François Louis, comte Fournier-Sarlovèze, général d'Empire

Hier au château de Canon, chez Jean-Baptiste Elie de Beaumont, j'ai fait la connaissance de François Louis, comte Fournier-Sarlovèze.  Un grand portrait de ce fringant militaire ( mais pas tout à fait en pied )  faisait face à celui d'Elie de Beaumont et son fils Armand .




 Peut-être l'aurais-je déjà oublié si notre guide ne nous avait pas raconté que Fournier-Sarlovèze, la bête noire de Napoléon  ( ou plutôt devrais-je dire  " l'une des bêtes noires " ) dans une de ces excentricités colériques dont il était coutumier, avait montré son ...  à l'Empereur !  

 Rooh ...  non ?!        ;;;  Si.  

Je pensais vous trousser un petit chapitre rigolo là-dessus ...  eh bien, je ne trouve l'anecdote nulle part !   Quelqu'un l'a-t-il lue quelque part, siouplaît !  car elle pique ma curiosité .    
Nous avons de brillants spécialistes de l'Empire parmi nous .  Suivez mon regard ...  

Rappelons que les frasques de  François  Fournier-Sarlovèze et son personnage haut en couleurs ont inspiré le roman de Joseph Conrad Le Duel adapté au cinéma par Ridley Scott sous le titre Les Duellistes.
Il paraît que la scène des fesses à l'air est reprise dans le film .

Sa bande annonce fait froid dans le dos ...  
Il est bien heureux que de pareilles pratiques aient disparu aujourd'hui .  
A-t-on idée de faire aussi peu de cas de la vie ?!    

Un fort en gueule et un sacré personnage, assurément !  

Mme de Sabran a écrit:
Peut-être l'aurais-je déjà oublié si notre guide ne nous avait pas raconté que Fournier-Sarlovèze, la bête noire de Napoléon  ( ou plutôt devrais-je dire  " l'une des bêtes noires " ) dans une de ces excentricités colériques dont il était coutumier,  avait montré son ... à l'Empereur !

Cette anecdote ne me dit rien, je suis désolé.  
Son cul au général Bonaparte, peut-être ? Et encore...
Mais à l'empereur Napoléon, c'est déjà tout à fait autre chose, et cela me semble fort peu probable !    

C'est peut-être une invention de Joseph Conrad ?

... un épisode de son roman plus qu'une anecdote historique ?
Je ne sais pas .

Tout près de là son ami et homologue et voisin de cimetière qui est sur la droite repose près de François Fournier-Sarlovèze. Henry SANFOURCHE
né le 24 mars 1775 à Sarlat-la-Canéda.
mort le 10 avril 1841 à Sarlat-la-Canéda.
Lieutenant au 54ème de ligne (1804). Il participera à la bataille d’Austerlitz (aujourd’hui en République tchèque), surnommée la « bataille des Trois Empereurs », le 2 décembre 1805. Cette coalition réunissait les Austro-Russes de l’empereur François Ier d'Autriche et du Saint-Empire et de l'empereur russe Alexandre Ier.
Capitaine (1807)
Aide de camp (22/5/1810) de Hugues, baron Charlot, (1757-1821), général français de la Révolution et de l’Empire. Qui au siège de Toulon en 1793, à la reprise de la hauteur de l'Arène, dont l'ennemi anglais s'est momentanément emparé. Dans ce combat, il enlève le général anglais Charles O'hara (1740-1802), et fait mettre bas les armes à son état-major. O'Hara est libéré en août 1795 en échange de la libération de Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau, né à Paris le 7 avril 1755 et mort à Leipzig (Allemagne) le 20 octobre 1813, Il est le fils de Jean Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau, vainqueur de Yorktown, . Il est représenté au cinéma par Peter Woodward dans le film The Patriot en 2000, film qui compte les acteurs Tom Wilkinson, Jason Isaacs, Mel Gibson, Tchéky Karyo et d'autres.
Charles O'Hara  (1740 - 25 février 1802)  qui participa à la Guerre d'indépendance des États-Unis. En 1781 à la bataille de Yorktown, c'est lui qui remet, en signe de reddition, l'épée du lieutenant-général Charles Cornwallis.
Chef de bataillon au 32ème léger (1812)
Major au 146ème de ligne (1813),puis 132 ème de ligne.
Colonel au 27ème de ligne.
Commandeur de la L-H.

