Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
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Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Jean-Baptiste-Claude Sené naît à Paris le 24 octobre 1748 et acquiert la maîtrise le 10 mai 1769. Six mois plus tard, il s'établit dans le quartier des menuisiers et sculpteurs sur bois, à l'enseigne du « Gros Chapelet », rue de Cléry à Paris.
En 1784, sa réputation est telle qu'il compte avec Georges Jacob, Jean-Baptiste Boulard et François II Foliot parmi les fournisseurs réguliers du Garde-Meuble. Il réalise quelques-uns des plus somptueux mobiliers en sièges destinés aux résidences royales.
Sené a notamment réalisé :
Mobilier pour le cabinet de toilette de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud .
Une bergère conservée au Metropolitan Museum de New-York :
Un écran conservé au Metropolitan Museum de New-York :
Une sultane (lit de repos) conservée au Metropolitan Museum de New-York :
Deux fauteuils cabriolets conservés au Virginia & Albert Museum :
Un fauteuil cabriolet conservé au Louvre :
A suivre...
En 1784, sa réputation est telle qu'il compte avec Georges Jacob, Jean-Baptiste Boulard et François II Foliot parmi les fournisseurs réguliers du Garde-Meuble. Il réalise quelques-uns des plus somptueux mobiliers en sièges destinés aux résidences royales.
Sené a notamment réalisé :
Mobilier pour le cabinet de toilette de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud .
Une bergère conservée au Metropolitan Museum de New-York :
Un écran conservé au Metropolitan Museum de New-York :
Une sultane (lit de repos) conservée au Metropolitan Museum de New-York :
Deux fauteuils cabriolets conservés au Virginia & Albert Museum :
Un fauteuil cabriolet conservé au Louvre :
A suivre...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Jean-Baptiste Claude Sené a également réalisé en 1787 ce mobilier pour Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray, intendant du garde-meuble, aujourd'hui exposé au musée de Boston :
Saisi en 1792 par le gouvernement français, il fut acquis à Paris par James Swan en 1794. Après 1796, ce mobilier fut conservé par sa femme Hepzibah Clark Swan (décédée en 1825), à Dorchester, dans le Massachussets. Ce sont les descendantes de l'une des filles de James Swan, Mrs. Helen Howard Hudson Whipple et Mrs. Alice Wayland Hudson White, qui donnèrent ce mobilier au musée de Boston en 1953.
Saisi en 1792 par le gouvernement français, il fut acquis à Paris par James Swan en 1794. Après 1796, ce mobilier fut conservé par sa femme Hepzibah Clark Swan (décédée en 1825), à Dorchester, dans le Massachussets. Ce sont les descendantes de l'une des filles de James Swan, Mrs. Helen Howard Hudson Whipple et Mrs. Alice Wayland Hudson White, qui donnèrent ce mobilier au musée de Boston en 1953.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ensemble composé de 4 fauteuils et 6 chaises à dossier lyre attribués à Jean-Baptiste-Claude Sené (vers 1785) :
Cet ensemble présente une originalité : les traverses ajourées sont à décor de petites balustrades sur fond "oeuf de rouge-gorge" (bleu) .
Oeufs de rouge-gorge :
Réalisés pour un salon de musique, leur commanditaire est à l'heure actuelle toujours inconnu(e)...
Les 4 fauteuils de cet ensemble étaient exposés à la galerie Berger au grand palais le week-end dernier :
Les dossiers ajourés sont ornés d’une lyre. Les bras filant à cannelures sont posés sur des montants de type balustre, à cannelures torses. Les assises, de forme circulaire, comportent des traverses ajourées ornées de balustrades sur fond bleu et reposent sur des pieds fuselés à cannelures torses. Riche ornementation à motifs de plumets, rangs de perles, rais-de-cœur, rosaces et feuilles d’acanthe.
Les 6 chaises sont actuellement exposées au Detroit Institute of Arts :
Cet ensemble présente une originalité : les traverses ajourées sont à décor de petites balustrades sur fond "oeuf de rouge-gorge" (bleu) .
Oeufs de rouge-gorge :
Réalisés pour un salon de musique, leur commanditaire est à l'heure actuelle toujours inconnu(e)...
Les 4 fauteuils de cet ensemble étaient exposés à la galerie Berger au grand palais le week-end dernier :
Les dossiers ajourés sont ornés d’une lyre. Les bras filant à cannelures sont posés sur des montants de type balustre, à cannelures torses. Les assises, de forme circulaire, comportent des traverses ajourées ornées de balustrades sur fond bleu et reposent sur des pieds fuselés à cannelures torses. Riche ornementation à motifs de plumets, rangs de perles, rais-de-cœur, rosaces et feuilles d’acanthe.
