La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
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Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Le chantier progresse !
VIDEO - Dordogne : nouvel envol pour deux statues de Notre-Dame de Paris
Lundi 1 février 2021 à 13:01 -
Par Théo Caubel, France Bleu Périgord, France Bleu
Marsac-sur-l'Isle
Les statues des apôtres de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur viennent de partir ce lundi matin des ateliers de la Socra en Dordogne, direction la cité de l'Architecture à Paris. Le travail de restauration se poursuit pour les autres.
La restauration des statues des apôtres de Notre-Dame de Paris se poursuit en Dordogne. Ce lundi 1er février, deux d'entre-elles viennent de partir des ateliers de La Socra à Marsac-sur-l'Isle, direction la cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris. Il s'agit des statues de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur.
Elles avaient été sauvées in extremis, avec les 10 autres apôtres et quatre évangiles, de l'incendie de la cathédrale. L'opération de démontage autour de la flèche avait eu lieu trois jours avant le drame.
En plus de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur, cinq statues ont déjà quitté les ateliers. Le travail de restauration se poursuit pour les autres. Toutes devraient retrouver une nouvelle jeunesse d'ici la fin du printemps 2021.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/images-dordogne-nouvel-envol-pour-deux-statues-de-notre-dame-de-paris-1612174243
VIDEO - Dordogne : nouvel envol pour deux statues de Notre-Dame de Paris
Lundi 1 février 2021 à 13:01 -
Par Théo Caubel, France Bleu Périgord, France Bleu
Marsac-sur-l'Isle
Les statues des apôtres de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur viennent de partir ce lundi matin des ateliers de la Socra en Dordogne, direction la cité de l'Architecture à Paris. Le travail de restauration se poursuit pour les autres.
Il faut deux mois de restauration pour chaque statue :copyright: Radio France - Théo Caubel
La restauration des statues des apôtres de Notre-Dame de Paris se poursuit en Dordogne. Ce lundi 1er février, deux d'entre-elles viennent de partir des ateliers de La Socra à Marsac-sur-l'Isle, direction la cité de l'Architecture et du Patrimoine à Paris. Il s'agit des statues de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur.
Sept statues déjà restaurées
Elles avaient été sauvées in extremis, avec les 10 autres apôtres et quatre évangiles, de l'incendie de la cathédrale. L'opération de démontage autour de la flèche avait eu lieu trois jours avant le drame.
En plus de Saint-Paul et de Saint-Jacques le Mineur, cinq statues ont déjà quitté les ateliers. Le travail de restauration se poursuit pour les autres. Toutes devraient retrouver une nouvelle jeunesse d'ici la fin du printemps 2021.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/images-dordogne-nouvel-envol-pour-deux-statues-de-notre-dame-de-paris-1612174243
Monsieur de la Pérouse- Messages : 506
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Connaissance des Arts nous invite à suivre sa visite du chantier :
https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/notre-dame-paris/notre-dame-de-paris-visite-au-coeur-du-chantier-du-siecle-11154649/
https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/notre-dame-paris/notre-dame-de-paris-visite-au-coeur-du-chantier-du-siecle-11154649/
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Quel gouffre béant, sur la première photo !
Notre Dame est vraiment une pauvre miraculée . Se remettra-t-elle complètement un jour de ses blessures ?
Notre Dame est vraiment une pauvre miraculée . Se remettra-t-elle complètement un jour de ses blessures ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Macron persiste et signe, son pari sur la réouverture de Notre Dame en 2024 devrait être tenu. C'est tout ce qu'on souhaite.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 506
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Pour l'évocation du sacre de Napoléon, à l'occasion des commémorations du bicentenaire de l'empereur, le reportage de France 5 , Napoléon l'influenceur, nous a emmenés sur les lieux. Nous avons pénétré dans la cathédrale meurtrie sur les pas de Léa Salamé et un jeune et charmant historien .
La vue béante sur le ciel, entre les arches de pierres, et les vitraux miraculés est sidérante .
La vue béante sur le ciel, entre les arches de pierres, et les vitraux miraculés est sidérante .
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Allons bon, rien ne va plus quant à la restauration de Notre Dame de Paris !
Plus de cent personnalités, dont Stéphane Bern, Alain Finkielkraut, et Anne-Elisabeth Moutet ont critiqué le projet proposé par le diocèse de Paris pour la rénovation de l'intérieur de l'édifice de Notre-Dame, dans une tribune publiée conjointement par le magazine "La Tribune de l'Art" et le journal "Le Figaro", ce mardi.
Invitée au micro d'Europe 1, l'éditorialiste Anne-Elisabeth Moutet est revenue sur cette prise de position.
"Ce que l'incendie a épargné, le diocèse veut le détruire"
Le diocèse de Paris aurait pour projet de faire " un parcours catéchuménal " à l'intérieur de la cathédrale, de façon à expliquer le catholicisme aux 12 millions de touristes, avec des animations, des projections de mots en différentes langues sur les parois de la cathédrale.