Merci pour ce message très intéressant, Bruel2 .
Et bienvenue dans le Forum de Marie-Antoinette !  

Sans doute sont-ils morts en même temps, lors d'une bataille, pour être ainsi enterrés côte à côte !
Pourtant vous le dites mort où il est né ...

Fournier-Sarlovèze est né à Sarlat en 1773, mort à Paris en 1827, Fournier-Sarlovèze débuta dans la cavalerie de la Garde Constitutionnelle du Roi Louis XVI. Sanfourche du commencer sous le règne de Louis XVI. Hommage et repos de l'âme du Roi Très-Chrétien, Martyr, Louis XVI le Bienfaisant 21 janvier 1793-lundi 21 janvier 2019= 226 ans que le dernier roi de France eu la mort. Fournier-Sarlovèze eu des idées du groupe politique La Montagne (ses membres étant appelés « les montagnards ») favorable à la République et opposé aux girondins comme Pierre Victurnien Vergniaud, Marguerite Élie Guadet, Armand Gensonné, Jean-François Ducos, François Buzot, Étienne Clavière ou Jacques Pierre Brissot.  Fournier-Sarlovèze en vrai montagnard je me demande si il aurait voté LA MORT DE LOUIS XVI ? ? ? comme l'ont fait Louis Antoine de Saint-Just, Augustin Bon Joseph de Robespierre, communément nommé Augustin Robespierre, ou Robespierre le Jeune, Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, Camille Desmoulins, Jean-Paul Marat, Georges Jacques Danton, dit aussi d'Anton, Jean-Marie Collot, dit Collot d'Herbois ou simplement d'Herbois ou encore le cousin de Louis XVI, Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans, fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789, se prononça pour les idées nouvelles et fut du nombre des nobles qui se réuniront au Tiers Etat. Il changea son nom en Philippe Égalité en 1792 et votera pour la mort du roi.

Je demande un sondage des internautes à votre avis est ce que Fournier-Sarlovèze en vrai montagnard aurait il voté LA MORT DE LOUIS XVI ? ? ?


OUI ou NON


Voter

Alors, NON.

En Dordogne département de Fournier-Sarlovèze et Henry Sanfourche on peut compter en rapport avec Louis XVI : François Lamarque, né à Ménestrol, près de Montpon (Dordogne), le 2 novembre 1753, mort à Montpon, le 13 mai 1839. Il propose la déchéance du roi, le 9 août 1792. Au Procès de Louis XVI en janvier 1793, il vote la mort du roi. Après avoir été livré aux Autrichiens par Charles François Dumouriez, il fut emprisonné dans la forteresse du Spielberg, en 1795, il fut échangé contre la fille de Louis XVI de France.
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Étienne Cambort-Borie né en 1737 à Sarlat (Dordogne) et décédé le 18 juillet 1804 à Cognac (Charente).
Avocat à Sarlat, il est député de la Dordogne à la Convention, où il vote la mort de Louis XVI. Il passe au Conseil des Cinq-Cents le 24 vendémiaire
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Pierre Daumesnil surnommé la Jambe de bois, né à Périgueux le 27 juillet 1776, mort à Vincennes le 17 août 1832, général français du Premier Empire et de la Restauration

Question Duellistes je vous propose de acheter a petit prix et lire se magazine ici en photo


François Fournier-Sarlovèze - Le second est Pierre Dupont de l'Étang, aide de camp du général Moreau général français de la Révolution, mais également feld-maréchal de Russie et maréchal de France à titre posthume.
Pierre Antoine, comte Dupont de l'Étang né le 4 juillet 1765 à Chabanais auj. en Charente, mort le 9 mars 1840 à Paris, il prend le nom de de l'Étang pour se distinguer de ses frères, le général-comte Dupont-Chaumont, et Mgr le baron Dupont de Poursat, évêque de Coutances. Sa nièce, Claire Grâce Dupont de Savignat, est la mère du président de la république Sadi Carnot né le 11 août 1837 à Limoges et mort assassiné le 25 juin 1894 (à 56 ans) à Lyon (3e arrondissement), Il fut président de la République du 3 décembre 1887 jusqu'à son assassinat par Sante Geronimo Caserio, un anarchiste italien.