Les 6 chaises sont actuellement exposées au Detroit Institute of Arts :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Cet ensemble présente une originalité : les traverses ajourées sont à décor de petites balustrades sur fond "oeuf de rouge-gorge" (bleu) .
Cet effet inattendu est particulièrement heureux !
Nous ne l'avions jamais rencontré ailleurs, non ? Quelle imagination avaient les ébénistes de cette époque !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ces traverses ajourées à décor de petites balustrades sur fond bleu sont uniques en effet.
Les menuisiers avaient beaucoup d'imagination, mais pour ce type de mobilier atypique, ils pouvaient avoir recours à des "designers" . Je pense par exemple à Hubert Robert qui a conçu les sièges de la laiterie de Rambouillet ensuite fabriqués par Georges Jacob. Les menuisiers avaient également recours à des sculpteurs, dont les noms sont un peu tombés dans l'oubli aujourd'hui (l'estampille des sculpteurs était rarement portée sur les sièges).
Les menuisiers avaient beaucoup d'imagination, mais pour ce type de mobilier atypique, ils pouvaient avoir recours à des "designers" . Je pense par exemple à Hubert Robert qui a conçu les sièges de la laiterie de Rambouillet ensuite fabriqués par Georges Jacob. Les menuisiers avaient également recours à des sculpteurs, dont les noms sont un peu tombés dans l'oubli aujourd'hui (l'estampille des sculpteurs était rarement portée sur les sièges).
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Mobilier livré en 1788 par Jean-Baptiste-Claude Sené pour le Grand cabinet de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud (sculpture de Nicolas-François Valois, Alexandre Régnier et Matthieu Guérin, dorure de Chatard).
Après l'achat du château de Saint-Cloud en 1785, celui-ci fut d'abord garni avec des meubles simples commandés à la hâte ou provenant d'autres résidences. Puis le Garde-Meuble de la Couronne ordonna la fabrication de sièges de grande qualité afin que le roi et la reine trouvent tous leurs appartements meublés lors du voyage de printemps de l'année 1788.
La commande de ce mobilier pour le grand cabinet de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud se situait dans la continuité de la volonté de Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray, nouvel intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, et de Calonne, nouveau ministre des finances, de remettre à neuf les résidences royales. Leur arrivée avait eu lieu en 1783 et ils avaient assigné à cette tâche les menuisiers Georges Jacob, Jean-Baptiste Boulard et Jean-Baptiste-Claude Séné.
Le mobilier du grand cabinet intérieur de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud est aujourd'hui partagé entre le musée du Louvre, le château de Compiègne, le château de Fontainebleau et le Mobilier national.
Au musée du Louvre (trois chaises et trois fauteuils) :
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Les chaises et les fauteuils du Louvre sont "en cabriolet" : leur dossier est légèrement cintré. Les chaises sont, en outre, "à carreaux", dotées d'une assise plus basse que les chaises "à garnir", afin de pouvoir y placer un coussin (ou carreau). Ce type de chaise était beaucoup plus confortable, peut-être réservé aux dames.
Stylistiquement, la conception de ces sièges était totalement inédite en 1787.
Les montants du dossier sont composés de colonnes cannelées terminées par un chapiteau ionique surmonté d'une pomme de pin. Pour les fauteuils, les consoles d'accotoir en balustre reposent sur un socle soutenu par le dé de raccordement à fleur. Les pieds à cannelures torses ornées de graines sont cerclés en partie supérieure d'une bague faite d'une couronne de fleurs. L'assise est entièrement ornée de frises d'entrelacs. Ces sièges sont emblématiques du style Louis XVI par le vocabulaire architectural inspiré de l'Antiquité mais surtout par les motifs d'entrelacs et de guirlandes de fleurs.
Ces solutions influencèrent la production de Séné et, au XIXe siècle, eurent un fort retentissement parmi les grands fabricants de meubles (source : site du musée du Louvre).