"Il y a eu un très bon article, très informé dans Le Monde. Les partisans de cette réforme y expliquaient que c'était une bonne occasion et que ce serait une 'capitulation' si on faisait Notre-Dame à l'identique. C'est un incendie qui a été vécu par les Parisiens, par les Français et d'ailleurs par le monde entier comme étant une blessure et un accident horrible. L'idée de dire que c'est une bonne occasion est choquant, tout comme l'idée de faire un catholicisme pour les nuls ( ) à l'intérieur d'une église où se sont accumulées des œuvres d'art pendant 800 ans".
https://www.europe1.fr/societe/reconstruction-de-notre-dame-un-projet-absurde-et-pas-necessaire-selon-ses-detracteurs-4081367
Plus de cent personnalités, dont Stéphane Bern, Alain Finkielkraut, et Anne-Elisabeth Moutet ont critiqué le projet proposé par le diocèse de Paris pour la rénovation de l'intérieur de l'édifice de Notre-Dame, dans une tribune publiée conjointement par le magazine "La Tribune de l'Art" et le journal "Le Figaro", ce mardi.
Invitée au micro d'Europe 1, l'éditorialiste Anne-Elisabeth Moutet est revenue sur cette prise de position.
"Ce que l'incendie a épargné, le diocèse veut le détruire"
Le diocèse de Paris aurait pour projet de faire " un parcours catéchuménal " à l'intérieur de la cathédrale, de façon à expliquer le catholicisme aux 12 millions de touristes, avec des animations, des projections de mots en différentes langues sur les parois de la cathédrale.
"Il y a eu un très bon article, très informé dans Le Monde. Les partisans de cette réforme y expliquaient que c'était une bonne occasion et que ce serait une 'capitulation' si on faisait Notre-Dame à l'identique. C'est un incendie qui a été vécu par les Parisiens, par les Français et d'ailleurs par le monde entier comme étant une blessure et un accident horrible. L'idée de dire que c'est une bonne occasion est choquant, tout comme l'idée de faire un catholicisme pour les nuls ( ) à l'intérieur d'une église où se sont accumulées des œuvres d'art pendant 800 ans".
https://www.europe1.fr/societe/reconstruction-de-notre-dame-un-projet-absurde-et-pas-necessaire-selon-ses-detracteurs-4081367
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Mme de Sabran a écrit:L'idée de dire que c'est une bonne occasion est choquante
C'est pourtant l'expression même qu'emploie La Tribune de l'Art et le Figaro dans leur article conjoint pour justifier leur propre vision, c'est-à-dire un retour à l'état Viollet-le-Duc, refusant de lui faire subir ce que lui-même avait fait subir à la cathédrale en son temps. Ils n'hésitent pas d'ailleurs à proposer eux même des changements à l'état V-l-D, comme l'installation de quelques mays et du Magnificat dans la nef.
À la lecture de cet article, on peut d'ailleurs se demander si, pour les auteurs, la dimension religieuse du lieu a encore sa place dans ce chez d'œuvre d'art total à la gloire du maître V-l-D.
À moins qu'ils ne souhaitent en faire un conservatoire du fait religieux du XIXe siècle. Car pour revenir à l'état V-l-D, ne faudrait-il pas aussi retirer toutes les chaises (le projet du diocèse propose une solution pour en mettre moins, lui aussi décrié allez savoir pourquoi), retirer totalement les mays qu'il avait dispersé, retirer l'éclairage électrique, et surtout abandonner les aménagements liturgiques du XXe siècle ?
Le moment choisi pour lancer ces articles n'est probablement pas une coïncidence. Il est toujours plus facile d'attaquer un adversaire qui ne peut pas se défendre.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Il y a un projet d'installation de bancs au lieu des chaises pour des facilités techniques avec un rangement en sous-sol.
Petites nouvelles de la part des amies de la conciergerie.
Un échafaudage serait construit en centre de la nef afin de permettre la construction de la flèches par l'intérieur, après la fin des travaux, les voutes seraient refermées et restaurées, ceci afin de réduire le poids.
MARIE ANTOINETTE
Petites nouvelles de la part des amies de la conciergerie.
Un échafaudage serait construit en centre de la nef afin de permettre la construction de la flèches par l'intérieur, après la fin des travaux, les voutes seraient refermées et restaurées, ceci afin de réduire le poids.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Les bonnes idées fusent !
« Paroles de lecteurs » - Notre-Dame de Paris : ne touchons à rien !
BILLET DE BLOG
« Notre-Dame n’avait pas fini de brûler que déjà nombre de grands esprits distingués se bousculaient pour la reconstruire. Pour ma modeste part, je propose de laisser la cathédrale en l’état. [...] Ma proposition aurait l’avantage énorme de ne rien coûter à personne », écrit Paul Fuks dans une proposition à prendre au second degré.
