Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
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Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Petite escapade à Nantes ce week-end où j'ai pu découvrir le musée des beaux arts, dont les collections permanentes s'étendent du XIIIème au 20ème siècle.
Voici quelques unes des oeuvres présentées.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Polymnie muse, marbre, vers 1800 :
Cette sculpture représente Polymnie, muse des chants sacrés et de la rhétorique, couronnée de fleurs et enveloppée d'un long voile blanc. Elle a été réalisée d'après la sculpture romaine trouvée en 1774 à la villa de Cassius près de Tivoli et alors exposée à Paris (aujourd'hui au musée Pio-Clementino). La confrontation avec Le jeune Hyacinthe blessé par Apollon révèle que Laboureur applique le même traitement néoclassique à ses copies qu'à ses créations. Laboureur étudie la sculpture auprès de son père, Massimiliano Laboureur, puis intègre l'Accademia di San Luca où il multiplie les copies d'antiques en marbre et en terre cuite, fortement marquées par l'esthétique néoclassique. Il devient le protégé de François Cacault qui lui achète une dizaine d'oeuvres. La collection du musée d'arts de Nantes est la plus importante à ce jour.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Le jeune Hyacinthe blessé par Apollon, marbre, vers 1800 :
Selon les Métamorphoses d'avide, Hyacinthe, fils du roi de Sparte et bien-aimé d'Apollon, est frappé mortellement au front par le lourd disque avec lequel les deux amants se divertissaient, rivalisant de force pour le lancer. Le socle, dont l'opulence décorative contraste avec le dépouillement du corps nu, évoque la métamorphose du sang du jeune amant en jacinthe. L'affaissement du corps, inspiré des poses dramatiques du groupe antique des Niobides (Florence, musée des Offices) renvoie à la métaphore ovidienne de la fleur qui se fane : "Vainement la fleur reste-t-elle unie à sa tige languissante et décolorée. Elle penche aussitôt sa tête appesantie, elle ne se soutient plus, et son front s'incline vers la terre. Ainsi, la mort sur les traits, tombe le jeune Hyacinthe."
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Bacchus et Ariane, marbre, copie d'antique, XVIIIème siècle :
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), L'Amour et Psyché, marbre, copie d'antique, XVIIIème siècle :
Antonio Canova, Le Pape Clément XIII, plâtre, 1787 :
Cette tête colossale est un moulage en plâtre du grand modèle en glaise réalisé par Antonio Canova pour la statue agenouillée du pape Clément XIII. Cette dernière est placée au sommet du monument funéraire de la basilique Saint-Pierre, achevé par le sculpteur en 1792.
Eleonore, for your eyes only , voici Antinoüs (anonyme, marbre, copie d'antique réalisée au XVIIIème siècle ) :
Ce médaillon est une copie du relief trouvé en 1735 dans les ruines de la villa d'Hadrien à Tivoli en Italie et conservé dans les collections de la villa Albani à Rome. Il représente Antinoüs, amant de l'empereur romain Hadrien, mort noyé dans le Nil à 20 ans dans des circonstances inexpliquées. Le jeune homme est alors divinisé par l'empereur et représenté de nombreuses fois. Le médaillon original est considéré par Winckelmann, archéologue et historien de l'art allemand, déterminant dans la naissance du néoclassicisme, comme un des plus beaux portraits d'Antinoüs.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Gaulois tuant sa femme, copie d'antique, terre cuite XVIIIème siècle :
L'oeuvre représente un guerrier gaulois un "Galate" qui se suicide après avoir tué sa femme, leur évitant ainsi le déshonneur de l'esclavage après la défaite. Le marbre original est actuellement conservé à Rome au Palazzo Altemps.
A suivre....