Je regrette dans le magazine qu'on ne parle pas de Henry Sanfourche ?

Pierre Antoine, comte Dupont de l'Étang né le 4 juillet 1765 à Chabanais (16) Le Château de Rochebrune se trouve sur la commune d'Étagnac, en Charente limitrophe de la Haute-Vienne, située 9 km à l'ouest de Saint-Junien, 56 km au nord-est d'Angoulême et de 38 km de Limoges. le comte Pierre Dupont de l'Étang, général d’empire, acquiert Rochebrune. Son petit-fils, sans descendance, le laissera à son cousin, le comte de Richemont, ancêtre de l’actuel propriétaire.




il existe un livre sur lui que je ne connaissais pas

Bailén : la première défaite d’une armée impériale… ou la gloire perdue du général Pierre DUPONT DE L’ETANG
En 1805 ses soldats l’ont surnommé « le général audacieux ». Deux ans plus tard, Napoléon dit de lui qu’il est « le plus distingué de ses généraux » et l’envoie en Espagne pour y gagner son bâton de maréchal.
Le 22 juillet 1808 l’armée de Dupont est encerclée par les Espagnols à Bailén en Andalousie. Blessé à deux reprises, abandonné par une partie de ses troupes et sous la pression de ses généraux, le malheureux Dupont doit capituler. Napoléon parle de le faire fusiller. Il est arrêté et jeté en prison où il reste jusqu’en 1814.
A la Restauration, Louis XVIII et Talleyrand lui confient le portefeuille de ministre de la Guerre. Mais il ne saura pas y retrouver la gloire qu’il a perdue à Bailén.

Auteur
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Henri BURNICHON, passionné d’histoire, a déjà publié :
Théodore Chabert, le général Salpêtre. Préface de Ronald Zins. Éditions du Poutan 2010
Les généraux de la Haute-Loire sous la Révolution et l’Empire. Préface de Jean Tulard.  Éditions du Poutan 2011
François, marquis de Bouillé. Préface de Laurent Wauquiez. Éditions Jeanne-d’Arc 2014.

Superbe tableau
Le tableau représente la reddition des troupes napoléoniennes à la suite de la bataille de Bailén en 1808 Le moment représenté est celui de la rencontre entre le général Francisco Javier Castaños et le général Pierre Dupont de l'Étang réalisée par José Casado del Alisal en 1864. Vous pouvez l'admirer tout comme le général Francisco Javier Castaños en photo au Musée du Prado Museo Nacional del Prado à Madrid (Espagne) est l'une des plus grandes et des plus importantes pinacothèques du monde .

Napoléon en visite à Sarlat en 2017 Napoléon en visite à Sarlat. Pour les 34èmes journées du patrimoine, la ville de Sarlat propose une reconstitution de l'époque de l'Empereur. L'occasion également de rendre hommage à François Fournier-Sarlovèze, un général de l'empire originaire du Sarladais et enterré en Périgord.


Le vrai n'aurait jamais mis les pieds en Périgord et pourtant Napoléon est bien là, à Sarlat ce week-end. Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, la ville propose une reconstitution de l'époque de l'Empire. A l'initiative, l'association Le Relais de l'Empire, basée à Bordeaux. Elle a voulu rendre hommage au général, né et enterré à Sarlat, qui aurait servi Napoléon, le soldat François Fournier-Sarlovèze.
"C'était un enfant terrible. Un homme dur qui donnait l'impression d'être plus un brigand qu'un soldat mais quel bagou." - Eric Rayot, un passionné venu de Belfort qui porte le costume du général sarladais.



J'espère que l'aventure se refera

La belle ville de Sarlat ou tant de monde va