Je me permets de vous faire part d’une proposition au sujet de l’avenir de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Vraiment, en France, même si la crise fait rage à tous les étages, nous avons de la chance ! Notre-Dame n’avait pas fini de brûler que déjà nombre de grands esprits distingués se bousculaient pour la reconstruire, plus belle et résolument moderne. Enfin moderne !
Pour ma modeste part, j’aimerais apporter la contribution que voici : je propose de laisser la cathédrale en l’état. Aussi simple que ça ! Le charme romantique et l’attrait irrésistible des ruines attireraient les touristes du monde entier, qui accourraient comme ils vont visiter l’Acropole, Pompéi, les temples d’Angkor ou d’Abou Simbel, toutes ces ruines célèbres qui font la fortune des tour-opérateurs, des hôteliers, des restaurateurs, des pickpockets et des États qui prélèvent leurs taxes sur tout ce qui bouge.
Ma proposition aurait l’avantage énorme de ne rien coûter à personne. Ne coûtant rien, on rendrait leur argent aux généreux donateurs milliardaires qui se sont saignés aux quatre veines. Ainsi ceux-ci pourraient boire un coup à la santé des petits donateurs et s’acheter un yacht de plus qu’ils baptiseraient Le Notre-Dame, sur lequel ils feraient fièrement le tour de l’île de la Cité !
De plus, ma proposition nous épargnerait tout conflit avec les architectes des monuments de France, protégerait du burn-out nos chers conservateurs – auxquels le casque de chantier est si seyant – sauvegarderait nos dernières forêts de chênes, nous débarrasserait d’une flèche qui a toujours dépareillé le paysage et nous délivrerait de l’angoisse d’avoir à tout torcher en cinq années.
J’en viens aux détails concrets. Profitant du fait que les deux porches sont intacts, les cars de touristes s’engouffreraient par le portail, disons de droite, fileraient dare-dare jusqu’au fond de ce qui reste de la bâtisse, y feraient un virage à 180 degrés puis s’en retourneraient vite fait vers la sortie située à l’autre portail, les visiteurs étant ravis d’avoir tout vu sans avoir mis pieds à terre. Considérant la file des cars attendant leur tour, il serait interdit de rouler à moins de 80 km/h, encore moins de ralentir ou de s’arrêter sous quelque prétexte que ce soit. Des radars bien placés et des gendarmes motorisés veilleraient au strict respect de cette règle – un accident est si vite arrivé.
Les planchers hauts de la cathédrale sur le chantier de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2021.
STEPHANE LEMOUTON/POOL/REA / STEPHANE LEMOUTON/POOL/REA
Pour un supplément, les messieurs pourraient s’offrir un selfie avec Esméralda et les dames avec Quasimodo. Artistiquement disposés de-ci de-là, quelques fumigènes répandant d’abondantes volutes noires offriraient le frisson de l’authenticité, tandis que le bourdon bourdonnerait sans répit. Des hologrammes permettraient d’assister au sacre de Napoléon au milieu des gravats (une séance toutes les deux heures) – le tout accompagné par l’accordéon musette d’Yvette Horner. Rentrés chez eux, les heureux globe-trotters épateraient leurs amis en disant : « J’y étais ! » Les pèlerins pourraient rapporter une fiole de l’eau déversée par les pompiers, car, comme on le sait, tout ce qui tombe du ciel est béni.
Cette politique culturelle du plus haut niveau (un peu élitiste peut-être...) drainerait puissamment les devises dont notre cher pays a tant besoin. Heureusement qu’en France il y a des hommes tels que moi, même si je suis le seul à avoir d’aussi bonnes idées !
Paul Fuks, Paris
Le Monde
Découvrez l’univers onirique de Damien MacDonald à travers son roman graphique adapté de "Notre-Dame de Paris"
Par Tewfik Hakem
Culture Maison |Tewfik Hakem, producteur du Réveil Culturel, vous invite à découvrir le chef d’œuvre de Victor Hugo revisité à l’encre de Chine.
Notre-Dame de Paris de Damien Macdonald et d'après Victor Hugo est disponible aux éditions Calmann-Lévy
Notre dernière rencontre avec l’artiste contemporain Damien MacDonald remonte à 2017, à l’occasion de son exposition "Les Délices" où il présentait 500 dessins sous influence de Jérôme Bosch, à l'occasion des 500 ans de la mort du peintre flamand. "J’ai voulu me mettre sous l’influence de Bosch et me laisser porter par sa puissance psychédélique" nous confiait-il, alors qu’on découvrait son univers onirique peuplé d’animaux hybrides et de figures érotiques.
On retrouve Damien MacDonald à l’ombre d’un autre monument cette année, Victor Hugo, tentant le pari risqué d’une énième adaptation en BD de Notre-Dame de Paris.
