Le dernier des Condé, vie romanesque d'un prince de France. De Emmanuel Maury

Vient de paraître...

Le dernier des Condé
Vie romanesque d'un prince de France
De Emmanuel Maury
Préface Emmanuel de Waresquiel
Editions Talandier (Janv. 19)



Présentation :

« De toute leur lignée, sans doute le duc de Bourbon est-il le plus étonnant tout en étant le moins connu. Il appartient à cette génération où les vainqueurs et les vaincus l’ont été plus que les autres. Celle qui, née dans les années 1750, eut à affronter la Révolution, avec les sorties tragiques de l’histoire que l’on sait.
Louis de Bourbon (1756-1830), devenu prince de Condé à la mort de son père, appartient au camp des vaincus et c’est peut-être cet intérêt que porte son biographe aux destins brisés qui fait le charme de son livre. »
Emmanuel de Waresquiel

Un matin de 1830, Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon et dernier prince de l’illustre dynastie des Condé, est découvert pendu à une fenêtre de sa chambre. Suicide ? Crime ? Accident sexuel ?

Au-delà du mystère de sa mort et du scandale retentissant qu’elle a provoqué, la vie du dernier des Condé, passé aussi à la postérité comme le père du duc d’Enghien, exécuté dans les fossés de Vincennes par Bonaparte, est largement méconnue.
Qui se souvient qu’il fut le dernier propriétaire privé du Palais Bourbon ? Qu’il était à la tête de la plus grande fortune de France ? Qu’on pénètre encore chez lui en entrant au château de Chantilly ? Qui garde en mémoire son rôle sous la Révolution – en exil sur les routes d’Europe, à la tête d’une armée, ou cherchant à soulever l’Ouest du pays contre Napoléon ?

Dans un récit passionnant qui court du siècle des Lumières à l’époque romantique, Emmanuel Maury raconte, avec ses grandeurs et ses misères, ses éclats et ses secrets, la vie romanesque d’un prince de France qui mérite de retrouver toute sa place au sein de notre Histoire.


Louis VI-Henri-Joseph de Bourbon, duc de Bourbon, IXe prince de Condé

Merci, cher ami, pour la présentation de cette biographie du fils du " Borgne " comme Louis XVI, qui ne l'aimait pas, appelait Condé père.  
Dans son ouvrage Le Sang du Prince: Vie et mort du duc d'Enghien  
( très jolie jaquette ...    )
Florence de Baudus nous explique pourquoi ce sobriquet peu amène :

Le mardi 11 mai 1774, vers trois heures de l'après-midi, après douze jours de maladie, le roi Louis XV mourut de la petite vérole. Contre ce fléau le vaccin n'était pas encore découvert mais le principe de l'inoculation faisait son chemin dans les esprits.
Les princes de Condé se flattent d'être à la pointe du modernisme : le 16 avril 1777, on apprend que Mgr le duc d'Enghien a été inoculé six jours plus tôt : Son Altesse Sérénissime a eu environ cent vingt grains de petite vérole, mais il n'est resté aucun accident.  Le prince de Condé resté borgne à la suite d'une attaque de petite vérole avait veillé à ce que son petit-fils fût immunisé.  A ce propos cette peste de Mme de Genlis n'avait pas manqué l'occasion de faire un mot d'esprit : comme Louis Henri de Bourbon, père du prince de Condé, avait perdu un oeil dans un accident de chasse, elle avait jugé amusant de raconter que " chez les Condé on était borgne de père en fils " .

Superbe !

Je propulse ici, cher Domi,  la solution de votre dernière énigme en un clin d'oeil résolue par notre petit Lulu .  

Dominique Poulin a écrit:

Pour revenir à la dernière énigme,   Notre Jeu du Printemps ! - Page 23 1238861238
Voili voilou :    

Une rumeur pas reluisante fondée par des faits avérés hier et aujourd'hui courait au XVIIIe sur la maison de Condé.

Quelle était la teneur de cette rumeur

je me base sur le livre de Maurice Lever aux éditions Fayard " Donatien, Alphonse, François, marquis de Sade ".

Le père du " divin marquis ", Jean-Baptiste, comte de Sade était entré au service de la maison de Condé, particulièrement de Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, ordinairement appelé Monsieur le Duc qui avait nommé Jean-Baptiste capitaine de dragons dans son régiment.

Libertin notoire, le comte de Sade courtisera et fera la conquête de la jeune princesse de Condé, née Caroline-Charlotte de Hesse-Rheinfeld.
La princesse ne cachait pas l'impuissance d'un mari cacochyme usé par la débauche. Le prétendu fils du prince de Condé est probablement le fils biologique du comte Jean-Baptiste de Sade et le demi-frère du divin marquis !  

Lire les pages 39-43 qui relatent la liaison des amants du livre de Maurice Lever cité plus haut.