didactique ou d'expérimentation. Pour eux, la science reste limitée à la constitution d'un cabinet de curiosités."

A vous la main !

Dominique Poulin a écrit:Ce n'était pas un pauvre gosse, matériellement en tout cas.  

Planté par ses parents ? Non. Son père et parti avec lui avec son dernier fils en émigration.

Merci Dominique. Il existe pourtant une anecdote de ce style rapportée pa Ghislain de Diesbach. Je la recherche.

Ah merci !

Mais je ne poserai pas de questions; je ne suis pas assez calée  !


Alors ...prend la main qui veut !

Et bien merci comtesse !!!!


Que commémore-je ?

Je ne déchiffre pas très bien le titre de l'inscription.
Est-ce "A la Reconnaissance" ?

Avant la Révolution ?

Il est bien question de reconnaissance. Nous sommes en 1787

Ce tableau est à Chantilly, et représente la famille du duc d'Orléans.

Mais encore Lucius, que commémore-t-il ?

Reconnaissance des enfants Orléans envers leur mère ?
à Mme de Genlis ?

une guérison ?

Lucius a écrit:une guérison ?

Oui. De qui ? Et où ?

Lucius a écrit:Reconnaissance des enfants Orléans

Oui. Non au reste.

guérison de l'un des enfants ? d'un parent ?
Fin de la convalescence de la duchesse ?

Lucius a écrit:guérison de l'un des enfants ? d'un parent ?
Fin de la convalescence de la duchesse ?

Guérison de la duchesse. Où était-ce ?

Monceaux ? Saint-Cloud ?

à Spa !

Lucius a écrit:à Spa !

 

Oui, les enfants de la duchesse d'Orléans décidèrent la construction du monument représenté pour commémorer la guérison de leur m^ère grâce aux eaux de la fontaine de la Sauvinière :

Le tableau dans son entier (désolé pour le contre-jour...) :


La légende (pauvre duchesse, étouffée encore une fois par la côterie Genlis !) :


A vous la main Lucius !    

Mon premier est une manière d'appeler les autres,
Mon deuxième est ce qu'il faut tendre,
Mon troisième s'échange en cette période de l'année
Mon dernier est l'action que célèbre Noël (verbe à la 3e personne du singulier)

Mon tout est un éminent artiste du règne de Louis XIV.

Joue-voeux-naît ? Jouvenet ?

oui !

et le 1er ?

Jean ?

oui !

Ok, nous y retournons alors :



Pour qui fus-je créée ?

un petit garçon ?

Un membre de la famille Habsbourg ?