Fort heureusement, son épastrouillant ( ) roman graphique est l’antithèse des habituelles adaptations classiques et didactiques qui encombrent les rayons bd des librairies. Il s’agit ici d’une lecture personnelle et émotionnelle du chef d’oeuvre littéraire : Damien MacDonald y intègre le traumatisme suscité l’année dernière par l’incendie qui a brûlé Notre-Dame. Tout est cendre et braise dans ce livre de 336 planches en noir et blanc réalisées à l’encre de Chine.
Nous avons demandé à l’artiste franco-écossais né en 1979 de commenter quatre dessins extraits de son roman-graphique choisis par nos soins. Une manière d’esquisser son portrait à travers les personnages de Notre Dame de Paris.
"J’ai choisi de dessiner Quasimodo avec un minimum de traits, comme un vide, une absence, dans laquelle nous pouvons projeter notre propre ombre. Il est l'infirme intime que nous portons tous en nous. C'est pourquoi les traits de son visage sont absents, à l'exception de quelques vagues cicatrices. Son regard est presque comme un trou. Sa face devient un masque anonyme, un désaveu, dans lequel nous pouvons glisser nos pires craintes. Ici, plus précisément, Quasimodo s'est écroulé de fatigue après avoir été torturé sur le pilori. Quand j'en arrive à cette page du livre, je dessine en pensant à toutes les victimes de torture, et Quasimodo devient comme un symbole de ce silence énorme qui envahit le monde après ce type de douleurs. Hugo dit que la Cathédrale est comme son œuf, son nid. "On pourrait presque dire qu'il en avait pris la forme, comme le colimaçon prend la forme de sa coquille." C'est pourquoi j'ai tenu à le dessiner se réfugiant en position fœtale après la torture dans la rosace centrale, qui devient un mélange de dentelle, de toile d'araignée et de cellule en parturition.»
Esmaralda, l'innocence spoliée par le sabre et le goupillon
Notre-Dame de Paris de Damien Macdonald (Calmann Levy)
"Esmeralda a souvent été caricaturée, à cause de son tambourin, de ses robes de gitanes et de sa chèvre. Hélas ces clichés peuvent nous faire oublier ce qu'elle est dans son essence, et ce que nous raconte Hugo. C'est une jeune égyptienne élevée par des bohémiens, bien trop désirable pour son propre bien, puisqu'un gendarme et un archidiacre vont abuser d'elle en toute impunité, parce qu'elle est étrangère, parce qu'elle est femme, parce qu'elle est pauvre. On aimerait vraiment que ce livre soit moins d'actualité. En 2020 nous en sommes encore à devoir déplorer les violences policières, le racisme et les abus à l'endroit des femmes. Et c'est tout cela qu'incarne Esmeralda.
Dans ce dessin, elle vient d'être victime d'un double assaut, d'un prêtre et d'un gendarme, dont les libidos sont différentes mais toutes deux carnassières. L'innocence est spoliée par le sabre et le goupillon. Elle a souffert du baiser sanglant de notre société, et je l'ai donc dessinée avec un visage dont les yeux papillons pleurent le même sang que celui qui lui a été apposé sur la bouche par les assassins de son innocence. Pourquoi ai-je choisi un papillon ? En grec, "psyché" désigne à la fois l'âme humaine et le papillon. J'ai souvent pensé que ce type de papillons ont l'air d'avoir des ailes qui pleurent. Je voulais montrer que la jeune femme avait vécu une métamorphose de l'âme à travers la violence, qu'elle verrait désormais le monde à travers le filtre de ces abus. Je tenais à ce qu'elle reste belle à ce moment-là, qu'elle regarde droit dans les yeux du lecteur. La violence n'abolira jamais le désir, et même si elle est métamorphosée à tout jamais, je voulais la dessiner avec tendresse et sans honte, dans toute sa dignité."
"Ici Gringoire découvre la Cour des Miracles. Sa première réaction est l'effroi et l'hallucination. Il croit entrer en contact avec la lie de la société, un enfer grouillant de folies. Mais sans le savoir il va à la rencontre d'un venin rebelle, d'un esprit libre et imaginatif, d'une camaraderie radicale qui est le dernier espoir des innocents. Hugo a vu une réponse à nos injustices dans une forme de récit initiatique sauvage, hors de tous les dogmes, qui ressemble à un pythagorisme libertaire. Ce dessin est l'entrée dans une autre dimension, le passage vers un monde de pirates, d’humour. La cour des miracles est un monde égalitaire, dont je suis persuadé qu'il existe, et chaque lecteur peut trouver son chemin vers cette rébellion."
« Ici nous voyons la Cathédrale elle-même, à un moment fatidique de la narration. Le roman porte son nom, elle est le théâtre d'opération et le nœud de l'histoire. Pourtant beaucoup de critiques littéraires ont souligné qu'elle était étrangement absente du récit. Elle apparaît plutôt en filigrane, ou alors comme morcelée. Ce fût étrange de la dessiner pendant qu'elle était inaccessible à cause de l'incendie. Surtout étant donné que Victor Hugo a décrit de manière prophétique l'incendie dans le roman. Ce sont les mêmes parties qui brûlent, pendant que le peuple se rebelle contre le monarque. Les parallèles sont troublants. Il parle même de la manière dont le plomb se déverse sur le peuple.
