Notre Jeu de l'Automne ...

Non !

... pas Maurepas, tout de même !

Non plus. Je te rappelle au passage que nous cherchons un duc.

... la Vrillière ?!

Ouiiii !! On parle de Louis-Phélypeaux duc de la Vrillière, ministre de la Maison du Roi de 1749 à 1775.

1/ Qui était sa maîtresse ?

2/ Qui a-t-elle provoqué en duel ?

3/ Pourquoi ?

Mais je n'en sais fichtre rien ...

Tu vas trouver, j'en suis sûr . Allez !

Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque (1725-1778), comtesse de Langeac ?

Ouiiii !!! Tu es très forte.

Qui a-t-elle provoqué en duel et pourquoi ?

... oui, qui donc ?!

Je sèche ...

Voyons si la nuit porte conseil : je tombe de sommeil .
Bonne nuit, les garçons, et à demain !

Mme de Sabran a écrit:
Je sèche ...  

Pauvre biquette.

Bon allez je te donne un indice (voire une partie de la réponse ) : la comtesse de Langeac a provoqué un homme en duel pour venger l'honneur de son fils. Pourquoi ?

Il s'agissait de M. de Bouchault-Gamaches .

Il prétendait couper les oreilles du jeune Langeac pour le punir d'une impertinence .

Mme de Sabran a écrit:Il s'agissait de M. de Bouchault-Gamaches .

Plutôt M. d'Egreville mais on va dire que tu as gagné !

Le duc de La Vrillière avait eu un certain nombre d'enfants avec sa maîtresse, Mme de Langeac. Ces enfants avaient été endossés par le marquis de Langeac, dont on avait acheté la complaisance par des compensations financières et honorifiques, analogues à celles octroyées à Guillaume du Barry, l'obscur mari toulousain de la favorite de Louis XV.

A la mort de Louis XV, l'un des fils de Mme de Langeac déclencha un scandale en prétendant à la main d'une demoiselle de la noblesse. Or, de notoriété publique, la légitimité du jeune Langeac était douteuse, et un beau-frère de la promise, M. d'Egreville, s'opposa fougueusement à cette alliance. Furieux, Langeac le provoqua en duel, ce qui lui valut 6 mois de prison à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Sa mère en fut ulcérée et, au lieu de calmer le jeu, elle attisa le scandale en prenant publiquement parti en faveur de son fils. Dans une lettre frémissante à M. d'Egreville, la marquise ne s'embarrassait pas de délicatesse :

"Les femmes honnêtes ne craignent pas les gens braves, Monsieur le comte, encore moins ceux qui sont assez lâches et efféminés pour, quand ils ont les plus grands torts, se faire donner des gardes des maréchaux de France par amour de leur pauvre petit individu. (ouille ! )

C'est pourquoi je vous attends ce soir à 9 heures au Cour-la-Reine, et je vous apprendrai les règles de l'honneur !  

Je ne signe  point, vous connaissez mon écriture."

Quelle tigresse !  

Résultat : Mme de Langeac se vit délivrer une lettre de cachet par Louis XVI, qui lui intima l'ordre de se tenir à 50 lieues de la Cour. Elle serait semble-t-il partie à Caen. Le duc de La Vrillière, en disgrâce, pleura sa belle et finit quant à lui par quitter sa charge de ministre de la Maison du Roi en 1775.

Mme de Langeac mourut prématurément en 1778. On dit qu'elle inspira à Laclos quelques traits de Mme de Merteuil...

Source : Olivier Blanc, "L'amour à Paris au temps de Louis XVI".

... une femme de caractère, s'il en est !
Merci, mon cher duc, pour cette anecdote que pour ma part j'ignorais .
La Vrillière devait avoir la santé pour assumer pareille maîtresse ! Ce ne devait pas être facile tous les jours ...

Voici une devinette !

Qui donc avait offert la fameuse petite voiture coq de roche au dauphin ?
( car c'était un cadeau )

Offert par la famille Polignac ?

Non, cher Févicq, ce n'était pas Yolande ...

Mme de Guéménée ?

Les carrosses ? ... Ca me transporte !      

Son père tout simplement ?

les Lorraine-Habsbourg ?

Non à toutes vos propositions, les amis !

Comtesse Diane a écrit:Les carrosses ? ... Ca me transporte !      

N'est-ce pas une corporation d'artisans, ou une municipalité (la ville de Paris par exemple) ?

Duc d'Ostrogothie a écrit: une corporation d'artisans, ou une municipalité (la ville de Paris par exemple) ?

Niet !

Une personne de la Cour ? Un prince? un duc? un comte ? un baron ? l'amant d'une reine ?