Voici quelques unes des oeuvres présentées.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Polymnie muse, marbre, vers 1800 :
Cette sculpture représente Polymnie, muse des chants sacrés et de la rhétorique, couronnée de fleurs et enveloppée d'un long voile blanc. Elle a été réalisée d'après la sculpture romaine trouvée en 1774 à la villa de Cassius près de Tivoli et alors exposée à Paris (aujourd'hui au musée Pio-Clementino). La confrontation avec Le jeune Hyacinthe blessé par Apollon révèle que Laboureur applique le même traitement néoclassique à ses copies qu'à ses créations. Laboureur étudie la sculpture auprès de son père, Massimiliano Laboureur, puis intègre l'Accademia di San Luca où il multiplie les copies d'antiques en marbre et en terre cuite, fortement marquées par l'esthétique néoclassique. Il devient le protégé de François Cacault qui lui achète une dizaine d'oeuvres. La collection du musée d'arts de Nantes est la plus importante à ce jour.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Le jeune Hyacinthe blessé par Apollon, marbre, vers 1800 :
Selon les Métamorphoses d'avide, Hyacinthe, fils du roi de Sparte et bien-aimé d'Apollon, est frappé mortellement au front par le lourd disque avec lequel les deux amants se divertissaient, rivalisant de force pour le lancer. Le socle, dont l'opulence décorative contraste avec le dépouillement du corps nu, évoque la métamorphose du sang du jeune amant en jacinthe. L'affaissement du corps, inspiré des poses dramatiques du groupe antique des Niobides (Florence, musée des Offices) renvoie à la métaphore ovidienne de la fleur qui se fane : "Vainement la fleur reste-t-elle unie à sa tige languissante et décolorée. Elle penche aussitôt sa tête appesantie, elle ne se soutient plus, et son front s'incline vers la terre. Ainsi, la mort sur les traits, tombe le jeune Hyacinthe."
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Bacchus et Ariane, marbre, copie d'antique, XVIIIème siècle :
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), L'Amour et Psyché, marbre, copie d'antique, XVIIIème siècle :
Antonio Canova, Le Pape Clément XIII, plâtre, 1787 :
Cette tête colossale est un moulage en plâtre du grand modèle en glaise réalisé par Antonio Canova pour la statue agenouillée du pape Clément XIII. Cette dernière est placée au sommet du monument funéraire de la basilique Saint-Pierre, achevé par le sculpteur en 1792.
Eleonore, for your eyes only , voici Antinoüs (anonyme, marbre, copie d'antique réalisée au XVIIIème siècle ) :
Ce médaillon est une copie du relief trouvé en 1735 dans les ruines de la villa d'Hadrien à Tivoli en Italie et conservé dans les collections de la villa Albani à Rome. Il représente Antinoüs, amant de l'empereur romain Hadrien, mort noyé dans le Nil à 20 ans dans des circonstances inexpliquées. Le jeune homme est alors divinisé par l'empereur et représenté de nombreuses fois. Le médaillon original est considéré par Winckelmann, archéologue et historien de l'art allemand, déterminant dans la naissance du néoclassicisme, comme un des plus beaux portraits d'Antinoüs.
Francesco Maximilien Laboureur (1767-1831), Gaulois tuant sa femme, copie d'antique, terre cuite XVIIIème siècle :
L'oeuvre représente un guerrier gaulois un "Galate" qui se suicide après avoir tué sa femme, leur évitant ainsi le déshonneur de l'esclavage après la défaite. Le marbre original est actuellement conservé à Rome au Palazzo Altemps.
A suivre....
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Eleonore, for your eyes only , voici Antinoüs (anonyme, marbre, copie d'antique réalisée au XVIIIème siècle ) :
C'est bien lui, mon Antinoüs !
Merci, merci, Notre Grâce, je suis très gâtée !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Hyacinthe peut aller se rhabiller .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
De bien belles sculptures...
Merci pour la visite.
Merci pour la visite.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Mme de Sabran a écrit:Hyacinthe peut aller se rhabiller .
Mouais tu parles !
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
... avec cet air onctueux tout ecclésiastique !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Ces deux peintures ont été commandées par l'administration royale (comte d'Angiviller pour Louis XVI) en 1783 afin de promouvoir une peinture morale et vertueuse face à la popularité des scènes de genre et des sujets licencieux :
Virginius sur le point de poignarder sa fille, 1783, Nicolas-Guy Brenet :
Brenet illustre un épisode de la République romaine. La belle Virginie, fille du centurion Virginius, est convoitée par le puissant Appius récemment élu "decemvir". Ce dernier s'attribue la jeune fille en la faisant passer pour esclave. Virginius accourt sur le Forum, mais ne pouvant prouver sa paternité (encore un ! ) préfère tuer sa fille plutôt que la voir déshonorée (merci papa ! ).
Le jeune fils de Scipion rendu à son père par Antiochus, 1787, Nicolas-Guy Brenet :
Lors des guerres opposant la République romaine aux royaumes orientaux, Antiochus, roi de Syrie, apprend que Scipion l'Africain, chef des troupes romaines, est tombé malade. Il décide alors de lui renvoyer son fils qu'il avait fait prisonnier. Le tableau est à la fois un hommage aux vertus d'un chef militaire et un rappel des valeurs familiales avec les retrouvailles du père et du fils.