La vie imitait encore le roman, cette Cathédrale dont tout le monde parlait se retrouvait en quelque sorte voilée et invisible. Pour la dessiner, je me suis basé sur des archives, des souvenirs et des sensations. J'ai décidé de la dessiner comme Hugo la voyait quand il a écrit ce roman : c'est à dire comme on la voit aujourd'hui, sans sa flèche. Je suis influencé en tant que dessinateur par beaucoup d'artistes, dont certains n'ont aucun lien avec la bande dessinée. La ligne claire est un des grands impératifs de lecture que notre genre nous assigne, et parfois j'ai besoin de m'en extraire, à cause de mon amour pour des artistes comme Giacometti et de leurs lignes embrouillées comme des nerfs électriques. Je voulais parler de la similitude entre le peuple, la cathédrale, les nuages, et les présages sombres. J'ai tenté de le faire à travers le tremblement, un brouillard sensoriel. Il y a aussi dans cette case pour les amoureux d'histoire de l'art quelques allusions dans les silhouettes du peuple et le tombereau tiré par un percheron au graveur lorrain du XVIe siècle Jacques Callot ».
Propos recueillis par Tewfik Hakem
Notre-Dame de Paris de Damien Macdonald et d'après Victor Hugo est disponible aux éditions Calmann-Lévy
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Très bonne idée ! Laissons-la dans l'état actuel, juste en balayant les débris un peu du sol de l'édifice.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Les illustrations de M. MacDonald sont saisissantes, mais je n'ai pas l'impression d'avoir lu le même roman que lui
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Cocorico ! La Normandie encore à l'honneur !!!
Tout, tout, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la nouvelle poutraison de Notre-Dame de Paris (sans jamais oser le demander) !
Dans l'Orne, la scierie Feillet participe à la reconstruction de la flèche de Notre-Dame de Paris
Cette scierie figure parmi la trentaine de scieurs mobilisée sur le territoire pour la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Fin juillet 2021, devant la scierie de Tinchebray (Orne) étaient entreposées des grumes de chêne de 21 mètres de long qui serviront à la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
... devant la scierie de Tinchebray (Orne) sont entreposées des grumes de chêne de 21 mètres de long
qui serviront à la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris. (L’Orne combattante)
Par Maureen Marie
Des centaines de bois entassés, mais 30 se distinguent des autres. Lorsqu’on les remarque depuis la route, c’est leur inscription « Notre Dame Paris » marquée à la peinture orange qui attire l’attention.
Mesurant 21 mètres de long, les pièces serviront à la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, victime d’un vaste incendie les 15 et 16 avril 2019.
Suite à la catastrophe, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur d’un défi colossal, celui d’une reconstruction à l’identique de la flèche de Notre-Dame.
À partir de début 2021, sous l’égide de France Bois Forêt, l’interprofession nationale, c’est l’ensemble de la filière bois qui débute ce « chantier exceptionnel », selon François Feillet, associé de la scierie tinchebrayenne avec son frère Renaud.
François Feillet :
Dans toute la France, des propriétaires de forêts ont fait des dons, et la trentaine de scierie mobilisée sur le territoire, dont nous faisons partie, s'occupe de les scier sous la forme du mécénat.
Dans une démarche de circuit court souhaitée par la filière, François Feillet s’est lui-même rendu dans des forêts prestigieuses ornaises afin de repérer les bois correspondant aux besoins de la flèche, selon le plan historique d’Eugène Viollet-le-Duc.
Dans le département, environ 70 grumes ont ainsi été données puis réparties dans les scieries les plus proches.
Déjà des bois fournis pour le parvis
En septembre 2020, la scierie Feillet a déjà fait don de bois pour la construction de fermes sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
don de bois pour la construction de fermes sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
(Scierie Feillet)
Aux côtés de celle de Tinchebray, les scieries Raison bois et débits de Perrou, celle de Mortrée ou encore Patry à Briouze participent aussi au projet de reconstruction. Il faut dire qu’en Normandie, 21 millions de m3 de chênes nobles se trouvent en réserve : « un chiffre assez conséquent par rapport à la surface de la région ».
François Feillet :
En septembre, nous avons déjà fourni des bois pour faire des fermes sur le parvis. Ces charpentes ont été taillées à la hache sur place afin que les Parisiens les voient.
Pour la flèche, les équipes Feillet scieront cette fois 104 m3 de bois , « ce qui représente une journée de travail sur une scie, mais qui sera répartie à travers la production », détaille l’associé. Une opération qui doit être effectuée pour septembre, avant de laisser place au processus de ressuyage, c’est-à-dire de séchage à l’air libre pour évacuer l’eau présente dans les fibres.