Au château de Compiègne (salon de musique de l'Impératrice Eugénie) (un canapé, deux bergères, deux fauteuils à la Reine) :
La réalisation de ce mobilier nécessita l'intervention de plusieurs acteurs. Jean Hauré, entrepreneur des meubles de la Couronne, reçut l'ordre en octobre 1787 de meubler le grand cabinet. La commande mentionnait un canapé, deux bergères, deux fauteuils à la Reine (tous conservés à Compiègne), quatre chaises à carreaux en demi-cabriolet, quatre fauteuils à carreaux en demi-cabriolet (parmi ces œuvres, trois fauteuils et trois chaises sont au Louvre, un fauteuil et une chaise se trouvent au Mobilier national), deux tabourets de pieds (l'un à Fontainebleau et l'autre perdu), un paravent et un écran (tous deux également disparus).
Les dessins de cet ensemble avaient été fournis par le Garde-Meuble et les modèles en cire réalisés par le sculpteur modeleur Martin. La menuiserie fut confiée à Jean-Baptiste-Claude Séné. La sculpture du canapé est l'œuvre d'Alexandre Régnier, celle de l'écran de Matthieu Guérin et celle des autres pièces de Nicolas-François Valois.
Après l'achat du château de Saint-Cloud en 1785, celui-ci fut d'abord garni avec des meubles simples commandés à la hâte ou provenant d'autres résidences. Puis le Garde-Meuble de la Couronne ordonna la fabrication de sièges de grande qualité afin que le roi et la reine trouvent tous leurs appartements meublés lors du voyage de printemps de l'année 1788.
La commande de ce mobilier pour le grand cabinet de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud se situait dans la continuité de la volonté de Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray, nouvel intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, et de Calonne, nouveau ministre des finances, de remettre à neuf les résidences royales. Leur arrivée avait eu lieu en 1783 et ils avaient assigné à cette tâche les menuisiers Georges Jacob, Jean-Baptiste Boulard et Jean-Baptiste-Claude Séné.
Le mobilier du grand cabinet intérieur de Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud est aujourd'hui partagé entre le musée du Louvre, le château de Compiègne, le château de Fontainebleau et le Mobilier national.
Au musée du Louvre (trois chaises et trois fauteuils) :
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
:copyright: 2007 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Les chaises et les fauteuils du Louvre sont "en cabriolet" : leur dossier est légèrement cintré. Les chaises sont, en outre, "à carreaux", dotées d'une assise plus basse que les chaises "à garnir", afin de pouvoir y placer un coussin (ou carreau). Ce type de chaise était beaucoup plus confortable, peut-être réservé aux dames.
Stylistiquement, la conception de ces sièges était totalement inédite en 1787.
Les montants du dossier sont composés de colonnes cannelées terminées par un chapiteau ionique surmonté d'une pomme de pin. Pour les fauteuils, les consoles d'accotoir en balustre reposent sur un socle soutenu par le dé de raccordement à fleur. Les pieds à cannelures torses ornées de graines sont cerclés en partie supérieure d'une bague faite d'une couronne de fleurs. L'assise est entièrement ornée de frises d'entrelacs. Ces sièges sont emblématiques du style Louis XVI par le vocabulaire architectural inspiré de l'Antiquité mais surtout par les motifs d'entrelacs et de guirlandes de fleurs.
Ces solutions influencèrent la production de Séné et, au XIXe siècle, eurent un fort retentissement parmi les grands fabricants de meubles (source : site du musée du Louvre).
Au château de Compiègne (salon de musique de l'Impératrice Eugénie) (un canapé, deux bergères, deux fauteuils à la Reine) :
La réalisation de ce mobilier nécessita l'intervention de plusieurs acteurs. Jean Hauré, entrepreneur des meubles de la Couronne, reçut l'ordre en octobre 1787 de meubler le grand cabinet. La commande mentionnait un canapé, deux bergères, deux fauteuils à la Reine (tous conservés à Compiègne), quatre chaises à carreaux en demi-cabriolet, quatre fauteuils à carreaux en demi-cabriolet (parmi ces œuvres, trois fauteuils et trois chaises sont au Louvre, un fauteuil et une chaise se trouvent au Mobilier national), deux tabourets de pieds (l'un à Fontainebleau et l'autre perdu), un paravent et un écran (tous deux également disparus).
Les dessins de cet ensemble avaient été fournis par le Garde-Meuble et les modèles en cire réalisés par le sculpteur modeleur Martin. La menuiserie fut confiée à Jean-Baptiste-Claude Séné. La sculpture du canapé est l'œuvre d'Alexandre Régnier, celle de l'écran de Matthieu Guérin et celle des autres pièces de Nicolas-François Valois.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Le fauteuil de la vente Malatier présenté chez Ader en octobre est aussi tres intéressant. C'est un très beau siège de JB Sene qui a une forme somme toute assez royale et à minima répondant aux canons du garde meuble de la couronne. Quelqu'un aurait-il vu déjà un autre fauteuil identique ou connaîtrait sa provenance. A priori aucune info d'annoncée lors de la vente.