Virginius sur le point de poignarder sa fille, 1783, Nicolas-Guy Brenet :
Brenet illustre un épisode de la République romaine. La belle Virginie, fille du centurion Virginius, est convoitée par le puissant Appius récemment élu "decemvir". Ce dernier s'attribue la jeune fille en la faisant passer pour esclave. Virginius accourt sur le Forum, mais ne pouvant prouver sa paternité (encore un ! ) préfère tuer sa fille plutôt que la voir déshonorée (merci papa ! ).
Le jeune fils de Scipion rendu à son père par Antiochus, 1787, Nicolas-Guy Brenet :
Lors des guerres opposant la République romaine aux royaumes orientaux, Antiochus, roi de Syrie, apprend que Scipion l'Africain, chef des troupes romaines, est tombé malade. Il décide alors de lui renvoyer son fils qu'il avait fait prisonnier. Le tableau est à la fois un hommage aux vertus d'un chef militaire et un rappel des valeurs familiales avec les retrouvailles du père et du fils.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit: préfère tuer sa fille plutôt que la voir déshonorée.
... sympa !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Mme de Sabran a écrit:Duc d'Ostrogothie a écrit: préfère tuer sa fille plutôt que la voir déshonorée.
... sympa !
Disons que c'est un père exigeant.
Le musée expose également cette oeuvre étrange d'un peintre anonyme du XVIIIème siècle. Il s'agit d'un homme travesti en femme (Venise, XVIIIème siècle) :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
La visite continue...
Joseph-Marie Vien, Suzanne et les Vieillards, vers 1743-1744
Charles Coypel, Saint-Louis sous les traits de Louis XV à genoux devant la couronne d'épines, 1745
Joseph-Marie Vien, la marquise de Migieu, 1764 :
Jean-Baptiste Greuze, portrait de Charles-Paul-Jean-Baptiste de Bourgevin de Vialart de Saint-Morys (oui c'est tout ! ), conseiller à la Grand-Chambre du Parlement de Paris, dernier quart du XVIIIème siècle :
Jacques Sablet, Vieillard assis lisant, 1786 ou avant :
Joseph-Marie Vien, Suzanne et les Vieillards, vers 1743-1744
Charles Coypel, Saint-Louis sous les traits de Louis XV à genoux devant la couronne d'épines, 1745
Joseph-Marie Vien, la marquise de Migieu, 1764 :
Jean-Baptiste Greuze, portrait de Charles-Paul-Jean-Baptiste de Bourgevin de Vialart de Saint-Morys (oui c'est tout ! ), conseiller à la Grand-Chambre du Parlement de Paris, dernier quart du XVIIIème siècle :
Jacques Sablet, Vieillard assis lisant, 1786 ou avant :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit:La visite continue...
Avec plaisir, merci !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Merci...
Le sujet n'est pas très "joyeux", mais mon préféré est le Jacques Sablet : beau tableau.
Le sujet n'est pas très "joyeux", mais mon préféré est le Jacques Sablet : beau tableau.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit:Bien... dans un registre plus "léger", voici :
L'hiver et le Printemps, par Auger Lucas, milieu du XVIIIème siècle :
Ouf ! ... comme tu dis, ça fait du bien !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Mme de Sabran a écrit:
Ouf ! ... comme tu dis, ça fait du bien !
Oui.
Allez, pour terminer :
Portrait dit de Mme de Monginot et de son époux, attribué à François de Troy, vers 1710-1713
Jacques Aved, portrait de dame en gris, première moitié du XVIIIème siècle :
Jean-Baptiste Oudry, la rentrée du troupeau, 1740 :
Christophe Huet, chien à l'arrêt sur des perdrix, 1740 :
Jean Pillement, paysage animé avec paysans et troupeaux longeant une cascade, seconde moitié du XVIIIème siècle :
Augustin Pajou, portrait de Jean-Baptiste II Lemoyne, 1759 :
Jean Huber, Voltaire et les paysans de Ferney, seconde moitié du XVIIIème siècle :
Joseph-Benoît Suvée, Angélique secourant Médor, quatrième quart du XVIIIème siècle :
Marie-Geneviève Bouliard, portrait de Monsieur Olive, trésorier des Etats de Bretagne, avec sa famille, 1791-1792 :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Joseph-Benoît Suvée, Angélique secourant Médor, quatrième quart du XVIIIème siècle :
Détail charmant : la petite flêche qui vole droit au coeur !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Celui-ci est-il plus à ton goût ? :
Nan !
Et pas davantage les angelots, ni les portraits des deux bigotes !
Zou, sans hésiter, je change mon "vieux" précédent pour Voltaire !
Le tableau est bien moins beau, mais son sujet "me parle"...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le XVIIIème siècle au musée des beaux-arts de Nantes
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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