Fin 2022 ou début 2023, les grumes, dont celles sciées à Tinchebray, seront livrées aux charpentiers en charge de la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Les grumes seront livrées aux charpentiers
en charge de la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
(Scierie Feillet)
C’est ensuite en fin 2022 voire début 2023 que les bois seront livrés aux charpentiers au pied de la cathédrale. Si des bois destinés à d’autres monuments sont déjà passés par la scierie Feillet, ceux pour Notre-Dame occupent une place particulière :
François Feillet :
Bâtir une flèche de 60 mètres de haut en bois, c'est une véritable prouesse technique, qui en plus perdure les savoir-faire de la filière. Le bois est un bien précieux qui nous permet de respirer, alors il faut savoir le préserver.
Un chantier d’ampleur, qui a aussi pour objectif de montrer que les forêts sont gérées durablement dans le temps. L’objectif est d’autant plus saisissant qu’il doit être rempli dans un timing précis, juste à temps pour les Jeux Olympiques de 2024 organisés à Paris.
https://actu.fr/normandie/tinchebray-bocage_61486/dans-l-orne-la-scierie-feillet-participe-a-la-reconstruction-de-la-fleche-de-notre-dame-de-paris_43710508.html
Mais attendez ! ce n'est pas tout ...
Normandie. À Tinchebray, la future charpente de la flèche de Notre-Dame prend forme
Pour découper ces grumes, longues de 13 mètres, l’entreprise Feillet à Tinchebray-Bocage, dans l’Orne, a dû faire appel à une scierie mobile. Les poutres serviront à la reconstruction de la flèche de Notre-Dame-de-Paris.
Des longs troncs de chêne attendent d’être sciés. À la bombe de peinture, trois lettres ont été écrites sur ce que les spécialistes appellent des grumes : NDP pour Notre-Dame-de-Paris. Une fois découpées, ces poutres serviront à la reconstruction de la flèche de la plus célèbre des cathédrales, en proie à un terrible incendie, le 15 avril 2019. « C’est un devoir. Une contribution modeste » , confie François Feillet.
À monument exceptionnel, arbres exceptionnels. « Ces chênes ont entre 150 et 200 ans. Ils n’ont aucun nœud. Leur rectitude est parfaite. C’est tout simplement extraordinaire » , s’émerveille-t-il. Et d’évoquer cette pièce de bois, tout juste sciée, de 400 par 600 mm, longue de 13 mètres et pesant trois tonnes. « Il s’agit de l’une des quatre plus grandes poutres qui serviront à la charpente de la flèche » , assure-t-il. Si gigantesque que les scies de François Feillet ne sont pas capables de la découper. Il a dû faire appel à Jean-Christophe Leroy, installé au Grais, non loin de La Ferté-Macé, et qui possède une scierie mobile. « Je suis spécialisé en grande longueur et je me déplace à travers toute la France » , indique-t-il.
Lorsque le scieur itinérant est sur les routes, il ne passe pas inaperçu. Son convoi, long de 18 mètres, est formé d’un gros pick-up – sur lequel est installé un groupe électrogène – et de la scierie mobile, faite d’une solide structure métallique, sur laquelle repose la grume, et d’une scie mobile qui se déplace sur des rails.
Un vrai petit bijou de technologie : « Elle a été fabriquée en Allemagne et coûte 200 000 €. »
La scierie mobile est capable de prendre en charge des grumes de 13 mètres de long.
Alors, afin de la rentabiliser, pas d’autre choix que de prendre place dans le poste de pilotage, quelle que soit la météo. Ce jour-là, Jean-Christophe Leroy a de la chance, la pluie a cédé sa place au soleil. Voilà deux jours qu’il a attaqué la découpe des grumes pour Notre-Dame-de-Paris. Lui aussi l’affirme, sans craindre le chauvinisme : « Les chênes normands sont les meilleurs. J’ai rarement vu une aussi belle qualité d’arbre. »
C’est avec une fierté non dissimulée qu’il manie les 30 manettes de la scierie mobile. Chacune a sa fonction, mais ce qui fait véritablement la différence, c’est l’œil de celui qui la pilote. « J’essaye de faire en sorte que la découpe soit la plus nette et la plus droite possible » , explique-t-il. Ainsi, une fois que la grume est emprisonnée dans la machine, la scie découpe de longues planches jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la poutre aux dimensions désirées.
De longues planches sont d’abord découpées pour obtenir la poutre à la bonne dimension.
De longues planches sont d’abord découpées pour obtenir la poutre à la bonne dimension.
| OUEST-FRANCE
Pour l’aider dans cette tâche, Jean-Christophe Leroy peut compter sur Nicolas Betton, l’un de ses salariés. Leur prudence est maximale. Un accident est si vite arrivé. Les mains du chef d’entreprise peuvent en témoigner. Mais ce qui frappe le plus, c’est la facilité avec laquelle la scie tronçonne le bois. « Ce qui compte, c’est une bonne lame bien affûtée » , confirme le spécialiste. Alors, chaque matin, il s’affaire à la rendre aussi tranchante que possible. Et pour la lubrifier, il utilise de l’huile de colza fabriquée dans le Bocage.