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Le fauteuil de la collection Malatier était superbe. Unique dans son ornementation . Et il est parti à un très bon prix. Une affaire !
Le motif de fretel est assez imposant. Compte tenu de la richesse de la sculpture, on peut effectivement penser à une commande très prestigieuse, princière par exemple. Je n'ai pas trouvé d'équivalent dans ma documentation, sauf peut-être le fauteuil ci-dessous qui s'en approche un peu dans son esprit (mais très différent dans son ornementation):
Le motif de fretel est assez imposant. Compte tenu de la richesse de la sculpture, on peut effectivement penser à une commande très prestigieuse, princière par exemple. Je n'ai pas trouvé d'équivalent dans ma documentation, sauf peut-être le fauteuil ci-dessous qui s'en approche un peu dans son esprit (mais très différent dans son ornementation):
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
... joli et très original, ces pieds torsadés !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ils me tapent dans l'oeil aussi !
Je crois bien les découvrir .
Je crois bien les découvrir .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Fauteuil de même gabarit que celui passé chez Ader fournit par JB. Séné pour le gardevmeuble de la couronne à destination de la Duchesse d'Harcourt en 1787 à Versailles. A noter les pieds
Ce meuble est exposé à Versailles mais il reste encore à identifer les fauteuils cabriolets qui devaient être plus simple que les fauteuils à la reine
Ce meuble est exposé à Versailles mais il reste encore à identifer les fauteuils cabriolets qui devaient être plus simple que les fauteuils à la reine
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
C'est adorable, ces petits sabots de chèvre !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ah oui !
Je ne crois pas connaître Nicolas-Denis Delaisement . Drôle de nom !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Oui n'est ce pas ? Je vais lui ouvrir un sujet.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
C'est une excellente idée !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Cette chaise est un bon exemple que les pieds en console ne sont pas l'apanage de G Jacob.
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Très juste. De toute façon, ils se copiaient tous un peu entre eux...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
M. de Montyon- Messages : 1
Date d'inscription : 05/07/2021
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ce fauteuil est une merveille , ce qui ne m'étonne pas de la part de Sené ( j'ai un gros faible pour Sené )
Merci pour ce premier message, et soyez le très bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette !
Vous n'y trouverez pas de moqueurs comme à Versailles.
Je racontais justement votre mésaventure fameuse, à la Cour, ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3255-perruques-et-boites-a-perruques-au-xviiie-siecle
Merci pour ce premier message, et soyez le très bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette !
Vous n'y trouverez pas de moqueurs comme à Versailles.
Je racontais justement votre mésaventure fameuse, à la Cour, ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3255-perruques-et-boites-a-perruques-au-xviiie-siecle
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ce fauteuil peut être rapproché du fauteuil Malatier mais un peu plus simple dans son décor. On retrouve aussi le même piétement sur deux fauteuils passés en vente chez Christies. Il étaient signés de Delanois. Après il y a des faux fers de Delanois, par exemple l'un des fauteuils de Delanois passé justement en vente lors de la vente Malatier.
On pourrait se poser la question s'il ne s'agissait pas d'un fauteuil courant allant en suite avec le siège dit de l'ancienne collection Malatier (fauteuil meublant).
Quand le siège que vous présentez est passé en vente à Beaune il y a quelques mois (Décembre me semble t-il) il n'était pas mentionné une provenance de St Cloud ; vous avez eu des informations allant en ce sens depuis?
On pourrait se poser la question s'il ne s'agissait pas d'un fauteuil courant allant en suite avec le siège dit de l'ancienne collection Malatier (fauteuil meublant).
Quand le siège que vous présentez est passé en vente à Beaune il y a quelques mois (Décembre me semble t-il) il n'était pas mentionné une provenance de St Cloud ; vous avez eu des informations allant en ce sens depuis?
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Re: Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803), reçu maître le 10 mai 1769
Ce mobilier appartenait à un ensemble très important dont une partie a été dispersée par l'état pour une bouchée de pain. Voir l'article sur la tribunedelart
https://www.latribunedelart.com/l-etat-brade-du-mobilier-precieux-du-chateau-de-grignon
L'article ne précise pas par contre le commanditaire d'origine.
https://www.latribunedelart.com/l-etat-brade-du-mobilier-precieux-du-chateau-de-grignon
L'article ne précise pas par contre le commanditaire d'origine.
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
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