Pour manipuler la scierie mobile, Jean-Christophe doit jongler avec une trentaine de manettes.
Pour manipuler la scierie mobile, Jean-Christophe doit jongler avec une trentaine de manettes.
| OUEST-FRANCE
Un travail préparatoire qui n’empêche pas les mauvaises surprises. À l’image de cette grume qui renferme un éclat d’obus de la Seconde Guerre mondiale. « C’est un morceau d’histoire dans un morceau d’histoire » , sourit Christophe Leroy. Si lui a été payé pour son travail, ce n’est pas le cas de François Feillet, qui participe bénévolement à la reconstruction.
Avant d’être utilisées, elles vont devoir sécher un an.
Ouest-France
Nicolas GUÉGAN.
https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-a-tinchebray-la-future-charpente-de-la-fleche-de-notre-dame-prend-forme-f8f7d446-274d-11ec-8c95-4dff48bc79c9
L’émission Capital, diffusée sur M6, dimanche 13 février 2022, s’est intéressée aux difficultés éprouvées par François Feillet.
Les journalistes de Capital ont posé leur caméra au sein de la scierie Feillet. Le reportage a été diffusé, le dimanche 13 février 2022, à partir de 21 h 10.
Au cours de celui-ci, les téléspectateurs ont pu suivre les difficultés éprouvées par François Feillet pour faire face à la crise qui secoue la filière bois, notamment le chêne français, très prisé sur les marchés internationaux.
https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/tinchebray-bocage-la-menuiserie-feillet-a-l-honneur-d-un-reportage-diffuse-sur-m6-8fe252c0-898f-11ec-9ae6-d592858b40f6
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Mme de Sabran- Messages : 55511
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Tinche, nouveau centre de la Chrétienté
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
... un peu, mon n'veu !
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
N'empêche, cette scierie mobile est une invention absolument géniale !
Ce doit être impressionnant de la voir à l'oeuvre ...
Ce doit être impressionnant de la voir à l'oeuvre ...
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Des arbres de près de 200 ans d'âge, quelle tristesse.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Oui... triste envers de la médaille.
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
La nuit, la neige a écrit:Des arbres de près de 200 ans d'âge, quelle tristesse.
À un tel âge, un arbre ne peut qu'être coupé ou décliner, ce qui le rendrait inutilisable. Les plantes aussi vieillissent. D'ailleurs, ces arbres ont été plantés dans le but d'être coupés un jour (longtemps après, certes).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Ah bon .
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
La maturité des arbres dépend de leur essence. Certains doivent être coupés plus tôt que d'autres. Laisser un arbre trop vieillir, c'est l'exposer à des maladies, des attaques d'insectes dont il ne se relèvera pas et qui rendra son bois inutilisable (arbres creux, branches fragiles, fissures, blessures ...) avant de mourir de lui-même (c'est le cas du séquoia du parc de Randan par exemple, alors même que ces arbres ont dans leur pays d'origine une espérance de vie bien plus longue).
Tout cela sont des principes d'exploitation forestière, qui permettent d'avoir de belles forêts, et même d'avoir des forêts tout court. Souvenons-nous qu'à la fin du XIXe siècle les Vosges ou l'Auvergne étaient des pays ras, seulement occupé par des pâturages. Il n'y a en France quasi aucune forêt véritablement sauvage.
Tout cela sont des principes d'exploitation forestière, qui permettent d'avoir de belles forêts, et même d'avoir des forêts tout court. Souvenons-nous qu'à la fin du XIXe siècle les Vosges ou l'Auvergne étaient des pays ras, seulement occupé par des pâturages. Il n'y a en France quasi aucune forêt véritablement sauvage.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Lucius a écrit:La maturité des arbres dépend de leur essence. Certains doivent être coupés plus tôt que d'autres. Laisser un arbre trop vieillir, c'est l'exposer à des maladies, des attaques d'insectes
... comme l'allée de 130 hêtres qui mène au château de Champ de Bataille, tous attaqués par je ne sais quel champignon.
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Dernières trouvailles à Notre-Dame :
un sarcophage en plomb :
Source : Le Quotidien
reste du jubé détruit au XVIIIe siècle :
Source : Var Matin
un sarcophage en plomb :
Les entrailles de Notre-Dame ont livré un mystérieux sarcophage - De: Sophie Wiessler - Publié le 15/03/22 18:53
(c) AFP
Un sarcophage de plomb et des mains délicates sculptées dans la pierre : les entrailles de Notre-Dame, ouvertes lors de ses travaux de reconstruction, ont permis de mettre au jour d’importants vestiges archéologiques du XIVe siècle.
Ces vestiges, présentés à la presse mardi, ont été découverts au cœur de ce chef-d’œuvre gothique, à la croisée du transept.
La cathédrale, partiellement détruite par un incendie le 15 avril 2019, est en plein chantier de reconstruction, après une première phase de sécurisation qui s’est achevée l’été dernier.
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Ce sont des fouilles préalables à l’installation d’un échafaudage de 100 mètres de hauteur devant servir à la reconstruction de la flèche, qui ont permis de révéler ces précieux vestiges.
Pour garantir la solidité du sol sur une surface d’environ 100 m², les archéologues et scientifiques ont procédé à des excavations préventives.
Ces recherches ont révélé un entrelacs de canalisations souterraines en briques qui servaient au chauffage au XIXe siècle. Au milieu, est apparu un sarcophage anthropomorphe en plomb, déformé par le poids de la terre et des pierres, ont constaté les journalistes.
À quelques mètres, au pied du chœur de Notre-Dame, les archéologues travaillent intensément pour dégager un autre trésor : les restes de l’ancien jubé.
Cette tribune en pierre, ornée de statues, formait une sorte de barrière et séparait le chœur liturgique de la nef et des fidèles. Construite vers 1230, elle a perdu de son usage au fil des siècles et a été détruite au début du XVIIIe siècle, ont expliqué les experts.
Mardi, un archéologue a délicatement dégagé d’une profondeur de quelques centimètres de terre deux mains de pierre semblant l’implorer.
À leurs côtés, dans des corbeilles de plastique : le buste d’un homme barbu, des restes de végétation sculptée et de peinture ayant servi à leur création.
Tissu et cheveux
« La découverte de ce sarcophage va permettre à la fois de mieux connaître les pratiques et les rites funéraires » du Moyen-Age, a expliqué Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherche archéologique (Inrap).
Le sarcophage va être fouillé dans un laboratoire afin de « connaître un peu plus la situation de ce personnage et la manière dont il a été probablement embaumé », a-t-il ajouté.
Depuis le début de sa construction, Notre-Dame a abrité plusieurs sépultures de personnalités et responsables religieux, mais c’est la première fois qu’un sarcophage aussi bien conservé est retrouvé, selon les experts.
Les archéologues ont pu y introduire une mini-caméra endoscopique. « On voit encore des éléments de tissu, des cheveux a priori et aussi surtout on a vu tout un tapis de feuilles au-dessus de sa tête, ce qui est un phénomène assez bien connu » de l’histoire de l’inhumation religieuse, a précisé Christophe Besnier, archéologue et responsables des fouilles. Selon lui, « le fait que ces éléments végétaux soient encore à l’intérieur montrent un état de conservation a priori très bon ».
À ce stade, on ignore encore l’identité du défunt, mais il s’agit probablement d’un haut dignitaire de l’Église.
« C’est une grande émotion, cette cathédrale, c’est toute l’histoire de Paris, de la France (…) et de se trouver en face de ces vestiges est extrêmement impressionnant », a commenté la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
Les fouilles doivent durer jusqu’au 25 mars afin de permettre le début des travaux de reconstruction pour une réouverture au public prévue en 2024, selon le général Jean-Louis Georgelin qui préside l’établissement chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale.
Les vestiges découverts seront « préservés », selon le président de l’Inrap. Toutes les cavités vont être « rebouchées avec du sable ou des billes d’argile » qui pourront être ensuite « aspirées pour les travaux (archéologiques) des générations futures », dit-il.
Source : Le Quotidien
reste du jubé détruit au XVIIIe siècle :
A quelques mètres, au pied du choeur de Notre-Dame, les archéologues travaillent intensément pour dégager un autre trésor: les restes de l'ancien jubé.
(c) AFP - Julien de Rosa
Un sarcophage de plomb et des mains sculptées dans la pierre on été découverts lors des travaux de reconstruction de Notre-Dame le 15 mars 2022 AFP / JULIEN DE ROSA.
Cette tribune en pierre, ornée de statues, formait une sorte de barrière et séparait le ch?ur liturgique de la nef et des fidèles. Construite vers 1230, elle a perdu de son usage au fil des siècles et a été détruite au début du XVIIIe siècle, ont expliqué les experts.
Mardi, un archéologue a délicatement dégagé d'une profondeur de quelques centimètres de terre deux mains de pierre semblant l'implorer.
A leurs côtés, dans des corbeilles de plastique: le buste d'un homme barbu, des restes de végétation sculptée et de peinture ayant servi à leur création.
Source : Var Matin
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Merci pour ces nouvelles extraordinaires. Qui peut-il être ce mystérieux personnage ?
Le film Notre-Dame brûle sort aujourd'hui dans 700 salles.
Anne Hidalgo jouerait son propre rôle.
Le film Notre-Dame brûle sort aujourd'hui dans 700 salles.
Anne Hidalgo jouerait son propre rôle.
Lady Jhane- Messages : 1318
Date d'inscription : 04/11/2021
Localisation : Gévaudan
Re: La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Lady Jhane a écrit:Anne Hidalgo jouerait son propre rôle.
Quel dommage, c'est celui qu'elle connaît le plus mal...
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
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